La Guerre du Feu est un film de Jean-Jacques Annaud sorti en 1981. Adapté du roman éponyme, il compte parmi son casting Ron Perlman, Everett McGill et Rae Dawn Chong.
Troisième film du réalisateur, La Guerre du Feu créa l'événement à sa sortie et connu un grand succès populaire, et fut même récompensé du césar du meilleur film et du meilleur réalisateur, ainsi que de l'oscar des meilleurs maquillages (Ron Perlman a triché).
Le film, censément se passer 80 000 ans avant notre ère, raconte l'histoire de trois homo sapiens (clairement neandertaliens) parti à la recherche de feu, trésor qui leur fut volé par une tribu rivale et qu'ils savent garder mais non créer. Leur périple les amènera à rencontrer Ika, une (vraie) homo sapiens d'une tribu plus avancée qui elle a découvert le secret du feu, et qui les amènera à être plus évolués, par les prémices du rire ou la découverte des armes de jet.
Un excellent film du réalisateur qui signe une fresque pleinement humaniste, et même féministe, puisque c'est la femme qui leur apportera (en partie) la connaissance. J'ai particulièrement aimé le traitement des mammouths, qui semblent être considérés comme des dieux par les personnages du film. En revanche il ne s'agit clairement pas d'un documentaire historique, La Guerre du Feu présentant un nombre incalculable de raccourcis dont une liste non exhaustive existe sur wikipédia. Le long-métrage d'Annaud a par ailleurs, fort de son succès, contribué à nourrir un grand nombre de clichés sur l'âge préhistorique et la vie des premiers hommes. Mais là n'était pas le but du film qui reste donc un des meilleurs du réalisateur, avec un Ron perlman qui n'a guère eu besoin de se grimer.
. Bon, faudra aussi que je vois ça, ce fameux film et puis effectivement vu l'intervention de la femme, pour le féminisme avec une belle subtilité ça me semble bon.
. Ici rien de sexy (ni d'aseptisé pour le public américain) enfin on profite d'une femme avec de jolies courbes mais c'est pas le principal intérêt et la sensualité qui pourrait se dégager par moment est largement atténuée par ce type de crasse, le maquillage et le comportement de tout ce monde là. On a de quoi se laisser captiver dans l'ensemble avec ce périple qui va mener la tribu à laquelle nous nous intéressons à savoir comment faire le feu et pas seulement le préserver avec la problématique que c'est. A ceci se greffe une touche féministe effectivement bien sentie avec cette femme qui va contribuer à leur évolution. Et puis ça nous fait également une bonne traversée de bien des paysages, c'est de quoi contempler leur quête et que ça se passe très bien de dialogues classiques, ça passe beaucoup par le visuel. Autrement sur le plan musical ça nous fait un sympathique accompagnement. Somme toute c'est assez impeccable quand à cette mise en scène.
