Synopsis Wiki
En 1799, le marquis de Montauran débarque en Vendée pour prendre la tête des Chouans qui s’arment pour le retour du roi et dont les deux premières révoltes furent maîtrisées par les soldats de la République. Une royaliste passionnée, Madame de Gua, lui prête main forte, alors qu’il tombe amoureux de la belle Marie-Nathalie de Verneuil, qui envoyée par la police de Joseph Fouché, est chargée de l’attirer dans un piège afin de le séduire pour le faire capturer.
scène d'intro du film
On reprécisera que le terme de Chouans au départ ne désigne pas les insurgés royalistes de manière générale, même si c'est un peu le sens que ça a pris par la suite. au départ, le terme s'applique seulement aux révoltés royalistes en Bretagne , Vendée , Anjou , Normandie , Loire, Maine , Aveyron et Lozère autrement on parle plutôt des Blancs mais les deux termes se recoupent, si on reste dans ces régions. Bref, on reprécisera aussi que contrairement à ce que dit le résumé, on est dans le film avec les chouans de Bretagne ( sa destination étant Fougères ) mais aussi se balader un peu un France : on a le droit à des paysages normands puisqu'il se retrouve enfermé dans la ville d'Alençon. c'est une adaptation assez libre du roman mais je l'ai plus assez en tête pour faire la comparaison, l'ayant lu, il y a trop longtemps. néanmoins, je souviendrais toujours pour moi le livre à un aspect plus dumasien que balzacien et c'est sans doute pour ça que je l'adore. je pense que je mettrais l'adaptation un petit chuia en dessous, sans raison particulière, je crois que peut être un léger manque de panache dans la réalisation pour un tel sujet. bon pis autrement, ça se suit plus qu'avec plaisir grâce au scénario pis aussi casting dont surtout jean marais (que je comprend qu'on puisse trouver un peu trop théâtral dans son jeu) mais en tout cas, il a le charisme et tout le charme autoritaire qu'il fallait pour le personnage. En plus de la très belle scène d'intro, je suis surtout marquée par la belle fin digne d'une tragédie grecque (peut être exagérée, si on veut, mais logique après la double trahisons des deux personnages principaux, qui, d'ailleurs, du coup, en finissent dans aucun camp entre les blancs et les bleus mais contre les deux camps) et, du même coup, une petite dose d'aventures d'espionnage qui s'invite dans le cadre, d'ailleurs, idéal pour ça avec ces temps troublés… et on lui ajoute une reconstitution de qualité des lieux et costumes, qui nous fait donc de la belle ambiance sombre idéale pour un noir et blanc.
Que j'en avais mis du 17, sans hésiter.