The Yards est le second film réalisé par James Gray après Little Odessa, il est sorti en 2000. James Gray est également auteur du scénario avec Matt Reeves. A la musique nous avons Howard Shore. Le casting se compose de Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix, Charlize Theron, James Caan, Ellen Burstyn, Faye Dunaway et Tomas Milian.
Ce film fait partie d’une trilogie avec Little Odessa et La Nuit nous appartient tournant autour des thèmes la famille, le crime organisé, la police et Brooklyn, quartier de New York où l’auteur a passé son enfance. Il s’agit par ailleurs d’un film qui s'inspire d'un scandale de corruption du métro de New York auquel a été lié le père de James Gray
Il a été présenté en sélection officielle au festival de Cannes 2000 mais connait un échec public et commercial cinglant à sa sortie ne rapportant qu'un dixième de son budget estimé à 20 millions de dollars.
Synopsis :
À sa sortie de prison, Leo Handler revient chez lui avec un seul but : rester dans le droit chemin. Il trouve du travail chez son oncle Franck, patron de l'Electric Rail Corporation, qui règne sur le métro dans le Queens. Son ami de toujours, Willie, l'initie aux méthodes de la société. Leo découvre la face cachée des florissantes opérations de son oncle. Témoin de chantage, corruption, sabotage et même meurtre, il est au centre d'une situation explosive : il détient un secret qui fait de lui la cible de la plus impitoyable famille de la ville... La sienne.
Petite critique vidéo de ce film.
J'avais vu Little Odessa il y a quelque temps, je complète maintenant cette trilogie qui se clôture avec la Nuit nous appartient en passant donc par The Yards. On monte ici encore d'un petit cran avant d'arriver à encore mieux avec La Nuit nous appartient, j'ai bien aimé quand à cette autre proposition de James Gray où nous avons quelques tourments avec de la famille qui a des contrats bien juteux vis à vis du métro de New York, cependant l'obtention de ces contrats ne se fait pas sans quelques magouilles, ce a quoi nous allons assister ici avant que ne tombe un couperet avec une fâcheuse complication. Nous avons une bonne petite mise en scène de tout ceci, c'est bien posé, de quoi contempler le grabuge qui s'orchestre avec un château de carte qui a de quoi s'écrouler, c'est bien dosé et sans trop en faire dans l'action, on se laisse bien porter par l'ambiance de tout ceci.
Mark Wahlberg est bon dans son rôle de repris de justice qui aimerait bien pouvoir filer dans le droit chemin et a de quoi être mal avec les histoires qui lui tombent sur la gueule à se trouver dans bien des mauvais plans et là encore ça ne rate pas lol. Et c'est le personnage incarné par Joaquin Phoenix qui le fait plonger dans du merdier, un Phoenix qui campe là encore bien son personnage. Nous avons également Charlize Theron comme je disais en présentation et j'aurais presque pu ne pas la reconnaître dans la mesure où ça change un peu de la voir en brune, y a de quoi bien aimer aussi avec elle et qu'elle soit tout à fait charmante . Bref, nous avons une bonne petite galerie et en me mettant à voir je ne pensais plus au fait que nous avons Faye Dunaway par là, j'aurai enchainé là deux films avec elle après Little Big Man lol. Alors en ce qui la concerne disons que c'est pas parmi ses plus grands rôles, ceci étant dit elle est bien dans son rôle de mère qui a de quoi veiller un peu au grain avec tout ce qui se trame et qu'elle ait de quoi voir une union possible d'un mauvais œil. En tout cas quoi qu'il en soit, comme je le pensais, ça fait partie des bons films qu'elle a pu intégrer dans sa filmo récente .
A noter concernant ce film qu'il existe une version cinéma et une director's cut ici pas plus longue mais plus courte de 2 min lol. Ceci vient du fait que parmi les producteurs nous avions Harvey Weinstein qui a voulu une fin moins pessimiste et donc nous avons prolongation avec une dernière scène en mode lanceur d'alerte. J'ai vu la version cinéma donc, alors ça peut déranger si on veux mais je trouve que ça convient et y a même de quoi sourire désormais quand on se dit que Weinstein aura contribué à placé le genre de moment dont il s'est retrouvé victime en tant que coupable plus tard. A l'époque certains pouvaient se dire que c'est l'hôpital qui se fout de la charité mais bon pour le coup prenons le plutôt avec ironie. Enfin bref, concernant ce rajout je considère qu'il n'est pas tellement à reprocher même si terminer de manière plus dramatique pouvait convenir aussi, quoi qu'il en soit on est loin d'une happy end.
Somme toute nous avons là de la très bonne réalisation qui mérite d'être mise en avant dans la filmographie de James Gray et non d'être oubliée, encore une fois il est difficile de comprendre que les spectateurs aient bêtement boudé cette réalisation alors que c'est du très bon. Là encore nous avons de la belle grosse connerie qui s'est produite alors que ça ne démérite pas.