20th Century Boys
Dans les années 1960, Kenji et ses amis se retrouvent dans leur base secrète, un refuge en herbes tressées réservé aux membres de la bande. Le groupe d’enfants y rédige un cahier de prédictions, dans lequel il s’imagine devenir le groupe de justiciers qui sauvera la Terre d’une terrible attaque terroriste, le dernier jour du XXème siècle. Kenji et ses copains inventent par ailleurs un dessin réservé à leurs seuls « vrais amis ».
En 1997, Kenji a repris la boutique d’alcool de son défunt père et l’a transformée en supérette. Son quotidien banal commence à vaciller lorsqu’il découvre qu’une secte en plein essor, dirigée par le charismatique "Ami", utilise le dessin de son enfance comme symbole de ralliement.
(résumé emprunté au site La Base secrète)
Après avoir connu un succès international avec Monster, Urasawa se tourne de nouveau vers le Japon pour y placer son nouveau thriller à la fois générationnel (Kenji tient beaucoup de l'auteur) et d'anticipation, qui pourrait être caractérisé en comparaison de son prédécesseur par un bon "Toujours plus !" : toujours plus de mystères, toujours plus de rebondissements, toujours plus de personnages, toujours plus d'intrigues parallèles, et toujours plus de plaisir. On a parfois reproché au manga de partir dans trop de directions différentes au fil de ses 22 tomes (eux-mêmes conclus par deux derniers volumes sortis sous le titre 21st Century Boys), mais pour ma part je n'aurais pas été dérangé par une dizaine de suites, et je place l'oeuvre au même rang que Monster, peut-être même juste au-dessus. Car si l'intrigue allemande est peut-être mieux maîtrisée dans sa globalité (et encore), celle de 20th Century Boys tire toute sa force de ses très (très) nombreux personnages plus attachants les uns que les autres et je ne pense pas me tromper en prédisant que vous aurez souvent la larme à l'oeil. La dernière page tournée, impossible de se sortir Kenji et ses potes de la tête pendant de longs mois. Je ne parle même pas des interrogations et des twists qui parcourent l'oeuvre (mais qui est donc Ami ?), sans oublier les scènes d'anthologie qui se comptent par dizaines, en partie grâce au sens aiguisé de la mise en scène dont est doté Urasawa. Une fois arrivé au bout, on n'a qu'une envie, c'est de relire tout ça !
Naoki Urasawa est même allé jusqu'à pousser la chansonnette en interprétant une chanson fictive qui tient un rôle important dans l'histoire (je ne vais évidemment pas vous dire lequel héhé), si c'est pas beau tout ça.
Allez allez on se lance, si vous n'avez pas lu ça vous n'avez rien lu crédidiou !
(Amateurs de Lost, vous adorerez très probablement)
) moi je croyais que c'était une sorte d'hommage au cinéma ton pseudo, hommage à la Fox 
