Un petit Belmondo réalisé par Philippe de Broca et sorti en 1973 dans lequel on trouve également la charmante Jacqueline Bisset
Un modeste écrivain tente d'achever le dernier épisode des extraordinaires aventures du héros qu'il a créé, celui d'un agent secret invincible, en prêtant à ses personnages les traits de ceux qu'il côtoie dans la réalité.
Magnifique dans le cosmique, magnifique dans le burlesque, magnifique dans le décalé, magnifique dans le nawak, bref tout simplement magnifique dans son genre avec un Belmondo qui aura sacrément eu de quoi bien s'amuser dans ce film rempli de fun et complètement ubuesque a d'abord se demander où l'on est quand on ne s'attend pas à ce que ça soit à ce point avec carrément du tennis avec une grenade par exemple
. Mais bon on peut dire que c'est plaisant cette histoire qui se tisse dans un esprit bien décalé, construite par un écrivain qui prête ses traits au héros pour des situations assez truculentes, de quoi passer un bon moment. Bon puis il s'inspire de ce qui l'entoure et en fait des insertions qui ont de leur cocasse aussi, mais niveau inspiration on peut bien apprécier par rapport à la voisine anglaise dont il est sous le charme et nous donne une fort belle Bob Saint-Clar Girl 
. Par contre la dessus même si on a de quoi apprécier la vision fictive je préfère la réalité de la jeune fille, mais bon on a du charme dans les deux cas 
. Non seulement c'est une histoire qui se tisse au gré des humeurs, surtout dans ce cas là où ça va même jusqu'à bien partir en vrille et complètement bien s'enfoncer dans l'absurde 
, mais alors c'est le truc totalement assumé. C'est aussi une évocation de ces petits romans populaire qui n'ont guère de qualité mais sont produits à la pelle, font de la lecture rapide, du roman de gare bref, ça nous fait bien aussi toute cette allusion et le fait que c'est une production qui ne vaut pas forcément grand chose et emprisonne l'auteur dedans. Un emprisonnement qui fait qu'il y a de quoi vouloir un peu se libérer des chaînes que ça fait. Bref, on a de quoi percevoir ça à travers l'amusement et toute la manière dont on part dans un immense délirium en même temps qu'on voit plus ou moins cocassement ce qui se trame dans la réalité. De quoi aussi former tout un sujet de thèse n'est ce pas ?
. Voila, somme toute un plaisir de l'avoir à ce que donne de quoi en avoir pour son lot de fun
.
. 
, et un bel hommage aux films d'espionnage plus classiques, aussi, au passage
.
.
Aussi bien dans les phases imaginées que les phases réelles.
. 
