Réalité est un film réalisé et scénarisé par Quentin Dupieux, il est sorti en 2015. Alain Chabat, Jonathan Lambert, Elodie Bouchez et John Glover (Lionel Luthor dans Smallville) font partie du casting. A la B.O. nous avons du Philip Glass.
Synopsis :
Jason veut réaliser un film d'horreur, son producteur le finance à la seule condition qu'il trouve le meilleur gémissement de l'histoire du cinéma en 48h.
Pour le coup je met pas de bande annonce, je met donc plutôt la petite critique de Durendal à l'époque de la sortie .
Après avoir vu Le Daim puis Rubber, du même réalisateur, je me suis vu cette fois-ci Réalité qui est en fait le premier film de sa part à m'avoir titillé, l'affiche m'avait quelque peu intrigué dans les moments de la sortie du film. C'est donc maintenant chose fait de l'avoir enfin vu et je puis dire que je suis vraiment pas déçu de la chose . C'est un film qui joue évidemment bien avec la réalité et même Réality ( ) mais abordé avec l'absurde de Quentin Dupieux et l'on peut dire que ça fait mouche, on s'embarque dans une dose de folie à voguer au milieu de choses bien ubuesques qui font que c'est assez savoureux.
Entre un Alain Chabat qui souhaite faire un film d'horreur qui va l'emmener à la recherche de tout une prise de son, un réalisateur qui est du genre à faire dans le contemplatif, une petite fille qui a de quoi déambuler par là, une victime d'Eczema, nous avons tout un patchwork pour une atmosphère avec un brin d'étrange pour le délirium. C'est de quoi aussi songer à David Lynch dont le cinéma se fait un tantinet parodier ici, pour ma part j'ai eu de quoi penser à Lost Highway et je dis parodie mais on pourra bien entendu qualifier ça d'hommage façon Dupieux avec une tournure bien absurde mais qui vaut là encore son pesant de cacahuètes. Je lui préfère cependant Rubber mais c'est très bien là aussi, de quoi bien sourire de tout ceci . Nous avons par ailleurs de quoi aussi être sous le charme de Elodie Bouchez ^^.
C'est de la bonne petite expérience à se faire, nous sommes assis dans une bonne loge quand à naviguer dans un espèce de labyrinthe où Quentin Dupieux nous fait déambuler .