Le Silmarillion - Edition de luxe

Section consacrée aux âges anciens et à la vaste mythologie au fondement du Seigneur des Anneaux racontée dans le Silmarillion, oeuvre qui a mûri dans l'esprit de Tolkien durant toute sa vie. Ici nous parlerons de l'histoire tragique des enfants de Húrin, du conte de Beren et Luthien, de la naissance des elfes, des guerres du lointain passé entre les elfes et Morgoth, le premier Seigneur des Ténèbres, maître de Sauron, ainsi que de l'histoire de Numénor, la grande île des rois des hommes à l'ouest, engloutie à la fin du Second Age du Soleil.
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Morgoth Bauglir » dim. déc. 16, 2012 10:29 pm

Oui pour ce qui est des illustrations de Nasmith, ce sont celles qui sont les plus plaisantes à voir quand elles concernent le Silmarillion.
« Vous êtes comme tous les Français, vous n'avez pas lu Tolkien !
Il n'y a que vous autres qui ne l'ayez pas encore lu. »

Louis LAMBERT, Prélude à l'Apocalypse, p. 118 (cit. par Michaël Devaux dans La Feuille de la Compagnie n° 2, p. 85)

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Náin » lun. déc. 17, 2012 9:16 pm

Le Nécromancien a écrit :Oui pour ce qui est des illustrations de Nasmith, ce sont celles qui sont les plus plaisantes à voir quand elles concernent le Silmarillion.

Même pour le reste, je trouve que Nasmith est le meilleur en ce qui concerne paysage, villes et monuments. En revanche pour les personnages je préfère Howe

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Bombur » lun. déc. 17, 2012 10:05 pm

Moi aussi :) .

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Zelphalya » lun. déc. 17, 2012 10:31 pm

Les personnages c'est vraiment pas la force de Ted Nasmith, c'est vrai... enfin sauf quand il les peint comme des paysages :P
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar phoenlx » lun. déc. 17, 2012 10:37 pm

L'image ne passe pas mais je crois savoir de quelle image il s'agit
Oui les personnages chez Nasmith ça dépend un peu parfois c'est bien parfois c'est pas trop ça mais ceci dit, j'ai l'impression qu'il s'est amélioré depuis quelque temps, j'ai en tête certaines illustrations avec beorn notamment qui sont magnifiques
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Náin » mar. déc. 18, 2012 6:55 pm

Beorn encore ça va, c'est pas le pire mais les hobbits par exemple ont vraiment une tête de guenon

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Morgoth Bauglir » mar. déc. 18, 2012 6:56 pm

Surtout Sam, il n'est pas épargné le pauvre.
« Vous êtes comme tous les Français, vous n'avez pas lu Tolkien !
Il n'y a que vous autres qui ne l'ayez pas encore lu. »

Louis LAMBERT, Prélude à l'Apocalypse, p. 118 (cit. par Michaël Devaux dans La Feuille de la Compagnie n° 2, p. 85)

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Messagepar Náin » mar. déc. 18, 2012 6:59 pm

Le Nécromancien a écrit :Surtout Sam, il n'est pas épargné le pauvre.

Oui :?

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Bombur » mar. déc. 18, 2012 7:23 pm

Pour moi, l'exemple parfait est celui-c-i, avec un décors absolument magnifique mais des personnages vraiment laids (excepté Maeglin, qui est correct, sans plus) :
Image

Ou celle-ci, d'ailleurs, avec Fingolfin qui ressemble à un Gaulois et Morgoth qui ressemble à rien :mrgreen: :
Image

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar phoenlx » mar. déc. 18, 2012 7:28 pm

j'adore cette image c'est ma vision par excellence de Morgoth et du combat conte Fingolfin !!!
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar phoenlx » mar. déc. 18, 2012 7:30 pm

Sinon l'image de Beorn ( de Ted Nasmith ) que j'aime bien c'est celle-ci ( relativement récente )
( issue de son site )

Image
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Bombur » mar. déc. 18, 2012 7:33 pm

phoenlx a écrit :j'adore cette image c'est ma vision par excellence de Morgoth et du combat conte Fingolfin !!!
Et moi je la déteste, je la hais, je l'exècre :langue: !

Náin

Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Náin » mar. déc. 18, 2012 8:16 pm

Bombur a écrit :
phoenlx a écrit :j'adore cette image c'est ma vision par excellence de Morgoth et du combat conte Fingolfin !!!
Et moi je la déteste, je la hais, je l'exècre :langue: !

pareil, mais j'aime bien celle de Beorn

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar phoenlx » mar. déc. 18, 2012 8:22 pm

Celle de Morgoth à une époque je l'avais en avatar :mrgreen: ( enfin c'était surtout un zoom sur sa tête )
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Messagepar Bombur » mar. déc. 18, 2012 8:25 pm

:langue: :langue: :langue:

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Náin » mar. déc. 18, 2012 8:27 pm

phoenlx a écrit :Celle de Morgoth à une époque je l'avais en avatar :mrgreen: ( enfin c'était surtout un zoom sur sa tête )

Ba je te préfère comme cela :mrgreen:

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Bombur » mar. déc. 18, 2012 8:29 pm

:oui:

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar morphe07120 » mer. janv. 10, 2018 12:26 pm

itikar a écrit :Titre : Le Silmarillion
Edition : 2004 Christian Bourgeois Editeur (comme l'édition illustrée de 1978 + 27 nouvelles illustrations de Ted Nasmith)
Traduction : Pierre Alien
Particularités : 45 illustrations de Ted Nasmith - La lettre de Tolkien à Milton - Double préface car il y a une préface supplémentaire pour cette édition - une jolie carte du Beleriand en couleur sur les pages 2 et 3
Prix : horriblement cher mais bon ça les vaut en soi évidemment - 50 euros :peur:
Intérêt : 10/10 (9/10 si vous avez déjà une version poche) - 4/10 si vous pensez que avoir le texte en petit - édition poche - est tout à fait suffisant

Note de l’éditeur :

Cette nouvelle édition contient 27 illustrations supplémentaires de Ted Nasmith, ainsi qu'une seconde préface de Christopher Tolkien (traduite par Delphine Martin et Vincent Ferré) citant une lettre de J.R.R. Tolkien que l'on retrouvera dans son intégralité dans le volume des lettres de J.R.R. Tolkien, chez le même éditeur.

Contenu :

Les contes du Silmarillion furent l'inspiration sous-jacente et la source de l'imaginaire littéraire de J.R.R. Tolkien : il travailla à ce livre pendant toute sa vie, sans parvenir à lui donner une forme définitive. Précédant de beaucoup Le Seigneur des Anneaux, c'est l'histoire du Premier Age du monde de Tolkien, le drame antique qu'évoquent les personnages du Seigneur des Anneaux, et auquel certains d'entre eux prennent part.
Le titre, Silmarillion, dérive de Quenta Silmarillion, "l'Histoire des Silmarils", les trois grands joyeux créés par Fëanor, qui doit aux Elfes la plupart de ses dons, où il emprisonna la lumière des Deux Arbres qui éclairaient Valinor, la terre des Dieux. Quand Morgoth, le premier Seigneur Noir, détruisit les Arbres, cette lumière ne survécut que chez les Silmarils : et Morgoth s'en empara et les plaça sur sa couronne, conservée dans sa forteresse impénétrable d'Angband, au nord du Milieu-de-la-Terre. Le Silmarillion est l'histoire de la rébellion de Fëanor et de son peuple contre les Dieux, elur exil dans la Terre-du-Milieu et leur guerre sans espoir contre le grand Ennemi, en dépit de l'héroïsme des Elfes et des Hommes.
Cette nouvelle édition du Silmarillion contient 45 illustrations en couleur spécialement commandées à l'artiste Ted Nasmith.

Notes personnelles :

Ce recueil est donc d'après moi augmenté de plusieurs améliorations comparé à l'édition classique en poche, ce qui m'a d'ailleurs décidé à le payer une telle somme alors que j'avais déjà le livre chez moi.

La première chose qui m'a plu, c'est bien sûr son identité graphique : un très joli tome, trônant à juste titre sur les gondoles "Fantasy" de la Fnac ... Une très jolie couverture bleue (ma couleur préférée) servant de ciel pour une magnifique illustration de Ted Nasmith.

Image

En page 2 et 3, la fameuse carte du Beleriand qui m'a d'ailleurs pas mal aidé sur le dernier conseil blanc de Bombur - les cours d'Eau - :hat:

Image

Comme nous l'a déjà dit Phoenix, lorsqu'on enlève le dépliant couverture, on a une couverture reliée bleue roi du plus bel effet (je vais reprendre son image d'ailleurs)

Image

Le tout début du livre, avant le sommaire est sobre et elfique à souhait.

Image

Les pages illustrées sont joliment encadrées et invitent à la contemplation. Et puis c'est Ted Nasmith !

Image

L'illustration de la page 114 je crois est une carte des influences elfiques (qu'on a déjà publié plusieurs fois)

Les 45 illustrations restent l'attrait principal.

En voici donc la liste :

1. La mer
2. La lampe des Valar
3. Aulë se prépare à détruire ses enfants
4. Le lac de Cuiviénen
5. La lumière de Valinor sur la mer occidentale
6. Les navires des Teleri tirés par des cygnes
7. Le massacre fratricide d'Alqualondë
8. Fingolfin et les siens traversent Helcaraxë
9. La première aube
10. La destruction des navires
11. Maedhros secouru à Thangorodrim

Image
Carte des Royaumes des Noldor et des Sindar

12. Les Portes du Sirion
13. Eöl accueille Aredhel
14. Eöl est conduit sur les murailles
15. Felagund parmi les hommes de Bëor
16. La colère d eFingolfin
17. L'armée orque attaquée en forêt de Brethil
18. Tarn Aeluin
19. La forêt de Neldoreth au clair de lune
20. Luthien s'échappe sur le dos de Huan
21. La métamorphose
22. Beren et Luthien emmenés en lieu sûr
23. Le bond de Huan
24. Morgoth punit Hurin
25. Le Mont des Morts
26. La chute mortelle de Saeros
27. Turin et sa bande sont conduits à Amon Rûdh
28. La mort de Beren
29. Turin emmène Gwindor en lieu sûr
30. Finduilas captive passe devant Turin lors du pillage de Nargothrond
31. Turin retrouve son foyer abandonné.
32. En gravissant les Marches de la Pluie
33. Hurin retrouve Morwen
34. Tuor suit les cygnes jusqu'à Vinyamar
35. Ulmo apparait à Tuor
36. Tuor et Voronwë aperçoivent Turin aux fontaines d'Ivrin
37. L'évasion de Gondolin
38. Maglor jette un Silmaril dans la mer
39. Eärendil le navigateur
40. Les navires blancs de Valinor
41. Les aigles de Manwë
42 Tar-Miriel et la grande vague
43. Les navires des Fidèles
44. Sauron forge l'Unique
45. L'Arbre Blanc


Évidemment, beaucoup de ces illustrations ont déjà été publiées sur les ailes mais les voir au sein même du livre a un parfum particulier :hat:

Image

Enfin, la Lettre de Milton - une quinzaine de pages - justifie presque à elle seule l'achat du livre.

En effet, il s'agit ni plus ni moins d'un résumé très précis par lui-même de tout le légendaire de Tolkien, insistant particulièrement sur les premiers âges (jusqu'à la fin du deuxième), avec une très intéressante introduction dans laquelle Tolkien explique sa volonté théologique et mythologique, et ce qu'il appelle les motifs qui le guident.
La lettre étant trop longue pour que je la recopie ici intégralement, je ne vais écrire que sa première partie.
ainsi, pour que vous compreniez le contexte, la préface qui l'introduit en 1999 donc :

Préface à la deuxième édition

En 1951, sans doute vers la fin de l'année, alors qu'il avait achevé Le Seigneur des Anneaux mais qu'il rencontrait des difficultés pour le faire publier, mon père écrivit une très longue lettre à son ami Milton Waldman, qui travaillait alors aux éditions Collins. Le contexte et l'objet de cette lettre sont donc liés à de pénibles divergences dues à l'insistance de mon père à faire paraître Le Silmarillion et Le Seigneur des Anneaux "conjointement ou concomitamment", "comme une seule et même longue Saga des Joyaux et des Anneaux". Il n'est cependant pas nécessaire d'entrer ici dans ces considérations. La lettre qu'il écrivit afin de justifier son point de vue et de l'expliquer apparait comme un remarquable exposé de sa conception des Ages anciens (la dernière partie de la lettre n'était, comme il le dit lui-même, qu'un "résumé long quoique sommaire" du Seigneur des Anneaux); c'est pour cette raison que cette lettre mérite à mon sens de prendre place dans le volume du Silmarillion, comme c'est le cas dans la présente édition.
L'original a été perdu, mais Milton Waldman en fit faire une version dactylographiée, dont il envoya une copie à mon père. C'est d'après cette dernière que la lettre fut publiée (partiellement) dans les Lettres de J.R.R. Tolkien (n°131). Le texte que nous reproduisons ici en omettant certaines notes est celui des Lettres, avec quelques corrections mineures. Il y avait beaucoup d'erreurs dans la version dactylographiée, surtout sur les noms; la plupart furent corrigées par mon père, mais il ne releva pas la phrase suivante:"Il n'y avait rien de vraiment grave dans le fait qu'ils s'attardent, bien qu'avec tristesse, malgré les conseils, sur les terres mortelles". Ici, le dactylographe a certainement omis des termes, et en a peut-être mal lu d'autres.
Christopher Tolkien, 1999


Extrait d'une lettre de J.R.R. Tolkien à Milton Waldman (1951) - Premières pages

Mon cher Milton,

Vous m'avez demandé un bref exposé de ce que j'ai écrit en rapport avec mon monde imaginaire. Il est difficile d'en dire quelque chose sans en dire trop: essayer d'en dire quelques mots, c'est laisser libre cours à un enthousiasme débordant, car l'égoïste et artiste éprouve le désir immédiat d'expliquer comment tout s'est développé, ce que c'est, et ce que lui (pense-t-il) veut dire ou tente de représenter dans tout cela. Vous allez devoir subir un peu de ce récit, mais je joindrais un simple résumé (du contenu du livre) - ce qui est (peut-être) seulement ce que vous voulez, ce dont vous avez besoin ou ce que vous aurez le temps de lire.
Pour ce qui est des circonstances, du développement et de la composition, tout a commencé en même temps que moi - mais j'imagine que cela n'a pas grand intérêt pour quiconque à part moi. Je veux dire par là qu'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours porté cela en gestation,. Beaucoup d'enfants inventent, ou commencent à inventer des langues imaginaires. Cela a été mon cas dès que j’ai su écrire. Sauf que je n’ai jamais cessé, quoique, bien entendu, en tant que philologue de métier (particulièrement intéressé par l'esthétique linguistique), mes goûts aient évolué, mes connaissances théoriques se soient améliorées, de même (probablement) que mon savoir-faire. Il y a maintenant à l'arrière-plan de mes histoires un réseau de langues (dont seule la structure est ébauchée pour la plupart d'entre elles). Mais à ces créatures que j'appelle en anglais, de façon trompeuse, des Elfes, sont associées deux langues apparentées qui sont plus achevées, dont l'Histoire est écrite, et dont les formes (qui représentent deux aspects différents de mon propre goût linguistique) sont déduites scientifiquement d'une origine commune. De ces langues dérivent pratiquement tous les noms qui apparaissent dans mes légendes. Cela donne à la nomenclature, selon moi en tout cas, un caractère particulier (une cohésion, une cohérence linguistique, et l'illusion d'une historicité), ce qui manque cruellement dans leurs équivalents. Tout le monde ne percevra pas l'importance que cela a comme moi je la sens, vu que je suis affligé d'une sensibilité aigüe sur ce point.
Mais j'ai nourri ab initio une passion tout aussi fondamentale pour les mythes (non l'allégorie!, pour les contes de fées, et surtout pour les légendes héroïques à la lisière du conte de fées et de l'Histoire - qui sont bien trop peu nombreuses dans le monde (à m'être accessible) à mon goût. Je n'avais pas encore achevé mes études quand la réflexion et l'expérience me révélèrent que les pôles opposés de la science et du romance ne relevaient pas de goûts divergents mais étaient totalement apparentés. Je suis cependant loin d'être "érudit" en matière de mythe et de contes de fées, car sur ces sujets j'ai toujours été à la recherche (pour ce que j'en savais) de matériaux, d'éléments d'un certain registre et d'une certaine qualité, et non de simples connaissances. Par ailleurs, et j'espère ici ne pas paraitre absurde, j'ai très tôt été attristé par la pauvreté de mon pays bien-aimé : il n'avait aucune histoire propre (étroitement lié à sa langue et à son sol), en tout cas pas de la nature que je recherchais et trouvais (comme ingrédient) dans les légendes d'autres contrées. Il y avait les grecques, les celtes, et les romanes, les germaniques, les scandinaves et les finnoises (qui m'ont fortement marqué), mais rien d'anglais, excepté le maigre matériau des chap-books [sortes d'almanach]. Bien sûr il y avait, il y a, tout le monde arthurien, mais, malgré sa force, il est imparfaitement naturalisé, étant associé avec le sol britannique et non anglais, et il ne venait pas combler le manque que je ressentais. Premièrement, son côté "féérique" est trop extravagant, fantastique, incohérent, répétitif. Ensuite et surtout, il fait partie intégrante de la religion chrétienne et la contient explicitement.
Pour des raisons que je ne développerai pas, cela me semble être rédhibitoire.Le mythe et le conte de fées doivent, comme tout art, refléter et contenir en solution des éléments de vérité ( ou d'erreur) d'ordre moral et religieux, mais pas explicitement, pas sous la forme connue du monde "réel" primaire. (Je parle ici, bien entendu, de notre situation actuelle, non de l'époque ancienne, païenne, pré-chrétienne. Et je ne répéterai pas ce que j’ai tenté de dire dans mon essai, que vous avez lu.)
Ne vous moquez pas ! Mais il fut une époque (il y a longtemps que j'ai dû en rabattre) où j'avais dans l'idée de créer un ensemble de légendes plus ou moins reliées, allant du grandiose et cosmogonique au conte de fées des Romantiques - le grandiose étant fondé sur ce genre mineur qui se trouve au contact de la terre, le mineur tirant sa splendeur de la vaste toile de fond - que je pourrais en toute simplicité dédier : à l'Angleterre, à mon pays. Elles seraient du registre et de la nature que je désirais, une sorte de fraîcheur et de clarté; elles évoqueraient notre "atmosphère" (le climat et le sol du Nord-Ouest, c'est-à-dire la Grande Bretagne et les régions voisines en Europe, non l'Italie ou l'Egée, encore moins l'Orient), et, tout en possédant (si jamais je devais y parvenir) la pure beauté évanescente que d'aucuns qualifient de celte (bien qu'on la trouve rarement dans les choses celtiques authentiques et anciennes), elles seraient "nobles" épurées, et adaptées, à l'esprit plus mûr d’une contrée depuis longtemps déjà imprégnée de poésie. Je comptais faire un récit complet de certains des principaux contes et seulement placer de nombreux autres dans la structure, sous forme d’ébauches. Les cycles seraient liés à un tout majestueux et dans le même temps laisseraient le champ libre à d'autres esprits et à d'autres mains, pratiquant le dessin, la musique et le théâtre. Absurde.
Bien entendu, un projet d'une telle démesure ne s'est pas développé tout d'un coup. Les seules histoires étaient fondamentales. Elles jaillissaient dans mon esprit comme si elles m'avaient été "données", et à mesure qu'elles apparaissaient, séparément, les liens se développaient également. Tâche absorbante, bien que continuellement interrompue (d'autant que, sans même parler des nécessités du quotidien, mon esprit avait tendance à s'envoler vers l'autre pôle pour se consacrer à la linguistique); et pourtant j'ai toujours eu le sentiment de rapporter ce qui était déjà "là", quelque part - non d'"inventer".
J'ai bien sûr imaginé et même écrit bien d'autres choses (pour mes enfants en particulier). Certaines ont échappé à l'emprise de ce thème qui se ramenait tout à lui et se ramifiait, ne lui étant en définitive apparentées en rien: par exemple Feuille, de Niggle et Le Fermier Gilles de Ham, les deux seules à avoir été publiées. Bilbo le Hobbit, qui possède une existence bien plus essentielle, a été conçu tout à fait indépendamment:je ne savais pas en le commençant qu'il y avait sa place. Mais il s'est avéré être la révélation de la complétude du tout, le mode de sa descente sur terre et de sa fusion dans "l'Histoire". De même que les nobles Légendes du début sont supposées regarder les choses à travers les yeux des Elfes, le récit intermédiaire de Bilbo le Hobbit adopte un point de vue quasiment humain, et le dernier récit les mêle.
Je n'aime pas l'Allégorie - l'allégorie consciente et délibérée-, mais toute tentative pour expliquer la portée du mythe ou du conte de fées doit recourir au langage allégorique. (Et, bien entendu, plus une histoire a de "vie", plus elle se prêtera à des interprétations allégoriques; tandis que meilleure est l'allégorie intentionnelle, plus elle sera acceptable comme simple histoire.) De toute façon tout ceci se rapporte essentiellement à la Chute, à la Mortalité et à la Machine. A la Chute forcément, et ce motif apparait sous divers aspects. A la Mortalité, surtout en ce qu'elle affecte l'art et le désir créatif (ou devrais-je dire, subcréatif) qui semble n'avoir aucune fonction biologique et se distinguer des satisfactions de la vie biologique simple et ordinaire avec laquelle, dans notre monde, il est en effet généralement en conflit. Ce désir est à la fois uni à un amour passionné du monde réel et primaire - et de ce fait il est pénétré du sentiment de la mortalité -, et pourtant il n'est pas comblé par lui. Il a de multiples occasions de "Chute". Il peut devenir possessif, s’accrochant aux choses qu'il a faites et les réclamant comme "siennes"; le subcréateur souhaite être le Seigneur et Dieu de sa création personnelle. Il est enclin à se rebeller contre les lois du Créateur - en particulier contre la mortalité. Ces deux traits (seuls ou conjugués) mènent au désir de posséder le Pouvoir, de rendre plus rapidement efficace la volonté - et donc mènent à la Machine (ou Magie). Par cette dernière j'entends tout recours à des plans ou procédés (appareils) externes aux dépens du développement des pouvoirs ou des talents internes qui nous sont propres - ou même le recours à ces talents avec l'intention corrompue de dominer: raser le monde réel, ou contraindre d'autres volontés. De nos formes modernes, la Machine est la plus évidente, bien qu'elle soit plus étroitement apparentée à la Magie qu'on en l'admet généralement.
Je n'ai pas employé le terme de "magie" avec cohérence et même Galadriel, la reine elfique, est forcée de reprendre les Hobbits qui emploient indifféremment ce terme pour désigner à la fois les procédés et actions de l'Ennemi et ceux des Elfes. Si je ne l'ai pas fait, c'est qu'il n'y a pas de terme pour ces derniers (puisque toutes les histoires humaines ont pâti de la même confusion). Mais les Elfes sont là (dans mes récits) pour marquer la différence. Leur "magie" est l'Art, délivré de beaucoup de ses limites humaines: plus aisé, plus rapide, plus achevé (la vision et la réalisation en correspondance parfaite). Et son objet est l'Art, non le Pouvoir, la subcréation, non la domination et la déformation tyrannique de la Création, les "Elfes" sont "immortels" tant que dure ce monde; et ils sont par conséquents plus en proie aux chagrins et aux fardeaux liés à l'absence de mort, au fil du temps et du changement, qu'à la mort. L'Ennemi sous ses formes successives est toujours "naturellement" en proie au désir de la pure Domination, et est ainsi le Seigneur de la magie et des machines; mais le problème est que ce Mal terrifiant peut jaillir, et le fait effectivement, d'une source apparemment bonne: le désir de faire le bien au monde et aux autres - rapidement et selon les propres plans du bienfaiteur - est un thème récurrent.

Les cycles commencent par un mythe cosmogonique: la Musique des Ainur...


Suit un assez long résumé, expliqué en regard de ses convictions, ses sources qu'il appelle ingrédient et de ses envies ou grands motifs lui tenant à cœur, de ce qu'il se passe à chaque âge et pourquoi ... jusqu'aux prémisces de la guerre de l'anneau ... Il y explique longuement que le premier âge est dominé par une révolte désespérée des Elfes conduisant une cosmogonie classique de type "Chute", que boucle la figure d'Aerendil en réussissant à faire intervenir les valar ... que le deuxième âge est l'âge de la domination des hommes de Numenor, ainsi que la corruption par Sauron des Elfes, puis des Hommes grâce aux Anneaux et à l'Unique. La convoitise de l'immortalité formant la perte de Numenor, avec pour ingrédient principal le mythe de l'Atlantide .Et du dilemme des Elfes aussi, tiraillé entre leur désir de rester en Terres du Milieu en tant que race ainée et leur désir de rejoindre les Terres Immortels.Qui déjà, Tolkien le dit, devait à la fin se séparer à jamais du monde, et accessible qu'aux Elfes via la "voie droite"... et qu'enfin, le Troisième Age devait voir la fuite des derniers Elfes et le combat des Hommes descendants des gentils numenoreens.Contre la Magie et la Machine.
En gros,car la lettre est très riche, aussi je vous invite à lire la suite dans le livre :D

Une lettre, qui se poursuit sur dix pages encore et plus - elle ne figure pas dans son intégralité dans cette édition - , fondamentale d'une part, et surtout éloquente sur la manière dont Tolkien lui-même voyait tout ça en 1951 : abandon de son idée de mythologie pour l'Angleterre qu'il auto traite d'absurde. Envie énorme de faire attendre qu'il ait terminé Le Silmarillion avant que Le Seigneur des Anneaux soient publiés (heureusement pour nous et pour son mythe - interne et externe -, il n'a visiblement pas eu gain de cause auprès de son éditeur, puisque le Seigneur des Anneaux fut publié forcément avant le Silmarillion, publié de manière posthume). Motifs fondamentaux qu'il voulait traiter.Utilisation d'ingrédients très variés (chacune de ces intrigues citées dans la lettre se voyant accompagner si nécessaire de son inspiration ou ingrédient). Les Valar (puissances ou "dieux" en anglais) lui sont un peu inspirés par les Anges ET les dieux mythologiques classiques et sont des dieux auxquels pourraient croire des esprits croyant en la sainte trinité. Les Elfes ensuite sont fondamentalement différents des humains: de par leur immortalité ils sont séduits par tout processus subcréatif ou Art. Leur destin est d'être immortels, d'aimer la beauté du monde, de l'aider à se révéler pleinement grâce à leur délicatesse et leur perfection innée, de durer tant qu'il dure, de ne jamais l'abandonner même quand ils sont massacrés, mais d'y revenir. Et de se tenir prêt à instruire et laisser place peu à peu et de plus en plus en fonction de leur développement à leur successeurs, les Hommes. Le Destin (ou Don) des Hommes est d'être mortels, affranchis des cercles du monde. Puisque le récit est vu de par les Elfes, la mortalité (des Hommes) n'est pas expliqué, motif de chagrins et d'envie pour les Elfes immortels...

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bonjour à vous ,je me demandais en tant que grand admirateur de Tolkien et ted Nasmith et c'est ce pourquoi je voulais savoir ou avez vous trouvez le silmarillonn illustré à 50euros car en France il n'existe pas à moins de 365 euros ?donc j'avoue que je suis surpris et interessé

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar phoenlx » mer. janv. 10, 2018 12:31 pm

pour ma part à l'époque je l'avais trouvé à la Fnac, pour une cinquantaine d'euros je crois
a la fnac des halles à Paris je pense c'est souvent là que j'achète mes ouvrages de Tolkien quand ils sortent

bon sang tu es sûr qu'il est à ce prix maintenant ? le prix aurait grimpé en flèche ? :shock:
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar phoenlx » mer. janv. 10, 2018 12:33 pm

bon sang tu as raison en plus je viens de voir :shock: :shock: https://livre.fnac.com/a1572704/J-R-R-T ... lmarillion
le prix a du grimper car ils en ont moins en stock je pense, ça doit être devenu un objet rare, j'ignorais, j'ai bien fait de le prendre à l'époque, je pensais qu'on en trouvais encore en rayon aux prix habituels :shock:
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar SauronGorthaur » mer. janv. 10, 2018 1:02 pm

la vache, ils s'emmerdent pas ! :mdr:

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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar phoenlx » mer. janv. 10, 2018 1:12 pm

il y a pas mal d'ouvrage que j'ai qui ont du prendre de la valeur surtout autour des mondes de Tolkien (à mon avis si ce n'est pas déjà le cas, les chroniques , les célèbres artbooks sur le hobbit les prix vont grimper dans quelques années de ces trucs, je me demande même s'il est encore si aisé de se les procurer, déjà qu'à l'époque c'était pas simple ... )
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Zelphalya » mer. janv. 10, 2018 3:57 pm

Le volume est en effet épuisé chez l'éditeur depuis quelques années (moins de 5 ans il me semble). J'attends des infos concernant la réimpression. Tout ce que je peux conseiller c'est d'envoyer les cartes postales dispo dans les livres de l'éditeur pour lui demander. Logiquement plus ils en recevront et plus ça les incitera à réimprimer l'ouvrage, à moins qu'une nouvelle traduction soit en cours...
Il se passe le même phénomène de montée des prix sur les volumes épuisés comme le Seigneur des Anneaux intégral illustré par Alan Lee première traduction, la Formation de la Terre du Milieu et Le Hobbit illustré par Jemima Catlin par exemple. Le premier a l'avantage d'être en de nombreux exemplaires donc il peut encore se trouver à des prix raisonnables, contrairement au second.
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar Ikebukuro » dim. janv. 03, 2021 4:39 pm

Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, mon édition ne comporte que 18 images de Ted Nasmith, pas 45... j'ai l'impression de m'être fais avoir... je peux échanger mon édition?
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar phoenlx » lun. janv. 04, 2021 11:24 am

tu as quelle édition toi ?
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Messagepar Ikebukuro » lun. janv. 04, 2021 12:49 pm

Celle de 1998
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Re: Le Silmarillion - Edition de luxe

Messagepar phoenlx » lun. janv. 04, 2021 1:55 pm

ah oui non moi j'ai celle en reliure rigide avec les bâteaux elfiques en couverture ! c'est celle là la mieux je pense :o
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