vitrail représentant le combat de Tristan contre le Morholt (vers 1863)
Il apparait essentiellement dans les versions de Tristan et Iseult, notamment dans les œuvres de Béroul et de Thomas d'Angleterre. les auteurs de romans élargissent le rôle du Morholt: dans le Tristan en prose, dans le cycle Post-Vulgate et dans Le Morte d'Arthur de Thomas de Malory, il est ainsi un chevalier de la Table ronde avant de rencontrer Tristan. Il vient en Cornouailles pour recueillir le tribut qu'il réclame à Marc'h et qui consistait en 600 jeunes gens vierges âgés de 15 ans (300 garçons et 300 filles). Jamais battu en duel, il exigeait chaque année le tribu jusqu'à ce que Tristan s'engage à combattre le champion sur une île près de Saint Samson de Cornouailles, afin de libérer son peuple de la dette. Lors de ce combat, Tristan blesse mortellement le Morholt, laissant un morceau de son épée dans son crâne, mais le Morholt le blesse avec une lance empoisonnée et s'échappe en Irlande pour y mourir. Finalement, Tristan blessé se rend incognito en Irlande où il est guéri par la jeune Iseult. Il est découvert quand la Reine voit un morceau de métal dans la tête de son frère, qui correspond parfaitement à la brisure de la lame de Tristan. Les romans en prose ajoutent beaucoup plus de détails à la carrière de Morholt ; le cycle post-Vulgate et Malory parlent de ses aventures avec Gauvain, Gareth et Yvain au début du règne du roi Arthur. Dans les versions ultérieures, Tristan prend la place du Morholt à la Table ronde.
Dans la suite du roman de Merlin qui va partie de la post vulgate, Gauvain et Yvain le rencontrent juste après que des demoiselles crachaient sur son écu pendu à un arbre. Il combat Yvain qu’il désarçonne, puis Gauvain, puis ils deviennent amis. Ils rencontrent les trois demoiselles, il quitte ses compagnons à une fontaine, ils s’y retrouveront dans un an. Avec sa demoiselle, il arrive à un château où l’on fête l’anniversaire du roi Pellinor, il désarçonne un chevalier qui voulait le faire participer de force à la fête, puis il s’en va. Dans le Bois du Plessis, il délivre une reine et un nain condamnés à être brûlés. Ils sont accusés par l’amant éconduit d’avoir coucher ensemble. Il la raccompagne à son château.
Puis, il arrive au Perron du Cerf sur lequel est écrite l’annonce des merveilles du Graal. Pendant la nuit, deux chevaliers se battent sans rien dire puis s’embrassent. Puis un cerf est tué par quatre lévriers blancs Puis un dragon tue les lévriers et lèche les plaies du cerf. Il recrache les lévriers vivants et le cerf repart poursuivi à nouveau par les lévriers. Le dragon s’envole. Pendant leur sommeil, son écuyer et la demoiselle sont tués par une arme invisible. Le Morhout est blessé grièvement aux cuisses. Le fils du duc de Laval, dont le Morhout a tué le père, l’attaque et le laisse pour mort. Il lui enfonce sa lance dans l’épaule et le piétine avec son cheval. Ensuite Gauvain le trouve…
Après avoir été délivré de la Roche aux Pucelles où il a la vision de sa mort, il repart en Irlande.
Mohorlt et Gauvain à la roche aux pucelles
Sur son chemin, il rencontre cinq chevaliers de la maison d’Arthur, dont Agravain et Gareth, qui le défient tous un à un à la joute. Il en vainc quatre, et il arrête le combat avec Sagremor, lorsqu’il apprend qui ils sont. Il retrouve Gareth en Irlande avant de se faire tuer par Tristan
