Le récit débute pendant les fêtes de Noël, lors d’un grand banquet. Dans la tradition arthurienne, Arthur ne se met pas à table et ne commence pas à manger avant qu’il n’y est aventure. Brusquement le géant vert fait irruption dans la salle. Il est plus grand qu’un homme, à peu près une fois et demie, il est tout vert, non seulement ses vêtements sont verts, mais aussi sa peau et son cheval. Il y a une part magique qui prend place dans l’histoire. Ce géant vert invite le roi Arthur ou un des chevaliers de la Table Ronde à prendre sa hache et à le décapiter. Pour éviter au roi Arthur d’être décontenancé, son neveu Gauvain se propose ; il avance et décapite le chevalier vert, sur quoi ce dernier ramasse sa tête et dit à Gauvain qu’il lui donne rendez-vous dans un an et un jour à la chapelle verte. Gauvain part donc à la recherche de la chapelle verte car il ne sait pas où elle se trouve. Quinze jours avant la date fatidique, il trouve un très grand château où il est reçu par un chevalier et sa dame qui est d’une grande beauté. Comme le récit se passe à nouveau pendant les fêtes de Noël, le chevalier du château et son entourage vont faire la chasse et la dame souhaite que Gauvain reste auprès d’elle pour la journée. Elle essaye par tous les moyens de le mettre dans son lit, mais Gauvain, loyal envers son hôte, refuse ses avances. Il accepte néanmoins quelques baisers. En rentrant, l’hôte donne le gibier qu’il a pu chasser dans la journée, en contrepartie, n’ayant gagné que quelques baisers, Gauvain les lui offre. Le dernier jour, la dame lui donne un baudrier qui serait magique et que le protégerait de la mort. Normalement Gauvain devait rendre ce qu’il avait obtenu s’il avait respecté le jeu qu’il avait établi avec son hôte, mais comme il avait peur de mourir, il ne le rendit pas. Il alla donc à la chapelle verte qui était non loin du château et là il retrouva le chevalier vert qui lui dit que maintenant c’était à son tour de se faire décapiter. Le géant prit sa hache, la leva mais l’arrêta au dernier instant ; la hache fit une légère entaille sur le cou de Gauvain. Le chevalier vert lui dit finalement que c’était un homme, un homme qui fut transformé par la fée Morgane dans le but de ridiculiser la cour du roi Arthur, de faire peur à la reine Guenièvre et d’apprendre quelques leçons d’humilité à Gauvain. Le pentacle représenté sur l’écu de Gauvain symbolise sa perdition, il fallait donc lui montrer qu’il n’était qu’un homme, qu’il n’était pas parfait car il avait des faiblesses. Gauvain retourna donc à la cour du roi Arthur, il fut obligé de révéler toute l’histoire, il eut honte de lui, mais finalement, la cour du roi Arthur prit cette histoire très à la légère contrairement à Gauvain, cette cour ayant dit qu’au final, nous sommes tous des êtres humains, nous ne sommes pas parfaits, nous avons nos faiblesses et nous allons porter ce baudrier en symbole de notre humanité. Le poème termine par HONI SOI QUI MAL Y PENSE.
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en tout cas ça me donné envie de lire cette histoire ( j'étais en train de regarder si je l'avais dans mon recuil La légende arthurienne mais non.
