J'ai fini le tome 4 des Gaiden Lost Canvas. Ce dernier se déroule dans la ville de Venise , et est consacré à Manigoldo, le chevalier d'or du cancer ( il est italien, ça semblait logique
) J'ai beaucoup aimé le lire et dans sa quête italienne dans la ville sérénissime notre saint du cancer est aussi accompagné du beau Albafica des poissons ( le volume devrait donc plaire aux fans du chevalier d'or des poissons car il a aussi des passages et combats sympa ) ; Tous deux traquent une mystérieuse organisation mafieuse nommée NERO ( qui signifie noir en italien ) et qui correspond en fait à des chevaliers noirs venus de l'île de la mort .. Parmi les héros de l'histoire on trouve aussi une petite fille nommée Gioca ( au début, on pense même que c'est un petit garçon, il y a une ambiguïté et je me suis autant laissé prendre que les chevaliers d'or ^^ ) L'histoire fait aussi la part belle à Hakurei et Sage faisant des petites interventions , ainsi qu'aux chevaliers noirs, notamment Avido, le chevalier de l'autel noir ( sorte de double maléfique de Hakurei ) ; On a aussi comme autres protagonistes le chevalier noir des chiens de casse, le chevalier noir du Corbeau ( appelé Rusé ! ), et le chevalier noir de la baleine. Chose qui m'a fortement amusé, dans cette histoire le chevalier du corbeau est un très beau chevalier , agréable de visage , un peu narcissique comme l'est Aphrodite à l'époque moderne ( le fait qu'il affronte Albafica n'est pas un hasard ) ; C'est plutôt cocasse quand on sait que les vrais chevaliers du corbeau ( non noirs ) comme Jamian sont plutôt des mochetés
Le chevalier de la Baleine quant à lui est un prêtre maléfique dont les attaques sont des sortes d'allusions à la bible ( Vu que la constellation de la Baleine semble être une allusion à Jonas je pense qu'il y a souvent ce genre d'allusions avec ces chevaliers ; sans doute pas un hasard )
Dans cette histoire on découvre aussi l'origine du masque de l'île de la reine morte ( le masque que portera Guilty, le maître de Ikki, plus tard ) ; Beaucoup de bonnes choses donc et de bonnes ambiances en un seul volume. Manigoldo a évidemment des combats intéressants, notamment contre le chevalier de l'autel noir qui ressemble beaucoup à son maître Hakurei ( il en est d'ailleurs un ancien élève ) et comme lui il maître les attaques des cercles de l'esprit et est capable de déchainer les âmes des défunts ; Il y a d'ailleurs des petits clin d'oeil au combat de shiryu contre Masque de mort du cancer, une scène en particulier, est très similaire ( Il faut savoir que Manigoldo et Albafica vont affronter ces chevaliers noirs dans une espèce de demeure dont les fondations sont reliées par une sorte de ciment constitué des âmes des jeunes gens qu'ils ont tué, c'est assez cruel et sordide et ça fait fortement penser aux visages des morts dans le temple du cancer à l'époque moderne, d'ailleurs le chevalier de l'autel noir est un peu comme Masque de Mort, il n'a aucun état d'âme. On a également des scènes qui se déroulent près du cratère menant aux enfers ( la côte de yomotsu Hirasaka ) avec les morts qui ne trouvent pas la paix et qui agrippent Avido , réclamant vengeance, scène qui ressemble beaucoup à celle avec Deathmask dans l'épisode 50 de la série ..
J'avais repéré d'autres petites choses à la lecture dont je voulais vous parler dans le topic mais je ne les ai plus en tête, si elles me reviennent, j'en parlerai à la suite. Mais en tout cas, et en guise de conclusion, c'est un tome que je recommande, les fans de Manigoldo , d'Albafica, d'Hakurei , et de Lost Canvas tout court devraient être ravis, l'esprit général du manga se retrouve bien, l'histoire mélange beaucoup de choses, d'allusions, d'ambiances, elle éclaire certains points et les complète tout en se permettant des petits clin d'oeil à l'époque moderne ( deathmask, Guilty ) ; Manigoldo a toujours son côté un peu blagueur ( je commence à m'y habituer ! ) Il n'en reste pas moins un chevalier émouvant, vouant un respect énorme à ce maître, hakurei, qui l'a recueilli pour l'entrainer alors qu'il menait une vie de voyou, et même s'il est encore un peu inexpérimenté dans cette histoire qui se déroule avant le manga Lost Canvas proprement dit ( tous ces Gaiden sont souvent chronologiquement des préquelles ) ça respire les bons sentiments, le sens du sacrifice de soi pour les autres et les grandes valeurs de la franchise, que par moment, je trouve, Shiori Teshirogi arrive vraiment bien à transmettre en digne héritière de Maître Kurumada
C'est donc un volume qui m'a vraiment séduit, comme les autres Gaiden , je trouve que le niveau de ces tomes vole assez haut, on aurait pu craindre l'inverse vu que le manga Lost canvas proprement dit est terminé, et que ce sont des tomes un peu additionnels, mais je prend souvent plus de plaisir à les lire que certains tomes du manga véritable. espérons qu'un jour tout ça se retrouve adapté en animation, ça pourrait faire de fort belles histoires , ou flashbacks d'épisodes.Quelques images :
Albafica
Décors vénitiens
Gioca
( image trouvée sur le net, je sais pas trop pourquoi la bulle est vide )
c'est un gaiden que j'aime beaucoup aussi ( et le dernier que j'ai lu en le terminant ) vaut que j'avance dans les autres. Je suis d'accord pour le côté clone des chevaliers noirs, c'est un peu dommage , ou alors ça signifie quelque chose. J'ai du mal à l'expliquer mais quand je vois par exemple le dragon noir dans l'anime je trouve qu'il a la classe en ressemblant comme ça à shiryu ( sans lui ressembler complètement, ses yeux notamment sont très étranges ) c'est un peu comme des jumeaux maléfiques du destin ( j'imagine d'ailleurs qu'ils doivent avoir exactement les mêmes signes du zodiaque, je ne sais plus si c'est précisé mais j'imagine bien pégase noir sagittaire etc 
)
