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Daft Punk's Electroma

La Science-fiction au cinéma, en littérature, voire en BD : sagas futuristes, space opera, cyberpunk, dystopies, uchronies, récits post apocalyptiques ...
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Daft Punk's Electroma

Messagepar Somewhere » dim. janv. 26, 2014 12:34 pm

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Daft Punk's Electroma est le premier long métrage écrit et réalisé par les membres du groupe Daft Punk (Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo). ( Voir au passage le topic du forum sur ce groupe de musiciens, rubrique Musique : Cliquez ici)

Synopsis

Dans un monde terrestre qui ressemble au désert californien de nos jours, peuplé de robots portant des casques mécaniques à visière opaque, deux robots aux vestes « Daft Punk » roulent au volant d'une Ferrari 412 noire. Cheminant vers leur rêve : devenir humains ; dans leur périple pour changer leur vie, ils se heurtent aux mystères de l'existence…

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Le tournage du film a été réalisé sur la « Three Flags Highway » et dans la petite ville d'Independence en Californie. Le « Inyo County Court House » y joue un rôle prépondérant. Daft Punk's Electroma a été présenté au festival de Cannes 2006, puis montré exclusivement au cinéma du Panthéon à partir de mars 2007, à raison d'une projection chaque samedi à minuit.

Les avis sur le film divergent énormément, notamment parce que le film est muet et qu'il contient de longs plan fixes et des séquences de très longues durée. Après une des séquences les plus longues représentant les deux robots marchant interminablement dans le désert, les dunes du désert semblent se rapprocher, peu à peu elles forment des cuisses de femme, et ainsi après dix minutes d'un plan fixe, on passe en quelques secondes à un plan de sexe féminin largement suggéré.
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Re: Electroma

Messagepar Somewhere » dim. janv. 26, 2014 12:35 pm

Le film dont je parlais hier, vraiment étrange. Ses longueurs y sont assez insoutenables, quasiment une succession de plans fixes durant pour certains jusqu'à plusieurs minutes. Il y a clairement une demi-heure de trop, pourtant le film ne dure qu'une heure dix. Il y a toutefois des séquences assez extraordinaires dans ce film, notamment le fameux passage de la pièce blanche absolument bluffant.

Sans ça, ça aurait pû être un véritable ovni que ce film, une vision du monde post-apocalyptique où l'humanité a disparu et où ne subsitent plus que des robots qui vivent comme des humains... Un film de science-fiction très très expérimental donc, qui peut rappeller le THX 1138 de George Lucas.

Mais comme dis, il y a vraiment trop trop trop de longueurs inutiles dans ce film, je ne peux pas lui donner la moyenne.

8/20.
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Re: Electroma

Messagepar itikar » dim. janv. 26, 2014 5:22 pm

Ah, je vois que toi aussi tu lui as trouvé quelques longueurs :rire:
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.

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Re: Electroma

Messagepar Somewhere » dim. janv. 26, 2014 5:24 pm

Quelques est un mot un peu faible. :PTDR:

Non mais là c'était... Interminable.
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Re: Electroma

Messagepar Somewhere » mar. janv. 28, 2014 7:01 pm

Lorsque les Daft Punk faisaient du cinéma... Et répondaient aux questions de MYTF1News

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On le sait peu et pourtant, les Daft Punk ont réalisé un film. Le titre ? Electroma. A l'époque, nous avions aimé ça. Mieux, nous les avions rencontrés. Flashback.

Les Daft Punk, vainqueurs dans cinq catégories pour la 56e cérémonie des Grammy Awards, ont toujours été fascinés par le cinéma. Trois ans après Interstella 5555, superbe dessin animé signé Leiji Matsumoto aux allures de Phantom of The Paradise, les deux français (Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo) testaient en 2006 leur musicalité au cinéma avec Electroma, un premier long métrage expérimental décrit comme une odyssée visuelle et musicale sur deux robots en quête d'humanité.

Ainsi, on voyait des robots taiseux marcher dans le désert renvoyant par leur excentricité aux figures singulières des clips de Jonze/Gondry (le chien adulte dans le clip Da Funk, les danseurs de Around the world). On avait surtout l'impression qu'ils sortaient du vaisseau présent sur la pochette de Out of the Blue d'Electric Light Orchestra, propulsés quelque part entre Macadam à deux voies, de Monte Hellman et THX 1138, de George Lucas. Ces références n'étaient pas gênantes. Au contraire. Comme le démontrait par exemple leur album Discovery (Aerodynamic et ses hommages à AC/DC & Nile Rodgers, Digital Love aux Buggles et à Supertramp, Short Circuit à Herbie Hancock), ils s'appropriaient les influences, en faisaient quelque chose d'unique.

Avec Electroma, les Daft Punk révélaient une prédilection pour la mélancolie qui presse l'âme. S'amusaient des symboles (les dunes filmées comme un corps féminin dans une esthétique proche de Folon). Cherchaient la déconstruction, le vide, l'épure pour que l'émotion surgisse au moment le moins attendu. Interviewés - à visage découvert - lors de la sortie en DVD du film (en 2007!), Thomas et Guy-Manuel se révélaient à l'image de leur coup d'essai: secrets, singuliers, sensibles. A l'abri des modes.

MYTF1News : Qu'est-ce qui vous a donné envie de réaliser un long métrage?
Thomas Bangalter: Nous avons toujours été intéressés par le cinéma. Depuis nos débuts. Nous avons découvert le monde de quelques cinéastes avec nos clips et commencé à réaliser par la suite nos clips tout seuls; puis, nous avons eu l'opportunité de réaliser un long métrage. Nous étions très déterminés. Nous voulions dès le départ proposer un projet abstrait et expérimental, avant-gardiste et bizarre. Dans les intentions, le traitement devait être libre. Cet essai devait être comme un premier contact avec le langage et la technique. Nous sommes partis sur ces bases et nous nous sommes dit qu'à partir de là, on pourrait développer une histoire bien à nous. Ce n'était pas un défi facile. Sur le tournage, il y a eu des épreuves difficiles. Toutes les scènes dans le sable étaient extrêmement dures à tourner. Pour celles qui se passent dans les dunes, c'était l'horreur parce que le sable rentrait dans la caméra. Mais le plus dur, ça restait de se lever à trois heures et demi du matin pour être en accord avec le soleil. En tout, il y a eu 11 jours de tournage. Ce qui est très rapide, même s'il y a eu un an de travail entre le début de la post-production et le film achevé. Electroma a nécessité beaucoup de préparation et de finition.

On pense beaucoup à Gerry de Gus Van Sant. Vous revendiquez?
T.B. : On nous cite souvent ce film comme référence pour Electroma. Paradoxalement, en ce qui me concerne, dans la filmographie de Gus Van Sant, je garde plus en tête Elephant que Gerry. Gus Van Sant arrive à créer un système géométrique dans un environnement déterminé. Notre film se veut comme l'exploration et la définition d'un environnement autour du spectateur qui devient le seul acteur. Je pense que Gerry et Electroma partagent surtout des références en commun. Plus que des procédés.

Comment s'est effectué le choix de la bande-son?
T.B. : Nous avons choisi les morceaux qu'on aimait. Mais pas seulement. Il fallait qu'ils correspondent aux scènes, au mood du film. La playlist devait être très minimaliste pour coller aux événements minimalistes. Dans Electroma, il n'y a pas d'acteurs, ni de script. L'idée consiste alors à utiliser cette musique avec les images pour raconter une histoire. On a adopté un processus empirique de narration. Ce qui permet au film de rester dans l'abstraction et le surréalisme d'un bout à l'autre. Quand la musique avait une connexion avec la scène, on la prenait.

Electroma est un objet libre, sans concession. Est-ce facile à monter aujourd'hui?
T.B. :
En terme de production, nous avons eu les coudées franches. La raison est simple: nous avions décidé dès le départ d'autoproduire Electroma. Nous avons également collaboré avec Cédric Hervet, le co-auteur et le producteur d'Interstella 5555. Sur Electroma, il a travaillé le montage. Ainsi que Paul Hahn, producteur du film et de notre concert en juin dernier à Bercy. Paul a également été notre producteur artistique sur Electroma. Durant le tournage, il nous posait beaucoup de questions pour être certain que nous étions sur la bonne voie, que nous savions ce que l'on voulait exprimer. Il s'assurait que nous étions au plus proche de ce que nous voulions, afin que rien ne soit laissé au hasard. L'émotion du film fonctionne dans une radicalité et un minimalisme qui n'auraient pas du tout marché si nous n'étions pas libres. On est tellement loin de quelque chose de traditionnel et tellement proche de l'expérimentation. Pour notre entrée en la matière au cinéma, on voulait créer quelque chose d'indomptable pour s'approprier tout contrôle.

Vous remettez sur le tapis l'obsession du robot. Pourquoi?
T.B. :
Dans un film comme Electroma, nous considérons le robot comme métaphore pour la technologie. C'est ce qui nous passionne. Le robot représente le conflit entre la machine et l'être humain et amène incidemment à réfléchir sur la place de la technologie dans la société. La technologie possède un caractère à la fois séduisant et effrayant. Le robot est pareil: il peut être cool comme terrifiant. On est stimulés par ce paradoxe. La technologie a toujours marqué une époque. Mais aussi les récits de science-fiction. Elle définit aussi les codes du futur et révèle une avancée spectaculaire. La technologie représente l'accélération exponentielle du progrès. En deux trois ans, tout peut changer.

Par ce qu'il montre et traite, Electroma aurait pu s'appeler «Human after all» en écho à votre album.
T.B. :
Exactement mais nous avons choisi Electroma pour une raison précise. Nous voulions coller au style du film qui est abstrait et sans dialogue. Electroma ressemble à un point d'interrogation et possède une résonance qui colle au film et qui n'est pas totalement définie. On ne sait pas ce que le mot signifie au même titre qu'on ne comprend pas tous les mystères du film.

A aucun moment, vous ne vous êtes dit que vous pourriez dérouter les fans avec un tel objet?
T.B. :
On peut comprendre les réactions de ceux qui s'attendaient à autre chose. Mais nous ne voulions pas agresser. Je ne sais pas ce que l'on peut attendre de nous au cinéma. On ne cherche pas à se répéter, on veut expérimenter quitte à en payer le prix. Qu'on le veuille ou non, Electroma est très proche de notre style. Je le considère comme complémentaire à ce que nous faisons en musique. Le film se regarde comme on écoute un album. L'album et le film fonctionnent ensemble. En même temps, il y a d'autres modes d'expression qui nous intéressent et que nous n'avons pas encore exploré. Toutes les variations sont envisageables.

Après sa présentation au festival de Cannes, Electroma a connu un phénomène mondial. Il a commencé par être diffusé dans une salle parisienne tous les samedis soirs à minuit avant d'être diffusé à l'étranger. Qu'en pensez-vous?
T.B. :
Le film était conçu pour être vu sur grand écran. A partir du moment où ce n'est pas un film facile d'accès, cela peut créer un processus actif. On est content parce qu'on tenait à ce que le film tienne le plus longtemps possible en salles. En France, il est projeté dans une seule salle et on se réjouit que des gens viennent le voir à une heure aussi tardive. C'est à partir de cet événement que le film a commencé à s'exporter et à créer le même phénomène à l'étranger. Ça l'inscrit dans une tradition de renouveau, comme si les spectateurs assistaient à une nouvelle expérience de cinéma. Ça nous ramène aux Midnight Movies des années 70 mais on a hélas perdu cette tradition de découvrir une bizarrerie en public avec l'arrivée de la vidéo. Maintenant, la technologie est totalement accessible. Ce qui est amusant, c'est que notre film est finalement devenu plus underground que la musique électronique. Pour nous, ce phénomène redéfinit le mode de vision classique. C'est pour cette raison que le film a mis autant de temps à sortir en DVD. Nous voulions qu'il ait d'abord cette vie au cinéma. Dans le monde de l'électro où les modes changent tous les ans, nous avons pu passer à travers du filet. Aujourd'hui, beaucoup de groupes revendiquent notre influence et ça nous flatte beaucoup. Le principal pour nous, c'est que l'on puisse continuer à s'exprimer et explorer de nouveaux modes d'expression avec le son, l'image, le film, la musique. C'est en travaillant de cette façon que nous avons l'impression de créer une œuvre profondément personnelle.

Avez-vous vu Brown Bunny, de Vincent Gallo; Le Tango du diable, de Béla Tarr, ou des œuvres de Monte Hellman? Ce sont des films extrêmes et radicaux sur la solitude auxquels on pense en regardant Electroma.
Thomas Bangalter:
J'aime beaucoup Monte Hellman. Notamment Macadam à deux voies. Nous adorons tous les deux Brown Bunny. A l'époque, il s'était fait descendre au festival de Cannes. C'est un film qui a dû nous influencer dans la démarche intimiste et libre. Vincent Gallo a une façon personnelle d'exprimer des sentiments différents avec le cinéma. J'aime beaucoup l'idée que dans un format de 90 minutes, on n'a pas encore tout raconté et qu'il reste des idées à créer.

Vous aimez un cinéma très mélancolique?
Thomas Bangalter:
Non, nous avons des goûts beaucoup plus ouverts que ce que l'on peut croire en regardant Electroma. On ne se passe pas THX tous les jours. Electromas'apparente essentiellement à un exercice de style. Le cinéma nous intéresse dans toute sa diversité et on y reviendra avec des sujets totalement différents d'Electroma. Nous sommes sensibles à tout même si on aime par-dessus tout les plans-séquences, l'intensité qui naît dans la durée du plan étiré à l'infini. Tout ce qui peut amener le spectateur à vivre une expérience dans le temps et la durée, loin des conventions. On préfère ça aux films avec un montage très cut. Parfois, les choses sont filmées sans nécessairement qu'on les voit. On annonce parfois des grandes scènes de combat et on ne voit rien.

Lors des réalisations de vos clips, est-ce que vous interveniez dans les choix artistiques?
Thomas Bangalter:
Nous sommes arrivés au moment où, en France, on voyait essentiellement des clips dans lesquels les artistes chantaient face à la caméra et rien de plus. Nous avons poussé tous les réalisateurs avec lesquels nous avons travaillé à faire des clips différents, à utiliser notre musique comme la bande originale d'un court métrage. Aujourd'hui, l'imagerie du clip s'est développée. Et l'idée de faire des clips esthétiquement barrés n'est plus très originale. A l'époque, c'était moins le cas. C'est encore plus spécifique avec le clip de Da Funk, réalisé par Spike Jonze, qui tel quel peut être considéré un court métrage. A l'époque, Jonze n'incluait de dialogues dans son clip vidéo. Quand on le regarde bien, le clip de Da Funk est d'une tristesse absolue, presque macabre.

Vous avez beaucoup travaillé votre image. Ne serait-ce qu'en ne révélant pas vos visages au public pour conserver l'anonymat.
Guy-Manuel de Homem-Christo:
Pour les clips, nous n'avons travaillé qu'avec des réalisateurs dont la personnalité nous correspondait. Nous ne nous sommes jamais forcés. Ils dirigeaient nos clips mais on partageait de temps en temps la direction artistique. On n'avait pas à imposer notre jugement sur les parti pris d'un réalisateur. Généralement, il arrivait avec plein d'idées qui allaient dans un sens qui nous convenait; donc, on le laissait s'exprimer. On n'a pas un ego suffisamment fort pour se brouiller là-dessus.

Thomas, vous avez participé tout seul à des bande-sons de films. Qu'est-ce que vous retenez de cette expérience?
Thomas Bangalter:
J'ai réalisé la bande-son d'Irréversible. J'aime beaucoup réaliser des soundtracks mais il faut absolument que le projet soit stimulant. Autrement, c'est impossible. Il faut aussi que l'expression musicale soit au service du film. Pour Irréversible, j'ai procédé de manière différente. J'ai vu le film avant. Et c'est ensuite que j'ai composé les morceaux en cherchant à coller au résultat. Le son lancinant et inquiétant que l'on entend lorsque Cassel et Dupontel cherchent le violeur dans la boîte SM m'a été imposé par Gaspar Noé qui voulait que j'utilise ce bruit d'oscillation. C'est le genre de petite manipulation qu'il aime.

Que retenez-vous de la collaboration avec Leiji Matsumoto sur Interstella 5555?
Thomas:
L'envie folle de travailler avec lui. C'était notre rapport à l'enfance. J'ai co-écrit le scénario et les musiques sont basées sur l'album Discovery.
Guy-Manuel: La tonalité de l'album est très proche de l'enfance, très nostalgique. Ça convenait parfaitement pour un film d'animation.
Thomas: Quand j'étais enfant, j'écoutais beaucoup la musique des dessins animés. Genre Albator, Goldorak. Indirectement, cela m'a sans doute influencé.

Propos recueillis par Romain Le Vern, le 16.11.2007 lors de la sortie DVD d'Electroma

http://lci.tf1.fr/cinema/news/lorsque-l ... 54551.html
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Messagepar phoenlx » ven. mars 14, 2014 9:29 am

Je viens de tomber sur ce topic, je crois que vous m'avez donné envie de voir ce film ( les longueurs ne me font pas spécialement peur )
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Messagepar Somewhere » ven. mars 14, 2014 11:48 am

phoenlx a écrit : ( les longueurs ne me font pas spécialement peur )


On prend le pari que tu ne tiendras pas devant celles-là ? :entente:
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Messagepar phoenlx » ven. mars 14, 2014 2:00 pm

c'est vrai que si c'est pour voir une dune 10 minutes, je risque de pioncer ! Après tout dépend de la réalisation, des musiques, de ce que le film essait de véhiculer comme impressions.. ) mais je crois que quand on tient devant Koyanisqatsi et quand on a vu tous les Malick, ou 2001 de Kubrick avec sa longue intro et autre , on peut supporter pas mal de choses :mrgreen:
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Messagepar Somewhere » ven. mars 14, 2014 3:12 pm

phoenlx a écrit :c'est vrai que si c'est pour voir une dune 10 minutes, je risque de pioncer !


Non mais c'est exactement ça, un plan fixe de 10 min sur une dune, aucune musique, c'est le temps qui s'arrête^^
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Messagepar phoenlx » ven. mars 14, 2014 4:55 pm

Bon j'ai le film, j'essairai de le voir en soirée :mrgreen:
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Messagepar Somewhere » ven. mars 14, 2014 5:14 pm

:sleep: :lol:
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Messagepar phoenlx » ven. mars 14, 2014 9:17 pm

Bon je l'ai vu à l'instant :D Un film vraiment spécial, audacieux, surprenant, il est vrai que j'ai eu du mal à tenir devant certains plans fixes intermidables ou les scènes de marche qui n'en finissaient pas ( notamment quand ils évoluent vers la fameuse dune qui se transforme en sexe féminin, c'est bizarre à la fin :lol: ) Mais pas seulement, je crois que le plus long c'est quand ils sont dans l'environnement bizarre fait de blanc avec les appositions de visages humains lol ( à ce moment là du film j'ai failli pousser un gros roupillon, en plus je suis naze j'ai mal dormi et je ne sais pas si c'était le jour :lol: )

Malgré tout ça, j'ai plutôt aimé, j'ai aimé découvrir en tout cas. Ces 2 androïdes qui veulent devenir humains sont émouvants, surtout vers la fin ; Je suis surpris je m'attendais à un film plus .. musical ( avec notamment beaucoup de musiques des Daft Punk mais c'est pas vraiment d'eux à part une peut-être ? )
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Messagepar Somewhere » ven. mars 14, 2014 10:00 pm

Oui le film est entièrement des Daft Punk, c'est un projet très personnel pour eux car ils sont très intéressés à la robotique et à l'intelligence artificielle, suffit de voir les noms qu'ils donnent à leurs albums et leurs titres.

Sinon oui, le film est très intéressant mais pour moi ces énormes longueurs gâchent quand même le film. Mais d'un point de vue purement science-fiction, la thématique abordée est très intéressante.
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Messagepar phoenlx » ven. mars 14, 2014 10:12 pm

Non mais je voulais dire les musiques, yen a plusieurs c'est pas de eux ; c'est lesquelles les leurs ?
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Messagepar Somewhere » ven. mars 14, 2014 10:23 pm

Non les musiques y en a aucune d'eux par contre !

La BO :

Todd Rundgren - International Feel
Brian Eno - In Dark Trees
Curtis Mayfield - Billy Jack
Allegri - Miserere - Allegri a neuf voix
Sebastien Tellier - Universe
Joseph Haydn - Kodaly Quartet - String Quartet Op 646 II A
Linda Perhacs - If You Were My Man (Demo)
Chopin (Harasiewicz) - Prelude No 4 in E-minor, Op.28
Jackson C. Frank - I Want To Be Alone (Dialogue)
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Messagepar phoenlx » ven. mars 14, 2014 10:28 pm

oui il me semblait bien :mrgreen: surprenant de leur part
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Messagepar phoenlx » sam. mars 15, 2014 11:38 am

Je suis en train de voir dans la fiche Wikipédia, apparemment la scène où leur voiture double le tracteur ( conduit par un agriculteur avec un casque, évidemment :mrgreen: ) c'est un petit clin d'oeil à un film de Spielberg ( Duel, tourné dans les mêmes décors que ceux du film .. )
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Messagepar Somewhere » sam. mars 15, 2014 11:42 am

Exact, ça m'avait même frappé durant le film ça !
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Re: Daft Punk's Electroma

Messagepar phoenlx » sam. mars 15, 2014 11:44 am

J'ai rajouté un lien vers le topic des Daft Punk dans ta présentation au début !
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Re: Daft Punk's Electroma

Messagepar Scarabéaware » mer. juin 02, 2021 9:15 pm

Je me suis vu cette fameuse expérience proposée par les Daft Punk et je dois dire que la plongée dans cette étrangeté muette qui repose complètement sur la contemplation, sa bande originale et les sons est loin de m'avoir déplu, j'ai plutôt bien aimé et les plans fixes ne m'ont point dérangés surtout en me laissant aller à des pensées pour David Lynch et Angelo Badalamenti avec qui on aurait de quoi les imaginer faire une collaboration qui conviendrait fort bien en poussant dans l'expérience extrémiste et pourquoi pas intégrer par là du Mamoru Oshii obscur et hermétique mais qu'en se plaçant à un haut niveau de conscience on décrypte allègrement bien :lol:. C'est dommage qu'on ait pas carrément à contempler des fils électriques pendant un moment, ça serait parfait, limite encore meilleur d'observer ce qui fait aussi tout un monde, non au lieu de ça nous observons bien le paysage, ces courbes, bien des détails que l'on peut apercevoir, l'asphalte, le ciel (mais pas les oiseaux et ma mère), ce monde où l'humanité a été remplacé par des robots Daft Punkisé, et qu'on ait deux personnages principaux qui déambulant avec un désir d'avoir un visage humain mais là dessus on peut pas dire que ça soit une réussite, ça fait pas de belles gueules, il aurait fallu qu'ils aillent dans un parc style Westworld pour espérer un meilleur résultat mais non en ce futur le chemin de l'humanité s'est perdu on ne sait où pour avoir une apparence convenable :lol:. Bref, c'est trainé une carcasse robotique, se faire regarder étrangement et qu'on ait tout un environnement particulier avec l'endroit où ils se font poser des visages, y a de quoi bien aimer les effets visuels et ça aurait pu être bon qu'ils jouent sur avec l'image, mais bon c'est bien aussi, Terrence Malick ne désapprouverait pas, par contre avec lui on aurait quelques paroles circulant ici et là, que l'on rencontre mieux la nature, c'est beau, la nature qu'elle est là, recueillant les expériences des vivants qui logent dans bien des coins et recoins. Tout est dans un sensitif pas particulièrement bien élaboré, enfin on appréciera la partition musicale mais ça aurait pu être génial en faisant carrément plus d'hommage, parce que le clin d'oeil à duel c'est sympa mais ils pouvaient certainement pousser. Enfin bon dans tous les cas, c'est sympa à voir ce qu'ils ont concocté et que nous ayons une expression de grand désarroi de ces robots, et maintenant ça prend un autre sens maintenant qu'ils se sont séparés, ça présente son petit côté poignant lol. Bon puis avec ça dans toute cette contemplation on a de quoi être fasciné par le sexe féminin bien suggéré :rire:. Bref, un moment assez particulier qu'il faut pouvoir supporter, moi c'est très bien passé mais voila, ils pouvaient carrément nous faire un chef d’œuvre, il aurait fallu qu'ils fassent certainement de la méditation transcendantale pour ça :lol:.
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Messagepar Somewhere » jeu. juin 03, 2021 8:14 am


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Re: Daft Punk's Electroma

Messagepar phoenlx » jeu. juin 03, 2021 12:01 pm

scarabéaware a écrit :Bon puis avec ça dans toute cette contemplation on a de quoi être fasciné par le sexe féminin bien suggéré :rire:. Bref, un moment assez particulier qu'il faut pouvoir supporter, moi c'est très bien passé mais voila, ils pouvaient carrément nous faire un chef d’œuvre, il aurait fallu qu'ils fassent certainement de la méditation transcendantale pour ça :lol:.


tiens je ne me souviens plus de ce truc c'est à quel moment ? :lol:
ce film est ... spécial !! Mais perso je l'ai pris surtout comme un énorme clip
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Re: Daft Punk's Electroma

Messagepar Scarabéaware » jeu. juin 03, 2021 6:03 pm

Bon au moins Somewhere ça a le mérite de te faire un excellent somnifère :rire:.

Pour le sexe féminin avec les dunes c'est vers la 47ème minute :mrgreen:.

vlcsnap-2021-06-03-18h02m37s171.jpg
vlcsnap-2021-06-03-18h02m37s171.jpg (229.8 Kio) Vu 784 fois
Sinon oui on peut le considérer comme un clip en version ultra longue.
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Messagepar phoenlx » jeu. juin 03, 2021 6:28 pm

bigre, je ne me rappelais plus :lol:
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