Je viens de terminer la série !!!
ATTENTION SPOILERS DANS LA SUITEJe m'attendais à quelque chose d'un peu différent pour le final,
mais je crois que j'aime bien comme c'est au final. On sent tout de même son début de rédemption, je ne sais pas si on peut dire : ses regrets car jusqu'au bout il sera resté quand même jusqu'au-boutiste, contrairement à sa femme. Pris dans la nasse de ce système, incapable de s'en défaire ... Mais j'aime quand même beaucoup l'évolution de ce personnage, et l'évolution de son épouse, des filles (avec deux cas très différents d'évolution au passage) et celle qui était chargée de les surveiller, quelle sangsue celle-là j'ai cru qu'ils n'allaient pas arriver à s'en débarrasser
En fait pour le final je m'attendais à plus d'action, plus de guerre, de quelque chose d'épique. C'est un peu mon regret, car scénaristiquement, ça se tient plutôt bien, et il y a un beau message d'espoir et de paix à la fin. Même si tout ça est un peu "facile" quand même, notamment quand le général nazi décide de stopper l'ordre de guerre contre San Francisco. On sent qu'ils voulaient arrêter la série et qu'il fallait aller vite.
Je ne m'attendais pas non plus à voir ceux des autres mondes débouler dans celui-ci, quel bazar ça va être !
J'ai bien aimé aussi l'évolution du personnage de Kido, au final. Il aura été implacable très longtemps, mais finalement, une belle évolution aussi sur la fin grâce à son rapport avec son fils ... On a pas mal de bonnes scènes, comme celle où (quelques épisodes auparavant) il est censé assassiner l'autre officier - pacifiste - et que finalement, il ne le fait pas pour arrêter l'autre ...
J'ai bien aimé aussi dans l'épisode 9 toutes les scènes qui amènent à la mort de Himmler, Smith retournant la situation (et en plus grace au pacte conclu avec l'autre qui semblait être une belle enflure) j'avoue que je ne m'y attendais pas ! dans cette série les fuhrer ne font pas long feu
Parmi les points qui m'ont laissé un peu mitigé et quand même sur une bonne note, il y a le destin de Robert, le vendeur d'antiquité. Beaucoup de longueurs aussi avec lui depuis pas mal d'épisodes (j'avais d'ailleurs la même impression dans les saisons précédentes), mais j'ai bien aimé la scène assez poignante où il tente de passer avec sa femme japonaise récemment mariée à lui, et où il doit parlementer avec les gardes (en vain) .. Ce personnage me laisse perplexe depuis le début de la série, il a un côté très égoïste, ne pensant finalement pas trop aux autres mais étant d'abord et avant tout tourné vers ses objets, vers sa pomme, c'est un couard, il est peu courageux, mais il évolue néanmoins, et par moment on a l'impression que quoiqu'il fasse, tout se retourne contre lui, il est souvent au mauvais endroit au mauvais moment, et otage alternativement des différents camps, résistants, japonais, noirs, etc. Il a un côté tragique aussi.
Conclusion de cette série : Je ne sais quoi dire. Je crois que je suis malgré tout très mitigé par ce final. Plein plein de bonnes choses, mais toute la partie avec les noirs communistes dans la saison 4, ça arrive trop comme des cheveux sur la soupe et les acteurs sont loin d'être les mieux, ça casse un peu la dynamique de la série je trouve, ça sent le surajouté. Et comme j'ai dis je m'attendais à quelque chose de peut-être plus épique, plus fort pour le final.
Jusque dans le dernier épisode, on a une alternance de très très bonnes scènes (notamment avec Smith) et d'autres où le jeu d'acteur est plus moyen (les acteurs de cette série sont très inégaux je trouve), avec des longueurs, des temps morts. C'est plutôt mal dosé, mais le dernier quart d'heur est sympa. Tout ça me donne une impression de semi-gâchis. une série avec plein de bonnes idées, mais un peu maladroitement exploitées par moment, et qui aura peut-être aussi été condamnée par des décisions d'arrêter trop vite ? ça laisse un gout un peu étrange. Et on ne retrouve finalement pas du tout la dimension "réelle", je m'attendais à ce que ce soit le cas, même si, je dois dire que les scènes qui m'ont toujours fais le plus vibrer étaient celles dans le monde déprimant du Reich et de la Kempetai.