La Bataille de la Planète des Singes est un film de science-fiction réalisé par J. Lee Thompson et sorti en 1973. 5ème et dernier opus de la saga originelle, le film n'est plus scénarisé par Paul Dehn mais par Joyce et William Corrington, même si ces derniers se sont inspirés de l'histoire du scénariste des 3 opus précédents. Le film raconte les débuts de la nation singe menée par César, nation qui rencontre ses premières divisions et débats idéologiques (on pourra noter que La Planète des Singes : L'affrontement s'inspire beaucoup de ce 5ème opus), notamment entre singes pacifistes et belliqueux, les premiers défendant la race humaine au contraire des seconds.
"Plus de vingt-sept ans2 ont passé depuis le soulèvement des singes orchestré par César. Ce dernier gouverne maintenant son village de la façon la plus juste possible, humains et singes cohabitant paisiblement, les singes occupant toutefois les plus hautes fonctions. Mais cet équilibre est malmené par le général Aldo, un gorille belliqueux vouant une profonde aversion à l'égard des hommes. D'autre part, César doit bientôt faire face à une colonie d'humains habitant dans les ruines de New York. Ces derniers, placés sous les ordres de l'impitoyable gouverneur Kolp, projettent en effet d'attaquer le village de César3.
Dernier épisode de la saga, certes moins réussi que les deux précédents, mais tout de même d'excellente facture. Le budget se ressent plus que jamais malheureusement, les décors étant vraiment pauvres à l'image, quand ils ne sont tout simplement pas ridicules. Mais l'histoire, elle, garde tout notre intérêt, s'inspirant en revanche très librement du travail de Paul Dehn (notamment la fin initialement prévue qui fut remaniée par celui-ci pour éviter au film une fin niaise) qui avait prévu un César violent et souhaitant l'extermination des humains. L'histoire garde cependant les même thématiques toujours aussi centrales. Tout comme le deuxième épisode on assiste ici à une nouvelle opposition entre singes guerriers cherchant le conflit et les singes plus pacifistes menés par César souhaitant la paix. On notera par ailleurs l'arrivée d'un nouveau personnage en la personne de l'orang-outan Virgile, qui a sans aucun doute inspiré le Maurice de la nouvelle trilogie. La fin quant à elle, si elle peut sembler heureuse au premier abord, ne l'est finalement pas du tout, dans ce qui semble être devenu la tradition de cette saga.
. En tout cas on a clairement du pur chef d’œuvre avec le premier film qui est une véritable perfection, on est d'accord 
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. Enfin bref, le contexte est à un temps de paix pour César et les autres singes de son territoire, on est dans la cohérence d'une vie en pleine nature et pour les humains sous leur coupe nous avons du traitement meilleur que ceux du futur du premier film. Et si les singes ont appris à parler de manière assez rapide, les humains eux gardent bien leurs capacités intellectuelles, on a pas une régression directe. 
