New York 1997 (de John Carpenter)

[Náin]

New York 1997 est un film de John Carpenter sorti en 1981. Il s'agit du second long-métrage que Carpenter devait réaliser pour AVCO Embassy Pictures, avec Fog, sorti un an plus tôt. Tout comme le précédent il s'occupe de la musique et du scénario, lequel il avait déjà écrit au milieu des années 70, en réaction au scandale du Watergate. C'est ainsi que s'entourant d'un casting assez prestigieux, avec Kurt Russel, Lee Van Cleef, Donald Pleasence qu'il avait déjà dirigé dans Halloween, sa femme Adrienne Barbeau et Harry Dean Stanton, le cinéaste sort l'un de ses films les plus connus et, fait plus exceptionnel, l'un des plus rentables (il faut rappeler que beaucoup de ses films n'ont pas connu de grand succès, certaines étant même des échecs tel son chef d'oeuvre absolu The Thing).

Bande Annonce

[Somewhere]

Cool ce film.

[Náin]

très ! La musique (comme toujours avec carpeneter) est géniale en plus.

[Scarabéaware]

Très beau casting à la clé celui là et tiens on a de l'histoire de mur à enfermer les criminels dans la ville . Celui là je retiens pas mal pour la réputation du rôle que y a Kurt Russel, le fameux Snake Plissken . Bref, faudra vraiment que je vois ça d'ici quelques temps.

[Náin]

la suites est très bonne aussi je trouve

[Scarabéaware]

Oui Los Angeles 2013, je compte bien regarder aussi .

[Scarabéaware]

Voila qui est fait que je viens de le voir celui-là . Très bon et tout à fait efficace, Snake Plissken est un escadron suicide à lui tout seul et là au moins c'est pas de la gnognotte, y a du sérieux . Bon après il a quand même bien de l'aide, célébrité qu'il se trouve être avec certains, il a sa petite réputation lol. On a le brin de cocasserie avec le chauffeur de taxi d'ailleurs. On a donc cette mission qui se déroule dans cette prison comprenant toute l'aire de Manhattan, ça nous forme un bon cloaque et de la véritable décharge, ça c'est complètement en ruine, un beau merdier avec une population à la limite d'être des zombies pour une bonne partie, globalement ça fait de la masse quelque peu désincarnée, pour trouver un semblant de plus vivant en dehors des personnages plus haut en couleur qui se font alliés de Snake, faut se retrouver avec le Duc dans les parages, grand maître des lieux. Et ma foi pas mal dans son genre lui. Enfin bref, tout ceci nous donne une certaine atmosphère à travers cette mission confié à Snake Plissken. Kurt Russell nous le campe bien et sinon j'ai bien apprécié la façon dont on se retrouve face à Harry Dean Stanton. Autrement niveau de la musique qu'à composé Carpenter, très bien aussi sa partition . Bref, du bon petit film .

[Meleor]

[Scarabéaware]

Ah mais oui bien sur, avoir fait ses B.O. sur du matériel pourri comme il a dit et que ça ait produit quelques bons airs qui ont de quoi bien se retenir, c'est beau le système D, la débrouille, tu te démerde avec ce que t'as et ça peut très bien aller quand tu y met du cœur, que tu te fais artisan, pas de besoin de plein dizaines de millions de dollars. Après c'est sur que ça vaut pas certaines B.O. magistrales qu'on peut connaître pour la musique de films mais bon y a quelque chose d'intéressant tout de même. Puis autrement New York 1997 c'est du bon petit film qu'il avait produit, certes dépassé de par sa date maintenant mais bon tant pis lol. Bref, sympathique courte vidéo que le fossoyeur avait fait à l'époque où on le voyait encore avec sa pelle .

Sinon la dessus ce serait pas qu'on ait quelqu'un pour nous faire une critique rétro un peu plus longue lol.

[Meleor]

Une autre critique et du bonus!

New York 1997 : découvrez la mythique scène coupée qui devait ouvrir le film
167 vues8 juin 2021
People Cine News
886 abonnés
New York 1997, une oeuvre de la contre-culture, cynique, chère au coeur de John Carpenter : il avait écrit le premier script du film en 1976, dans la foulée des affres du scandale du Watergate. Comme il le disait lui-même : "A cette époque, le sentiment global de la nation envers le président était d'un cynisme absolu".

Ironiquement d'ailleurs, les studios ne voulaient initialement pas de son script, jugé trop violent, effrayant ou tordu. Ce sont les succès d'Halloween et de Fog qui permirent à Carpenter de recevoir une enveloppe de 6 millions de dollars pour réaliser Escape From New York.

Sorti en 1981, le film met en vedette un personnage du nom de Snake Plissken. Une création devenue une icône, la matrice des anti-héros Badass par excellence, ayant toujours une punchline qui tue dans sa besace;. Une source d'inspiration pour toute une génération de cinéastes, et même de Game Designers dans l'industrie des jeux vidéo (Hideo Kojima, au hasard). Le croisement génial et absolu entre le flegme d'un Clint Eastwood qui aurait rencontré un Hell's Angels. Une incarnation qui doit aussi évidemment beaucoup à son interprète, Kurt Russell.

Si la version diffusée ce soir sur Arte correspond à celle qui fut exploitée en salle à sa sortie, le film devait pourtant à l'origine s'ouvrir d'une toute autre manière. En l'occurence un braquage de banque qui tourne mal, et qui permet de comprendre pourquoi Snake Plissken est (déjà) mis aux arrêts lorsque Bob Hauk (Lee Van Cleef), le chef de la Police, lui fait une proposition qu'il ne peut pas vraiment refuser. Une scène devenue assez mythique, de près de dix minutes.

Le contexte de la scène est précis. Elle se déroule le 31 octobre 1997, tout juste avant les événements évoqués dans le film. Une scène qui fut longtemps considérée comme perdue d'ailleurs, jusqu'à ce qu'elle soit retrouvée par miracle sur une copie de travail du film qui était entreposée dans une ancienne mine de sel reconvertie en lieu de stockage, du côté de Hutchinson, au Kansas.

Il fut un temps question que cette séquence soit restaurée, comme le film, mais Carpenter trancha par la négative. S'il l'avait écartée, c'était selon lui pour de bonnes raisons. Elle passa à la trappe parce qu'il constata que les spectateurs étaient confus lors de la projection test, et qu'il n'y avait finalement pas besoin de celle-ci pour mettre en place son récit, au moment où il le commence. Dans le commentaire audio du film d'ailleurs, Big John explique que celle-ci ralenti même l'intrigue.

Son choix de couper la séquence est d'autant plus justifié qu'il est clairement fait mention du passif de Plissken dans le film, lors de l'échange entre lui et Bob Hauk. Ancien héros de guerre, Snake Plissken est désormais devenu un criminel notoire, finalement capturé lors d'un braquage de banque.

Reste que cette séquence se déguste et s'apprécie comme une belle friandise, surtout si on est fan du film et de son anti-héros ultra charismatique.