Je viens de me rappeler que ça fait un bail que j'ai pas remis ce topic à jour.
Je le fait de ce pas avec l'ajout du résumé des deux volets sortis entretemps et mes petites critiques sur ces derniers.
On commence par le premier recueil de nouvelles:
Primitive War Dispatches: The Hunting of Stalker Force
SynopsisAu sommet de la Guerre du Vietnam, une escouade de recherche et de secours connue sous le nom d'Escouade Vautour a découvert l'existence de dinosaures au sein d'une vallée isolée au nord de la zone démilitarisée. Une année s'est écoulée depuis que les forces Américaines ont mis la vallée sous quarantaine et une nouvelle équipe de forces spéciales, la Stalker Force, a été crée pour traquer les dinosaures les plus dangereux de tous les temps, les utahraptors, et les détruire.
La missions s'avère être bien plus que ce que l'équipe débutante peut gérer lorsqu'ils font face à de mystérieux nouveaux prédateurs, des agents paramilitaires clandestins, et un utahraptor mâle alpha rusé surnommé Sobek.The Hunting of Stalker Force est le premier volume de Primitive War Dispatches, une série anthologique visant à faire le lien entre les romans principaux de la série Primitive War. The Hunting of Stalker Force prend place entre Primitive War et sa suite, Animus Infernal.
Ma critique :Tout comme le premier Primitive War, ce fut une lecture fantastique, proche en terme de qualité des romans de Michael Crichton.
La capacité d'Ethan Pettus a créer des personnages iconiques tel que Sobek et à donner à certains de ses dinosaures, dans le cadre d'une licence artistique, des caractéristiques physiques et comportementales hors du commun mais crédibles (dans le sens où elles peuvent rencontrer au sein du Monde Animal moderne), m'a agréablement étonné.
La mise en avant d'espèces qui étaient soit en arrière-plan dans le premier Primitive War, soit introduites dans le Bestiaire sortit en 2018, est très appréciable, tout comme le fait d'avoir un dinosaure parmi les personnages PoV (un peu dans la veine de Raptor Red par Robert T. Bakker).
Parmi les nouvelles espèces, les Yutyrannus pourraient être mes favoris. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère inquiétante et macabre de leur scène d'introduction qui m'a rappelé de par certains aspects la toute première scène de Game of Thrones (celle où une patrouille est attaquée par les Marcheurs Blancs au-delà du Mur).
Malgré son contexte sombre, l'histoire n'est pas dépourvue de quelques touches d'humour, notamment avec un certain Parasaurolophus durant la scène de l'encerclement du troupeau ou encore la scène dite du ''Tricératops psychédélique".
Primitive War 2: Animus Infernal
SynopsisAlors que la Guerre Froide est sur le point d'avoir une fin infernale, un accélérateur de particules a été saboté au fin fond de l'Angola, ravagé par la guerre.
Des horreurs primitives apparaissent dans la savane, prenant d'innombrables vies alors qu'elles se forgent un nouvel écosystème. Zosimus Kaikara et Josef Gustavo, un duo de chasseur de primes angolais, sont chargés de guider le groupe de traqueurs de dinosaures d'élite qu'est la Stalker Force ainsi que les contractuels de la mystérieuse organisation paramilitaire Quad Equitum jusqu'à l'accélérateur de particules abandonné dans les hautes terres du sud. Alors que les hommes luttent pour leur survie dans un monde perdu inhospitalier, la face de la Terre se retrouve changée à jamais par... la Guerre Primitive.Ma critique : (laissée sur le groupe facebook dédié à la série et géré par Ethan Pettus lui-même)
Qualities:
— The change of setting is a welcomed one as it gives the opportunity to have different environments and I like how the bestiary was almost entirely renewed for this story, with only one returning species from the previous instalments. Like before, the appearance and behaviour felt quite naturalistic for a sci-fi action story and most of the dinosaurs have memorable scenes, and this even if they are involved in only one scene or two. It was nice to have Carcharodontosaurus instead of its more famous cousin Giganotosaurus, a Pachyrhinosaurus herd standing its ground against a large predator, a Carnotaurus couple hunting together, the Sinornithosaurus being twisted little bastards with a fatal bite...
— The action and atmosphere were just as intense as before and the story really unforgiving. A reader with little to no forewarning can really be surprised and shocked by the turn of some of the events and the fate of certain characters.
— I didn’t trusted Sid in The Hunting of Stalker Force and my intuitions were right. I didn’t expected to see Nguyen becoming such a c**t though. If I remember correctly, he was still okay in THoSF. Molnar and Willard were nice characters and Andrei is still my favourite.
— Zosimus was an interesting and fully-fledged protagonist, the true hero of this story. On the matter of Onjoi, the integration of their mythology and how they adapted to the presence of dinosaurs on their land can be really appreciated.
Flaws :
— A few moments in the story felt a bit too much like « Let’s have a break for a small psychology lecture » (looking at you Molnar and Bruno Moreno). Having a psychological theme within the story is not a bad thing, quite the contrary even, but I think that the quotations at the beginning of the phases and Zosimus’ journey and inner troubles by themselves were enough to convey this theme.
— The mention of bison and ibex at one point made me twitch as there is no bison in Africa while African ibex are only found in Ethiopia, Erythrea, Nubia and Egypt. Unless those specific words were meant to be poetic synonyms for native ungulate species? The mention of Nairobi at the beginning had me confused since Nairobi is on the other side of the continent and, for what I know, had no business in the whole conflict. (Note: Ethan Pettus m'a répondu que le Nairobi est une faute de frappe et qu'il voulait écrire Namibie.)