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Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
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Somewhere
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Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Un gros topic (je posterai en plusieurs fois) pour vous présenter une petite pépite que j'ai découvert hier. Oats Studios est un petit studio indépendant créé par le réalisateur Neill Blomkamp, durant une période de sa carrière où il connaissait des difficultés : après avoir été révélé avec District 9, ses deux films suivants, Elysium et Chappie, rencontrent un succès critique et public très mitigé, et ses projets de réaliser un Alien 5 et un nouveau RoboCop n'aboutissent pas. Il met alors de côté les gros budgets hollywoodiens pour se recentrer sur ce qui a fait sa renommée : les courts-métrages. Neill Blomkamp vient en effet du domaine de la publicité où ses clips pour Citroën ou Adidas ont fait sensation. Le principe de Oats Studios est de mettre gratuitement en ligne divers courts-métrages dans lequel le réalisateur pourra laisser exprimer son univers très particulier. S'en suit ainsi durant l'année 2017 une dizaine de courts-métrages visionnables gratuitement sur le site de Oats Studios, YouTube, Steam, Twitter, Facebook ou encore Instagram.
https://oatsstudios.com/
https://www.youtube.com/OatsStudios
https://twitter.com/oatsstudios
https://www.facebook.com/oatsstudios
https://www.instagram.com/oatsstudios/
Les courts-métrages bénéficient entre autre d'un casting de poids avec les actrices Sigourney Weaver ou Dakota Fanning. En 2021, les courts-métrages débarquent sur Netflix sous le titre Oats Studios courts-métrages :
https://www.netflix.com/title/81483047
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Somewhere
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Court-métrage 1 : Rakka / Humanité déchue
Durée : 21 minutes
L'histoire : C'est la fin des haricots sur Terre depuis l'arrivée de gros lézards de l'espace. En plus d'avoir décimé l'humanité, ces reptiles capables de prendre le contrôle des esprits transforment la planète, qui devient peu à peu invivable. Un groupe de survivant essaye de s'en sortir, et leur salut repose peut-être sur un prisonnier des aliens, qui s'est échappé, et en est revenu transformé. Pourquoi c'est bien : C'était le premier film d'Oats, et l'indulgence est de mise vu comme Rakka est foireux. Déjà parce que Neill Blomkamp y recycle un peu trop son cinéma, du design des aliens rappelant District 9 au personnage de métalleux-vener qui pourrait sortir d'Elysium. Et plus que dans n'importe quelle autre production Oats, Rakka est plombé par une mise en scène régulièrement plate, qui ne sait pas quoi faire de ses trois couloirs et boîtes de conserve posées sur une table. Mais le pire reste la narration en trois chapitres, parfaitement bancale, et incapable de créer le moindre effet dramatique malgré les efforts autour des personnages d'Amir et Sarah. La voix off plombante de la première partie, qui déroule tout l'univers, n'aide pas. Au bout de ces 20 minutes, une seule impression : avoir vu un assemblage bordélique de plusieurs idées et mini-films, sans aucune harmonie.
Que reste t-il alors ? Le désir évident d'ouvrir un univers de pure SF, certes classique (invasion d'aliens méchants et surpuissants, Terre dévastée et rendue irrespirable, résistance à la dérive, hommes devenus des loups pour l'homme), mais visuellement excitante. Sous ses airs de bande demo VFX de 7 minutes, la première partie est certainement la plus amusante. Neill Blomkamp y multiplie les plans larges d'apocalypse, entrecoupés de visions peu ragoutantes des aliens et leur civilisation dégoulinante - qui constitue d'ailleurs la facette la plus intéressante de Rakka, bien plus que les sous-sols de sous-L'Armée des 12 singes côté humain. Il faudra bien ça pour digérer la mine déconfite de Sigourney Weaver, qui n'a rien d'autre à faire que trimballer avec elle un héritage de SF sous son casque de cosplayer. Probablement égarée dans ce court-métrage après une discussion arrosée avec le réalisateur à propos de ce fameux Alien 5 qu'ils devaient faire, l'actrice rajoute une couche de tristesse à Rakka. Mais bon, c'est pas pire que dans Revenger ou Sans issue. Tu aimerais si tu aimes : La Guerre des mondes et V, les Visiteurs.
https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... ts-studios
Durée : 21 minutes
L'histoire : C'est la fin des haricots sur Terre depuis l'arrivée de gros lézards de l'espace. En plus d'avoir décimé l'humanité, ces reptiles capables de prendre le contrôle des esprits transforment la planète, qui devient peu à peu invivable. Un groupe de survivant essaye de s'en sortir, et leur salut repose peut-être sur un prisonnier des aliens, qui s'est échappé, et en est revenu transformé. Pourquoi c'est bien : C'était le premier film d'Oats, et l'indulgence est de mise vu comme Rakka est foireux. Déjà parce que Neill Blomkamp y recycle un peu trop son cinéma, du design des aliens rappelant District 9 au personnage de métalleux-vener qui pourrait sortir d'Elysium. Et plus que dans n'importe quelle autre production Oats, Rakka est plombé par une mise en scène régulièrement plate, qui ne sait pas quoi faire de ses trois couloirs et boîtes de conserve posées sur une table. Mais le pire reste la narration en trois chapitres, parfaitement bancale, et incapable de créer le moindre effet dramatique malgré les efforts autour des personnages d'Amir et Sarah. La voix off plombante de la première partie, qui déroule tout l'univers, n'aide pas. Au bout de ces 20 minutes, une seule impression : avoir vu un assemblage bordélique de plusieurs idées et mini-films, sans aucune harmonie.
Que reste t-il alors ? Le désir évident d'ouvrir un univers de pure SF, certes classique (invasion d'aliens méchants et surpuissants, Terre dévastée et rendue irrespirable, résistance à la dérive, hommes devenus des loups pour l'homme), mais visuellement excitante. Sous ses airs de bande demo VFX de 7 minutes, la première partie est certainement la plus amusante. Neill Blomkamp y multiplie les plans larges d'apocalypse, entrecoupés de visions peu ragoutantes des aliens et leur civilisation dégoulinante - qui constitue d'ailleurs la facette la plus intéressante de Rakka, bien plus que les sous-sols de sous-L'Armée des 12 singes côté humain. Il faudra bien ça pour digérer la mine déconfite de Sigourney Weaver, qui n'a rien d'autre à faire que trimballer avec elle un héritage de SF sous son casque de cosplayer. Probablement égarée dans ce court-métrage après une discussion arrosée avec le réalisateur à propos de ce fameux Alien 5 qu'ils devaient faire, l'actrice rajoute une couche de tristesse à Rakka. Mais bon, c'est pas pire que dans Revenger ou Sans issue. Tu aimerais si tu aimes : La Guerre des mondes et V, les Visiteurs.
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
J'avais remarqué y a déjà quelques temps pour ses courts-métrages, ce sera effectivement bon de les évoquer et se pencher un peu plus dessus. Pour ce premier, Rakka, j'avais d'ailleurs pas encore vu qu'on avait Sigourney Weaver dedans.
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Rakka ça ressemble à District 9 mais en encore plus crade.
"La responsabilité d'un auteur est-elle de raconter des histoires moralement justes ? De faire plaisir aux fans ? Rien de tout ça. L'auteur n'a qu'une seule responsabilité : raconter des histoires qui lui ressemblent et auxquelles il croit." Story, Robert McKee
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Court-métrage 2 : Firebase / Zone de combat
Durée : 26 minutes
L'histoire : La guerre du Vietnam a pris une tournure bizarroïde quand l'armée américaine a été écrasée par une force inconnue, capable de faire léviter les tanks et transformer les soldats en monstres. Plusieurs récits de rescapés reviennent sur ces événements, et sur une créature connue sous le nom de River God.
Pourquoi c'est bien : Peut-être le plus ambitieux des morceaux d'Oats Studios, qui mélange film de guerre, gore et pure science-fiction. Récit-remix de la guerre du Vietnam, Firebase s'amuse à réécrire l'histoire en prenant bien évidemment le point de vue des américains, mais pour mieux le piétiner. Le cauchemar du Vietnam s'incarne ainsi dans un monstre ultime, né dans les larmes et le napalm. Entre le Dr Manhattan de Watchmen et le Gritche de Hyperion, ce River God hante la jungle pour ouvrir en grand les portes d'un enfer déjà amené par la folie des hommes. Ce sous-texte politique simple et efficace devient particulièrement féroce avec ce dieu sanglant capable de maîtriser le temps et l'espace, et dont les apparitions sont visuellement sensationnelles.
Et c'est l'autre réussite de Firebase : sa mise en scène soignée. Neill Blomkamp utilise adroitement la patine archives pour enrober ses effets visuels, et donner vie à cet univers étrange. Tanks en lévitation, giclées de sang qui se font la malle, chair calcinée, flammes bleutées... le court-métrage est particulièrement généreux, et ne tombe jamais dans le cheap. Au contraire, Firebase est souvent bluffant. En 2018, Neill Blomkamp s'était d'ailleurs senti pousser des ailes, et avait lancé une campagne de financement participatif pour monter le long-métrage Firebase. Une bien belle idée qui avait été abandonnée en seulement une semaine, face à un engouement bien trop limité. Dommage. Tu aimeras si tu aimes : Predator et Overlord.
https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... ts-studios
Durée : 26 minutes
L'histoire : La guerre du Vietnam a pris une tournure bizarroïde quand l'armée américaine a été écrasée par une force inconnue, capable de faire léviter les tanks et transformer les soldats en monstres. Plusieurs récits de rescapés reviennent sur ces événements, et sur une créature connue sous le nom de River God.
Pourquoi c'est bien : Peut-être le plus ambitieux des morceaux d'Oats Studios, qui mélange film de guerre, gore et pure science-fiction. Récit-remix de la guerre du Vietnam, Firebase s'amuse à réécrire l'histoire en prenant bien évidemment le point de vue des américains, mais pour mieux le piétiner. Le cauchemar du Vietnam s'incarne ainsi dans un monstre ultime, né dans les larmes et le napalm. Entre le Dr Manhattan de Watchmen et le Gritche de Hyperion, ce River God hante la jungle pour ouvrir en grand les portes d'un enfer déjà amené par la folie des hommes. Ce sous-texte politique simple et efficace devient particulièrement féroce avec ce dieu sanglant capable de maîtriser le temps et l'espace, et dont les apparitions sont visuellement sensationnelles.
Et c'est l'autre réussite de Firebase : sa mise en scène soignée. Neill Blomkamp utilise adroitement la patine archives pour enrober ses effets visuels, et donner vie à cet univers étrange. Tanks en lévitation, giclées de sang qui se font la malle, chair calcinée, flammes bleutées... le court-métrage est particulièrement généreux, et ne tombe jamais dans le cheap. Au contraire, Firebase est souvent bluffant. En 2018, Neill Blomkamp s'était d'ailleurs senti pousser des ailes, et avait lancé une campagne de financement participatif pour monter le long-métrage Firebase. Une bien belle idée qui avait été abandonnée en seulement une semaine, face à un engouement bien trop limité. Dommage. Tu aimeras si tu aimes : Predator et Overlord.
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Court-métrage 3 : Cooking with Bill
Damasu 950
PrestoVeg
Smoothie
Sushi
Le troisième court-métrage est une compilation de quatre séquences de cuisine parodique, avec un duo de cuisiniers assez ahuris qui présentent de nouvelles machines révolutionnaires pour cuisiner, mais rien ne se passera comme prévu, ce court-métrage est juste hilarant d'absurdité
Damasu 950
PrestoVeg
Smoothie
Sushi
Le troisième court-métrage est une compilation de quatre séquences de cuisine parodique, avec un duo de cuisiniers assez ahuris qui présentent de nouvelles machines révolutionnaires pour cuisiner, mais rien ne se passera comme prévu, ce court-métrage est juste hilarant d'absurdité
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Court-métrage 4 : God
City
Serengeti
Le quatrième court-métrage est une compilation de deux séquences où l'on voit Dieu tranquillement chez lui avec son Majordome en train de s'amuser avec un jeu qui n'est autre que la Terre, où on le voit déclencher des incendies, des tornades, la pluie, la peste, bref, très cynique
City
Serengeti
Le quatrième court-métrage est une compilation de deux séquences où l'on voit Dieu tranquillement chez lui avec son Majordome en train de s'amuser avec un jeu qui n'est autre que la Terre, où on le voit déclencher des incendies, des tornades, la pluie, la peste, bref, très cynique
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Court-métrage 5 : Zygote
Durée : 22 minutes
L'histoire : Dans une exploitation minière transformée en laboratoire suite au crash d'une astéroïde contenant une forme de vie extraterrestre, une femme affronte une créature alien vorace, qui grandit en assimilant ceux qu'elle tue.
Pourquoi ça mérite le détour : Certainement parmi les meilleurs des films Oats. Pourtant, Zygote ne brille pas par son originalité, puisque le scénario recycle à peu près tous les poncifs du genre. S'y croisent une forme de vie alien arrivée avec une météorite, une créature venue de l'espace qui assimile la mémoire de ses victimes, une méchante multinationale (Cerberus Minerals, au cas où le côté méchant n'était pas clair), de l'androïde plus vrai que vrai, un ascenseur qui met du temps à arriver bien sûr, et une héroïne qui se révèle particulièrement coriace face au cauchemar qu'elle se prend dans les gencives. Tout ça se passe en plus dans une base sous-terraine en Arctique, avec de jolis couloirs remplis de tuyaux et lumières rouges. Les fans du genre seront donc en terrain on ne peut plus familier. Mais Zygote n'essaie pas de mentir sur la marchandise. Le cauchemar est simple, clair comme de l'eau de roche, assemblé avec trois bouts de ficelle souvent très simples (le son du gun pour ajouter une touche SF, la lumière pour masquer les deux décors et demi), et parfois impressionnants (la grosse bête). D'autant que Neill Blomkamp parvient même à créer une petite émotion avec ses personnages, duo improbable entre un soldat devenu aveugle suite à sa rencontre avec la créature, et une androïde qui découvre qu'elle est en réalité une esclave humaine, utilisée par la compagnie comme main d'œuvre pas chère. Une petite idée diabolique qui renverse le cliché SF de l'humain qui se découvre robot, et qui permet à Dakota Fanning d'avoir un bout de gras à défendre. A la fin, une seule envie : en voir plus, et savoir où va cette Barklay une fois en pseudo-sécurité. Tu aimerais si tu aimes : The Thing et Alien.
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Durée : 22 minutes
L'histoire : Dans une exploitation minière transformée en laboratoire suite au crash d'une astéroïde contenant une forme de vie extraterrestre, une femme affronte une créature alien vorace, qui grandit en assimilant ceux qu'elle tue.
Pourquoi ça mérite le détour : Certainement parmi les meilleurs des films Oats. Pourtant, Zygote ne brille pas par son originalité, puisque le scénario recycle à peu près tous les poncifs du genre. S'y croisent une forme de vie alien arrivée avec une météorite, une créature venue de l'espace qui assimile la mémoire de ses victimes, une méchante multinationale (Cerberus Minerals, au cas où le côté méchant n'était pas clair), de l'androïde plus vrai que vrai, un ascenseur qui met du temps à arriver bien sûr, et une héroïne qui se révèle particulièrement coriace face au cauchemar qu'elle se prend dans les gencives. Tout ça se passe en plus dans une base sous-terraine en Arctique, avec de jolis couloirs remplis de tuyaux et lumières rouges. Les fans du genre seront donc en terrain on ne peut plus familier. Mais Zygote n'essaie pas de mentir sur la marchandise. Le cauchemar est simple, clair comme de l'eau de roche, assemblé avec trois bouts de ficelle souvent très simples (le son du gun pour ajouter une touche SF, la lumière pour masquer les deux décors et demi), et parfois impressionnants (la grosse bête). D'autant que Neill Blomkamp parvient même à créer une petite émotion avec ses personnages, duo improbable entre un soldat devenu aveugle suite à sa rencontre avec la créature, et une androïde qui découvre qu'elle est en réalité une esclave humaine, utilisée par la compagnie comme main d'œuvre pas chère. Une petite idée diabolique qui renverse le cliché SF de l'humain qui se découvre robot, et qui permet à Dakota Fanning d'avoir un bout de gras à défendre. A la fin, une seule envie : en voir plus, et savoir où va cette Barklay une fois en pseudo-sécurité. Tu aimerais si tu aimes : The Thing et Alien.
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Court-métrage 6 : Bad President - Oil Spill
Le sixième court-métrage est une parodie du Président des Etats-Unis, avec un vrai guignol ne comprenant rien à la politique à la tête de la Maison Blanche. Il y a deux courts-métrages de 3 minutes sur lui, mais je n'ai trouvé que le premier qui parle d'Etats-Unis impuissants face à une gigantesque marée noire.
Edit : trouvé le deuxième :
Le sixième court-métrage est une parodie du Président des Etats-Unis, avec un vrai guignol ne comprenant rien à la politique à la tête de la Maison Blanche. Il y a deux courts-métrages de 3 minutes sur lui, mais je n'ai trouvé que le premier qui parle d'Etats-Unis impuissants face à une gigantesque marée noire.
Edit : trouvé le deuxième :
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Court-métrage 7 : Adam : Le Miroir
Le septième court-métrage, alors je crois avoir compris à travers le très peu d'informations que j'ai trouvé dessus, serait la suite d'un autre court-métrage mais pas produit par les studios Oats, mais par le studio Unity, dont je mets la description en anglais ici, vous comprendrez mieux, Unity fait beaucoup parler de lui dans le jeu vidéo en ce moment avec son moteur de jeu révolutionnaire :
Et voici le court-métrage Adam que cette société avait réalisée, on retrouve les thématiques du cinéma de Blomkamp avec la science-fiction, les robots :
Le septième court-métrage, alors je crois avoir compris à travers le très peu d'informations que j'ai trouvé dessus, serait la suite d'un autre court-métrage mais pas produit par les studios Oats, mais par le studio Unity, dont je mets la description en anglais ici, vous comprendrez mieux, Unity fait beaucoup parler de lui dans le jeu vidéo en ce moment avec son moteur de jeu révolutionnaire :
Unity is the creator of the world’s most widely-used real-time 3D (RT3D) development platform, giving content creators around the world the tools to create rich, interactive 2D, 3D, VR and AR experiences. Our 800+ person engineering team keeps Unity at the bleeding-edge of technology by working alongside partners such as Magic Leap, Google, Facebook, Oculus and Microsoft to ensure optimized support for the latest releases and platforms.
Et voici le court-métrage Adam que cette société avait réalisée, on retrouve les thématiques du cinéma de Blomkamp avec la science-fiction, les robots :
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Court-métrage 8 : Adam : Episode 3
Le huitième court-métrage est le troisième volet de la "saga" Adam. On est cette fois-ci dans une histoire racontée en images de synthèse.
Le huitième court-métrage est le troisième volet de la "saga" Adam. On est cette fois-ci dans une histoire racontée en images de synthèse.
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Court-métrage 9 : Gdansk & Praetoria
Le neuvième court-métrage est une compilation de deux séquences : Gdansk, où dans un univers médiéval, un chevalier géant décime les populations ; Praetoria, où l'on suit une sorte de Dark Vador chevalersque.
Le neuvième court-métrage est une compilation de deux séquences : Gdansk, où dans un univers médiéval, un chevalier géant décime les populations ; Praetoria, où l'on suit une sorte de Dark Vador chevalersque.
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Court-métrage 10 : Kapture (Fluke)
Le dixième court-métrage est une compilation de deux séquences en images de synthèses, sur des expérimentations menées par l'armée : une arme capable de prendre le contrôle de l'ennemi et des sauterelles explosives téléguidables tel un drone. Je n'ai trouvé que la première séquence en vidéo.
Le dixième court-métrage est une compilation de deux séquences en images de synthèses, sur des expérimentations menées par l'armée : une arme capable de prendre le contrôle de l'ennemi et des sauterelles explosives téléguidables tel un drone. Je n'ai trouvé que la première séquence en vidéo.
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Les dix premiers courts-métrages sont disponibles sur Netflix, c'est ceux réalisés par Neil Blomkamp. Il y en a d'autres dispos sur la chaîne Youtube de Oats Studios, alors je pense, parce que comme dit il y a très peu d'information en français là-dessus, que ce sont des courts-métrages réalisés par d'autres réalisateurs. On a notamment un troisième court-métrage consacré au président de "Bad President" :
Cette trilogie mériterait presque un film
Cette trilogie mériterait presque un film
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Un autre court-métrage disponible sur la page YouTube de Oats Studios, dans une catégorie "short films from artists we love", donc courts-métrages d'artistes que nous adorons, dans mon magnifique anglais. Il n'y a qu'une vidéo de disponible, il s'agit d'un court-métrage réalisé par Paul Chadeisson, nommé Migrants :
"Humanity started the process of terraforming Mars many years ago. We follow the thoughts and prayers of one of the “cleaners” who works on this titanic project."
Paul Chadeisson est un artiste dont l'on peut retrouver son oeuvre sur ce site web :
https://www.artstation.com/pao
Son travail consiste essentiellement en des illustrations sur des oeuvres comme Blade Runner, Homeworld, Cyberpunk 2077, Black Adam ou Fondation, d'Isaac Asimov. Le court-métrage posté plus haut semble d'ailleurs faire référence à cet univers, mais comme je ne le connais pas, seul les fans pourront confirmer.
"Humanity started the process of terraforming Mars many years ago. We follow the thoughts and prayers of one of the “cleaners” who works on this titanic project."
Paul Chadeisson est un artiste dont l'on peut retrouver son oeuvre sur ce site web :
https://www.artstation.com/pao
Son travail consiste essentiellement en des illustrations sur des oeuvres comme Blade Runner, Homeworld, Cyberpunk 2077, Black Adam ou Fondation, d'Isaac Asimov. Le court-métrage posté plus haut semble d'ailleurs faire référence à cet univers, mais comme je ne le connais pas, seul les fans pourront confirmer.
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Un autre court-métrage disponible sur la chaîne Oats Studios, celui-ci est à nouveau réalisé par Neil Blomkamp, et il s'agit d'un court-métrage promotionnel live pour le jeu vidéo Anthem :
Pour la petite histoire, parce que je suis toujours très curieux, Anthem est un jeu d'action sorti en février 2019 sur PS4, Xbox One et PC. Il est édité par Electronic Arts et développé par le célèbre studio canadien BioWare, à qui l'on doit des chef-d'oeuvres du jeu vidéo comme les séries Baldur's Gate, Mass Effect, Dragon Age ou Star Wars : Knights of The Old Republic. Mais le studio connaît un déclin dans les années 2010, et subit un sérieux échec critique avec Mass Effect : Andromeda, sorti en 2017. Anthem, dont le développement avait commencé dès 2012, et annoncé pour l'année 2019 : il s'agit d'un monde ouvert qui plonge le joueur dans un univers de science fantasy luxuriant et exotique où le joueur peut se déplacer librement en volant grâce aux propulseurs de son exosquelette motorisé. Mais tout comme pour le dernier Mass Effect, Anthem connaît de gros problèmes techniques. Censé concurrencer une franchise comme Destiny, le jeu ne parviendra pas à créer l'engouement.
Pour la petite histoire, parce que je suis toujours très curieux, Anthem est un jeu d'action sorti en février 2019 sur PS4, Xbox One et PC. Il est édité par Electronic Arts et développé par le célèbre studio canadien BioWare, à qui l'on doit des chef-d'oeuvres du jeu vidéo comme les séries Baldur's Gate, Mass Effect, Dragon Age ou Star Wars : Knights of The Old Republic. Mais le studio connaît un déclin dans les années 2010, et subit un sérieux échec critique avec Mass Effect : Andromeda, sorti en 2017. Anthem, dont le développement avait commencé dès 2012, et annoncé pour l'année 2019 : il s'agit d'un monde ouvert qui plonge le joueur dans un univers de science fantasy luxuriant et exotique où le joueur peut se déplacer librement en volant grâce aux propulseurs de son exosquelette motorisé. Mais tout comme pour le dernier Mass Effect, Anthem connaît de gros problèmes techniques. Censé concurrencer une franchise comme Destiny, le jeu ne parviendra pas à créer l'engouement.
Anthem : le court-métrage de Neill Blomkamp est là et vaut franchement le coup d'œil
ll y a quelques jours, nous vous partagions la nouvelle : Neill Blomkamp, illustre réalisateur cinématographique à qui l'ont doit District 9, Elysium ou encore Chappie, avait signé pour un court-métrage entièrement dédié à Anthem. Il faut dire que le contexte futuriste du jeu d'Electronic Arts se prêtait plutôt bien aux ambitions du bonhomme, ce dernier ayant un goût certain pour la science-fiction de gros calibre : réjouissez-vous puisque l'œuvre en question, nommée Conviction, vient tout juste d'être publiée sur YouTube. Une vidéo de presque quatre minutes aux allures de trailer hollywoodien et qui ne lésine pas sur le CGI. On aurait presque envie de voir le film en entier mais, malheureusement, il s'agit bel et bien du résultat complet et celui-ci devrait mettre l'eau à la bouche de tous les amateurs du genre. Pour rappel, Anthem prendra place dans un monde hostile où règnent diverses factions plus ou moins amicales. Le joueur pourra faire équipe avec trois autres personnes pour de nombreuses missions scénarisées (ou pas) et se servira de son exosquelette pour mettre à mal ses adversaires. Neill Blomkamp a, en tout cas, bien respecté cet univers mystique et intriguant : Anthem sortira demain sur PC, PS4 et Xbox One et, en attendant, vous pouvez toujours vous faire un avis sur le nouveau titre de BioWare en jetant un œil à notre dernière preview.
https://www.jeuxactu.com/anthem-decouvr ... 117216.htm
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Quelques bandes-annonces et vidéos de gameplay d'Anthem, encore une fois je suppose que les studios Oats ont travaillé dessus :
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Une série de vidéos sur le moteur Unity utilisé pour réaliser Adam :
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Re: Les courts-métrages Oats Studios de Neill Blomkamp
Pour ma part j'arrive au bout de ce topic, la dernière vidéo postée sur la chaîne de Oats Studios date du 27 août 2022, il s'agit d'un trailer réalisé par Neill Blomkamp pour un jeu vidéo nommé Off the Grid :
Le réalisateur de District 9 signe l'univers d'un intrigant Battle Royale sous Unreal Engine 5
Si on nous avait dit un jour que Neill Blomkamp, le réalisateur des films District 9, Elysium ou encore Chappie serait associé à un projet de jeu vidéo, nous aurions probablement fait la moue. Preuve en est que tout arrive. Gunzilla Games, un studio plutôt discret fondé en 2020 entre Los Angeles, Kiev et Frankfurt, dévoile les premières images de Off The Grid, un Battle Royale d'un genre nouveau.
L'auteur de Altered Carbon au scénario
Lassé des jeux multijoueur dépossédés de leur composante narrative, Gunzilla Games envisage un jeu compétitif mais qui ne renie pas son scénario ou son histoire. Le (très) court teaser publié aujourd’hui par le studio ne nous apprend rien ou presque, en dehors d'illustrer l’ambiance cyberpunk dans laquelle baignera Off The Grid. D'ailleurs, Gunzilla précise que son jeu utilisera l'Unreal Engine 5. De quoi imaginer des graphismes de pointe lorsque le jeu sortira sur PC, PS5 et Xbox Series X|S. Dans sa note d'intention publiée sur son blog, Gunzilla explique qu'Off The Grid proposera des affrontements à 150 joueurs, aussi bien en PvP qu'en PvE dans des missions scénarisées.
Mais ce qui nous met encore plus d’étoiles dans les yeux, ce sont bien les noms associés au projet. On l’a dit, le réalisateur sud-africain Neill Blomkamp officiera en qualité de Chief Visionary Officer (miam la start-up nation). Mais on pourra également découvrir un scénario signé Richard Morgan, l'auteur des livres Altered Carbon. Un dernier nom complète le triumvirat : celui d’Olivier Henriot, transfuge d’Ubisoft, qui a travaillé comme narrative designer sur plusieurs jeux Assassin's Creed ou Far Cry. Off The Grid n'a pas encore de date de sortie, mais le studio nous donne rendez-vous en 2023 pour en apprendre plus.
https://www.jeuxvideo.fr/news/421152-le ... l-engine-5
Et depuis un an, ben en fait plus vraiment de news, à part sur des sites anglophones, le projet serait toujours en cours de développement par Neill Blomkamp. J'ai tout de même trouvé dans les vidéos les plus récentes une version longue du trailer sorti il y a plus d'un an maintenant :
Le réalisateur de District 9 signe l'univers d'un intrigant Battle Royale sous Unreal Engine 5
Si on nous avait dit un jour que Neill Blomkamp, le réalisateur des films District 9, Elysium ou encore Chappie serait associé à un projet de jeu vidéo, nous aurions probablement fait la moue. Preuve en est que tout arrive. Gunzilla Games, un studio plutôt discret fondé en 2020 entre Los Angeles, Kiev et Frankfurt, dévoile les premières images de Off The Grid, un Battle Royale d'un genre nouveau.
L'auteur de Altered Carbon au scénario
Lassé des jeux multijoueur dépossédés de leur composante narrative, Gunzilla Games envisage un jeu compétitif mais qui ne renie pas son scénario ou son histoire. Le (très) court teaser publié aujourd’hui par le studio ne nous apprend rien ou presque, en dehors d'illustrer l’ambiance cyberpunk dans laquelle baignera Off The Grid. D'ailleurs, Gunzilla précise que son jeu utilisera l'Unreal Engine 5. De quoi imaginer des graphismes de pointe lorsque le jeu sortira sur PC, PS5 et Xbox Series X|S. Dans sa note d'intention publiée sur son blog, Gunzilla explique qu'Off The Grid proposera des affrontements à 150 joueurs, aussi bien en PvP qu'en PvE dans des missions scénarisées.
Mais ce qui nous met encore plus d’étoiles dans les yeux, ce sont bien les noms associés au projet. On l’a dit, le réalisateur sud-africain Neill Blomkamp officiera en qualité de Chief Visionary Officer (miam la start-up nation). Mais on pourra également découvrir un scénario signé Richard Morgan, l'auteur des livres Altered Carbon. Un dernier nom complète le triumvirat : celui d’Olivier Henriot, transfuge d’Ubisoft, qui a travaillé comme narrative designer sur plusieurs jeux Assassin's Creed ou Far Cry. Off The Grid n'a pas encore de date de sortie, mais le studio nous donne rendez-vous en 2023 pour en apprendre plus.
https://www.jeuxvideo.fr/news/421152-le ... l-engine-5
Et depuis un an, ben en fait plus vraiment de news, à part sur des sites anglophones, le projet serait toujours en cours de développement par Neill Blomkamp. J'ai tout de même trouvé dans les vidéos les plus récentes une version longue du trailer sorti il y a plus d'un an maintenant :
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