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Théorie de la BD

Section consacrée aux bandes dessinées autres qu'asiatiques et que les comics : Thorgal, Tintin, Astérix, Blake et Mortimer et diverses BD franco-belge, etc.
Meleor
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Théorie de la BD

Messagepar Meleor » jeu. août 19, 2021 7:10 pm

J'ouvre un topic pour parler de la recherche théorique sur la BD en commençant par la conférence de Benoit Peeters sur la BD au Collège de France.






Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris
8 900 vues9 oct. 2020

Collège de France
63,8 k abonnés
Conférence de Benoît Peeters donnée le 7 octobre 2020 et inaugurant L'Année de la bande dessinée au Collège de France.
En 1837, Rodolphe Töpffer présentait en ces termes son album Monsieur Jabot : « Ce petit livre est d’une nature mixte. Il se compose d’une série de dessins accompagnés d’une ou deux lignes de texte. Les dessins, sans ce texte, n’auraient qu’une signification obscure ; le texte sans les dessins ne signifierait rien. Le tout ensemble forme une sorte de roman, d’autant plus original qu’il ne ressemble pas mieux à un roman qu’à autre chose. » Töpffer était persuadé de l’avenir de cette nouvelle forme de récit, mais il n’aurait jamais pu imaginer l’importance qu’elle allait prendre.
Oscillant entre la presse et le livre, l’enfance et l’âge adulte, la caricature et le réalisme, jouant des cases et des strips, du découpage et de la mise en page, des phylactères et des onomatopées, la bande dessinée est un médium à part entière que ni le cinéma, ni le jeu vidéo, ni Internet, n’ont menacé jusqu’à présent. Si le neuvième art a déjà donné naissance à bien des chefs-d’œuvre, de Krazy Kat à Spirou et Fantasio, des Peanuts à Persepolis, des mangas au roman graphique, il est aujourd’hui plus divers et plus vivant que jamais.
Plus d'informations : https://www.college-de-france.fr/site...




Étude de la bande dessinée
L'étude de la bande dessinée1 (aussi appelée étude de l'art en bande dessinée, étude de l'art séquentiel2 ou étude de la narration graphique3) est une discipline universitaire portant sur la bande dessinée et l'art séquentiel. Si la bande dessinée et les romans graphiques ont en général été considérés comme des sujets d'intérêt mineur, désormais des spécialistes de la sémiotique, des composition studies (en) et des études culturelles voient dans ces œuvres des récits complexes se prêtant à l'analyse méthodique des enseignants-chercheurs.

Cette discipline est distincte des aspects techniques de la création. En effet, l'étude de la bande dessinée se fonde sur l'élaboration d'un corpus théorique (la bande dessinée en tant que mode d'expression artistique), ainsi que sur l'approche historiographique du sujet (analyse de l'histoire de la bande dessinée4). Ce corpus théorique se recoupe largement avec la philosophie de la bande dessinée, à savoir l'étude de l'ontologie5,6, de l'épistémologie7 et de l'esthétique8 de ce domaine, le rapport qu'il construit avec d'autres formes d'art et le rapport entre le texte et l'image5.

L'étude de la bande dessinée se recoupe avec l'examen méthodique de la bande dessinée, c'est-à-dire l'analyse et l'évolution de la bande dessinée en tant que média9.


https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tud ... sin%C3%A9e

La première d'une série de conférences sur l'Histoire de la BD:



Pour une histoire de la bande dessinée : 1/10 Naissances - Renaissances - Reconnaissances
12 736 vues8 oct. 2017

Benoît Peeters
1,37 k abonnés

Naissances, renaissances, reconnaissances

Il y a tout juste 50 ans, l’exposition Bande dessinée et figuration narrative est présentée à Paris au Musée des Arts décoratifs. Elle marque le début de la reconnaissance du « neuvième art ». Mais l’histoire de la bande dessinée est alors balbutiante. On cherche à la légitimer par une ascendance plus noble, de la colonne Trajane à la tapisserie de Bayeux. Et l’on situe sa vraie naissance en 1896, aux États-Unis, avec le Yellow Kid d’Outcault. Ce n’est que bien plus tard que l’importance de Töpffer sera mise en évidence, avant que de nouvelles recherches montrent combien la bande dessinée a été diverse et vivante tout au long du dix-neuvième siècle.

Comment raconter aujourd’hui l’histoire de la bande dessinée, celle de ses auteurs, mais aussi celle de ses supports et de ses publics, l’oscillation presque constante entre le monde de la presse et celui du livre, les liens avec la caricature, la photographie, le cinéma et le dessin animé, les échanges entre les traditions nationales et la progressive mondialisation ?








[CONFÉRENCE] : # 1 « La recherche en bande dessinée : universitaires et professionnels en débat"
175 vues2 déc. 2020

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Vidéo réalisée par Sylvain AQUATIAS
Maître de conférences en sociologie à l'Université de Limoges
Enseignant chercheur au GRESCO,
Groupe de REcherches Sociologiques sur les sociétés COntemporaines

Cycle de conférences autour des problématiques actuelles de la bande dessinée

La bande dessinée a longtemps été un objet mal vu des recherches scientifiques.
Elle est désormais de plus en plus étudiée.

Dans le cadre de la création du Réseau Régional de Recherche sur la Bande Dessinée de Nouvelle Aquitaine, les universités de Limoges et de La Rochelle ont mis en place un cycle de conférences à destination de leurs étudiants et de l’ensemble de la communauté universitaire.

Ces conférences rassemblent des chercheurs et des professionnels de la région Nouvelle Aquitaine, mais pas seulement, afin d’interroger les approches de la bande dessinée.

En dehors des séances inaugurale et de clôture, trois thématiques de deux séances vont explorer la formation des auteurs, la création et l’édition de bande dessinée. C’est donc huit conférences en tout qui vont permettre d’aborder la question.

Ces conférences sont destinées à toute personne intéressée par la bande dessinée, que ce soit comme simple amateur, comme chercheur ou comme professionnel.




https://journals.openedition.org/appareil/2328


La quadrature de la bande dessinée

Résumé
L’article cherche à dresser un portrait serré et actuel de ce qui s’est imposé comme le Neuvième Art. Malgré ses formes diverses et sa plasticité, malgré ses innombrables expérimentations, un « esprit de la BD » doit pouvoir être circonscrit, à défaut d’être parfaitement déterminé, dans un périmètre approximatif. Le texte se déroule selon la structure classique d’une page de BD, en quatre strips de trois cases. Les fondements de ce qui est, d’abord, considéré par la critique comme « l’art séquentiel » sont rappelés : images, récit, texte. Puis, une autre approche permet de cerner la bande dessinée comme un langage graphique, porteur d’une pensée graphique sui generis, riche d’une vitalité et d’une grammaire spécifiques. Le troisième « bord » de la bande dessinée pourrait ensuite consister en sa matérialité, car la BD n’est pas abstraite, art ou langage, mais s’incarne dans un objet concret, personnel et domestique, que l’on tient dans sa main et qui répond à certaines caractéristiques éditoriales et factuelles (n’est-elle pas, d’évidence et avant tout, un imprimé ?). Enfin, la mise au carré s’achève par une prise en compte de ce qui est venu chambouler la donne depuis quelques années déjà : le numérique, qui bouleverse les processus d’édition, de diffusion, mais aussi de narration et de réception.

Le médium BD alors naviguerait dans ces eaux troubles, explorant ses frontières poreuses, accroissant son territoire à la recherche de lui-même. Vers où ?




https://journals.openedition.org/signata/1247

Sémiotique de la bande dessinée : regards sur la théorie franco-belge
Jean Cristtus Portela

Le présent article propose une démarche historiographique permettant de comprendre dans leurs grandes lignes comment les théories franco-belges sur la bande dessinée d’orientation sémiologiques ou sémiotiques se sont développées de la fin des années 1960 aux débuts des années 2000. Notre but est d’étudier les façons dont ces approches ont été caractérisées d’un point de vue théorique (les principes épistémologiques, les prises de position) et méthodologique (les objets d’étude choisis, la segmentation de l’analyse, les concepts appliqués), en cherchant à dégager les traits de permanence et de rupture qui fondent ce que nous pourrions appeler aujourd’hui une sémiotique de la bande dessinée, toujours en construction. Dans le domaine sémiologique, notre bilan historique se consacre à l’analyse des théoriciens tels que P. Fresnault-Deruelle, B. Peeters et Th. Groensteen, entre autres ; dans le domaine sémiotique, il porte tout spécialement sur les approches greimassiennes de R. Lindekens, J. Courtès et J.-M. Floch. Ce balayage historiographique nous a permis de suivre les lectures et notamment les « anti-lectures », parfois passionnées, auxquelles la théorie franco-belge de la BD s’est confrontée.



https://www.cairn.info/revue-communicat ... age-45.htm

La bande dessinée, une subversion sémiotique des supports de l’intermédialité ?
Pascal Robert
Dans Communication & langages 2014/4 (N° 182), pages 45 à 59

L’histoire de la bande dessinée montre que son invention même est liée à sa capacité à exister et à se diffuser sur différents supports : la presse (grand public ou spécialisée, de grand ou moyen voire petit format), le livre (l’album ou le roman graphique, voire le livre de poche) et aujourd’hui le numérique (avec Izneo ou le blog notamment). C’est pourquoi il est possible de montrer que la bande dessinée a réussi à se transposer sur des supports variés et donc à s’adapter, tout en maintenant une forte exigence au maintien global de son dispositif sémiotique, c’est-à-dire sans se trahir. On peut même se demander si elle ne s’est pas affirmée dans ce geste d’une transposition qui, à la fois, l’interroge et l’amène à revendiquer en acte sa singularité. C’est en tout cas l’hypothèse qu’explore cet article en analysant les rapports que noue la BD avec la presse, le livre et le numérique.

Aries Phoenix
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Re: Théorie de la BD

Messagepar Aries Phoenix » jeu. août 19, 2021 7:33 pm

Ah bah en voilà un titre qui me surprend :shock:
J'ai lu de la BD pendant plus de 20 ans par divertissement pur, y trouvant en gros la même chose que dans les romans, soit de la critique, de l'humour, du sexe, et bien d'autres choses. Que ce soit agrémenté d'images en fait un art à part, à l'intersection entre le cinéma et le roman en fait. Mais de là à théoriser...

J'ai écrit pas moins de trente BD courtes (deux-trois pages) sur des sujets la plupart du temps absurdes, étant un grand disciple de Gotlib. Parfois mais rarement du plus sérieux. Et je m'en donnais à cœur joie dans l'autobiographie, l'autodérision, la critique sociale, la critique religieuse, la critique des médias, la critique du capitalisme ou du socialisme, bref que des pépites. Ma spécialité était le dessin dans le grotesque, à peine travaillé, avec des répliques cinglantes. tous les personnages avaient leur charge de ridicule et de stéréotypé, menant à des histoires sans queue ni tête avec une fin au cinquième degré :lol: mais je me suis bien marré dans cette forme d'expression, laissant libre cours à mes pulsions sadiques, masochistes, sexuelles et cyniques, avec pour résultat de petites pépites. L'une d'entre elles résumait en cru une soirée universitaire commençant par une discussion sur les maths et finissant dans le local du cercle avec dix mecs défoncés se livrant aux plus pures abominations :transpire: La BD c'est du pur bonheur, surtout pour un bon dessinateur (que je ne suis pas) qui peut y exprimer avec fougue tout un ressenti exacerbé.
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Re: Théorie de la BD

Messagepar Meleor » ven. août 20, 2021 5:39 am

Lol ben je suis sur un Discord qui porte là-dessus! :lol: Mais en fait il y a de la théorie pour chaque Art! :mrgreen:

https://books.openedition.org/pressesen ... 63?lang=fr

LA BANDE DESSINÉE, UNE INTELLIGENCE SUBVERSIVE | Pascal Robert
Partie I. Première subversion : la pensée-BD ou l’intelligence cognitive de la bande dessinée
Chapitre I. La pensée-BD de la bande dessinée, de l’intelligence de la bande dessinée par la bande dessinée
RECHERCHER DANS LE LIVRE

Chapitre I. La pensée-BD de la bande dessinée, de l’intelligence de la bande dessinée par la bande dessinée
p. 27-70

TEXTE INTÉGRAL

1Ce chapitre se veut une sorte de randonnée critique à travers un large éventail de positions théoriques sur la bande dessinée. Cette exploration de la relation complexe que nouent la bande dessinée et ses approches théoriques se veut également le lieu, pour nous, d’une réflexion critique qui, rebondissant sur les propositions fortes d’auteurs différents (praticiens ou non, d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs), nous permet d’élaborer et de peaufiner notre propre posture théorique à travers choix, propositions et hypothèses. Les réactions et notations ponctuelles qui parsèment cette présentation sont synthétisées dans le dernier mouvement de ce chapitre.

1 Sur cette question de l'artification, lire les travaux de Nathalie Heinich [Heinich, 2017].
2Encouragée par Goethe, la bande dessinée est née dans un dialogue entre pratique et théorie. Car Rodolphe Töpffer, l’un de ses pères, est à la fois d’emblée un auteur de bande dessinée et son premier théoricien. Étrange naissance donc pour une activité qui, pendant longtemps, ne se verra pas reconnaître le statut d’art1, quand elle n’était pas réduite aux célèbres « petits mickeys ». Autrement dit, la théorie n’est en rien étrangère à la bande dessinée ; elle lui est même consubstantielle et ce, de quatre manières :

un praticien (dessinateur et/ou un manieur de mots, un scénariste) développe une véritable réflexion sur la bande dessinée – nous allons le voir avec Rodolphe Töpffer, puis avec Will Eisner et plus encore avec Benoît Peeters ;
la bande dessinée, quoique narrative, s’offre comme le lieu de déploiement d’un discours théorique sur ses propres « codes »2, mais en bande dessinée. Autrement dit, certains auteurs de bande dessinée tressent leurs histoires de mises en question/exploration de ses propres moyens d’expression par la bande dessinée ; la bande dessinée devient le lieu même de sa théorisation, mais une théorisation non théorique, puisque encore une fois cette réflexion s’inclut dans la trame narrative même – ce que pratiquent volontiers un McCay, un Fred ou un Marc-Antoine Mathieu3 ;
la bande dessinée peut aussi devenir l’outil de sa propre mise en scène théorique ; autrement dit, il est possible de produire un discours théorique en bande dessinée sur la bande dessinée, ce qu’a excellemment montré Scott McCloud4 ;
enfin, lorsque l’auteur en vient à subvertir, volontairement, les « codes » classiques de la bande dessinée afin de les déconstruire et de reconstruire – en quelque sorte, à côté – une autre manière de faire de la bande dessinée, ne s’agit-il pas, là encore, d’une manière de théoriser la bande dessinée, en acte, mais cette fois non en l’incluant dans la trame narrative même, mais en transformant ce que peut être une narration en bande dessinée (ce que fait le travail de Chris Ware lorsqu’il met en question ce que c’est que de raconter une histoire) ?
3Bref, cette bande dessinée que l’on croit volontiers quelque peu écervelée, est capable d’une véritable réflexion sur elle-même. Autrement dit, elle est apte à se prendre elle-même comme objet de sa propre réflexion et d’être même l’outil de cette réflexion. Cette aptitude à une véritable réflexivité – que l’on croyait réservée aux disciplines les plus prestigieuses, voire scientifiques (voir encadré ci-dessous) – ne constitue-t-elle pas l’un des signes sinon les plus forts, du moins les plus explicites, mais non exclusifs (nous y insistons), de cette intelligence de la bande dessinée qui nous préoccupe ici ?


Un article qui parle de ça!

Oui moi j'aimerais bien savoir dessinner pour pouvoir mettre en images des histoires que j'imagine mais je suis super nul en dessin! :transpire:

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Re: Théorie de la BD

Messagepar Aries Phoenix » ven. août 20, 2021 7:30 am

En fait pour croquer vite fait, il faut savoir un peu dessiner. Et après, c'est un monde qui s'ouvre ! On peut faire tout et n'importe-quoi, s'amuser de pleins de thèmes comme la science, la littérature, les voyages dans le temps,... Mais en images c'est tellement plus marrant :D
Il ne me semble pas avoir traité de la BD en BD par contre :penseur: Mais quand tu vois L'Apprenti Mangaka d'Akira Toriyama, c'est tout à fait ça :super:
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Re: Théorie de la BD

Messagepar Meleor » mer. août 25, 2021 1:25 pm


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Re: Théorie de la BD

Messagepar Meleor » mer. août 25, 2021 6:10 pm


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Re: Théorie de la BD

Messagepar Meleor » sam. oct. 02, 2021 2:02 am



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