Voila qui est fait pour moi de l'avoir vu, maintenant qu'est ce que j'en pense
.
Tout de suite j'ai envie de dire bienvenue en enfer en notre paradis perdu à travers cet incursion dans le monde de la musique où l'apparence compte beaucoup mais où il y a également de l'artificialité. Car après tout, on a tellement de quoi ne pas rêver ou se laisser vraiment bercer qu'on ne peut que songer à de l'infernal, on est plus que jamais dans le paradis perdu et ce n'est pas la musique actuelle dans certains de ses aspects qui puis avoir de quoi y faire accéder. Enfin tout de même ça reste agréable à voir, on est pas non plus au point de A la merveille mais on revient en dessous de Knight of Cup.
Nous sommes baladés de séquences en séquences entre une jeune fille un peu perdue interprété par Rooney Mara qui cherche à se faire une place, tout comme Ryan Gosling et Michael Fassbender est le producteur à même de les hisser sur un piédestal. Producteur qu'on peut apparenter au diable après tout, un des diables du monde de la musique lol. On commence en étant toutefois un peu agressé entre le rap, le rock et du festival de musique qui reviens à plusieurs moments. Oh d'habitude à part le rap on va pas forcément déconsidérer mais d'un coup avec Malick, le rock c'est pas sexy et les festivals de musique encore moins. Il aurait été bon avec cette exploration de pouvoir être dans une tendresse musicale, ça arrive à de petits instants mais bien trop courts pour vraiment les savourer dans toute cette déambulation à contempler du couple qui se forme et se déforme, des appétits sexuels à assouvir mais pas de panique ça reste soft mais sans être une caresse non plus. Après on peut dire qu'une bonne partie du casting féminin a de quoi nous charmer, il est vrai, on ne reste pas insensible à chacune malgré tout, malgré que ça manque d'une douceur, on a de quoi en tout cas apprécier Rooney Mara, Natalie Portman ou encore Cate Blanchett. Avec cette dernière je m'attendais à une plus grande part magique mais ce n'aura pas été le cas. Concernant Natalie Portman, d'abord serveuse elle entre dans le beau monde via le fameux producteur joué par Michael Fassbender, et là aussi on se penche sur une petite part de recherche. Nous avons aussi droit à une petite part lesbienne à un moment, non pas avec Natalie Portman mais avec Rooney Mara et une autre fille, pas mal ma foi mais il est coupé court à toute sensualité quand elle commence à s'amorcer, snif.
Autrement je dois dire qu'on manque de contemplation en fait et la nature se fait finalement plus discrète ici, ah nous avons de la verdure mais pas de quoi spécialement s'y rattacher et on a que trop de fugacité. Enfin bon, on contemple la déambulation de chacun, que j'ai bien envie de qualifier de descente aux enfers. Et pour une des filles ça se caractérise fortement bien mais on a de quoi être surpris tellement ça vient soudainement et qu'on n'avait aucunement de quoi s'y attendre
.
Du coup, visuellement on a cette déambulation qui nous laisse assez peu dans la rêverie et musicalement on a quelques agressions mais aussi des musiques agréables à l'oreille mais ne suffise pas à nous faire plonger, on est en enfer, nous n'avons guère droit au paradis de la grande musique classique vibrante et résonnante, ici c'est l'industrie musicale pas forcément bien belle même si pourtant on a des chanteurs qui ont de quoi nous offrir de bons moments apaisants. Et on a bien sur la beauté de la femme qui évidemment traverse cet espace-temps, agrémente note vue, nous charme mais sans être totalement enjoliveur, on effleure sans être plus pénétré.
Somme toute ça reste de bon aloi en voyant bien une optique de Malick, ce n'est pas non plus désagréable, mais pouvoir avoir un instant pleinement apaisant et berçant n'aurait pas été de refus
. Après j'y vais quand même pour un bon 15/20.
. 
)
. Rendez vous le 7 juin dans les cinémas qui voudront bien nous le diffuser 
. Et il est possible que le scénario qu'on pouvait chercher dans les précédents puisse être de retour ici lol, enfin on verra, on est à l'abri de rien avec Malick 
