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L'Histoire
Situé durant l'ère historique d'Edo, Renya of Darkness débute dans le village caché de Kouga, connu pour accueillir et protéger les survivants des grandes familles royales déchues, ceux qui ont perdu leur nom et leur honneur et qui doivent vivre cachés, tenus pour morts et oubliés aux yeux du monde.
Renya est l'un de ces rescapés. Lorsque le village est attaqué par des jésuites portugais, Renya assiste au massacre, impuissant. Tandis que ses amis sont capturés, il est secouru par une alliée des jésuites, la mystérieuse C.C., qui lui offre le pouvoir de secourir ses amis s'il conclut un pacte avec elle.
Se raccrochant à ce mince espoir, Renya accepte d'établir le pacte avec C.C., mais ce dernier échoue. Un pouvoir démoniaque qui sommeillait en lui s'éveille alors et Renya acquiert alors ce que C.C. décrit comme le premier stade d'une malédiction: le Death Arm, un bras démoniaque ayant la faculté d'absorber la force vitale des personnes qu'il touche. Devenu un être démoniaque, Renya ne peut survivre qu'en absorbant les forces vitales d'autrui. De plus, il ne maîtrise absolument pas son redoutable pouvoir qui peut tuer aussi bien ennemis qu'alliés.
Malgré tout ces inconvénients, Renya décide d'utiliser ce bras pour secourir ses amis des jésuites. Il apprend alors que la raison de l'attaque est que les jésuites recherchaient une personne en particulier: son amie Carla qui s'avère être Claire le Britannia, la princesse héritière de l'empire de Britannia.
Alors que Carla est à nouveau kidnappée par un Knightmare (ici des mutants), Renya n'a d'autre choix que de s'allier au chevalier Weinberg, le chef des jésuites qui s'est juré de retrouver et de protéger la princesse, pour aller la secourir.
Commentaires
Très dur de vraiment parler de Renya of Darkness. Le manga en est encore à ses tout débuts avec seulement 10 chapitres trouvables sur le net, et l'histoire ne va pas encore bien loin.
Déjà, autant le dire, l'ambiance et l'univers n'ont pas grand chose à voir avec le Code Geass habituel. Bien que se déroulant dans le même univers que la série animée mais à une période très différente, le manga part dans sa propre direction, se contentant d'allusions et de quelques noms familiers. On peut ainsi trouver l'ancêtre de la jeune Sumeragi dont le caractère est à l'opposé complet de sa descendante, ou des allusions à l'empire de Britannia qui n'a pas encore l'importance mondiale qu'il a dans l'animé.
Le principal lien entre les deux séries est le personnage de C.C., arborant un caractère assez différent de l'animé (pouvant s'expliquer par le fait que C.C. n'a pas encore le vécu de la sorcière qui rencontre Lelouch des siècles plus tard). C.C. agit ici en tant que témoin du destin de Renya, tout en enquêtant sur sa malédiction qu'il porte en lui qu'elle pense liée aux agissements d'un de ses vieux ennemis (le perso qui est le portrait craché de Lelouch).
Sur le titre en lui-même, pas encore grand chose à dire. C'est très bien dessiné et l'histoire, qui ressemble un peu à Lost Canvas par certains aspects, a un bon potentiel et des idées intéressantes. Les débuts sont assez maladroits mais, petit à petit, la narration devient plus maîtrisée et l'histoire gagne en intérêt. Le problème, c'est que ces 10 chapitres ne vont pas bien loin (on est encore dans l'introduction avec les bases de l'histoire) et qu'il est encore très difficile de se faire une véritable idée d'une histoire qui n'a pas encore tout à fait commencé.
Le vrai défaut que je trouve en fait, c'est au niveau des personnages. A part quelques uns (la fille Sumeragi, Weinberg et C.C.), les personnages ne sont tout simplement pas intéressants, sans être désagréables non plus. Enfin, à une exception près et il s'avère que ce personnage agaçant est le personnage principal lui-même, Renya, ce qui pose un sérieux problème. Antipathique au possible, tirant la tronche sans cesse, il est impossible de sympathiser avec ce sociopathe.
Et étrangement, le personnage le plus charismatique et le plus intéressant du lot, c'est bizarrement celui qu'on ne fait qu'entrapercevoir et qui n'a pas encore été proprement introduit, à savoir le grand méchant qui ressemble à Lelouch. Ce dernier a davantage de présence et apparait d'office plus sympathique que le héros principal, alors que c'est censé être une ordure. Non pas qu'il faut à tout prix haïr les vilains, on peut avoir des méchants sympathiques, mais là c'est trop. On espérerait presque qu'il donne la râclée à Renya, il y a un problème là !
Bref, je ne sais encore trop pas quoi penser de ce titre. Les dessins sont soignés, la composition des plans est remarquable et il y a clairement un gros potentiel narratif, porté par le parti-pris intéressant de prendre ses distances avec la série originale pour avoir son identité propre et très différente, mais c'est paradoxalement à la fois intéressant et pas suffisamment intéressant (bien en deça de ce que ça pourrait être). Et en même temps, on sent qu'on commence peut-être à s'approcher de quelque chose.
Au final, ça pourrait aussi bien devenir un préquel d'intérêt façon Lost Canvas qu'une autre adaptation manga inutile que les fans du Geass pourraient oublier sans avoir de regret. Et pourtant, c'est peut-être pour l'heure l'adaptation manga la plus intéressante basée sur Code Geass.
Je continuerais à suivre pour voir l'évolution pour voir comment le titre progresse, mais j'ignore vraiment de quoi sera fait l'avenir pour ce manga. On est vraiment dans un entre-deux complet.
Bon, après, intérêt mis à part, ce préquel officiel a quand même accompli l'exploit de se mettre de nombreux fans à dos pour la simple raison que c'est un Code Geass qui n'en est pas vraiment un et qu'on pourrait aisément le retirer du titre. A voir si le titre arrivera à s'imposer de lui-même dans sa différence ou s'il deviendra le vilain petit canard de la saga (auquel cas Lelouch vi Britannia lui ordonnera de disparaître
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