Vana a écrit :C'est très beau, surtout le Beleg *_*
et je ne sais pas pourquoi Nienor je l'imaginais brune, mais ils disent sûrement qu'elle est blonde quelque part alors...
Ce passage devrait sans doute t'éclairer alors :
Les Enfants de Hurin - Page 229...Alors, à la stupeur des Elfes, Turin éclata d'un grand rire strident :" N'est-ce point une plaisanterie ? " s'écria-t'il. O Niënor, la toute belle ! Ainsi elle courut depuis le Doriath vers le dragon, et du Dragon, vers moi.. Que de douceurs lui réservait le sort ! Hâlée elle était, et noire de cheveux; toute menue et élancée comme une enfant elfe; personne ne pourrait s'y tromper!"
Mablung resta interdit, et reprit : " Il doit y avoir erreur. Telle n'est pas ta soeur. Elle était grande et avait les yeux bleus, et des cheveux d'or fin, le portrait même, sous les traits d'une femme, de Hurin, son père. Il est impossible que tu l'aies vue !" ...
Ainsi, Turin, parano et en ayant assez de se faire manipuler, "tend un piège" à Mablung afin de tester si il dit vrai ou pas. En effet, s'il n'avait jamais vu Nienor, il n'aurait aucune raison de détromper son frère disant qu'elle est brune ...
Toujours la fameuse habilité de JRR Tolkien de dire sans dire (reprise à mon avis par PJ comme on va bientôt le (re)découvrir ...), ce que j'ai appelé la subtilité narrative induite. Ici, Turin trompe Mablung, Tolkien ne nous le dit pas, c'est à nous de le déduire, sachant que Mablung lui n'y pipe mot.
Enfin bref, quoi qu'il en soit, tu vois donc bien qu'elle est blonde
NiennorJohn Howe s'est planté en beauté ^^ « Elle était grande et elle avait les yeux bleus, et des cheveux d'or fin, la semblance même, sous les traits d'une femme, de Húrin, son père1. »
— Mablung, Narn î Hîn Húrin
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.