Namárië ( La lamentation de Galadriel )
Posté : dim. nov. 11, 2012 2:52 am
Ci-après une vidéo présentant une récitation du fameux poème Namárië en elfique , puis dans la version anglaise, le tout accompagné par les musiques du film ( Poème très connu, je le précise car certains ici ont l'air d'être passés complètement à côté de la poésie dans les livres )
Ai ! laurië lantar lassi súrinen,
yéni únótimë ve rámar aldaron !
Yéni ve lintë yuldar avánier
mi oromardi lissë-miruvóreva
Andúnë pella, Vardo tellumar
nu luini yassen tintilar i eleni
ómaryo airetári-lírinen.
Sí man i yulma nin enquantuva ?
An sí Tintallë Varda Oiolossëo
ve fanyar máryat Elentári ortanë
ar ilyë tier undulávë lumbulë
ar sindanóriello caita mornië
i falmalinnar imbë met, ar hísië
untúpa Calaciryo míri oialë.
Sí vanwa ná, Rómello vanwa, Valimar !
Namárië ! Nai hiruvalyë Valimar !
Nai elyë hiruva ! Namárië !
Traduction française
Ah ! comme l'or tombent les feuilles dans le vent, de longues années innombrables comme les ailes des arbres ! Les longues années ont passé pareilles à de rapides gorgées de l'hydromel sucré dans les hautes salles au-delà de l'Ouest, sous les dômes bleus de Varda, où les étoiles tremblent dans le chant de la voix sainte de la reine.
Qui à présent remplira la coupe pour moi ?
Car désormais l'Enflammeuse, Varda, la Reine des étoiles, a élevé ses deux mains comme des nuages, à partir du mont Toujours-Blanc, et toutes les routes se sont profondément noyées dans la brume ; et venues d'un pays gris les ténèbres s'étendent entre nous sur le vagues écumantes et les brumes recouvrent les joyaux de la Calacirya pour toujours. Perdu désormais, perdu pour ceux de l'Est, est Valimar !
Adieu ! Peut-être trouverez-vous Valimar. C'est peut-être vous qui la trouverez. Adieu !
Ai ! laurië lantar lassi súrinen,
yéni únótimë ve rámar aldaron !
Yéni ve lintë yuldar avánier
mi oromardi lissë-miruvóreva
Andúnë pella, Vardo tellumar
nu luini yassen tintilar i eleni
ómaryo airetári-lírinen.
Sí man i yulma nin enquantuva ?
An sí Tintallë Varda Oiolossëo
ve fanyar máryat Elentári ortanë
ar ilyë tier undulávë lumbulë
ar sindanóriello caita mornië
i falmalinnar imbë met, ar hísië
untúpa Calaciryo míri oialë.
Sí vanwa ná, Rómello vanwa, Valimar !
Namárië ! Nai hiruvalyë Valimar !
Nai elyë hiruva ! Namárië !
Traduction française
Ah ! comme l'or tombent les feuilles dans le vent, de longues années innombrables comme les ailes des arbres ! Les longues années ont passé pareilles à de rapides gorgées de l'hydromel sucré dans les hautes salles au-delà de l'Ouest, sous les dômes bleus de Varda, où les étoiles tremblent dans le chant de la voix sainte de la reine.
Qui à présent remplira la coupe pour moi ?
Car désormais l'Enflammeuse, Varda, la Reine des étoiles, a élevé ses deux mains comme des nuages, à partir du mont Toujours-Blanc, et toutes les routes se sont profondément noyées dans la brume ; et venues d'un pays gris les ténèbres s'étendent entre nous sur le vagues écumantes et les brumes recouvrent les joyaux de la Calacirya pour toujours. Perdu désormais, perdu pour ceux de l'Est, est Valimar !
Adieu ! Peut-être trouverez-vous Valimar. C'est peut-être vous qui la trouverez. Adieu !