https://www.netflix.com/fr/title/81418302
Trailer :
Critique :
https://freakingeek.com/new-god-nezha-r ... r-netflix/
Synopsys :
L’histoire se déroule dans un monde légendaire, dans la ville de Donghai, véritable creuset où cohabitent dieux et humains issus de multiples cultures. Quelque 3000 ans après la première bataille des Dieux, Nezha renaît dans la peau d’un jeune casse-cou du nom de Li Yunxiang. Ce dernier devient un jeune livreur énergique, animé d’une passion pour les courses automobiles et l’aventure que rien ne saurait ébranler, pas même la découverte de sa véritable identité.
Li Yunxiang retrouve bientôt ses ennemis mortels du Clan Dragon, qui vivent désormais sous l’identité d’hommes d’affaires richissimes que les habitants de Donghai redoutent autant qu’ils les vénèrent. Boss De, roi Dragon de la mer de Chine orientale et patriarche du Clan Dragon, est déterminé à donner un nouveau souffle à son clan dans ce monde moderne. Pour cela, il peut compter sur l’aide de ses fils, les Trois Princes, qui ont bien l’intention de tuer Nezha pour venger leur clan.
Inspiré du texte mythologique classique La Romance des Dieux, , le monde réinventé pour New Gods: Nezha Reborn a été créé par l’équipe à l’origine de “White Snake”, qui a consacré quatre ans à ce projet visant à susciter un regain d’intérêt pour la mythologie chinoise.
Pour cette réalisation du vétéran de l’animation Zhao Ji, les studios Light Chaser Animation, basés à Pékin, s’appuient sur des techniques d’animation modernes et empruntent plusieurs éléments de la culture populaire pour offrir une représentation contemporaine et futuriste de la ville de Donghai. Les comédiens Yang Tianxiang, Xuan Xiaoming, Ling Zhenhe, Zhu Ke’er et Li Shimeng prêtent leurs voix à la version originale du film.
Avis :
17/20
Ce qui est déconcertant avec Netflix, c'est qu'on peut tomber sur du médiocre - exemple The tomorrow war - à des petites pépites qu'on attendait pas comme ce New Gods: Nezha Reborn, que j'ai beaucoup aimé.
Ok, le scénario n'a rien d'original - un avatar incognito d'un dieu découvre son pouvoir et sauve le monde en gros ... mais tout le reste est ciselé avec une rare maitrise, j'ai même failli voir du Akira c'est pour dire.
Certes, on pourrait être quelque peu décontenancé par l'animation à la Final Fantasy, en moins bien pour ce qui est des personnages, assez fades, mais on retrouve à côté de cela une mise en scène à la Spielberg dans Tintin et le secret de la licorne, un rythme survitaminé, et des personnages sommes toutes plutôt attachants, avec une certaine originalité pour ce qui est des ennemis. En plus, les dialogues sont plutôt bons, sans pour autant égaler les maitres en la matière non plus.
Quand on s'est fait au character design discutable, un peu à la Tekken (cinématiques), on se surprend à trouver les jolies filles belles et sexys, un peu comme des Yorha à la Nier:Automata.
C'est en fait un objet étrange que ce film. Moitié manga, moitié jeu vidéo, moitié anime baroque et sophistiqué, il a le mérite d'être riche et généreux. Certaines scènes font penser à de l'ILM ou du Weta Digital ... Les différents endroits sont superbes et très détaillés, et des musiques et chansons savoureuses portent l'ensemble.
En bref, j'ai passé un bon moment à suivre les aventures du héros avatarisé et de sa clique de jeunes amis. Rien en manque vraiment à l'appel, du conflit au père au traitre en passant par le grand méchant régnant moitié sur les ténèbres, moitié sur l'économie du pays.
En terme d'ambiance, ce pays - une ville un peu Midgardienne et ses environs - est réussi et grouille d'une vie de type mi steampunk mi cyberpunk, avec une solide approche magique chinoise.
Rien ne manque vraiment à celles-ci, des différents Dragons primordiaux aux dieux diverses et variés, et leurs créatures extraordinaires, et évidemment un Roi-Singe atypique mais très réussi.
Grandiose, épique, excessif, sympathique, très mordant, badass et sans concessions, parfois expérimental et vitrine d'un cinéma animé chinois n'ayant pas à jalouser Pixar et Disney sommes toutes , quelque part entre Akira Final Fantasy et Saint Seiya, c'est un pur divertissement très rythmé, magnifique, décoiffant, et tout à fait dépaysant.