Je viens de m'en le visionnage, de quoi passer un sacré moment avec cette bande de joyeux drilles, c'est du bien appréciable

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C'est amusant de commencer en voyant des mouettes, on reconnait déjà là un petit plaisir que s'est fait Mamoru Oshii direct avant de nous plonger dans la situation qui se déroule avec cette fête où c'est complètement tout un chambardement

. Ah ça c'est bien loufoque avec tout ce monde la en train de préparer la fête de l'école avec le char en plein milieu

. Ainsi nous faisons ce long plongeons entre la drôlerie mais aussi en découdre avec ce qu'il est en train de se produire, j'aime bien l'infirmière qui tente de résoudre le mystère et l'on a une belle intégration de la légende autour de Urashima Taro, c'est plutôt bien comme c'est utilisé ici

. Aussi nous en avons de la réflexion sur le temps avec comme de l'invitation à profiter de l'instant présent au delà des considérations temporelles construites par l'Homme qui s'en donne des angoisses et ne cesse de courir après le temps, ne vivant pas vraiment, c'est de la considération bien placée ma foi. Avec ce film d'animation bien onirique dans l'univers de Lamu, tout en conservant le côté fou on trouve des petits apports comme ça, bien plaisant à relever et on aura parlé du fait que Mamoru Oshii quand il séchait les cours dans sa jeunesse se réfugiait dans un train qui faisait le tour de la ville, pour lui ça donnait une impression que le temps s'arrêtait, le passage du train dans le film forme une bonne allusion à son vécu, on peut le dire même s'il faut vraiment le savoir. Bon puis ça donne aussi du touchant avec une expression de rêve pour Lamu, du rêve mais le danger c'est bien sur de s'y enfermer et on a l'évocation que tous les rêves ne sont pas beau à vivre n'est ce pas ?

. On a les doux rêves et les rêves qui virent au cauchemar pour beaucoup de monde, alors là bravo pour exprimer les multiples facettes hein, on y va pas par quatre chemins

. Très efficace pour signifier des choses quand aux rêves, les rêves il peut en sortir l'espoir comme le désespoir. En tout cas j'adore celui de Ataru qu'on vient à voir, je demanderais bien le même aussi

. Oh bien sur c'est le rêve le plus égoïste qui soit je crois mais bon, tant pis pour cet égoïsme, même si bien sur il faut faire attention aux rêves égoïstes

. Enfin voila, c'est plutôt bon tout ça avec les étrangetés qu'on peut en avoir

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Par contre, autant on peut apprécier, autant ça n'aura pas forcément bien plu aux fans à la base et à Rumiko Takahashi que Mamoru Oshii se permette d'y apporter autant sa patte

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Lamu_:_Un ... %A9ceptionLes fans de la série originale furent majoritairement indignés par l’orientation que Mamoru Oshii a pris pour ce film, en s’éloignant radicalement de la comédie sentimentale3. La mangaka elle-même failli rejeter le scénario. Pourtant, un tout autre public salua l’œuvre comme l’avènement du film d’auteur dans l’animation japonaise, avec Nausicaä de la vallée du vent de Hayao Miyazaki sorti la même année4.