L'erreur est peut-être de penser qu'il se doive d'être fidèle au livre ... Smaug (ou Glaurung) s'avalent tout cru oui !
A un moment, le fossoyeur dit un truc qui n'est pas du tout idiot (ca m'a changé

) : "lorsque j'ai décidé que je ne verrais pas un film fidèle au livre, ben j’ai passé un bon moment"
Là est la seule voie je pense.
D'ailleurs, ce quatuor maudit (et je pèse mes mots car je en pense pas qu'ils servent leur propre propos) ne cesse de se contredire, et c'est logique :
- a un moment, Hélène donne pour exemple d'un choix de PJ ayant déplu aux puristes : "suppression de Tom Bombadil", et elle est immédiatement reprise par le fossoyeur disant qu’au contraire, c’était à l'exemple d'une bonne décision d'adaptation de la part de PJ. Un bon choix.
- à un autre moment, l'un d'eux dit qu'on aurait du couper Beorn ... car il ne sert à rien dans le film. Ils évoquent notamment l'adaptation russe (entre nous, à fuir comparé au hobbit de PJ) qui le coupait en disant que c'était cool (dit le fossoyeur) car cela restait très fidèle dans l'esprit du livre (ah bon ? :O on a pas du voir le même truc

)
C'est logique car personne n'a les mêmes attentes en terme de fidélité à un livre, ou en terme de qualité d'adaptation (à travers la définition technique qu'ils en donnent, soit en gros un ensemble d'ajout/de coupure/et d'ajustements (déplacement de scènes par rapport au livre, comme Arachne dans la trilogie; modification d'intensité pour servir le rythme du film comme mort de Gollum modifiant l'eucatastrophe (mouais...) ) par rapport au matériel initial)...
Donc, si on prend leur avis au pied de la lettre on a :
PJ a coupé Tom Bombadil : c'est bien et c'est pas bien
PJ a mis Beorn : c'est pas bien et c'est pas bien car il n'y en a pas assez pour que ce soit bien.
Super, la cohérence on se croirait au PS

PS : le live en question pour rappel :
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.