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Créatures et monstres - Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Jeux de rôle divers sur papier ou en live, Livres dont vous êtes le Héros, Donjons et Dragons, univers Warhammer...
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Re: Créatures et monstres- Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » ven. nov. 29, 2013 10:47 am

oui par contre je n'ai pas trouvé d'images pour les derniers !
C'est encore une fois une description qui vient de Terres de légendes ( Un jeu dont vous êtes le héros ) , je ne sais pas trop si ça s'inspire de quelque chose de réel ( mythologique ou autre ! ) Ils ne le précisent pas et je trouve aussi peu d'infos sur la toile
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Re: Créatures et monstres- Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » sam. nov. 30, 2013 4:16 pm

Bon je continue les créatures, pas spécialement dans l'ordre alphabétique mais vous pouvez les retrouver dans cet ordre dans l'index au début du topic ( que je complèterai petit à petit )

Les Rakshahs

Image

Selon certaines légendes, des groupes de Rakshahs seraient les gardiens de fabuleux trésors cachés au plus profond des entrailles de la terre. Le plus souvent toutefois, ces créatures vivent en solitaire et hantent les caveaux et les sanctuaires afin de satisfaire leurs instincts nécrophages. Elles se hasardent parfois à proximité du tombeau qu'elles ont investi car elles ne dédaignent pas la viande fraîche, ni la chair humaine. Cet attrait n'a d'égal que leur amour immodéré de l'or et des pierreries. Un aventurier tombé entre les griffes d'un Rakshahs peut, s'il est suffisamment riche, attiser la cupidité du monstre, pour le détourner de ses instincts premiers.

Le Rakshah accumule sans relâche les trésors, dans l'attente du jour où il pourra enfin payer son tribut et rejoindre ses semblables. Le Rakshah se présente sous la forme d'une tête de Lion d'où jaillissent cinq pattes. La nuit venue, il prend l'apparence d'un homme ou d'un animal afin de mieux traquer ses proies. Il peut aussi se présenter sous les traits d'un familier de ses futures victimes. Celles-ci cependant ne manquent pas de remarquer les failles de son stratagème : la personne a les traits déformés par la cruauté, montre un amusement sadique devant les infortunes des humains, et ne peut dissimuler son appétit en présence de sang frais. Le Rakshah ne peut de toute manière pas acquérir la mémoire de celui qu'il incarne. Il ne dupe donc pas longtemps les proches de celui-ci.

Le Rakshah reprend sa monstrueuse apparence avant de passer à l'attaque car il ne peut lancer de sortilèges une fois transformé. Il se déplace alors à la manière d'une araignée et frappe ses adversaires de ses sabots pointus qui véhiculent un puissant sortilège. Il affectionne tout particulièrement le sortilège du Zombie, grâce auquel il anime les cadavres des aventuriers qui ont pénétré dans son antre, lesquels deviennent alors les gardiens de son repaire, avec une force néanmoins diminuée car le monstre les a partiellement dévoré !!

Le potentiel magique du Rakshah qui s'apparente à celui de certains magiciens ne peut se régénérer la journée, mais sa puissance s'accroit à la nuit tombée.
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Messagepar phoenlx » dim. déc. 01, 2013 2:29 pm

Les spriggans

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Les Spriggans sont des créatures légendaires des traditions féériques de Cornouailles, et plus particulièrement de l'ouest de Penwith. Ce sont des créature correspondant aux lutins français mais de nature maléfique.

Les spriggans sont décrits comme des créatures grotesques et malveillantes enclins à la méchanceté, aux farces, au banditisme et au vol. Destructeurs et dangereux, ils terrorisent ceux qu’ils rencontrent et grouillent aux alentours des vieilles ruines, des châteaux abandonnés ou des forêts hantés. Leurs hordes, sifflantes, crépitantes et grimaçant de méchanceté défendent les sommets des falaises ou les cairn granitiques sous lesquels des trésors dont ils sont les gardiens, sont enfouis. On dit qu'ils hantent tout autant les centaines de monticules funéraires (tumuli) que les tombes des géants de l'histoire mythique qu'on appelle des dolmens et que l'on trouve plus spécialement à l'ouest de la Cornouailles. Sous ces pierres, on pensait qu'étaient dissimulés des trésors, enfouis à côté de restes et de vestiges des peuples païens qui avaient traversé les landes de Cornouailles il y a de celà des milliers d'années ... Ceci est à mettre en corrélation avec certaines légendes qui prétendent aussi que , bien que petits, ils avaient la possibilité de gonfler démesurément de taille ( Il a parfois été spéculé que les spriggans pouvaient être les fantômes d'une ancienne race de géants qui a bâtit ces grands cercles de pierre, les monolithes et les caerns qui couvrent encore le Moorland. On ignore ce qui a cause leur chute : Peut-être leur puissance a t'elle décliné avec la perte des anciennes croyances païennes ... )

Les Spriggans sont laids et très inquiétants. Leur apparence est celle de petits vieillards tout flétris et ratatinés, dotés de grosses têtes comme celles des bébés sur leurs petites épaules chétives, de nez plats et larges, de grandes et larges bouches et de cheveux noirs. Ces êtres malingres et contrefaits possèdent un épiderme sombre, dur comme de l'écorce, et de petits yeux écarlates capables de percer les plus obscures ténèbres. Leurs membres sont chétifs et leurs pieds sont grands. Ils vieillissent et mûrissent rapidement, traînant des barbes comme un signe de sage vieillesse. Malgré leur apparence grotesque, ils irradient une aura de menace.

Ils ont le pouvoir de déclencher brutalement des tourbillons et des tempêtes pour terrifier le voyageur isolé. Ils savent aussi commander à la pluie et à la grêle de coucher le blé. Pis, parmi leurs méfaits , ils sont connus pour enlever les nourrissons au berceau. On dit de même des piskies mais alors que ces derniers se désintéressent des enfants que leurs parents pouvaient retrouver, en bonne santé et gâtés, les Spriggans choisissent de jolis bébés pour mettre à leur place leur propre progéniture à grosse tête, laide et fripée.

Ci-dessous : sculpture d'un spriggan , faite par la scuptrice britannique Marilyn Collins pour Parkland Walk à Londres
( Ce décor aurait inspiré Stephen King pour une de ses nouvelles du recueil Rêves et cauchemars, Crouch End )

Image

Certains jeux de rôle et la Fantasy récupèrent aujourd'hui ces créatures et reprennent leurs caractéristiques. Dans le livre Les créatures de l'Ombre ( Jeu de rôle de la collection Les Terres de légende ) les spriggans sont décrits comme des êtres petits ( 30 centimètres ) mais il ne faut pas se méprendre sur cette petite taille car ce handicap est compensé par la grosseur de leurs troupes. Au combat, ils s'agglutinent sur l'ennemi et le lacèrent de leurs griffes, ou de leur queue bardée d'épines et frappent toujours aux points faibles. Les blessures infligées par un spriggan se cautérisent bien plus lentement que les blessures normales. Il est donc préférable d'avoir recours à des soins magiques. En extérieur, les spriggans savent demeurer invisibles aux yeux de bon nombre d'aventuriers. Dans les grottes ou les souterrains ils se déplacent et se dissimulent avec l'aisance d'un assassin aguerri. Ils sont d'ailleurs capables de dérober de petits objets, de fracturer des serrures, ou d'escalader des parois. Ils disposent en outre de pouvoirs magiques. Un spriggan est capable de lancer plusieurs malédictions par jour, de provoquer des illusions et autres sortilèges de magiciens.

Ci-dessous : Illustration de spriggans issue du livre " Les créatures de l'ombre " ( Un jeu dont vous êtes le héros ) ; collection terres de légende
( illustration par B. Harvey et L. Hartas )

Image

Ci-dessous : Spriggan du jeu vidéo The elder scrolls

Image
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Messagepar phoenlx » dim. déc. 01, 2013 2:31 pm

Bizarre les représentations , apparemment certains jeux de rôle les représentent plutôt comme des sortes d'ents ; D'autres images les font plutôt ressembler à des lutins ou des sortes de faunes ..
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Messagepar Morgoth Bauglir » dim. déc. 01, 2013 3:03 pm

Les spriggans ! Ces saloperies qui t'attaquent dans Skyrim ! Elle sont tellement belles pourtant...
« Vous êtes comme tous les Français, vous n'avez pas lu Tolkien !
Il n'y a que vous autres qui ne l'ayez pas encore lu. »

Louis LAMBERT, Prélude à l'Apocalypse, p. 118 (cit. par Michaël Devaux dans La Feuille de la Compagnie n° 2, p. 85)

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Messagepar phoenlx » dim. déc. 01, 2013 3:05 pm

Mais ce sont des créatures féminines ou masculines ?
Parceque dans mes sources utilisées pour l'article, ils les décrivent au masculin , mais j'ai trouvé aussi des sites qui emploient le féminin
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Messagepar Morgoth Bauglir » dim. déc. 01, 2013 3:06 pm

"Belles" renvoient à "saloperies" :lol:, sinon je ne sais pas si c'est du masculin ou du féminin.
« Vous êtes comme tous les Français, vous n'avez pas lu Tolkien !
Il n'y a que vous autres qui ne l'ayez pas encore lu. »

Louis LAMBERT, Prélude à l'Apocalypse, p. 118 (cit. par Michaël Devaux dans La Feuille de la Compagnie n° 2, p. 85)

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Re: Créatures et monstres- Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » dim. déc. 01, 2013 3:13 pm

non parceque ça m'intrigue, même au niveau des représentations, j'en vois certaines où ils ressemblent presqu'à des sortes d'ents, d'autres plutôt comme de vieux petits lutins rabougris et grimaçants .. certains sites parlent au masculins d'autres au féminin un peu comme si c'étaient des sortes de dryades ou celui-ci qui parle de nymphes des forêts
A éclaircir du coup ( perso je me suis basé pour moitié sur une description que j'avais dans un livre de jeu de rôle et sur ce qu'on dit d'eux dans le folklore de Cornouailles ( Mais c'est possible que la fantasy ait récupéré ensuite pour déformer un peu .. )
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Re: Créatures et monstres- Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » mar. déc. 03, 2013 1:43 am

Les griffons

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Le griffon ou grype est une créature légendaire présente dans plusieurs cultures anciennes, notamment en Élam à la fin du IVe millénaire avant J.-C. , en Égypte vers -3000 avant JC, puis plus tard dans les cultures mésopotamienne, grecque puis romaine où ses représentations évoluent quelque peu.

Ce fier animal, de la taille d'un cheval et réputé indomptable, est souvent décrit comme issu du croisement d'un aigle royal et d'un Lion ( de l'aigle il possède la tête, les ailes et les serres, alors que l'arrière est celui du lion : abdomen, pattes et queue. Il est décrit aussi comme muni d'oreilles de cheval et d'une queue de serpent.

Le griffon se voit souvent associé aux divinités et héros locaux (Gilgamesh, Ningishzida, Seth, rois égyptiens, Apollon, Dionysos, Éros ou encore Némésis, la déesse grecque de la vengeance) et il est parfois représenté en train de tirer les chars de divinités comme Eros, Artémis ou encore justement Némésis dans la mythologie grecque. Il a parfois le rôle de gardien du monde des morts ou d'animal psychopompe ( conduisant les âmes des défunts vers le monde des morts ).

Le griffon intègre sans difficulté le monde du Moyen Âge. Il est en effet considéré comme un animal réel appartenant au genre des oiseaux, et personne ne parait douter de son existence. Il se rencontre très tôt dans l’art et la littérature chrétienne. Il gagne ensuite l'ensemble des formes d’art et des régions occidentales, fait l’objet de nombre de commentaires savants dans les bestiaires et encyclopédies médiévales, et parcourt même plusieurs œuvres littéraires romanesques. Citons, entre autres, le commentaire d'Isidore de Séville dans ses Étymologies, qui trouve des répercussions durant tout le Moyen Âge, ou encore certaines versions du Roman d'Alexandre. Le griffon ne bénéficie que d'un symbolisme réduit.

Vers la fin du Moyen Âge, le griffon est utilisé dans des armoiries. Nombreux sont les écussons ornés de têtes, ou de corps complet représentant le griffon

L'opinicus et l'hippogriffe sont de la même famille que le griffon. Le premier lui est semblable, mis à part ses pattes avant qui sont celles du lion. Le second est le résultat d'une idylle entre un griffon et une jument et a le corps d'un cheval à la place de celui du lion. Le Garuda apparenté au phénix étant une créature hiéracocéphale, certains bestiaires s'accordent sur le point qu'il est de la même famille.

Il est aujourd'hui très présent dans la culture populaire et les jeux de rôle. Voici la description qu'en donne le livre Les créatures de l'ombre ( collection Terres de Légendes / Un jeu dont vous êtes le héros ) :

Le griffon est une créature des régions nordiques, vivant dans des contrées désolées et montagneuses au sommet desquelles elle établit son aire. Il s'en prend surtout au bétail, et ne risque à attaquer une expédition que s'il se sent inquiété. Le griffon toutefois, vit dans les mêmes contrées que les nains et une profonde hostilité est née de cette cohabitation forcée. Les nains sont d'implacables exterminateurs de Griffons et convoitent les trésors amassés dans leurs aires. Pour cette raison un Griffon attaque toute expédition comprenant un Nain.

Bien que n'ayant pas l'usage de la parole, le Griffon fait preuve d'une intelligence aigüe et est capable de fomenter des plans astucieux. Il attend que son adversaire se trouve en fâcheuse posture pour fondre sur lui ( en pleine escalade par exemple ). Messire Jehan de Montombre relate souvent l'anecdote suivante : "Des Griffons attaquèrent notre vaisseau alors que nous voguions en Mer du Nord. Ils tournoyaient au-dessus de nos têtes depuis des jours, prenant bien garde de rester hors de portée de flèches, mais ils déchiquetèrent la malheureuse vigie que nous avions forcé à rejoindre son poste".

De nombreuses légendes présentent les Griffons comme des serviteurs du diable, mais en règle générale ils sont admirés pour leur majestueuse beauté et leurs qualités de bravoure. C'est ainsi que de nombreux nobles l'ont choisi comme emblème de leur lignée. Quelques aventuriers téméraires, dont Samantria l'Amazone, ont tenté de dérober des petits dans le nid, afin de les utiliser comme monture, mais personne jusqu'ici n'est parvenu à domestiquer un Griffon.

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Re: Créatures et monstres- Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar egrim » mar. déc. 03, 2013 10:37 am

Karl Franz, l'empereur du vieux monde de warhammer, chevauche un griffon nommé griffe mortelle

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Nous luttons pour protéger nos frères, nous luttons pour défendre nos clans, mais plus important encore, nous luttons pour préserver notre honneur. N'oublions jamais les tourments dont nous souffrons et pour chaque tort qui s'abat sur nous, faisons payer nos ennemis par le sang. Car nous sommes les fils de Grungni ! Seuls, nous ne sommes que des rochers, mais unis nous avons la force des montagnes

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Re: Créatures et monstres- Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » mar. déc. 03, 2013 11:32 am

sympa la figurine :D
En faisant l'article je remarque qu'ils relient un peu le griffon au Garuda hindou et au Phénix ( ça explique sans doute pourquoi dans saint seiya 2 des 3 Juges des enfers sont associés à ces 2 bestioles : minos et Eaque ! )
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Re: Créatures et monstres- Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar egrim » mar. déc. 03, 2013 11:56 am

la garuda me fait plus penser au Rokh
Nous luttons pour protéger nos frères, nous luttons pour défendre nos clans, mais plus important encore, nous luttons pour préserver notre honneur. N'oublions jamais les tourments dont nous souffrons et pour chaque tort qui s'abat sur nous, faisons payer nos ennemis par le sang. Car nous sommes les fils de Grungni ! Seuls, nous ne sommes que des rochers, mais unis nous avons la force des montagnes

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Re: Créatures et monstres- Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » jeu. déc. 05, 2013 11:37 am

Les Pazuzus

Image
( source de l'image : angel5art sur deviant-art )

Je vais vous parler aujourd'hui d'une créature qui est encore une fois décrite dans ma collection de " Livre dont vous êtes le héros " éditions terres de légende, le pazuzu. Il faut dire d'emblée que la description qui en est faite diffère un peu d'autres sources comme Marvel, où il s'agit d'un démon unique et où l'apparence est quelque peu différente.

A la base le pazuzu de la culture populaire est inspiré d'une divinité secondaire de la mésopotamie du même nom : le roi des démons du vent, valet du dieu Ellil et fils du dieu Hanbi ( son nom summérien est Imudugud ; Pazuzu étant son nom assyrien). Dans ces mythes, il peut avoir un rôle malfaisant, mais est surtout connu par son aspect de divinité protectrice, servant à combattre diverses maladies, en particulier celles touchant les femmes enceintes qu'apporte la démone Lamashtu. Plusieurs représentations de ce démon sont connues, ainsi que diverses inscriptions mettant en exergue son rôle protecteur, dont des incantations.

ci-dessous : Statuette de Pazuzu, époque néo-assyrienne (VIIIe-VIIe siècles av. J.-C.). Musée du Louvre.
Image


Dans la culture populaire ...

Pazuzu a acquis une renommée à partir des années 1970 en raison de sa présence dans le film L'Exorciste et ses suites, puis dans diverses œuvres de bande-dessinée, musique, des jeux vidéo ou au cinéma ( Le film Ma vie est un enfer ou encore Legend de Ridley Scott comportent des allusions, notamment ).

C'est notamment un prince démon dans le jeu Donjons et Dragons : Dans cette franchise il est décrit comme un obyrith mais il partage des traits avec les tanar'ris, représentant donc le chaînon manquant entre ces deux types de démons. Il règne sur le ciel de toutes les strates des Abysses. Dans sa véritable forme, Pazuzu est un monstre humanoïde très athlétique dépassant les 2 mètres. Son visage est emplumé et possède un bec similaire à celui d'un faucon. Ses yeux émettent une lueur rougeâtre. Il possède quatre ailes et ses pieds se terminent en serres acérées. Au combat, il utilise une épée longue, et peut conjurer des essaims d'insectes et des nuages acides ou empoisonnés. Pazuzu est souvent accompagné de six balors qui lui servent d'assassins. Le repaire de Pazuzu se nomme Torremor. c'est une masse de passages, d'escaliers, d'arches et d'échelles soutenus par des cordes et des chaînes

Pazuzu fait aussi quelques apparitions dans les comics marvel, ou encore dans les chroniques de la lune noire où il est considéré comme un lieutenant de Lucifer. Pazuzu est un monstre dans la saga Dragon Quest, et il apparaît aussi dans les jeux vidéos Diablo III, dans Louvre : L'Ultime Malédiction et Mystic Quest Legend , entre autres ; Il apparaît aussi sous forme de gargouille dans le dessin animé Futurama ( saison 4 épisode 9 ). La statue du démon Pazuzu apparaît aussi à plusieurs reprises dans le film Wishmaster réalisé par Robert Kurtzman en 1997.
En musique des groupes comme Gorillaz ou Behemoth font référence à lui.

Ci-dessous : Le démon pazuzu dans l'univers marvel

Image



Le pazuzu dans les jeux de rôle de la collection Terre de légendes
( Ce qui suit est un extrait du bestiaire présenté dans le Livre des règles de cette fameuse collection ) :

Le pazuzu y est décrit comme un monstre malveillant d'origine démoniaque. On le rencontre d'ordinaire dans les régions chaudes, mais quelques uns sont parvenus à remonter plus au nord, cachés dans les cales des nefs revenant de croisade. Dans leurs contrées natales les pazuzus survolent les déserts torrides et fondent sur les voyageurs égarés pour les éloigner des oasis. Ceux qui ont émigré vers le nord se sont rapidement acclimatés à leur nouveau territoire ; Ils nichent dans les zones peu fréquentées aux abords des précipices, ou à la lisière de vastes forêts , afin de traquer les voyageurs égarés.

Le pazuzu présente une apparence humaine mais sa taille est gigantesque, avec des muscles longs et nerveux. Ses mains et ses pieds ressemblent aux pattes griffues d'un Lion. Elles lui permettent d'éventrer un homme sans armure. Sa face est aussi celle d'un Lion, auréolée d'une crinière touffue aux mèches gris poussière. Sa peau tendue scintille de reflets rougeoyants, pareils à ceux du bronze. Le pazuzu déploie deux grandes ailes noires qui peuvent le porter sur de grandes distances au-dessus des déserts ; dans les régions nordiques il ne peut s'en servir que pour de courts trajets ( trente mètres ) . Il garde le plus souvent les ailes repliées dans le dos.

Prenant la forme d'un chevalier agonisant ou d'un mendiant ( car il est le maître des illusions ) le pazuzu peut approcher par la ruse un groupe d'aventurier et jauger les forces en présence avant d'attaquer. Le pazuzu possède aussi d'autres pouvoirs magiques, comme souffler le feu, à la manière du souffle des dragons, et peut créer des mirages. Il peut aussi s'emparer d'une proie et l'entrainer dans les airs afin de la précipiter ensuite dans le vide. Cependant il ne peut le faire qu'en plein désert ou sur une montagne, car en l'absence de courants ascendants il est incapable de prendre de l'altitude.
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Re: Créatures et monstres - Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » sam. déc. 07, 2013 3:18 pm

Les zombies

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Ci-dessus : Image de zombie tirées du livre des règles de la collection Un jeu dont vous êtes le héros ( collection Terres de légende )

Les zombies sont sûrement les plus effrayants de tous les Morts Vivants. Ces véritables cadavres animés peuplent les légendes et les cauchemars. Le plus brave des guerriers ne peut réprimer un frisson d'angoisse à l'approche d'un zombie. Ils hantent les endroits déserts, surgis des miasmes d'un cimetière abandonné, ou bien rôdant parmi les ruines mégalithiques d'un ancien tumulus. Malheureusement victimes d'un nécromant impitoyable, ils sont contraints d'agir sous ses ordres, tels des pantins éternels d'une vieille malédiction.

Dans la culture populaire ces créatures sont décrites le plus souvent comme des cadavres partiellement décomposés, dotés d'yeux blancs ou rouges, dépourvus de langage, de raison et souvent de conscience, qui survivent en se nourrissant de la chair humaine des vivants. Ils ne parlent pas mais émettent couramment des gémissements. Leur peau est blafarde ou pourrie, dégageant une odeur atroce, des blessures mortelles et des plaies ouvertes sont visibles sur tout leur corps, et ils boitent fréquemment d'une jambe !

Par extension le terme zombie désigne communément une personne ayant perdu toute forme de conscience et d'humanité, adoptant un comportement violent envers les êtres humains et dont le mal est terriblement contagieux.

À l'heure actuelle, le terme de zombie s'est généralisé pour désigner toute créature animée et en état de décomposition, arborant un teint grisâtre ou bleuâtre ainsi que de larges plaies et cicatrices sur toute la surface de son corps. Par là, ils s'opposent notamment aux vampires, qui ont d'ordinaire l'apparence d'humains normaux et ne ressemblent pas du tout à des cadavres (nonobstant la pâleur de leur teint), ainsi qu'aux fantômes, dont l'existence se manifeste sur le plan purement spirituel, et qui sont difficiles à percevoir pour les vivants. Quant aux squelettes, il ne s'agit jamais que de zombies dont la décomposition est achevée.

Dans les jeux de rôle et récits fantastiques, les zombies sont de piètres combattants mais ils sont terriblement robustes et ne succombent que sous des coups répétés. L'aventurier avisé tire parti de leurs gestes paresseux et lents. Ces créatures apparaissent régulièrement dans les jeux de rôle à l'instar de la collection Terres de légende où ils sont décrits comme des monstres de classe 1, avec certaines caractéristiques qui décroissent au fil des combats. En effet les zombies créés de fraîche date sont plus forts et plus résistants que ceux qui ont subi plusieurs combats. Les blessures infligées dans ces derniers dégradent progressivement le cadavre et leur point de vie baisse.

Le terme zombie trouve ses origines dans la culture haïtienne et sert également à qualifier les victimes de sortilèges vaudous permettant de ramener les morts à la vie ou de détruire la conscience d'un individu afin de la rendre corvéable à merci. Le mot zombie signifie en créole « esprit » ou « revenant ». Il désigne également des dieux esprits de tribus africaines. Depuis le XIXe siècle, les zombies ont ainsi revêtu de nombreuses formes et trouvé un écho signifiant en particulier dans les folklores européens et américains. C'est lors de l'occupation d'Haïti par les États-Unis de 1915 à 1934 que le personnage du zombie a été introduit dans le patrimoine culturel américain.

Ces monstres apparaissent de manière récurrente dans les histoires d'horreur, et ont été popularisés entre autres par le célèbre film de George A. Romero : La Nuit des morts-vivants ( 1968 ) ou encore en musique par le célèbre clip de Michaël Jackson : Thriller. Depuis ils sont répandus dans divers comics, films , romans , jeux vidéo, séries ( comme The walking dead, voir plus bas ) ... Une certaine « nouvelle génération » de zombies a fait son apparition récemment dans les films, ils ne sont plus mous et amorphes mais, au contraire, dotés d'une vélocité et d'une force physique redoutables ( à l'instar des créatures du film 28 jours plus tard de Danny Boyle en 2002, ou de L'Armée des morts de Zack Snyder en 2004)

Mais bien avant leur importance au cinéma et dans les récits d'horreur modernes, les zombies ont hanté l'imaginaire occidental , en se manifestant avec une force particulière à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance notamment.


Les zombies dans la culture du Moyen-âge et de la Renaissance.

La croyance aux revenants s'est développée parmi les hommes dès que ces derniers ont pris conscience de la mort et ont commencé à concevoir une existence après le trépas. Contrairement à une idée couramment reçue, la distinction entre les morts-vivants purement matériels et les morts-vivants spirituels (les fantômes) était beaucoup moins nette qu'elle ne l'est aujourd'hui parmi les peuples de l'Antiquité et du Moyen Âge. Dans l'imaginaire des Occidentaux d'autrefois, les spectres ne ressemblaient pas forcément à des hommes vivants, mais pouvaient au contraire avoir l'allure de cadavres. D'après l'écrivain Lucien de Samosate, qui vécut au IIe siècle après Jésus-Christ, les Grecs et les Romains se représentaient parfois les revenants hantant les cimetières comme des squelettes ranimés couverts de robes noires. Plus proche de nous, un conte traditionnel breton recueilli par Anatole Le Braz relate l'histoire d'un fossoyeur brisant par mégarde la poitrine d'un mort en creusant une tombe. La nuit tombée, le cadavre du défunt lui rend visite dans sa maison, afin de lui reprocher amèrement son acte, et, dans le but de l'impressionner davantage, il lui montre sa poitrine. Celle-ci n'est plus qu'une bouillie verdâtre où émergent des fragments de côtes cassées. Le revenant semble donc en pleine pourriture, il est manifestement davantage matériel que spirituel. À travers ces croyances folkloriques de la vieille Europe, on voit donc déjà apparaître l'image du zombie telle que la développeront les films d'horreur à partir de La Nuit des morts-vivants.

Au XIVème siècle dans le cadre de la grande peste, la figure du zombie fut récupérée dans certaines oeuvres de peinture , le but de certaines étant d'inciter les gens, par le spectacle de la pourriture et de l'horreur du cadavre, à se détourner des biens terrestres et à embrasser un idéal moral plus ou moins inspiré du renoncement ascétique des moines. On peut citer aussi la gravure d'Albrecht Dürer : Incabus ou Femme attaquée par la Mort ( 1497 ) montrant une femme attaquée par un mort vivant, ou encore le tableau Le Chevalier, la jeune fille et la Mort, signé Hans Baldung Grien ( l'un des disciples de Dürer ).


Le zombie dans la littérature populaire moderne

La créature de Frankenstein est probablement le mort-vivant le plus connu de la littérature, et dont l'origine se rapproche le plus du zombie vaudou. Cependant, il demeure trop intelligent et autonome pour remplir les critères du zombie, sans compter que son corps n'est pas constitué d'un seul cadavre précis. En 1922, l'écrivain américain H. P. Lovecraft, dans son œuvre Herbert West, réanimateur, décrit des corps morts mus par des procédés scientifiques qui deviennent des créatures violentes, taciturnes et incontrôlables. Ces caractéristiques ne sont pas sans évoquer les zombies de Romero qui apparaîtront quelques décennies plus tard. L'auteur avouera dans ses lettres avoir souhaité faire de ce récit une parodie du Frankenstein de Mary Shelley et décrit des scènes violentes et macabres à dessein.

Un des premiers romans traitant de l'invasion des mort-vivants est Je suis une legende (1954) de Richard Matheson, où le héros Robert Neville dernier homme sur terre s'est donné pour mission de « tuer » les zombies et de chercher en même temps, autant que faire se peut, un remède à la pandémie qui a provoqué ce phénomène. La nouvelle de 1959 Vous les zombies de Robert A. Heinlein peut aussi être considérée comme une des premières allusions aux zombies même si la nouvelle parle essentiellement de voyage dans le temps plutôt que d'horreur avec des zombies.

L'auteur J. K. Rowling a utilisé le concept des zombies dans le livre Harry Potter et le Prince de sang-mêlé et leur a donné le nom d'« inferi », ceux-ci sont décrits à la page 73 du roman comme étant des cadavres contrôlés par un mage noir. L'auteur Max Brooks est connu comme le maître de littérature contemporaine de zombie. Il a écrit deux livres sur les zombies. Son premier livre, The Zombie Survival Guide: Complete Protection from the Living Dead est un guide de survie à une épidémie de zombies. Son deuxième livre, World War Z, est une histoire fictive de pandémie de zombies.

Il a été publié récemment le livre intitulé Un blog trop mortel, dans lequel des sortes de zombies nommés « Infectés » assaillent les survivants d'une ville. L'auteur S. D. Perry a réadapté en livre les différents jeux vidéo Resident Evil.


La figure du zombie dans les comics, mangas, jeux ...

Les zombies et autres mort-vivants sont énormément utilisés dans le domaine du jeu de rôle, faisant office d'ennemis peu puissants. Des jeux tels que Dungeons & Dragons ainsi que Warhammer Fantasy Roleplay voient les zombies comme des êtres sans âmes ni libre arbitre, contrôlés par des nécromanciens. Il existe beaucoup de variantes, telles que des zombies frénétiques, goules et autres morts vivants dotés d'une intelligence propre avec des buts précis.

Il existe des jeux de rôles basés uniquement sur les zombies, comme Zombies, Zombi, Z Corps, Enter the Zombie, Imputrescibles ou Blood and Brains et All flesh must be eaten.

Les jeux de société ne sont pas en reste de zombies. En 2006, les éditions Asmodée (Zombies) et Nekocorp (Les Morts aux trousses) ont sorti en France des jeux de plateau entièrement tournés autour du personnage du zombie. Sur le plan international, l'éditeur américain, Twilight Creations Inc. propose toute une suite de jeux de plateau où il faut s'échapper d'une ville envahie de zombies (Zombies!!!).

Ci-dessous : Joueurs participant à une partie du jeu de plateau Zombies!!!
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Comme autre réutilisation on peut citer la série de comics lancée en 2003 : The Walking Dead ( créée par Robert Kirkman et illustrée par Tony Moore ) ; L'histoire est adaptée en série TV depuis 2010 ( supervisée par Frank Darabont qui en réalise le pilote ) et relate les péripéties d'un groupe de personnes essayant de survivre dans un monde peuplé de zombies.

Certains mangas se mettent à traiter le sujet des zombies, notamment Highschool of the Dead de Daisuke Satô où des lycéens font face à une épidémie de zombies et tentent de survivre tant bien que mal dans ces hordes.

Dans le domaine vidéo ludique on retrouve fréquemment des zombies dans les jeux de type survival horror ou fantastique tels Resident Evil, Call of Duty, The house of the dead, ou encore Left 4 dead ( ci-dessous )

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Dans le jeu Half-Life, les zombies sont des êtres humains contrôlés par une espèce parasite appelée Headcrab ou « Crabe de tête » en leur sautant à la figure. Le Headcrab reste sur la tête du zombie tant que sa victime est en vie ( ci-dessous )

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Messagepar phoenlx » ven. févr. 17, 2017 7:21 pm

Les tarasques

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La tarasque est une bête du folklore provençal (reprise entre autre dans l'univers de Donjons & Dragons). Cette bête était censée vivre sur le rocher où a été construit le château de Tarascon et hanter les marécages alentours, détruisant tout sur son passage et terrorisant la population. Cette créature est aussi appelée "bête faramine".

Ce monstre ressemble à un dragon à 6 pattes courtes semblables à celles d'un ours, un torse rappelant celui d'un boeuf, recouvert d'une carapace de tortue, muni d'une queue écailleuse se terminant par un dard de scorpion. Sa tête a été décrite comme étant celle d'un lion aux oreilles de cheval avec un visage de vieil homme. Le chroniqueur italien du Moyen Âge Jacques de Voragine le décrit de la manière suivante : « Il y avait, à cette époque, sur les rives du Rhône, dans un marais entre Arles et Avignon, un dragon, moitié animal, moitié poisson, plus épais qu'un bœuf, plus long qu'un cheval, avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes ; il se cachait dans le fleuve d'où il ôtait la vie à tous les passants et submergeait les navires. »

Ci-dessous : Procession de la Tarasque à Tarascon, il s'agit d'une fête donnée en souvenir de Marthe de Béthanie dite Sainte Marthe qui aurait réussi à dompter la bête, symbole du paganisme, et qui est la sainte patronne de la ville de Tarascon.
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On peut rappeler cette légende : Un jour, une jeune fille originaire de Béthanie, sainte Marthe, venue évangéliser la Basse-Provence, décida de braver la bête. Avec toute la compassion que lui procurait sa foi chrétienne, elle obtint la soumission de la créature qui se laissa mener en laisse : sainte Marthe avait ligoté à jamais ce symbole du paganisme. Mais le village avait subi tant de pertes que ses habitants se ruèrent sur le monstre et le tuèrent. Ou encore, seize jeunes gens auraient défié et tué la Tarasque et seulement huit en seraient sortis vainqueurs et auraient fondé les villes de Tarascon et Beaucaire.

On peut rapprocher cette légende d'autres histoires analogues de saints sauroctones (terme désignant des saints des débuts du christianisme qui auraient chassé, tué, soumis ou dompté des dragons, vouivres, cocatrix et autres monstres). On peut citer l'évêque saint Romain qui délivre Rouen de la Gargouille, dragon qui terrorisait la ville, ou saint Clément de Metz qui tue le Graoull (un animal mythique à l'apparence d'un dragon, vivant dans l'arène de l'amphithéâtre de Metz)

Ci-dessous : La statue de la Tarasque, au pied du château de Tarascon
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ci-dessous : représentation de tarasque dans l'univers des jeux de rôle
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Re: Créatures et monstres - Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar Wytélia » mer. mars 29, 2017 5:02 am

Les Harpies

Les Harpies sont des créatures mi-aigle mi-humaines, leurs bras peuvent être un mix entre des bras humains et de grandes ailes, leur visage, leur buste et leurs jambes sont également d'apparence humaine hormis la seconde moitié des jambes se terminant par des serres. C'est là leur aspect général bien que suivant les régions elles ne sont pas les mêmes, certaines peuvent même être couvertes de plumes. Elles sont cousines des sirènes grecques et comme elles, elles peuvent utiliser leurs voix pour envoûter les voyageurs imprudents. Les harpies vivent le plus souvent dans les montagnes où leurs ailes sont un avantage indéniable face à leurs proies clouées au sol et loin de la civilisation. Certaines arriveraient également à se changer totalement en humaine pour se fondre parmi les humains.

Les harpies sont toujours perçues comme antagonistes ou nuisibles de par leur nature carnivore, que ce soit dans les mondes fantastiques ou bien les contes. Leur origine remonterait à la mythologie grecque où elles étaient perçues comme ni plus ni moins que des déesses de la dévastation et de punition divines détruisant tout sur leur passage et enlevant les enfants. Il en existait quand même une sympa qu'Enée rencontre lors de l'Enéide qui lui prédit le moment où lui et les siens atteindront leur nouvelle patrie.

Mis à part les RPG où elles sont parmi les grands classiques des créatures antagoniste, elles sont particulièrement mises en avant dans la première saison de l'animé Yu-Gi-Oh en tant que créatures phares du deck de Mai Valentine.

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Les 3 soeurs Dame Harpie

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La harpie du dessin animé The last unicorn tirée du conte du même nom, tout de suite c'est vachement plus flippant

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Re: Créatures et monstres - Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » mer. mars 29, 2017 10:01 am

ah bien ! Il faudra que je continue un peu ce topic. Les harpies ça découle de la mythologie grecque aussi je crois, de peu charmantes créatures (qui inspirent aussi le surplis de Valentine dans St seiya :mrgreen: )
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Re: Créatures et monstres - Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » ven. juin 09, 2017 3:55 pm

Les licornes

Abordons aujourd'hui les licornes, animaux fabuleux présents dans bon nombre de récits de fantasy. Nous analyserons aussi la symbolique derrière et la différence entre les licornes dans le folklore occidental et dans d'autres cultures (comme en Chine où elles sont différentes d'aspect)
Je reprend la petite synthèse que j'ai faite dans ce topic spécifique sur les licornes dans la rubrique Fantasy : https://www.les-ailes-immortelles.net/f ... 60&t=18672
(n'hésitez pas à débattre dans l'autre topic)

Ci-dessous : une belle illustration de Sandrine Gestin pour introduire le sujet.
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La licorne est une créature légendaire à corne unique (pour cette raison, elle est parfois aussi appelée unicorne ou monocéros) Elle est dotée d'un corps semblable à celui d'un cheval, d'une barbiche de bouc, de sabots fendus et surtout d'une longue corne au milieu du front, droite, spiralée et pointue, qui constitue sa principale caractéristique. Les bestiaires occidentaux la décrivent comme un animal sylvestre très féroce, symbole de pureté et de grâce, attiré par l'odeur de la virginité. Les chasseurs utiliseraient ainsi des jeunes filles vierges pour capturer les licornes.

L'image qui me vient tout de suite en tête et symbolisant cette relation entre les licornes et les jeunes filles vierge est celle du film Legend de Ridley Scott, on a tous en mémoire la relation entre la belle licorne du film et le personnage de Lili incarnée par Mia Sara ...

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Au Moyen âge, certains croyaient vraiment en leur existence, et cette croyance perdura chez certains jusqu'au 19ème siècle (Il y eut notamment des confusions avec des cornes de narvals, mammifères marins arctiques bien connus, ramenés d'expéditions lointaine) le narval qui est d'ailleurs appelé licorne des mers.

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Il est admis que les multiples descriptions de licornes dans les récits de voyages correspondent aux déformations d'animaux réels, comme le narval mais aussi des rhinocéros et antilopes.

De tous temps, la licorne a intéressé des théologiens, médecins, naturalistes, poètes, gens de lettres, ésotéristes, alchimistes, psychologues, historiens et symbolistes. Son aspect symbolique, très riche, l'associe à la dualité de l'être humain, la recherche spirituelle, l'expérience du divin, la femme vierge, l'amour et la protection. Carl Gustav Jung lui consacre une quarantaine de pages dans Psychologie et alchimie.

La licorne dans les récits de fantasy

Au XIXème siècle et ce jusqu'à nos jours la licorne figure parmi les créatures qu'on trouve très couramment dans les récits de fantasy et de féérie.
On peut citer De l'autre côté du miroir (de Lewis Caroll) , La dernière licorne (de Peter S. Beagle), le film Legend (de Ridley Scott et cité plus haut), ou encore Unico (du grand mangaka japonais Osamu Tezuka, ci-dessous)

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Le Re'em de la Bible : origine de la licorne ?

Le re'em (en hébreu רֶאֵם, équivalent de l'arabe rim) est un animal mentionné neuf fois dans la Bible avec ses cornes, comme une allégorie de la puissance divine. Il figure dans les Nombres (23,22) (24,8), le Deutéronome (33,17), Job (39,9-10), les Psaumes (22,21) (29,6) (92,11) et Esaïe (34,7)

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Au IIIe siècle av. J.-C. et IIe siècle av. J.-C., quand les juifs hellénisés d'Alexandrie traduisent les différents livres hébreux pour en faire une version grecque appelé Septante, il utilisèrent pour traduire re'em le mot monoceros (μoνoκερως), qu'ils devaient connaître par Ctésias et Aristote. On ne sait pas pourquoi « les traducteurs de la Septante ont choisi le mot monokeros, « muni d'une seule corne », pour désigner ce qui semble bien être en hébreu le buffle, usuellement appelé en grec « bœuf sauvage », et qui a deux cornes [dans le Deutéronome] ? Y a-t-il eu une intention, ou bien n'ont-ils pas su identifier l'animal, ou bien ce terme était-il connu (en Égypte ?) pour désigner une sorte particulière de buffle, ou bien ont-ils voulu faire allusion à une bête légendaire ? » Remarquant le fait qu'il s'agit de passages marqués par le messianisme (l'attente d'un nouveau « roi des juifs »), J.L.W. Shaper pense qu'il s'agit en fait d'une adaptation délibérée d'une ancienne image mythique israélite au contexte culturel nouveau du judaïsme hellénistique. Et il émet l'hypothèse que le choix de terme monokeros pour symboliser le messie est lié au fait qu'il était aussi utilisé dans un cadre astrologique : un jeune bœuf à corne unique symbolisant le croissant de la nouvelle lune.

À partir du IIe siècle le judaïsme rabbinique rejette la tradition hellénistique et revient à l'hébreu (le texte massorétique). Par contre, la Septante devient l'Ancien Testament du christianisme et dans sa version latine, la Vulgate, le grec monoceros est traduit soit par unicornis, soit par rhinocerotis. Les versions contemporaines, comme celle de l'École biblique de Jérusalem, sont plus prudentes et réalistes en utilisant le terme de « bœuf sauvage » qui reste toutefois vague.

Une première traduction en langue grecque de l'ancien testament, la Septante, traduit re'em de façon erronée par licorne. Par la suite, la Vulgate latine utilise en général le terme « corne unique » ou « rhinoceros ». Les versions contemporaines, comme celle de l'École biblique de Jérusalem, sont beaucoup plus prudentes et réalistes en utilisant le terme de « bœuf sauvage » qui reste toutefois vague. Selon Roger Caillois, les kabbalistes auraient noté que les lettres de la licorne (en tant que Re'em) sont resch, aleph et mem, et celles de la corne (Queren) qoph, resch et nun. En hébreu, la corne se dit « Queren » et indique la puissance et la lumière. Être pourvu d'une corne aurait ici le même sens que « rayonner » (Karan). La présence de la licorne en tant que re'em dans la Bible a une influence durable et notable sur la croyance occidentale en l'existence de cet animal, suivant la conviction d'un certain nombre de chrétiens à l'époque, selon laquelle la Bible est directement dictée par Dieu. Ce passage fut ainsi fréquemment cité pour justifier du caractère indomptable de la licorne :

« Le (re'em) voudra-t-il te servir, passer la nuit chez toi devant la crèche ?
Attacheras-tu une corde à son cou, hersera-t-il les sillons derrière toi ? »

— Job (39, 9-10)


De nombreuses interprétations et des contes, en particulier Juifs, apparaissent en rapport avec l'épisode du Déluge. Selon un conte russe, la licorne refuse de monter dans l'Arche de Noé et préfère nager, sûre de survivre. En quarante jours et autant de nuits, elle reçoit des oiseaux fatigués sur sa corne. Alors que les eaux commencent à baisser, l'aigle se pose à son tour sur sa corne et la licorne, épuisée, coule et se noie. Selon la tradition talmudique, la grande corne de la licorne, signe d'orgueil, l'empêche de trouver une place dans l'Arche. D'après des interprétations de la tradition hébraïque, la licorne ne prend pas place dans l'arche de Noé mais ses qualités lui permettent de survivre au déluge, certaines versions ajoutent qu'elle y parvient en devenant le narval. Dans la gravure ci-dessous, extraite d'un exemplaire des Antiquités judaïques de Flavius Josèphe publié en 1631, la licorne est le seul animal à ne pas être en couple parmi ceux que Noé s'apprête à sauver des eaux.

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Identification

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Plusieurs tentatives d'identification ont été faites sur le re'em. L'auroch, un buffle de très grande taille disparu au XVIIe siècle est souvent proposé (ci-dessus : une reconstitution d'un auroch).

Charles Doughty avance qu'il s'agirait plutôt d'une variété de grande antilope appelée wothyhi qui serait en fait un oryx dont les cornes longues et minces peuvent être un des modèles pris pour représenter les cornes de licorne, cependant, l'oryx possède deux cornes et non une seule, comme toutes les antilopes. Selon Robert Graves, la confusion pourrait provenir de l'interprétation erronée d'un dessin figurant en marge d'un Pentateuque hébraïque illustré. Certains créationnistes voient aussi dans le re'em un triceratops :mdr:


Universalité du mythe de la licorne

La licorne fascine l'humanité depuis des siècles, l'abondante production littéraire et artistique à son sujet en témoigne. Bien que de nombreuses explications scientifiques dévoilent son origine (confusions avec des animaux réels et créations artificielles, en particulier), un mystère demeure dans l'universalité de sa légende et surtout son côté mystique et ésotérique, porté par des « artistes, conteurs et rêveurs » enclins à la méditation. Les œuvres historiques qui la mettent en scène possèdent souvent une forte charge symbolique, à l'image de certaines tapisseries anciennes et des bestiaires du Moyen Âge.

ci-dessous : Jeune fille vierge et licorne, détail d'une fresque attribuée à Domenico Zampieri, 1604 – 1605, Palais Farnèse à Rome.
Image


Les théories concernant les origines de la licorne se révèlent plus ou moins sérieuses, à tel point qu'Odell Shepard suggère non sans humour dans son ouvrage The lore of the unicorn, publié en 1930, qu'elle doit provenir de l'Atlantide ou des montagnes de la lune.

Le principal débat concerne l'influence de créatures unicornes asiatiques, peut-être connues depuis la préhistoire, sur la licorne occidentale dont l'image s'est forgée au Moyen Âge. Défendue par l'ésotériste Francesca Yvonne Caroutch, cette théorie est réfutée par la thèse de Bruno Faidutti et d'autres études universitaires qui pointent une tendance au syncrétisme sous l'influence, en particulier, des travaux de Carl Gustav Jung dans Psychologie et alchimie : « en mélangeant tout et n'importe quoi dans l'athanor de sa trop vaste culture », il voit dans la licorne « un symbole universel remontant à la nuit des temps », ce qu'elle n'a jamais été.



La licorne chinoise : le Qilin

Le qilin (ou encore qílín, kilin, kirin ou kỳ lân) est un animal composite fabuleux issu de la mythologie chinoise possédant plusieurs apparences. Il tient généralement un peu du cerf et du cheval, possède un pelage, des écailles ou les deux, et une paire de cornes ou une corne unique semblable à celle du cerf. Il est parfois appelé cheval-dragon, et parfois familièrement sibuxiang (四不象, littéralement « qui ne ressemble à rien »)

Créature cosmogonique et roi des animaux à pelage, il ne réside que dans les endroits paisibles ou au voisinage d’un sage, en découvrir un est toujours un bon présage. On lui prête aussi le pouvoir d'amener un fils talentueux qui fera de grandes choses. Il apparait dans les textes (mais pas toujours dans les représentations) avec une corne unique, et il est souvent appelé licorne dans les langues occidentales.

Exemple de représentation de Qilin ; comme on peut le voir on est assez loin de la représentation de la licorne occidentale.

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Certains Qilin sont également représentés avec un corps de girafe

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ou encore comme ceci ( source de l'image )

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La constellation de la licorne en astronomie (monoceros)

La constellation de la Licorne aurait été nommée par l'astronome néerlandais Petrus Plancius en 1613, et cartographiée par Jakob Bartsch en 1624. Elle apparaitrait sur des travaux de 1564 et Joseph Scaliger rapporte l'avoir vue sur un ancien globe céleste perse. Il s'agit d'une constellation moderne et elle n'est pas associée à une quelconque mythologie, mais nommée ainsi par simple analogie avec l'image de la licorne légendaire à cette époque.

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Messagepar phoenlx » ven. juin 09, 2017 4:24 pm

Les gargouilles

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Ces créatures grotesques présentent une grande variété de formes et de tailles. La plupart sont ailées, mais toutes possèdent la particularité de pouvoir demeurer absolument immobiles pendant de très longues périodes. Une gargouille peut s'accrocher au mur d'un cloître en ruines et y rester jusqu'à ce que la mousse et le lierre l'envahissent. Son corps gris sombre tacheté de lichen ressemble à s'y méprendre à de la pierre. Les aventuriers sont parfois pris par surprise en tombant nez à nez devant une gargouille qui s'anime et les attaque soudainement.

Quand on parvient à dominer ces monstres ils se montrent d'une loyauté sans faille. ou presque ! Si une gargouille blessée est guérie par des voies magiques, elle peut rester au service de son bienfaiteur, mais peut aussi décider de l'attaquer aussitôt après guérison !

(source : Un jeu dont vous êtes le héros, collection Les Terres de légende, édition Folio Junior ; Le livre des règles. Je vous passe les détails sur les sorts et autre ^^)

Quelques images de gargouilles

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(source, et beaucoup d'autres images : ce site)

Ci-dessous : gargouilles qui s'animent dans le dessin animé japonais Les chroniques des guerres de Lodoss

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Ci-dessous : Image du dessin animé Gargoyles, les anges de la nuit (qui raconte comment un groupe de gargouilles s'est retrouvé à protéger l'île de Manhattan contre tout un tas d'ennemis plus redoutables les uns que les autres. Voir le topic).

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Re: Créatures et monstres - Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » lun. janv. 29, 2018 9:19 pm

Les onis

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Les onis sont des créatures issues du folklore japonais. Leur apparence diverge de source en source, mais ils ont habituellement une forme humanoïde, une taille gigantesque, des griffes acérées, deux cornes protubérantes poussant sur leur front, des poils ébouriffés et un aspect hideux.

Cependant, comme leur forme n’est pas totalement définie, certains détails de leur anatomie varient énormément comme le nombre d’yeux, de doigts ou d’orteils qu’ils possèdent, ou bien la couleur de leur peau, qui est cependant généralement rouge ou bleue. Quoi qu’il en soit, ils entretiennent des similitudes avec les trolls et les ogres ; en français, on traduit leur nom par « démons » ou « diables ».

Les oni sont couramment dépeints portant des pagnes de peau de tigre et maniant un gourdin de fer appelé kanabō (金棒). De cette représentation découle l'expression « oni-ni-kanabō » (鬼に金棒, « oni avec un gourdin de fer »), c'est-à-dire être invincible ou imbattable. Elle peut aussi être utilisée dans le sens « de fort au-delà de fort », ou celui de voir une ou plusieurs de ses habiletés naturelles améliorées grâce à l’utilisation d’un outil.


Origine

L’origine du mot oni dérive, semble-t-il, de la lecture on'yomi du caractère « 隠 » signifiant « cacher » ou « dissimuler », car les oni étaient à l’origine des esprits ou des dieux qui causaient des désastres, des maladies et d’autres manifestations désagréables. Selon le livre Les Créatures mythologiques, les oni auraient été plutôt à l'origine des esprits qui protégeaient les humains de certaines créatures malfaisantes, mais dont la proximité avec les forces des ténèbres aurait avili la nature pacifique. Ces créatures obscures pouvaient aussi prendre une variété de formes pour tromper (et parfois dévorer) des humains. Ainsi, le caractère chinois « 鬼 », signifiant « fantôme », vint à être employé pour ces créatures polymorphiques.

Les oni invisibles s’anthropomorphiseront pour prendre leur aspect moderne, qui rappelle celui de l’ogre, partiellement par syncrétisme avec des créatures importées du bouddhisme comme le rākshasa, le yaksha, les fantômes affamés appelés preta (ou gaki) et les subalternes diaboliques de Enma-Ō.

ci-dessous : statue d'oni :
Image


Une autre source possible de l’apparence du oni moderne est un concept provenant de la Chine et du Onmyōdō. La direction nord-est était précédemment dénommée kimon ( « porte démoniaque ») et était considérée comme une direction malchanceuse par où les mauvais esprits passaient. En raison de l’attribution des points cardinaux aux douze animaux du zodiaque chinois, le kimon était aussi connu comme le ushitora (丑寅) ou la direction du « bœuf-tigre ». Cela expliquerait l’origine de ses cornes de bovin, de ses griffes de félin et de son pagne en peau de tigre.

Fait intéressant, les temples et monastères japonais sont souvent construits face à cette direction pour repousser les oni. Par exemple, le monastère Enryakuji sur le mont Hiei est au nord-est du centre de Kyoto et le temple Kan'ei-ji se situe dans la même direction par rapport au château d'Edo. De plus, les bâtiments japonais comprennent parfois une indentation en forme de « L » au nord-est pour la même raison. Finalement, au VIIIe siècle, la capitale japonaise se déplaça au nord-est de Nagaoka à Kyoto.


Les onis dans la culture traditionnelle

Certains villages tiennent des cérémonies annuelles pour faire fuir les oni, particulièrement au début du printemps. Dans le même ordre d’idées, durant le festival setsubun, les gens jettent des graines de soya à l’extérieur de leur maison et s’exclament : « Oni wa soto! Fuku wa uchi! » (« Oni sort ! La fortune rentre ! »). Par ailleurs, les statues de singes sont aussi réputées pour prémunir contre les oni, car le mot japonais saru est un homophone pour « partir » dans cette langue. De surcroît, dans la version japonaise du jeu du loup, la personne qui joue le rôle du loup est appelée oni.

Plus récemment, les oni perdent de temps en temps un peu de leur méchanceté originelle pour jouer un rôle plus protecteur. Ainsi, des hommes en costumes d’oni prennent souvent la tête de parades au Japon pour chasser le malheur et les bâtiments japonais incluent parfois des tuiles avec un visage d’oni appelées onigawara sur leur toit pour éloigner la malchance de façon similaire aux gargouilles dans la tradition occidentale.

Dans la littérature, les oni sont spécialement bien représentés dans l’histoire japonaise pour enfants Momotarō ( « garçon de pêche ») et le livre The Funny Little Woman.
Voir mon topic sur Momotaro :mrgreen: --> viewtopic.php?f=154&t=20214

Certains samouraïs avaient pour bouton sur leur kimono un petit oni d'ivoire.

ci-dessous : Un oni se faisant chasser par des haricots dispersés. Cette pratique est associée au Nouvel An japonais (setsubun)
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Les onis dans la culture populaire (quelques exemples parmi d'autres)

:arrow: L'exemple le plus connu des oni dans les dessins animés est celui de Urusei Yatsura (de Rumiko Takahashi), dont l'héroïne Lamu est une extra-terrestre de la race des oni et porte des attributs typique de ces créatures, comme des vêtements tigrés, des cornes ou de grandes canines. Sa famille est également constituée d’oni typiques. De plus, le manga est parsemé de références aux traditions liées aux oni, comme l'importance de setsubun ou diverses légendes. Benten, une amie de Lamu est une référence aux dieux du bonheur de la mythologie japonaise, une race opposée aux oni.

:arrow: Dans Tomb Raider, Lara et ses amis s'échouent sur l'île du Yamatai dans le Triangle du Dragon, les oni sont présents dans l'histoire et ils protègent la Reine-Solaire Himiko.

:arrow: Dans le manga One Piece, un personnage du nom de Kaido est fortement inspiré des oni : il possède des cornes, une taille massive et un kanabo (ci-dessous)
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:arrow: Dans The Legend of Zelda: Majora's Mask, la transformation divine de Link est un oni.

:arrow: Dans les jeux Pokémon, Oniglali (no 362) tient son nom de l'oni.

:arrow: Dans le jeu vidéo Ōkami, les oni sont présents sur l'île Oni.

:arrow: Dans le jeu de cartes à jouer et à collectionner Magic : l'assemblée, les oni font partie d'une série de cartes les présentant comme des démons ayant passé un pacte avec les ogres venant de la cité de Kamigawa.

:arrow: Dans les jeux vidéo sur Playstation 2 Onimusha, les oni sont un clan très ancien qui mène une guerre éternelle contre les genma (clan de démons opposés), et ce sont eux qui donnent des pouvoirs magiques aux personnages principaux pour mener la guerre contre les genma.

:arrow: Dans le jeu et l’anime Black Rock Shooter, le personnage Dead Master est un oni.

(etc etc)



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Les onis dans le jeu de rôle Les Créatures de l'Ombre (Terres de légende volume 4)

Je poste ci-après la description de ces monstres dans le jeu de rôle Les Créatures de l'ombre (que je possède), l'illustration qui précède en est d'ailleurs issue !

Les onis sont des ogres que l'on rencontre en terre d'Orient. Ces créatures, tout aussi sanguinaires que les ogres de nos contrées, sont dotées d'extraordinaires pouvoirs magiques. Elles possèdent de plus un esprit retors qui les rend encore plus redoutables.

Les onis sont invisibles pendant la journée. Cette faculté ne les avantage guère car ils continuent de projeter une ombre sur le sol, ce qui gêne toute attaque surprise ! Lorsque la nuit tombe, l'oni apparaît comme une haute silhouette vêtu d'une robe flottante glissant étrangement à la surface du sol. Sa face, où brille un regard diabolique, est surmontée de cornes recourbées. Un rictus déforme ses traits et découvre des crocs.

Les onis ont la faculté de se transformer à volonté en humain ou en animal. Ils doivent toutefois reprendre leur apparence première avant de passer à l'attaque. Ces créatures sont terriblement impatientes, et d'une intelligence limitée, ce qui cause de multiples erreurs lors d'une transformation. Un personnage attentif a 5% de chances toutes les minutes de remarquer les faiblesses de leur déguisement : chevaliers aux doigts démesurés, femmes affublées d'une barbe naissante, chien sans queue ... l'apparence de l'oni est si repoussante que tout personnage de niveau inférieur à 8 subit une attaque éclair.
Tous les 5 assauts, la créature vomit un nuage toxique sur un de ses assaillants. Il faut un résultat inférieur ou égal à son total d'agilité avec un D20 pour ne pas respirer les miasmes. Cette haleine toxique réduit de moitié le total d'ASTUCE de la victime à moins de bénéficier d'un Miracle ou d'une Purification dans les cinq minutes. Les blessures causées par les griffes du monstre drainent l'énergie vitale de la victime, qui perd définitivement 5 points d'expérience, ce qui risque d'entrainer une baisse de Niveau. Enfin, les onis possèdent les pouvoirs d'un prêtre de Niveau 6, si ce n'est qu'ils ne peuvent charmer un adversaire.

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Re: Créatures et monstres - Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » mer. févr. 21, 2018 12:23 pm

Les Hippogriffes

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Un hippogriffe est une créature imaginaire hybride, d'apparence mi-cheval et mi-aigle, qui ressemble à un cheval ailé avec la tête et les membres antérieurs d'un aigle. Sa figure est peut-être issue du bestiaire fabuleux des Perses et de leur Simurgh, au travers du griffon.
sur l'image ci-dessus on peut voir l'Hippogriffe qui apparait dans le film d'Alfonso Cuaron : Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban

Son origine est évoquée par le poète latin Virgile dans ses Églogues (ou Bucoliques). S'il est quelquefois représenté à l'époque antique et sous les Mérovingiens, il est clairement nommé et défini pour la première fois dans l'œuvre de l'Arioste, le poème épique Roland furieux (Orlando furioso), au début du XVIe siècle. Dans ce roman de chevalerie, inscrit dans la continuité du cycle carolingien, l'hippogriffe est une monture naturellement née de l'accouplement d'une jument et d'un griffon. Extrêmement rapide et capable de voler autour du monde, il est chevauché par les magiciens et de nobles héros, tel le paladin Roger, qui délivre la belle Angélique sur son dos.

Symbole des pulsions incontrôlées, l'hippogriffe emporte Astolphe jusque sur la lune. Le succès de ce roman entraîne une reprise de la figure de l'hippogriffe dans d'autres histoires du même type.

Parfois représenté sur des blasons en héraldique, l'hippogriffe devient un sujet artistique, largement illustré par Gustave Doré au XIXe siècle. Il est, comme de nombreuses créatures légendaires, de retour dans les œuvres modernes et notamment le jeu de rôle, les jeux vidéo, ainsi que des romans de fantasy. La saga Harry Potter l'a fortement popularisé à travers le personnage de Buck.
(source : wikipédia)

ci-dessous : L'hippogriffe, d'après un dessin de Gustave Doré pour le Roland furieux

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Origines

La possible origine antique de l'hippogriffe ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes récents. En effet, cette créature n'est pas nommée, aucun mythe ni aucune légende ne lui sont rattachés (contrairement au griffon et au simurgh) avant la parution du Roland furieux. La position dominante chez les spécialistes (entre autres, celle de l'historien des croyances équestres Marc-André Wagner) est de voir dans l'hippogriffe une création de l'Arioste dans la continuité du cycle carolingien, au début du XVIe siècle et à la fin du Moyen Âge. Jorge Luis Borges cite par exemple sans ambiguïté l'Arioste comme l'inventeur de l'hippogriffe, tout comme les auteurs du Webster's 1828 American Dictionary.

Des représentations artistiques proches de l'hippogriffe sont toutefois attestées dès l'Antiquité.

Lien avec le Simurgh (animal mythique perse)

Parmi le bestiaire mythique des Perses, un animal occupe une place particulière de par son importance au cours de l'histoire, du lointain Elam jusqu'aux Safavides (dans le Shah Nameh de Ferdowsi), en passant par les Achéménides (à Persépolis par exemple), puis les Sassanides. Il s'agit du Simurgh, ou Simorgh, un animal fabuleux également connu sous le nom de Homa, qui est à l'origine première du mythe de l'oiseau Rokh des Arabes et du griffon (dont le nom vient du persan), et par conséquent cité comme origine possible de l'hippogriffe. Le Simorgh est une gigantesque créature ailée capable d'emporter sans effort un éléphant dans ses serres. Parfois décrit comme l'équivalent oriental de l'hippogriffe, il n'a toutefois que deux serres, y compris dans les représentations du Shah Nameh où apparaît le personnage de Rostam. De plus, son origine est divine et il joue clairement un rôle de puissant guide, contrairement à l'hippogriffe qui est décrit comme une monture d'origine naturelle dans les textes de l'Arioste.
plus de détails sur le Simurgh ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Simurgh

ci-dessous : Chapiteaux de colonnes à Persépolis, représentant des Homa

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L'hippogriffe dans la littérature et l'art

À partir de la Chanson de Roland et d'autres matériaux du Moyen Âge, l'Arioste donne à l'hippogriffe ses lettres de noblesse dans la littérature. Pour les auteurs du XIXe siècle, cette créature devient un peu le « Pégase du Moyen Âge.

Roland furieux

C'est grâce à l'écrivain et poète italien Ludovico Ariosto, dit l'Arioste (1474-1533), qui emploie le premier le nom d’ippogrifo dans son célèbre Roland furieux (Orlando furioso), que cette créature passe à la postérité. Jorge Luis Borges remarque d'ailleurs que « cette description semble écrite comme pour un manuel de zoologie fantastique » :

« Le coursier n'est pas feint, mais naturel, car un griffon l'engendra avec une jument. Du père il a la plume et les ailes, les pattes de devant, le visage et le bec ; les autres parties, de la mère, et il s'appelle hippogriffe. »

— L'Arioste, Roland furieux

L'Arioste est le premier à faire une description aussi complète de ce qu'il nomme plusieurs fois un « cheval ailé » sans lui donner de nom précis, et qui possède, comme son père le griffon, la tête d'un aigle et des pieds de devant armés de serres puissantes et tranchantes. Le reste de son corps est semblable à celui de sa mère la jument, avec une croupe et une queue de cheval.

ci-dessous : Roger délivrant Angélique, par Louis-Édouard Rioult (1790 - 1855), huile sur toile, Paris, musée du Louvre
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Rôle de l'hippogriffe dans le texte

D'après le Roland furieux, on verrait quelques hippogriffes, mais en petit nombre, dans les monts Ryphées au-dessus des mers glaciales. Grâce à sa patience, son art et son application, le magicien Atlant parvient à en attirer un hors de son troupeau pour l'apprivoiser. Un mois lui est nécessaire pour habituer l'hippogriffe à sa bride et à être monté, puis l'animal se laisse chevaucher partout où le guide son maître. Atlant monte cet animal pour enlever des jeunes filles et trouver des ennemis à abattre à terre, les courses de cet enchanteur désolent jour et nuit la contrée. Plus tard, Atlant est vaincu par Bradamante et l'hippogriffe commence à errer sans laisser quiconque l'approcher, sauf le chevalier Roger qui l'enfourche. Il s'agit d'un piège tendu par l'enchanteur qui désire éloigner Roger de l'Europe, le chevalier se fait emporter au gré des caprices de l'animal fabuleux. Plus tard, il consulte un sage qui lui apprend à mener l'hippogriffe avec une cheville autour du cou afin de le faire tourner et s'arrêter. Au fil de nombreuses aventures qui l'emmènent dans divers pays en volant à la vitesse du vent, Roger sauve la princesse Angélique d'un monstre marin. Alors que l'hippogriffe a volé des milliers de kilomètres en ligne droite et en portant Roger, tous deux se posent sur une belle île exotique et le chevalier voyageur Astolphe obtient cette monture, à sa grande joie. L'hippogriffe, dont la fonction est de permettre le tour du monde, le conduit sur la lune puis au paradis terrestre. À la fin, l'hippogriffe est libéré et s'envole dans le ciel, on ne le revoit plus jamais.


La plus célèbre représentation artistique de l'hippogriffe est un tableau peint par Jean-Auguste-Dominique Ingres en 1819, inspiré d'un chant du Roland furieux. Ce tableau, acquis par Louis XVIII, fut la première toile du peintre à entrer dans une collection publique au château de Versailles. La scène de la délivrance d'Angélique par Roger chevauchant l'hippogriffe est quelquefois représentée du XVIe au XIXe siècle.

cliquez pour voir l'image
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Hippogriffe dans l'univers de Harry Potter

Comme dans les textes plus anciens, les hippogriffes issus des romans de la saga Harry Potter de J. K. Rowling sont des créatures volantes dont la tête, le torse, les ailes et les pattes avant sont celles d'un aigle et dont le corps (y compris les pattes postérieures et la queue) est celui d'un cheval. Leurs yeux sont de couleur orange mais la robe peut avoir plusieurs nuances, comme le noir, vert-bronze, marron-rouge, gris-bleu et blanc rosé, en plus des couleurs des chevaux normaux. L'envergure des ailes d'un adulte est environ de quatre mètres. Ces créatures sont carnivores et extrêmement dangereuses tant qu'elles ne sont pas dressées, cette étape ne devant être prise en charge que par des sorciers ou sorcières qualifiés78. Bien qu'ils ressemblent à des animaux, les hippogriffes comprennent en partie le langage humain et possèdent un sens aigu de la politesse, c'est ainsi que Buck, l'hippogriffe le plus célèbre de la saga, blesse Drago Malefoy après avoir compris que ce dernier l'a insulté dans le roman Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban. Les hippogriffes sont considérés comme des créatures magiques « légales » dans le monde des sorciers.

Buck a été modélisé en images de synthèse à partir du film Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban et apparaît dans plusieurs suites cinématographiques de la saga. Dans sa version originale, le film Harry Potter et la Coupe de feu contient une chanson de Jarvis Cocker intitulée Do the Hippogriff.

Un certain nombre d'admirateurs de la saga Harry Potter pensent que J. K. Rowling a inventé les hippogriffes, un infographiste ayant modélisé Buck (avec Alfonso Cuarón) montre d'ailleurs J. K. Rowling dans une interview réalisée pour le bonus du DVD du film Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban en disant « N’oubliez pas qui l’a inventé ! Et la voilà ». J. K. Rowling a répondu « ne pas avoir inventé la créature puisque celle-ci existe dans la mythologie ».

ci-dessous : L'attraction Flight of the hippogriff ride au Wizarding World of Harry Potter, où l'on aperçoit une représentation de Buck.

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L'Hippogriffe dans les jeux de rôle et jeux vidéos

L'hippogriffe fait partie du bestiaire de nombreux jeux de rôle et jeux vidéo. Sur Super Nintendo, le jeu Demon's Crest présente « Hippogriff » comme un miniboss ailé parmi les plus faciles à vaincre81. Dans l'extension Chains of Promathia du MMORPG Final Fantasy XI, les hippogriffes peuvent être croisés et combattus dans plusieurs zones du jeu, et dans Final Fantasy XIV, ces créatures forment une famille comprenant, par exemple, l'hippocerf. Dans Castlevania: Symphony of the Night sur la PlayStation de Sony, un hippogriffe apparaît comme boss. Dans Suikoden II, les hippogriffes apparaissent parfois comme des ennemis dans des combats aléatoires vers la zone de Rockaxe Castle. Dans le MMORPG Flyff, les hippogriffes augmentent la défense du personnage.


Donjons et Dragons

L'hippogriffe est une grande créature volante du jeu de rôle Donjons et Dragons, de type bête, semblable à sa figure légendaire. Particulièrement agressif, il est omnivore, d’une grande voracité et n’hésite pas à s’en prendre à tous les humanoïdes pour se nourrir. Il mesure habituellement 2,70 mètres de long, pour une envergure de 6 mètres et un poids d'environ 500 kg. Il chasse en fondant sur sa proie avant de la lacérer avec ses serres, ou à coups de bec et de pattes. Lorsque plusieurs hippogriffes attaquent, ils plongent les uns après les autres sur les intrus pour ne pas leur laisser de répit. Ils combattent ainsi jusqu’à la mort pour défendre leur nid et leurs petits, très recherchés dans de nombreuses régions car ils font d'excellentes montures une fois dressés. Un hippogriffe doit en effet être dressé avant d’accepter un cavalier, cela prend 6 semaines environ. Il faut posséder une selle spéciale pour monter une telle créature. Dans la campagne Eberron, l'hippogriffe est l'animal héraldique de la Dragonmarked House Vadalis.

Warhammer

Les hippogriffes de l'univers de warhammer sont issus d'une évolution naturelle ou d'expériences de croisements génétiques menées par des sorciers ou des mages. Ils ont la tête d'un grand oiseau de proie, pattes antérieur d'un lion ou autres grand félin et les pattes postérieures ainsi que la queue d'un cheval83. Il est couvert de plumes à l'avant et de poils à l'arrière. Son plumage et son pelage sont généralement de couleur fauve ou beige et il présente la particularité d'être attiré par tout ce qui brille : l'or, l'argent, les pierres précieuses et les bijoux. Cette créature sert aussi de monture aux armées de Bretonnie.


Warcraft

Dans l'univers de Warcraft, les hippogriffes apparaissent dès le jeu PC Warcraft III où ils sont une unité de combat des elfes de la nuit. Dans le MMORPG World of Warcraft, ils sont, contrairement à la description originale, décrits comme un mélange de cerf et de corbeau. Ils ont prêté allégeance aux elfes de la nuit en l'honneur de Cénarius et patrouillent dans les cieux du Nord de Kalimdor, où ils servent aussi de montures volantes. Ils y sont représentés de couleur bleue-verte avec des bois de cerf sur la tête84, cette apparence se rapprochant bien plus de celle du péryton que de celle de l'hippogriffe.

ci-dessous : hippogriffe dans l'univers de World of Warcraft

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Désolé j'ai fais beaucoup de copiers collers pour cette fiche mais je n'ai pas mon net je complèterai et améliorerai cette fiche sur cet animal fabuleux fascinant, quand j'aurai récupéré ma connexion normale.

Pour terminer je vous recopie une description de l'Hippogriphe dans la série de jeux de rôle Les Terres de légende / Les créatures de l'ombre :
(donc on va bien préciser que la description qui suit est destinée à un jeu de rôle précis, et sans doute un peu orientée pour les besoins du jeu. Je vous écrit les sorts et pouvoirs aussi car c'est fun et ça donne une idée de ce que donne la rencontre avec une telle créature dans le jeu :mrgreen: )

L'Hippogriffe dans le jeu de rôle Créatures de l'Ombre (série : Les terres de légende)

Il s'agit d'un monstre de classe 8 dans ce jeu de rôle.

Les hippogriffes se rencontrent le plus souvent à l'état sauvage. Ils peuvent cependant être domestiqués. Ces carnivores présentent la particularité de pouvoir se métamorphoser. Leur forme première est celle d'un cheval noir, mais certains détails anatomiques trahissent une origine monstrueuse : sabots fourchus, mâchoire armée de crocs recourbés. Des naseaux frémissants et la lueur fiévreuse qui anime leurs yeux dénote une nature belliqueuse.

Le jour, ils arpentent les vastes prairies qui bordent les déserts, chassant le petit gibier jusqu'au crépuscule. A l'approche de la nuit les Hippogriffes deviennent nerveux. Un animal solitaire se cabre et s'ébroue ; Les membres d'un troupeau sont pris de frénésie et se provoquent en rixes brèves et violentes. Dès la nuit tombée, ils entament leur métamorphose. Dans un hennissement de douleur, l'hippogriffe lance des ruades tandis qu'apparaissent des ailes nervurées. Sa nouvelle forme laisse transparaitre sa filiation avec un ancêtre monstrueux, d'origine reptilienne. Le crâne devient celui d'un Lézard, des écailles apparaissent sur les flancs tandis que des griffes jaillissent à la place des sabots. Contrairement à celle des autres créatures, la transformation d'un hippogriffe n'est pas perturbée par la présence d'un humain. Le changement n'est pas immédiat (deux Assauts) et les diverses phases peuvent être observées.

L'hippogriffe est particulièrement vulnérable au moment de sa métamorphose. Il peut se défendre mais non pas riposter. Les hippogriffes peuvent se transformer à volonté tant que dure la nuit. En vol, leur champ de vision couvre plusieurs lieues, ce qui leur permet de traquer une proie avec une efficacité de 70%. Ils recouvrent leur apparence première dès que le jour se lève. La capture et le dressage d'un hippogriffe sont des tâches ardues qui demandent une grande bravoure. L'approche (prudente) de l'animal se fait aux premières lueurs de l'aube, quand la bête, exténuée, se remet de sa nuit de chasse. Si le personnage ne peut avoir recours à un sortilège tel que l'Asservissement, il doit se servir d'une bride spécialement conçue à cet effet, dorée à l'or fin et incrustée de pierre précieuse. La vue des joyaux attire l'hippogriffe et le dissuade de s'enfuir. L'intérieur de la bride est hérissé de clous métalliques.

Pour capturer l'animal, le chasseur doit réussir son lancé de dés, puis obtenir un total inférieur ou égal à son total d'AGILITE avec un D20. Cela fait, pour maîtriser l'animal il lance un D20 à chaque assaut ; Il parvient à ses fins s'il obtient, deux fois de suite, un total inférieur ou égal à son total de FORCE.
Cependant, si le personnage manque ce lancer deux fois de suite, l'hippogriffe brise ses entraves et passe à l'attaque.
L'hippogriffe maîtrisé se laisse conduire sans résistance jusqu'à un enclos. Le dressage peut alors commencer. Cette tâche doit être confiée à un chevalier ou un barbare. Rompus aux pratiques équestres, ils dressent l'animal à la manière d'un destrier. Il faut trois jours de suite un résultat inférieur ou égal à la somme de ses totaux de FORCE et d'AGILITE et de son Niveau avec un D100. A chaque échec le personnage consulte la table suivante pour connaitre l'étendue de ses blessures

[ .... je vous zappe l'écriture de la table des blessures mais si ça intéresse quelqu'un je peux la mettre :mrgreen: ... ]

L'hippogriffe dressé combat comme un destrier. Il ne peut cependant supporter de caparaçon : toute tentative pour l'enserrer dans une armure déclenche une furie meurtrière.
[...]
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Re: Créatures et monstres - Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar SauronGorthaur » mer. févr. 21, 2018 12:45 pm

joli choix d'images :super:

phoenlx
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Re: Créatures et monstres - Le bestiaire des JDR et de la fantasy

Messagepar phoenlx » mer. févr. 21, 2018 12:48 pm

oui et j'aurais voulu faire une fiche bien meilleure mais là je fais avec les moyens rudimentaires du bord, je ne peux aller sur quasiment aucun site web
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