Star Wars: Force Commander (2000) (PC)

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Maedhros
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Star Wars: Force Commander (2000) (PC)

Messagepar Maedhros » mer. janv. 20, 2021 6:04 pm

Star Wars: Force Commander est un jeu de stratégie sortie en 2000 sur Windows, développé par Ronin Entertainment et édité par LucasArts.

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Le jeu de stratégie est un type de jeu ne mettant pas l'accent sur les réflexes du joueur, mais sur la planification de l'action. Le but est de réaliser un objectif connu : augmenter sa domination spatiale, combattre un ou plusieurs ennemis sur un terrain de jeu, faire prospérer une entité…Il convient donc de limiter l'utilisation du terme jeu de stratégie aux seuls jeux de simulation de batailles ou de guerres, réelles ou fictives, informatisés ou non, se jouant seul ou à plusieurs joueurs. Il faut observer, élaborer et réaliser de plan pour vaincre l'adversaire. Les jeux dont le but est de créer et développer une cité (SimCity), un réseau de pouvoir (Railroad Tycoon) ou même une colonie spatiale, bien qu'ils fassent appel aussi à des questions de stratégie, sont plus généralement désignés sous le terme de jeu de gestion. Il en va de même des jeux d'entreprise.

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Le jeu étai initialement prévue pour être en 2D, toutefois, LucasArt décida au milieu du dévellopement de privilégié la 3D, offrant la posibilité au joueur de voir la carte sous n'importe quel angle. Cette nouveauté posa problème au dévellopeurs et ce fut finalement une grosse faiblesse du jeu.

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La bande originale de Star Wars, notamment celle de la Trilogie originale mais aussi certaines notes de l'Épisode I, rythme les cinématiques du jeu. Cependant, en cours de partie, le compositeur Dave Levison a créé un remix de morceaux de la Trilogie originale dans un univers rock/métal qui a fait des émules, certains utilisateurs criant au "blasphème" et apportant un gros point noir au jeu pour beaucoup alors que d'autres s'en sont au contraire très bien accommodé. La bande-son est composée de vingt morceaux pour une durée totale de 51 minutes et 30 secondes. L'un d'eux, l'Imperial Rage Leviathan Remix, est resté célèbre après le jeu et même réutilisé en œuf de Pâques dans le jeu Lego Star Wars II : La Trilogie Originale puis dans Lego Star Wars : La Saga Complète. L'édition de la musique a été réalisée par Peter McConnell, qui a fait les montages musicaux de très nombreux jeux Star Wars.

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Le jeu laisse des traces de projets prévus, puis abandonnés en cours de programmation. Lors de l'utilisation de codes de triche, on peut trouver une liste de tous les personnages croisés dans le jeu, y compris certains absents qui devaient être intégrés. C'est pour cette raison que leur nom est noté au générique alors que ces personnages n'ont jamais été vus.Certains ont été croisés, mais toujours dans l'autre camp. Pourtant, pour quelques-uns, il était prévu qu'ils puissent être contrôlés tôt ou tard par le joueur ou qu'ils réagissent lorsque l'on cliquait sur eux.

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Le joueur commande des troupes, construit des avants-poste à partir d'un destroyer stellaire en orbite, et ammène ses troupes à la rencontre de l'ennemi à l'aide de l'holoconsole. Dans le mode solo, le joueur dispose d'une campagne et d'un système de carte aléatoire.

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Dans ce jeu, vous avez la possibilité d'incarner l'Alliance Rebelle ou l'Empire Galactique. De là, suivant le camp choisi, vous devez à tous prit contrer les avancées ennemis afin d'annihiler totalement le camp adverse. Les objetifs du jeu sont donc assez basique et consisteront la pluspart du temps à détruire la base ennemi ou à prendre des points stratégique. En plus des unités présenté dans les films, on trouve des tanks rebelles, des lance-missile et des transporteurs de troupe pour équillibrer chaque camp. Avec au final, pas moins de 70 bâtiments de disponible. L'on retrouvera des terrains très connus comme Tatooine, Corucents, ainsi que des nouvelles planète comme Ruul. Toutefoisl ,interface du jeu est peu clair et le système de caméra est saccadé et un temps de réponse à la souris assez long et les graphiques sont peu coloré et sans originalité esthétique.


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Force Commander, en comparaison des jeux de stratégie classiques où il faut ramasser des ressources, repose sur un système monétaire unique : les points de commandement (raccourcis "PC"). Ces derniers s'obtiennent de trois façons : en remplissant des objectifs principaux et secondaires, en capturant certains bâtiments ou en éliminant des ennemis. Le joueur dispose d'un plafond maximal de 5 000 points de commandement qu'il ne peut pas dépasser, même en remplissant des objectifs ; le surplus est alors perdu. En revanche, le joueur reçoit une pénalité sur ses points si ses unités se font tuer, ou bien si la valeur totale de ses unités actuellement déployées excède un certain montant : plus élevé sera l'excès, plus vite il verra ses points s'écouler : jusqu'à 6 000 points totaux, le nombre ne change pas. Jusqu'à 9 000 points, la pénalité est faible ; jusqu'à 10 500 points, l'écoulement est un peu plus rapide et enfin, au-delà, la pénalité est très forte et les points sont ponctionnés très rapidement. Le gain ou la perte de points de commandement par la mort d'unité sur le terrain équivaut à la moitié de la valeur de l'unité. En cas de valeur impaire, le nombre de points sera arrondi à l'inférieur : une unité coûtant par exemple 75 points de commandement en rapportera ou en débitera 37.

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Sous ses apparences complexes, l'holoconsole (autrement dit, l'ATH implémenté dans l'univers du jeu) propose beaucoup de fonctionnalités. La minicarte permet de voir rapidement, par l'intermédiaire des points de couleur, la présence d'unités et leur camp grâce à leur couleur, la zone éclaircie qui définit le champ de vision d'une unité, les zones déjà explorées un peu assombries et les zones encore inexplorées. Le cône jaune représente le champ de vision du joueur sur la carte. On peut déplacer rapidement des troupes en faisant un clic droit sur une zone de la minicarte, mais on ne peut pas leur demander d'attaquer par ce biais. On peut aussi faire un clic gauche pour y déplacer la caméra. En haut à droite de la carte, on a les boutons qui permettent de la zoomer ou la dézoomer. L'indicateur au centre de l'holoconsole présente toutes les informations concernant l'unité sélectionnée. Si plusieurs sont sélectionnées, c'est alors le leader du groupe. On peut y voir l'icône de l'unité, son type écrit en bleu (parfois en abrégé pour entrer dans la case), son nom personnalisable en blanc, son grade par des barres rouges sur la droite (d'une à trois), sa santé par la barre verte en bas et si la caméra est centrée sur elle grâce à un point bleu sur la gauche. Au-dessus de cet indicateur, selon certaines unités, on trouve le bouton pour activer son attaque secondaire ; une fois sélectionnée, il faut donner l'ordre d'attaquer pour que la fonction spéciale soit lancée. Une fois faite, elle doit se recharger et le rechargement peut être vu en temps réel. L'écran de réaction permet de voir le visage de l'unité lorsqu'elle réagit à la sélection, à un ordre ou quand elle est attaquée. Dans ce second cas, elle peut apparaître même si elle n'est pas sélectionnée. Pendant la capture des bâtiments, il est fréquent d'avoir aussi les réactions des unités ennemies. Toutes les unités, même celles sous le contrôle du joueur, n'apparaissent pas dans ce cadre. Les autres sélection permettent d'afficher les icônes des autres unités sélectionnées. Peuvent y être affichés la santé, le grade et éventuellement le centrage de la caméra si le leader du groupe a été changé entre-temps. Cet écran peut afficher jusqu'à 14 unités, ce qui fait qu'on peut en sélectionner jusqu'à 15 en tout. Quand l'unité sélectionnée est un transport ou un bâtiment, cet écran indique alors les unités à l'intérieur ; si plusieurs véhicules sont sélectionnés, leurs occupants n'apparaissent pas. En bas de cet écran, on peut trouver d'autres informations plus générales, à savoir le nombre d'unités sur le terrain, leur coût général en PC, le nombre de points de commandement actuellement disponibles, et enfin le nombre de points acquis ou perdus à l'instant. En haut de l'holoconsole, on trouve une bande avec plusieurs commandes quand une unité est sélectionnée. De gauche à droite, on a l'icône du centre de commandement (ou de la BM-TT) pour acquérir des renforts et celle de la base aérienne si elle a été commandée. Puis plusieurs icônes de contrôle permettent de définir le comportement de la ou des unités sélectionnées (tout le groupe est affecté). Situé tout à gauche, cliquer sur le bouton carte retire la majorité de l'holoconsole pour ne laisser que la minicarte de visible. Cliquer à nouveau dessus enlève la carte et permet de voir le champ de bataille en plein écran. Le bouton se trouve alors dans le coin inférieur gauche de l'écran, cliquer dessus rétablit la console. On peut aussi utiliser cette fonction avec la touche Tabulation. Placé à droite, le bouton score permet d'afficher ou de masquer le tableau des scores qui apparaît dans le coin supérieur droit de l'écran. Dans la campagne, les camps sont définis par le nom des factions (Empire Galactique, Alliance Rebelle, ou Adversaire dans le didacticiel). Seul l'Empire et l'Alliance apparaissent dans les scores ; d'autres factions colorées n'en font pas partie. En Mission Libre et en Multijoueur, les camps sont définis par le nom de joueur et la couleur choisie.

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Le jeu offre la possibilité de capturer des bâtiments, qu'il s'agisse de tourelles, de bunkers de ravitaillement et équivalents ou des bâtiments de la base comme les centres de commandement. Seules les unités pédestres peuvent capturer des bâtiments. Pour procéder à une capture, il faut ordonner aux unités sélectionner d'entrer dans l'infrastructure : on peut y mettre entre une et six unités, en fonction de la capacité de base du bâtiment ciblé. Si l'ennemi n'a aucun soldat à l'intérieur, la structure passe immédiatement sous le contrôle du joueur. Si au contraire il y a déjà des soldats, un combat se déroule alors sans que le joueur puisse y interférer mais il peut voir sa progression dans l'holoconsole : le camp défendant se situe sur la gauche en couleurs normales et l'attaquant a les icônes de ses soldats dans la couleur de son camp. Le combat consiste en une perte progressive de la santé des différentes unités : si les défenseurs meurent, le bâtiment est capturé. Sinon, la défense est réussie mais les unités à l'intérieur doivent être soignées pour rester efficaces. Il est possible pour les deux camps d'apporter des renforts pendant le combat à l'intérieur. En Mission Libre et en Multijoueur, il est possible que plusieurs camps différents s'affrontent au sein d'un même bâtiment. S'il y a plusieurs attaquants, celui qui aura son unité en début de liste (en haut à gauche) aura le contrôle du bâtiment. L'attaquant ne peut pas faire battre ses unités en retraite, contrairement au défenseur. En termes d'efficacité, tous les soldats n'ont pas les mêmes statistiques dans la capture des bâtiments. Le type d'unité, son état de santé et son expérience jouent un rôle dans la réussite d'une capture ou d'une défense.

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Le jeu possède trois modes différents : la Campagne, la Mission Libre et le Multijoueur. La Campagne se déroule en 24 missions réparties sur les camps impérial et rebelle, s'étalant chronologiquement de l'an 0 à l'an +6. Chaque changement de planète est entrecoupé d'une cinématique de quelques secondes montrant l'évolution de Brenn ou le déplacement des forces impériales et rebelles. Les missions comprennent toujours au moins un objectif en cours. Les objectifs principaux sont primordiaux : si un seul est échoué, la mission est perdue et il faut la recommencer. Certains objectifs peuvent rapporter des points de commandement, souvent assez élevés (plus les missions avancent, plus le nombre de points augmente). Les objectifs secondaires sont, quant à eux et comme leur nom l'indique, facultatifs et ne pas les remplir n'est pas grave ; ils sont là pour offrir une occasion de potentiellement gagner des points de commandement supplémentaires, même si ce n'est pas systématique. En Mission Libre, le joueur fait une partie contre (ou avec) une à trois autres équipes contrôlée(s) par l'ordinateur (appelé "Droïde" dans le menu). Le but du jeu est simpliste : éliminer le camp adverse par tous les moyens possibles. Il n'y a pas d'objectif particulier ni de personnage indispensable et toutes les unités sont débloquées. Le joueur a la possibilité de choisir sa couleur et celle des autres camps parmi les six disponibles : Bleu, Rouge, Vert, Orange, Cyan, Magenta. Il peut également choisir la carte sur laquelle se déroulera la bataille dans un lot inspiré de certains lieux de la campagne. En plus de la carte, le joueur peut décider de la période de la journée, entre le jour, la nuit, l'aube et le crépuscule (cela influe sur la vue et la portée des unités), la présence ou non de vie indigène (qui n'interfère pas dans la partie, tous les indigènes sont inoffensifs), le nombre de bunkers de ravitaillement sur la carte, et le nombre de points de commandement accordés en début de partie : faible (500), normal (1000) et élevé (2000). La difficulté n'est pas contrôlable dans Force Commander ; dans la Campagne, elle évolue en même temps que les missions et les moyens alloués : plus le joueur aura des troupes puissantes, plus l'adversaire en aura aussi. En Mission Libre et Multijoueur, la difficulté peut être gérée en fonction du nombre d'adversaires qu'affronte le joueur et/ou son nombre d'alliés, le nombre de points de commandement initial et le nombre de bunkers de ravitaillement sur la carte. Quatre camps sont disponibles : Alpha, Bêta, Gamma et Delta. Des alliances peuvent être préparées mais il faut au moins un adversaire, et elles sont définitives : impossible d'en changer en cours de partie. Les joueurs peuvent voir ce que voient leurs alliés mais on ne peut pas choisir le niveau de révélation initial de la carte : il faut à chaque fois la découvrir. Dans ce seul cas, Alliance et Empire peuvent s'allier et/ou combattre leur propre camp. Selon son affiliation, le joueur commence avec toujours les mêmes unités en plus du centre de commandement : un droïde sonde et trois stormtroopers pour l'Empire ou deux soldats rebelles et un fonceur (avec un soldat fourni) pour l'Alliance. Selon l'affiliation pour les joueurs non humains, l'ordinateur propose des noms aléatoirement d'après, dans certains cas, des personnages de l'Univers Étendu. Il est en tous points similaire à la Mission Libre, à cela que l'on peut y affronter des joueurs humains en réseau local ou Internet (TCP/IP, Modem ou MSN Gaming Zone). Le nombre de cartes est beaucoup plus élevé ; il y a celles de la Mission Libre, mais les joueurs non-humains ne sont pas autorisés sur les nouvelles. La plupart desdites cartes (pour ne pas dire toutes) sont en réalité des reprises de certains niveaux de la Campagne, à ceci près que tous les éléments de décor ont été supprimés : bâtiments, arbres etc. Le jeu était vendu au format double CD-ROM pour l'installer, et jouer en solo nécessitait toujours le CD 2. Cependant, le multijoueur peut être joué aussi avec le CD 1 ; de fait, deux personnes ayant le jeu installé peuvent jouer avec une seule copie.

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Les unités ne sont pas produites sur le terrain : elles sont déployées par le transport adéquat depuis le vaisseau en orbite. Tant que le joueur a des points de commandement, les ressources sont illimitées : exceptés des bâtiments uniques (base aérienne, centre de recherche, hôpital etc.), il n'y a aucune limite d'unité, en perdre dix ou cent ne fait aucune différence. Pour commander une unité, il faut au minimum un centre de commandement ou une Base Mobile Tout Terrain. On clique sur l'icône du centre ou de la base dans la partie supérieure de l'holoconsole, puis sur le vaisseau qui contient différents types d'unités (infanterie, blindés et bâtiments). Pour lancer le débarquement, il faut cliquer avec le bouton droit sur une zone où le vaisseau apparaît en vert (près d'un site de commandement). Un symbole dans la couleur du camp apparaît pour indiquer le lieu où se posera le vaisseau, et c'est à ce moment-là que les points de commandement sont dépensés. Il est possible d'annuler une commande en cliquant sur l'icône du vaisseau avant qu'il ne soit posé au sol ; les points de commandement sont immédiatement remboursés. Les troupes de l'Empire sont plus nombreuses et diverses que celles de l'Alliance. Son point fort est la force brute, les unités d'attaque et notamment les blindés. En revanche, tous les bâtiments nécessitent obligatoirement un autre bâtiment préalable selon son type pour pouvoir être commandés et fonctionner automatiquement, ce qui demande davantage de temps et de points de commandement. L'Alliance dispose de troupes plus axées sur la mobilité et la défense que l'Empire : tous ses véhicules sont par exemple équipés d'un bouclier régénératif et son infanterie est plus variée. Les unités sont en outre globalement moins chères. Le joueur ne peut contrôler que soixante unités à la fois (il peut toutefois user d'une astuce sans code de triche pour dépasser la limite de cinq ou six), bâtiments compris. Les unités fournies ne sont cependant pas comptabilisées (tourelles rebelles, fonceurs, moto-jets, dewbacks). Cette limite, couplée avec le malus d'un surplus de points de commandement, oblige l'utilisation de la stratégie et de la réflexion plutôt que d'une attaque écrasante aux armes lourdes, et oblige la guerre offensive de mouvement à la défensive de positions. Les indigènes sont des unités rencontrées sur les cartes et qui peuvent être alliées, ennemies ou neutres envers le joueur. Certaines unités indigènes peuvent aussi passer sous son contrôle. Quelques-uns peuvent aussi agrémenter le paysage sur certaines cartes en Mission Libre ou en Multijoueur.

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Les personnages uniques concernent des unités qui ne peuvent pas être appelées en renfort, s'agissant généralement de personnalités nécessaires à la victoire de la mission. Ils sont de plus impossibles à commander au cours d'une Mission Libre. Comme ils ne peuvent pas être sollicités, ils n'ont par conséquent pas de valeur en points de commandement. Ils n'entrent pas non plus dans la limite des 60 unités maximum.

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Le joueur incarne tour à tour Brenn Taylor et son frère Delis, jeune recrue impérial qui remporte victoire sur victoire lors de ses combats alors qu'il combat l'Alliance Rebelle qu'il spouçonne d'être à l'origine de la mort de ses parents.

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La traduction des textes et du manuel de Force Commander a été faite par la société française toujours existante Words of Magic ; ils ont par ailleurs réalisé la traduction de nombreux autres jeux de la franchise et de LucasArts. Le doublage, quant à lui, a été effectué par les studios UbiSoft qui assuraient aussi le service après-vente francophone.

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Comme le jeu est vieux, les systèmes d'exploitation récents en 64 bits ne lancent pas le programme d'installation, optimisé pour les systèmes en 16 ou 32 bits. Cependant, le site internet play-old-pc-games.com propose le téléchargement d'un installateur optimisé 64 bits afin d'installer et de faire tourner Force Commander sous Windows 7 et ultérieurs sans problème, à la condition de posséder encore le CD original. Si le logiciel est en anglais, le jeu est installé dans la langue dans laquelle a été acheté le CD-ROM. Ce logiciel installe par ailleurs automatiquement la version 1.1 de Force Commander, un patch officiel qui garantit une stabilité dans les cinématiques et une possibilité de choisir la résolution de son choix (allant de 640x480 jusqu'à 1280x1024 pixels). En dépit de son grand âge, le jeu est toujours en vente en format CD-ROM sur diverses plates-formes de vente en ligne entre particuliers à l'heure actuelle. Il est en revanche introuvable de manière légale au format dématérialisé ; sur la plate-forme GoG, Force Commander est dans la liste de souhaits et demandé par environ 1 500 membres. Comme il n'est plus édité officiellement, cela en fait un jeu rare.

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Si le jeu est très bien documenté et même intégralement plongé dans l'univers Star Wars (jusque dans le manuel d'utilisation), il demeure certains points obscurs. Dans la cinématique d'introduction qui montre la bataille de Kalaan, l'Alliance Rebelle déploie des forces phénoménales (blindés lourds, vaisseaux…) contre une force de frappe impériale tout aussi importante. Ils parviennent à détruire des TB-TT et un grand nombre de véhicules de l'Empire, alors que l'affrontement ne se déroule que quelques semaines - si ce n'est quelques jours - avant la bataille de Yavin, où l'Alliance ne connut son essor qu'après la destruction de l'Étoile de la Mort. Pour s'entraîner à la manipulation de l'holoconsole, Brenn commande l'escadron Zêta dans la recherche de la capsule de sauvetage du Tantive IV, alors que cette tâche avait été attribuée à Nahdonnis Praji par Dark Vador en personne dans le film. On explique cela par le fait que Praji est en fait au commandement des Desert Sands, une formation comprenant l'escadron Zeta, et donc que Brenn serait sous son commandement. Sauf que Brenn est en l'occurrence sous les ordres de Beri Tulon à ce moment-là, lui-même répondant directement au général Brashin. Praji n'est en outre jamais mentionné - directement ou non - dans le jeu. Il y a donc un "court-circuitage" dans la chaîne de commandement. Dans la mission Entraînement dans le Désert, Suite, le joueur doit retrouver le char des sables qui a récupéré R2-D2 et C-3PO. Quand il capture le véhicule, les Jawas se mettent à attaquer ses troupes, ce qui l'oblige à riposter en état de légitime défense. Bien que cela apporte une version techniquement cohérente par rapport au film, il n'est pour autant jamais fait mention d'une "mise en scène" comme le décèle Ben Kenobi, notamment avec les gaderffiis des Hommes des Sables. De plus, selon la nouvelle When the Desert Tide Turns publiée en 1995, l'escadron Zeta a vraiment attaqué le char jawa. L'explication pourrait être que, pour ne pas apporter une vision négative de l'Empire dès le début du jeu, le scénario a été adapté et entre sciemment en contradiction avec d'autres sources. C'est sans doute pour cette même raison que le joueur n'a pas à retrouver la ferme des Lars, une autre unité impériale étant affairée à cette tâche, alors que la nouvelle raconte aussi que l'escadron Zeta est bien coupable de leur assassinat. Dans la dernière partie de l'entraînement, un centre de commandement impérial est construit pour entraîner le joueur à l'appel de renforts et à la gestion d'une base. Or, cette partie du jeu se passe la nuit suivant le massacre des Jawas, à quelques dizaines de mètres seulement du char des sables. Il est impossible que Ben Kenobi et Luke Skywalker ne le voient pas plus tard, dans le film. Les deux stations de combat de l'Empire sont appelées Première/Seconde Étoile Noire, et Alderaan est nommée Aldérande. Han Solo se fait également toujours appeler Yan Solo, cependant le droïde de protocole s'appelle toujours C-3PO et non plus Z-6PO comme dans la version française officielle de la Trilogie originale. Les TB-TT sont incapables d'attaquer les vaisseaux en vol, sauf en utilisant l'attaque secondaire "Canon" initialement réservée aux unités lourdement blindées ou aux bâtiments, alors qu'ils firent un carnage parmi les snowspeeders rebelles dans L'Empire Contre-Attaque. Quand le TB-TT se fait attaquer, il peut s'écrier : "Nous sommes empêtrés dans un câble de remorquage !" alors que non. Dans la même veine, quand l'ordre d'attaquer lui est donné, l'airspeeder s'exclame : "Câble lancé !" alors qu'il attaque aux lasers. On peut utiliser toutes sortes de véhicules impériaux lors de la bataille de Hoth, contrairement aux uniques TB-TT et TR-TT vus dans le film. L'Alliance Rebelle utilise des aérochars, des brouilleurs et des chars d'assaut lors de la Bataille de Hoth, soit disposés sous le générateur de bouclier, soit dispersés sur la carte. Dans la mission L'Alliance Contre-Attaque, où le joueur dirige le commando rebelle dans la bataille terrestre d'Endor, Chewbacca peut voler un TB-TT plutôt qu'un TR-TT. De plus, il possède 3 Clandestins au démarrage, ce qui laisse autant de walkers pouvant être capturés alors qu'il n'y en avait qu'un seul dans le film. Toujours dans cette mission, l'Empire attaque le village ewok après la destruction du bunker, alors que dans Le Retour du Jedi, ses forces sont dispersées dans la forêt. L'Empire possède deux TB-TT sur Endor au lieu d'un seul, ainsi qu'une plate-forme d'artillerie lourde.

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Force Commander a globalement été boudé par le public et les critiques. Tout d'abord, il demandait des ressources bien trop importantes pour les ordinateurs grand public de l'époque afin de pouvoir fonctionner correctement, mais sans avoir été optimisé pour les processeurs futurs : il n'est pas facile à installer sur les ordinateurs actuels qui sont trop puissants à cause d'un installateur en 16 bits. Cela en fait un jeu trop en avance sur son temps sans avoir pu miser sur un succès futur, pour des machines plus adaptées. Les jeux Rebellion sorti deux ans avant et Empire at War six ans après ont mieux duré dans le temps, car plus accessibles pour les ordinateurs et même les processeurs actuels. Les critiques de l'époque ont surtout insisté, vis-à-vis des inconvénients, au fait que l'holoconsole était beaucoup trop grosse et prenait trop de place sur l'écran, et que les icônes des unités étaient elles aussi trop grandes - il aurait fallu les diminuer afin de pouvoir contrôler des groupes plus importants que 15 unités maximum. En tant que premier jeu de stratégie en 3D totale, la gestion était encore hésitante et cela se remarqua : contrôle de la caméra difficile et peu ergonomique, contrôles de la souris différents de ceux d'autres jeux de stratégie qui obligent de changer la manière de jouer - d'autant qu'il est impossible de modifier les commandes -, les unités ayant parfois du mal à se déplacer. Le côté "cubique" des graphismes, s'il n'était pas gênant pour les véhicules, était quand même reproché pour les personnages qui en souffraient, d'autant qu'il y a certaines scènes où on les voit de près. L'aspect très vide des cartes d'un point de vue éléments de décor fut assez déprécié également. L'un des plus gros reproches ayant été faits au jeu concerne la musique, dont le remix des morceaux de la Trilogie originale n'a pas plu ; avec le recul, on peut trouver des avis de joueurs qui, finalement, estiment ces morceaux pas aussi mauvais qu'il avait été dit à l'époque. Force Commander n'était pas totalement exempt de qualités non plus : les cinématiques étaient très bien faites pour l'époque et le scénario avait le mérite de bien développer les personnages principaux tout en permettant aux joueurs d'explorer les différentes fonctions des unités et du gameplay : les missions étaient variées, obligeant de s'adapter aux contraintes (troupes limitées sans renforts, personnages importants, unités non disponibles, chronomètre etc.) L'histoire s'intègre bien dans la continuité des films et de l'Univers étendu, en dépit de quelques libertés prises sur d'autres œuvres principalement pour des raisons de gameplay. Le casting était riche, tant en version originale qu'en française, avec un large panel de voix bien distinctes. Peut-être à cause du succès très tiède de Force Commander, le jeu n'a pas été réédité en version dématérialisée contrairement à de très nombreux titres. Il y a tout de même une demande de la part de plus de 1 500 joueurs sur la plate-forme gog.com qui se poursuit depuis avril 2012. Le fait que le jeu soit hermétique au modding n'arrangea pas non plus sa situation, les communautés permettant de faire survivre - voire faire renaître - des jeux très loin dans la durée grâce aux mods. En définitive, il s'agissait surtout d'un jeu de niche pour les fans de Star Wars que pour des joueurs plus généraux simplement amateurs de stratégie pure, ce qui limitait encore le public déjà peu nombreux du fait des contraintes techniques que nécessitait Force Commander. Peut-être à cause du succès très tiède de Force Commander, le jeu n'a pas été réédité en version dématérialisée contrairement à de très nombreux titres. Il y a tout de même une demande de la part de plus de 1 500 joueurs sur la plate-forme gog.com qui se poursuit depuis avril 2012. Le fait que le jeu soit hermétique au modding n'arrangea pas non plus sa situation, les communautés permettant de faire survivre - voire faire renaître - des jeux très loin dans la durée grâce aux mods. Dans Galactic Battlegrounds, en 2001, on retrouve l'aérochar, le char d'assaut et le AA-TT. Dans son extension Clone Campaigns en 2002, on retrouve aussi la planète Sarapin et les vaapads. Dans les jeux Jedi Outcast (2002) et Jedi Academy (2003), on retrouve des aérotransports. Dans le Battlefront original de 2004, on refait la mission de représailles sur Yavin 4, dans les ruines du temple massassi. Comme dans Force Commander, la météo est pluvieuse et à l'orage. Le jeu Empire at War (2006) reprend lui aussi le AA-TT ainsi que le principe de 3D totale en tant que jeu de stratégie. Dans le MMO Star Wars Galaxies, on retrouvait Brenn Tantor en tant qu'officier impérial sur Naboo, à Theed. Il demandait au joueur d'arracher des affiches de propagande rebelle. Le roman jeunesse Cible mouvante (2015) mentionne un certain "général Tantor", qui pourrait être une version canonisée de Brenn. Bien que cette apparition ne concerne que son nom (pas son prénom qui n'est pas mentionné) et qu'il est décrit dans le livre comme un brillant officier de l'Alliance Rebelle qui aurait été impérial par le passé, cette canonisation n'est pas affirmée ; quand bien même elle le serait, cela ne rendrait ni Force Commander ni tout ce qui est rattaché à Brenn comme Canon. Au contraire, certaines créations ultérieures ont contredit des éléments établis dans Force Commander : Dans Galactic Battlegrounds, l'Empire organise ses représailles sur Yavin 4 en envoyant Dark Vador sur le terrain ; il n'est jamais apparu dans cette bataille dans Force Commander autrement que dans l'holoconsole. On ne doit pas non plus retrouver Maximilian Veers qui s'est écrasé. Enfin, le char d'assaut devient une évolution de l'aérochar au lieu d'être un véhicule à part entière, et l'aérochar perd sa fonction anti-aérienne. Dans l'extension Clone Campaigns, les vaapads sont totalement métamorphosés. Toujours dans Clone Campaigns, une mission bonus permet de jouer la bataille de Coruscant pour capturer le palais impérial ; les troupes républicaines sont menées par un autre général que Brenn, initialement commandant en chef des armées de la Nouvelle République, et on y trouve aussi le Faucon Millenium et Luke Skywalker parmi les troupes alors qu'ils sont totalement absents de Force Commander. Les aérotransports dans Jedi Outcast et Jedi Academy sont des véhicules aériens, et non plus terrestres à répulseurs. On peut néanmoins établir une théorie d'évolution du prototype, étant donné que plusieurs années séparent les événements des jeux. Le jeu vidéo Battlefront II (2005) intègre lui aussi la seconde bataille de Yavin dans sa campagne et indique dans le briefing que l'Alliance possède "une importante armée" sur la lune, alors que Brashin a dit dans Force Commander que les forces en présence constituent "une petite base aux effectifs squelettiques". De plus, la météo est claire dans le jeu. Veers ne doit pas non plus être retrouvé dans cette version.

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Les Œufs de Pâques, plus connus sous leur appellation anglaise Easter Eggs, sont un principe que l'on retrouve dans de nombreux supports artistiques, y compris dans les jeux vidéo. Il s'agit d'une référence à une autre œuvre, ou un running gag, un petit plus des programmeurs pour s'amuser au travail ou pour jouer avec le joueur, que ce dernier peut trouver par hasard ou chercher ardemment à la manière des œufs de Pâques. Force Commander en possède quelques-uns. Au début du jeu, dans Entraînement dans le Désert, le capitaine Tulon parle au personnage interprété par le joueur si ce dernier ne fait pas ce qui lui est demandé. Pour orienter la caméra, il faut appuyer sur la touche Q du clavier, et si le joueur ne le fait pas, Tulon donne une référence à l'Épisode I : "Q, comme Qui-Gon Jinn". En tant qu'agent de l'Empire, plus de trente ans après les événements de La Menace Fantôme et non habitant de Naboo, il est surprenant qu'il connaisse le nom de ce Jedi. Au début du jeu, dans Entraînement dans le Désert, le capitaine Tulon parle au personnage interprété par le joueur si ce dernier ne fait pas ce qui lui est demandé. Pour orienter la caméra, il faut appuyer sur la touche Q du clavier, et si le joueur ne le fait pas, Tulon donne une référence à l'Épisode I : "Q, comme Qui-Gon Jinn". En tant qu'agent de l'Empire, plus de trente ans après les événements de La Menace Fantôme et non habitant de Naboo, il est surprenant qu'il connaisse le nom de ce Jedi. Lors de la mission Entraînement dans le Désert, Fin, le joueur a pour objectif secondaire de détruire un camp Jawa - qui a davantage l'air de leur annuel "Grand rassemblement d'échange" que d'un camp à proprement parler. Si le joueur détruit intégralement le camp, deux podracers se mettent à traverser le terrain désertique ; deux podracers dont les noms sont "Ben" et "Sebulba", personnages emblématiques de Tatooine. Dans la mission Rédemption sur Abridon, Suite, Brenn dit la phrase qui apparaît dans presque chaque film : "J'ai un mauvais pressentiment.", juste avant que Taskeen lui dise qu'il doit aider les Abridons à éliminer les forces impériales restantes de Sayan. Dans la toute dernière mission, on peut voir des vaisseaux voler dans le ciel de Coruscant. Au bout d'un certain temps, les vaisseaux disparaissent, comme si les habitants des environs avaient terminé de s'enfuir. Ils ne peuvent pas être ciblés et sont bien au-dessus du champ de bataille.
Si vous voulez le contacter, veiller le faire par courriel.

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