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Christophe Gans

Le coin des cinéastes, car le cinéma, ce n'est pas que des films... Découvrez ici les travailleurs de l'ombre du septième art, réalisateurs, scénaristes, producteurs, qui une fois leur travail mis en commun nous permet de nous offrir le meilleur du cinéma... Ou le pire.
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Fenrir » jeu. déc. 26, 2013 7:45 pm

Dans les souvenirs j'aimais bien ca ne me dérangeais pas y faut dire que j'ai toujours été passionné par la bête de Géveaudan
et la vérité n'est pas si éloignée que ca enfin pour la bête

C'était un gros chien en armure dressé à tuer en fait
de cette race si mes souvenirs sont bons : un matin de Naples

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » jeu. déc. 26, 2013 8:31 pm

ils sont marrants ces chiens :lol:
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Bartiméus » jeu. déc. 26, 2013 8:44 pm

J'aime bien ce genre de chien avec la tête fripée.
"Ce Christ au tétanos n'était pas le Christ des riches, l'adonis de Galilée, le bellâtre bien portant, le joli garçon aux mèches rousses [...] Celui-là, c'était le Christ des premiers siècles, vulgaire, laid, parce qu'il assuma toute la somme des péchés et qu'il revêtit, par humilité, les formes les plus abjectes. "

Là-bas, Joris Karl Huysmans, 1891.

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » ven. janv. 03, 2014 4:06 pm

Je poste une interview intéressante de Christophe Gans à propos du film ( source : Le salon littéraire )


La Belle et la Bête version Christophe Gans - entretien

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Hommage au mage

Christophe Gans parle un peu de sa version de la Belle et la bête et beaucoup de celle de Jean Cocteau.

Nous ne manquerons certainement pas d’aller importuner Christophe Gans en février prochain, quand sortira sa version de la Belle et la bête, mais nous n’avons pas résisté à la tentation de lui demander d’ores et déjà ce qu’il pensait de celle de Cocteau, puisqu’on célébrait la semaine dernière le cinquantième anniversaire de la mort de celui-ci.

Au-delà du calendrier, il nous a semblé que la situation de Christophe Gans par rapport à Jean Cocteau était intéressante. Si Cocteau fait partie des réalisateurs qui ont contribué à lui donner l’envie de faire du cinéma, on verra dans l’entretien qui suit qu’il n’entend pas offrir, avec sa Belle et la bête 2014, un remake de celle de 1946, sa référence majeure n’étant pas tant le film de Cocteau que le conte original de Madame de Villeneuve (qu’on trouvera dans la collection Folio), dont Cocteau au demeurant ne parlait guère.

Cette Belle n’est d’ailleurs pas un vieux projet de Gans. Elle a commencé à se dessiner dans son esprit quand, à la suite d’un désaccord — ce que les Américains appellent joliment "creative differences" — avec son producteur sur son projet Fantômas, il a été amené à changer son fusil d’épaule. Le producteur Jérôme Seydoux et Richard Grandpierre — producteur du Pacte des loups — lui ayant demandé — requête bien surprenante par les temps qui courent — s’il n’avait pas envie d’adapter un classique de la littérature française, Gans songea immédiatement à un titre — qu’il refuse de révéler aujourd’hui, parce qu’il n’a pas dit son dernier mot ! —, mais il apparut au même moment qu’Hollywood était en train de lorgner vers cette même source. Alors il eut l’idée de se rabattre sur un conte. Il aime beaucoup la Belle au bois dormant, et n’a d’ailleurs pas hésité à transposer une partie de l’univers de cette histoire dans sa Belle éveillée avec bête. "Mais dans la Belle au bois dormant, la fille ne fait guère que dormir. Et, à part le prince qui vient l’embrasser et le dragon, il n’y a pas vraiment de quoi construire une trame narrative. Une adaptation récente a d’ailleurs choisi, non sans pertinence, de raconter cette histoire du point de vue de la sorcière. Du coup, j’ai songé à la Belle et la bête en me disant que, si Cocteau avait centré son récit autour de la Bête, on pouvait envisager un récit qui serait centré autour de la Belle."

Le tournage du film a eu lieu pendant l’été dans les studios de Berlin, là même où naquit l’Ange bleu avec Marlene Dietrich, mais l’affaire n’est pas terminée : une quinzaine de compagnies d’effets spéciaux sont actuellement en train de remplacer par des paysages de montagnes et de forêts tous les fonds verts devant lesquels la majorité des scènes ont été filmées et veillent à transformer Vincent Cassel en lion. Grâce aux vertus magiques de l’infographie actuelle, celui-ci n’aura pas eu à souffrir les quatre heures quotidiennes de maquillage que Jean Marais avait dû souffrir.

Quand avez-vous vu la Belle et la bête pour la première fois ?

Je crois que c’est l’un des premiers films que j’aie jamais vus. Je ne l’ai pas vu au cinéma ; je l’ai découvert à la télévision, dans les années soixante, à l’époque où il n’y avait qu’une seule chaîne.

C’était peut-être tout aussi bien, puisque le petit écran fait mieux accepter certains traits intimistes et certaines "naïvetés" de ce film…

Henri Alekan, le directeur de la photographie, qui fut mon professeur à l’IDHEC — il venait alors de collaborer avec Wim Wenders sur les Ailes du désir — ne serait certainement pas d’accord ! Une partie de ses cours était consacrée à la lumière, et en particulier à celle de la Belle et la bête, dont il était très fier, à juste titre. Quand il nous avait projeté le film, je crois bien qu’il avait apporté sa propre copie : il déplorait la piètre qualité des copies généralement présentées dans les cinémas et à la télévision. Aujourd’hui, grâce à la restauration par SND, nous pouvons voir la Belle et la bête dans des conditions supérieures à tout ce qu’on avait pu connaître avant, y compris au moment de la sortie du film. N’oublions pas que les lampes des projecteurs étaient alors très faibles, et que les écrans n’étaient pas toujours très blancs…

Cela dit, je ne suis pas sûr que cela ait nui à la perception de l’œuvre : la Belle et la bête offre en tout état de cause la plus belle photographie de l’histoire du cinéma français en noir et blanc. Personnellement, je l’ai toujours regardé dans une sorte de transe, dans un état onirique très éloigné de la situation d’un spectateur lambda dans une salle de cinéma. Cocteau n’aimait pas que ses effets spéciaux soient des "retouches" réalisées en postproduction. Il faisait tout en direct. Il était, d’une certaine manière — comme Méliès —, à mi-chemin entre le primitif et le moderne, entre l’illusion et la technologie. Et il arrivait toujours à trouver un équilibre parfait. Cette féerie, avec ces ralentis, ces retours en arrière, ces étranges bidouillages sonores dans lesquels j’inclus la diction même des acteurs, à commencer par celle de Jean Marais — tout cela m’avait laissé bouche bée : il y a là quelque chose qui touche à l’étoffe même des rêves. A certains moments, il est permis de perdre pied. En fait, nous sommes en face de l’expression d’un inconscient collectif, autrement dit d’une partie rêvée de nous-mêmes, beaucoup plus que devant des stéréotypes cinématographiques.

Vous parliez de naïvetés, mais je crois que Cocteau en était très conscient. La preuve, c’est l’humour qu’il déploie parfois pour faire passer certaines scènes. Quand, à la fin, la Bête disparaît et que le Prince se relève, Marais nous apparaît, un peu ridicule avec ses bouclettes, mais la réflexion de la Belle — "Où est ma Bête ?" — désamorce le cliché et nous incite insidieusement à penser qu’elle préférait la Bête à ce Prince qu’elle reçoit en cadeau. C’est là, dans cette ironie qui n’est jamais acide, que réside aussi la force de Cocteau. Et sa modernité : Cocteau est bien là, observateur et commentateur de son propre travail. Avez-vous jamais noté qu’on n’oublie jamais qu’on est en train de regarder un film de Cocteau ? Qu’il semble être là, assis avec nous ? Tout comme pour Hitchcock, dont nous sentons qu’il est toujours près de nous, avec sa bouille et son gros ventre… Je ne dirais pas la même chose de David Lean, pour moi l’un des plus grands metteurs en scène du monde. Je ne me suis jamais demandé si David Lean était là quand je vois ses films. Il se confond avec son œuvre. Cocteau, jamais.

Vous venez de citer Hitchcock. Certains plans de la Belle et la bête ne sont pas sans rappeler Rebecca. Sans parler de la musique de Georges Auric, qui a parfois des accents "herrmanniens"…

Je crois que c’est la période qui veut ça. C’était la fin des années quarante et la psychanalyse était à la mode. Elle plaisait à ces "auteurs des profondeurs" que pouvaient être Hitchcock ou encore Fritz Lang, parce qu’elle constituait une nouvelle source d’images, un champ visuel très excitant. La Maison du Docteur Edwardes, Rebecca, le Secret derrière la porte, mais aussi les films de Cocteau, les tableaux de Dali… toutes ces œuvres sont liées par un réseau de touches esthétiques qui sont autant de ponts ou de tunnels secrets.

Je suis d’accord, la musique de Georges Auric est extrêmement particulière. Cocteau invitait les sensibilités de ses collaborateurs à s’exprimer totalement. Ce qui d’ailleurs n’allait pas sans conflit. La photo d’Henri Alekan, très influencée par la peinture flamande, n’était pas du tout ce que voulait Cocteau au départ. Il imaginait une lumière beaucoup plus réaliste — il avait été très séduit par certains films italiens qu’il venait de voir. Alekan s’était entêté à tirer le film vers la peinture. La Belle et la bête est donc un film de Cocteau… et d’Henri Alekan… et de Georges Auric… et de Jean Marais.

…et de René Clément, conseiller technique ?

Clément était là comme conseiller technique, mais aussi comme soutien moral. Il a aidé Cocteau à tenir le coup. On sait que le tournage de la Belle et la bête fut très compliqué. Cocteau avait développé une espèce d’eczéma qui le rongeait et l’obligeait à fuir le soleil, à se couvrir de bandelettes, ce qui faisait étrangement écho au martyre que vivait Jean Marais sous son maquillage. Celui-ci, dit-on, s’était entiché de l’une des deux actrices qui jouaient les sœurs et voulait faire d’elle la mère de son enfant — tout cela sous le nez de Cocteau qui devait mal vivre la chose, mal au point d’en tomber malade !

Quant à Clément, criminellement sous-estimé aujourd’hui, son œuvre témoigne d’une indépendance de ton qui d’une certaine manière le rapproche de Cocteau.

Vous n’avez pas évoqué Godard. Le générique de la Belle et la bête, écrit au tableau par Cocteau lui-même et certaines interruptions brutales du son ne sont-elles pas du Godard avant la lettre ?

Le générique, bien sûr… A la vérité, Cocteau était aimé et respecté par les gens des Cahiers. Ils l’ont vu comme un franc-tireur, et ils aimaient les francs-tireurs. C’est la raison pour laquelle, tout en se livrant à des attaques outrageusement violentes et injustes à l’égard de certains grands classiques comme Julien Duvivier par exemple, ils ont toujours respecté des gens comme Melville, Clément ou Cocteau.

Une question reste posée : Cocteau est-il, aujourd’hui, toujours aussi moderne ? J’enregistre et je lis tout ce qui sort sur lui en ce moment à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, et je suis frappé de voir à quel point il offre encore le flanc aux polémiques. Il y a quelque temps, dans une émission sur France 2, j’ai vu un invité le démolir à boulets rouges. N’oublions pas que la Belle et la bête a été traîné dans la boue à sa sortie, sa présentation à Cannes s’étant d’ailleurs assez mal passée. Aujourd’hui encore, il y a donc des gens pour penser que Cocteau n’est qu’un dilettante. On n’ose plus dire du mal de Guitry ou de Renoir, mais Cocteau, lui, reste une cible. De fait, la réponse s’impose : oui, Cocteau est toujours moderne !

Cela n’a peut-être rien à voir, mais j’ai découvert récemment que c’est Claudine Auger qui joue — sans être mentionnée au générique — le rôle de Minerve dans le Testament d’Orphée. Six ans avant Opération Tonnerre…

Il y a donc déjà chez Cocteau une pincée de Bond, un peu des Dracula de la Hammer, et un brin de Fantômas avec le double rôle de Jean Marais…

Absolument ! Le cinéma de Cocteau s’apparente à tout un cinéma populaire. Le maquilleur Roy Ashton n’a jamais caché combien il devait à la Belle et la bête pour son travail sur le monstre de la Nuit du loup-garou de Terence Fisher — dans mon film, je fais d’ailleurs très consciemment le pont entre Fisher et Cocteau. C’est cet aspect de Cocteau qui l’apparente à mon sens à Gainsbourg, autre touche-à-tout français de génie, lui aussi objet de polémique permanent. Cocteau a une prodigieuse réputation dans les pays anglo-saxons, où l’on voit en lui la figure d’un dandy immense et cultivé. Mais c’est précisément ce qui, en France, continue d’agacer la petite bourgeoisie.

Certains ne veulent pas reconnaître le monument qu’il est, parce qu’il est d’abord une charnière entre le XIXe et le XXe siècle. Mais c’est cette condition de passeur, je le répète, qui lui confère sa modernité. Il avait un grand appétit des choses, une grande curiosité qui le rendent incroyablement sympathique. J’aime cette manière qu’il avait de défendre tel film japonais à Cannes ou telle œuvre de Duvivier. J’aime cette manière dont il intervenait pour dire : "Arrêtez de vous en prendre à ce film ou à cet auteur." Cocteau ne craignait pas de descendre dans l’arène.

La Belle et la bête commence avec la ruine d’un grand marchand. Qu’en est-il des questions sociales chez Cocteau ?

Il me semble que, dans une large mesure, il les esquive. Quand je me suis penché sur le conte de Madame de Villeneuve, j’ai noté à chaque fois les passages que Cocteau avait laissés en friche. Pour lui, le véritable objet — au sens dramatique et érotique — du film, c’est la Bête. Le marchand ne l’intéresse que parce qu’il nous conduit à la Bête. De la même façon, la personnalité des deux sœurs, les origines de la malédiction du Prince ne retiennent guère son attention. Une réplique en tout et pour tout vient expliquer cette malédiction ("Mes parents ne croyaient pas aux fées ; elles les ont punis."). Cocteau laisse beaucoup de portes ouvertes et je m’y suis engouffré avec ma version. Dans mon film, l’histoire du Prince transformé en bête occupe une bonne part du métrage. J’ai également recentré l’histoire sur Belle, ce personnage qui quitte son statut de petite fille amoureuse de son papa pour celui d’une femme capable d’aimer un homme, quelle que soit son apparence.

Quand j’ai proposé de me lancer dans une nouvelle version de la Belle et la bête, les gens de Pathé m’ont tout de suite dit : "Vous savez que vous allez prendre en pleine tête le film de Cocteau comme un boomerang ?" Ce à quoi j’ai répondu : "Bien sûr, il y aura forcément des gens pour dire que Cocteau, c’était mieux. Mais le film de Cocteau sera toujours mieux que tout !" Il y a assurément des films français pour lesquels un remake est inconcevable. Les Enfants du Paradis, par exemple, est un objet clos, fini, fermé, sans marges. Au contraire, la Belle et la bête est émaillé de marges, de pages blanches, de ratures ; tout un espace est laissé à l’imagination du spectateur, et donc à d’éventuelles variations.

La difficulté, je crois, vient du fait que la version Cocteau et la version Disney (que je n’aime pas) ont imposé des éléments qui ne sont pas dans le conte de Madame de Villeneuve mais qui sont désormais ancrés dans l’inconscient collectif : par exemple, il est établi pour tous que la Belle danse avec la Bête à un moment donné. Avec ma version, j’entends apposer une grille de décodage plus contemporaine, avec des réflexions sur l’écologie ou encore sur les classes sociales, surtout en cette période de crise économique. Une part importante du film est consacrée à la chute sociale du marchand, à l’invasion de sa maison par des huissiers. Le remède à une pareille situation ? L’amour et l’imagination. Des valeurs qui ne coûtent rien et qui ne sont pas imposables !

La Bête chez Cocteau n’est pas totalement animale, puisque la caméra s’attarde plusieurs fois sur les jambes très humaines de Jean Marais…

Chez moi, c’est une bête jusqu’au bout des pattes. Le conte de Madame de Villeneuve fait ouvertement référence aux textes de la mythologie classique, aux Métamorphoses d’Ovide en particulier, à ces contes où les dieux prennent des formes animales pour séduire parfois les mortelles. On imagine bien que c’est ce qui a dû séduire Cocteau. Maintenant, on peut se demander pourquoi Cocteau préférait dire qu’il avait adapté le conte de Madame Leprince de Beaumont, qui n’est qu’un digest de dix pages, plutôt que le conte original de Madame de Villeneuve. Était-ce par fierté personnelle ? Il est sans doute plus facile de dire : "Je prends dix pages et je m’en inspire" que : "Je prends deux cents pages et je les adapte".

Toujours est-il que la Belle et la bête se déroule à mi-chemin entre deux mondes. Un monde inférieur et trivial et un monde supérieur vers lequel le Prince emmène Belle à la fin du film de Cocteau. Cette zone intermédiaire n’est autre que le monde des poètes, Cocteau s’affirmant plus que jamais comme un passeur entre les hommes et les dieux. Mais peut-être est-ce aussi l’essence du travail d’un réalisateur de films.

Je n’ai jamais oublié à quel point, enfant, j’ai eu peur en voyant la Bête avec les mains qui fument ; ce n’est que plus tard que j’ai compris qu’elles fumaient parce qu’elles étaient couvertes du sang des animaux qu’elle était obligée de chasser pour se nourrir. La Belle et la bête est rempli de ce genre d’images qui nous permettent de plonger dans l’inconscient avec les yeux ouverts.

Propos recueillis par FAL

Le Blu-ray de la Belle et la bête, version restaurée et remastérisée, vient de sortir chez M6.
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » mer. janv. 15, 2014 11:32 am

Bon j'ai déplacé ce topic dans la rubrique des cinéastes ( Saluons au passage le travail de Nova qui a eu l'idée de cette rubrique et qui l'a créé et organisé depuis le début ; J'espère qu'elle se complètera un peu avec le temps ^^ )
J'ai scindé une partie des messages à propos du film La belle et la bête ( en créant le topic à part sur le film ; rubrique Cinéma , racine )
----> Pour discuter du film rendez-vous donc plutôt ici désormais : viewtopic.php?f=91&t=11863
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » mer. janv. 15, 2014 7:50 pm

Voici l'ensemble des projets abandonnés de Christophe Gans
( ça fait beaucoup :( )


Nemo, un scénario de Christophe Gans, Thierry Cazals et Michael Cooper d'après l'œuvre de Jules Verne. Dans cette préquelle de Vingt mille lieues sous les mers, on suit les jeunes années d'une jeune Capitaine Nemo en pleine Guerre de Sécession, alors qu'il n'est pas encore aux commandes de son célèbre Nautilus. Les évènements de la guerre doivent l'amener à haïr et fuir le monde des hommes pour se réfugier dans les grands fonds à la recherche de l'Atlantide. Après des différents artistiques et logistiques entre Gans et les studios américains, la production de Nemo est stoppée.

Bob Morane : en 2001, quelques mois après la sortie du Pacte des Loups, Christophe Gans décide de réaliser une adaptation du héros d'Henri Vernes. Le cinéaste écrit un scénario avec Stéphane Cabel et Roger Avary. « Nous utiliserons des décors sans fioritures – Londres à Noël en 1959 et la Birmanie durant la décolonisation – mais avec des créatures de la magie noire, tirées de la mythologie taoïste et bouddhiste, qui se mêleront au combat ». L'acteur Vincent Cassel est choisi pour interpréter Bob Morane tandis que viennent se joindre à la distribution Mark Dacascos et Franco Nero. Mais le tournage, prévu en Thaïlande, est annulé à cause d'une importante épidémie en Asie et le projet sombre dans les tiroirs.

Rahan : une adaptation du célèbre héros de la Préhistoire avec Mark Dacascos dans le rôle-titre, produite par Marc du Pontavice pour un budget de 55 000 000 d'euros. Contrairement à la bande dessinée, le film se situait dans une réalité historique, pendant la Glaciation de Würm (30 000 ans avant notre ère). Un langage préhistorique a même été inventé pour les besoins du long-métrage par François Rastier, docteur en linguistique et directeur de recherche au CNRS. Le producteur Marc du Pontavice annonçait « un film sauvage et organique, un film d’atmosphère, avec une esthétique proche du documentaire ». Depuis 2006, le projet est provisoirement annulé.

Onimusha : une adaptation du jeu vidéo se déroulant au XVIe siècle, en plein Japon féodal. Comme pour Le Pacte des loups et Silent Hill, c’est Davis Films, la boîte de Samuel Hadida, qui devait produire Onimusha, budgeté à 70 000 000 de dollars. Projet provisoirement annulé .

Le Cavalier suédois : une adaptation du roman de l'allemand Leo Perutz révisée par le journaliste-réalisateur Jean-Pierre Jackson. Produit par Thomas Langmann et Samuel Hadida. Projet provisoirement annulé.

Tarzan : une nouvelle adaptation des aventures du seigneur de la jungle de Edgar Rice Burroughs avec Marion Cotillard ou Natalie Portman. Produit par Thomas Langmann et de sa société La Petite Reine. Intitulé Lord of the Apes, ce long métrage revisiterait l'œuvre du point de vue de Jane Porter, la jeune aristocrate échouée en pleine jungle. Projet provisoirement annulé.

Fantômas, un remake de la célèbre saga des années 60 avec Jean Marais et Louis de Funès. La genèse du film démarre au milieu des années 90 lorsque Thomas Langmann acquiert les droits de la saga française qu’il veut ramener à l’écran. Les noms de José Garcia, Benoît Poelvoorde ou Jean Réno circulent pour jouer le rôle du célèbre criminel. Il sera aussi question de Jamel Debbouze en commissaire Juve. En 2010, Langmann révèle vouloir faire de son Fantômas une comédie spectaculaire dans l'esprit de Iron Man ou des films Marvel en 3-D « où le super-héros est un méchant, avec beaucoup de fun et d’action ». Christophe Gans débarque sur le projet et choisit un ton beaucoup plus sérieux. Il co-écrit le script avec David Martinez et prévoit Vincent Cassel dans le rôle titre. L’écriture prend du retard avec les révisions de Nicolas Boukhrief et Karine Angeli. Le projet est finalement mis en stand-by par Langmann


( source : wikipédia )

Il en est un parmi ceux-ci que j'aurais vraiment aimé voir aboutir plus que d'autres c'est Onimusha, dommage ..
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Somewhere » mer. janv. 15, 2014 7:54 pm

Le problème avec Christophe Gans, c'est qu'il est français. Américain, il aurait sans doute pu faire d'avantage de films qu'il voulait.
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » mer. janv. 15, 2014 8:26 pm

Oui je pense aussi ..
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Somewhere » mar. janv. 28, 2014 8:11 pm

Pour les fans du réalisateur, une interview par Canal+ faite récemment :

http://www.canalplus.fr/c-cinema/c-emis ... id=1010795
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » mar. janv. 28, 2014 8:36 pm

cool merci
Il aimerait tourner avec Jennifer Lawrence ! :D
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » mer. févr. 26, 2014 4:42 pm

sinon je ne savais pas qu'il y avait eu des affiches de faites pour Fantomas ( j'ai vu ça sur l'interview postée par itikar tout à l'heure dans le topic La belle et la bête ) : http://www.telerama.fr/cinema/je-suis-u ... 108689.php

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Chernabog » ven. oct. 24, 2014 12:44 pm

http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-galaxy-railways-le-film-par-christophe-gans-24190.htm

Encore un projet qui tombera à l'eau ? ^^

Plus sérieusement, ce certait sympa si Gans renouait avec l'adaptation d'un manga, pas loin de 20 ans après Criying Freeman.

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Chernabog » ven. oct. 24, 2014 12:51 pm

Qui dans le cas présent est un anime (pas adapté d'un manga) après renseignement, je ne connais pas du tout perso.

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » ven. oct. 24, 2014 12:53 pm

tiens je pensais aussi que c'était un manga papier ( on ne voit pas des pages exemples dans les bonus ? j'ai rêvé ? )
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Chernabog » ven. oct. 24, 2014 5:31 pm

Non je voulais dire que le projet dont il parle est un anime, pas Crying (bel et bien un manga à la base), j'étais pas clair ^^

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » ven. oct. 24, 2014 5:36 pm

Ah oui d'accord , tu parlais de Galaxy Railways,
oui pour ma part je ne connais pas, ça fait parti du fameux " Leijiverse " mais au-delà d'albator je connais pas grand chose ; ça pourrait être pas mal, mais bizarrement, j'ai un peu de mal à imaginer Christophe Gans sur une sorte de space opera , des ambiances spatiales etc. Mais bonne chance au projet

sinon je vois que l'article évoque aussi le projet d'adaptation de Cobra d'Alexandre Aja, je savais pas que c'était encore d'actualité ça :shock: :shock:
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar itikar » mar. avr. 07, 2015 9:46 pm

Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » mar. avr. 07, 2015 10:27 pm

Merci pour ce lien, savoureux à lire itikar, je me suis délecté, comme souvent en lisant ou écoutant Christophe Gans. C'est toujours très intéressant de le voir parler de cinéma, de ses goûts, de ses influences, des autres réalisateurs, de ses films, de l'art.

Au passage à la fin il casse un peu Fast and furious 7 ça me fait sourire après les discussions du forum ce soir :lol: à d'autres moments aussi il n'a vraiment pas sa langue dans sa poche
Je ne savais pas qu'il voulait réaliser un film autour de l'univers de Matsumoto, ça pourrait être intéressant j'espère que ça n'avortera pas comme souvent.
ça m'a donné aussi envie de regarder l'anime dont il parle , Ghost hound, de Ryûtarô Nakamura, je ne connais pas du tout :penseur:
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Chernabog » mer. avr. 08, 2015 12:03 am

phoenlx a écrit :Je ne savais pas qu'il voulait réaliser un film autour de l'univers de Matsumoto,



On en parle quelques posts plus haut ! :tire-langue:

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » mer. avr. 08, 2015 12:08 am

oui c'est le problème des topics qu'on reprend 6 mois après, j'oublie souvent le fil :mdr: En tout cas j'espère le voir refaire un film vite (et qui sorte !! ) peu importe lequel , en plus je suis resté plus que sur ma faim avec le dernier, je ne peux croire que son prochain me fasse de même, il ne m'avait jamais déçu avant . Je ne sais pas trop ce qui s'est passé avec le dernier mais moi , entre plusieurs "problèmes" que je ressens avec ce film, il y a clairement le problème Léa Seudoux. Je pense que je bloque un peu sur elle. Je l'aime bien dans le film de Kechiche pourtant elle. Mais bon c'est pas la seule raison, problème de BO je pense aussi, j'ai trouvé celle de ce film trop fade à mon goût pour m'emporter, du coup même s'il pouvait par moment être visuellement intéressant, beaucoup de scènes sont tombées un peu à l'eau. La fin bizarre que je n'ai pas aimé, un jeu d'acteur parfois limite, et une narration qui m'a beaucoup moins emporté que d'habitude. Je sais pas trop ce qu'il a fabriqué d'habitude ses films ne me font pas ça
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » lun. juin 22, 2015 2:27 pm

Une petite interview sympa

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Messagepar Kevin » jeu. sept. 17, 2015 7:26 am

Je n'ai vu qu'un film de ce réalisateur, Silent Hill et je lui donne la note de 7/10.
Modifié en dernier par Kevin le jeu. févr. 25, 2021 11:43 am, modifié 1 fois.

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » jeu. sept. 17, 2015 9:58 am

regarde le pacte des loups :D
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » lun. oct. 26, 2015 12:56 pm

je ne sais plus si je l'avais posté mais voici la critique de Etat: Critique, par Anto & Matt
( même si je la trouve plus critique que moi, je nuancerai sa critique du film, bien qu'il ne soit pas que négatif, loin de là .. perso j'aime encore plus le film que lui, après il dit aussi quelques vérités sur certains petits défauts du film )

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Messagepar Kevin » jeu. oct. 29, 2015 8:21 am

Je viens de voir la Belle et La Bête et je lui donne la note de 6/10

Sinon au niveau des acteurs, si j'ai trouvé que Vincent Cassel et André Dussollier jouer très bien (même si il m'a fallu un peu de temps pour m'habitué a la voix de Cassel sur le rôle imposant de la bête), en revanche j'ai trouver que Léa Seydoux jouer extrêmement mal.

D'ailleurs j'ai comprit dès le début:

que la maman qui raconte l'histoire a ses deux enfants était Belle vu que j'avais reconnu la voix de Léa Seydoux pendant ses scènes


Sinon bien que ce soit un film soit français, le doublage est un peu présent dans ce film, principalement avec l'acteur Eduardo Noriega qui a jouer son rôle de Perducas le méchant du film en espagnol sa langue maternelle, et a ensuite été doublé par Daniel Lobé un acteur français qui fait du doublage

D'ailleurs ce procédé n'est pas nouveau, par exemple dans Astérix et Obélix contre César, l'acteur allemand feu Gottfried John avait jouer le rôle de César en allemand, et avait été doublé après par l'acteur Michel Elias.

On retrouve aussi ça dans certains des vieux James Bond, je pense notamment à Ursula Andress (James Bond contre Dr. No) ou Gert Frobe (Goldfinger), qui avait tourner ses films en italien (Andress) et en allemand (Frobe) et ils ont été doublés après par des acteurs anglais. Par contre Gert Frobe qui parlait couramment français c'est doublé lui-même dans la VF de Goldfinger.
Modifié en dernier par Kevin le jeu. févr. 25, 2021 11:44 am, modifié 1 fois.

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » jeu. oct. 29, 2015 10:45 am

la belle et la bête c'est celui que j'aime le moins, moi je trouve 12/20 bien payé ( même si j'ai essayé de pas trop le descendre ) j'ai toujours pas trop compris ce qu'il a fait.

non mais regarde le pacte des loups kevin, c'est surtout celui là qu'il faut voir, et ensuite regarde crying freeman, et en dernier le nécronomicon, pour celui qu'il a réalisé, tu verras je pense que les 3 vont te plaire à leur manière, mais surtout le pacte, pour moi c'est son oeuvre la plus aboutie, la plus riche, thématiquement, visuellement, la plus spectaculaire !
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Chernabog » jeu. oct. 29, 2015 12:37 pm

Et Silent Hill aussi que diable !

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar phoenlx » jeu. oct. 29, 2015 12:41 pm

oui mais il l'a vu celui la !
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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Chernabog » jeu. oct. 29, 2015 1:49 pm

Ah.... bah qu'il le revoie ! :mrgreen:

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Re: Christophe Gans : un de mes réalisateurs fétiches

Messagepar Kevin » jeu. oct. 29, 2015 1:54 pm

Oui effectivement j'ai vu Silent Hill que j'ai d'ailleurs dans une édition spéciale 2 DVD et je l'ai vu 2 fois (1 fois en VF et 1 fois en VOSTFR). Le premier DVD contient le film et le deuxième les suppléments. J'ai pas regarder tout les suppléments, mais j'ai appris pas mal de trucs, par exemple Alice Krige qui jouait le rôle de Christabella la chef de la secte, ne savait pas que c'était l'adaptation d'un jeux vidéo quand elle avait accepter de jouer dans le film. L'actrice dit qu'elle n'y connais rien du tout en jeux vidéo, car elle n'a pas d'enfant, et ses neveux vivent à des milliers de km d'elle.

Sinon la principal raison pour la quel j'ai regarder La Belle et La Bête, c'était pour André Dussollier car j'ai commencer un marathon film avec cet acteur que j'ai commencer avec Diplomatie (le film concerner est le deuxième).

Avec cet acteur j'avais déjà vu Trois homme et un couffin et sa nullissime suite (je trouve le premier excellent, mais cette suite est une des pires que j'ai vu de ma vie), Effroyables Jardins, Un long dimanche de fiançailles, Le fabuleux destin d'Amélie Poulin (où il était le narrateur), Les Acteurs (qu'il faudrait que je revois), Tais-toi ! (au cours d'un marathon film avec Gérard Depardieu), et 36 Quais des Orfèvres (même chose que pour Tais-toi !).
Modifié en dernier par Kevin le jeu. oct. 29, 2015 2:12 pm, modifié 1 fois.


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