On va pour commencer planter un peu le décor, et dire comment tout ce légendaire a peu a peu pris forme. On sera plus critique ensuite (notamment dans l'éventuel débat qui j'espère s'ensuivra)
Commençons par une carte pour localiser ce supposé continent perdu de Mu :
On remarque qu'il englobe des lieux comme la fameuse
Ile de Paques .. Le
Continent de Mu, quelque fois appelé
Lémurie ou continent perdu, est un continent mythique dont l'existence est supposée; affirmée par certains écrivains,
contestée par les archéologues et les géologues. La civilisation du continent de Mu aurait existé avant, et pendant celle de l'Atlantide. A leur apogée, les lémuriens étaient hautement évolués et dotés d'une grande spiritualité.
Selon certaines versions Mu, aurait été englouti par une éruption volcanique. Les survivants se seraient alors réfugiés dans les colonies de Mu, et auraient alors notamment fondé la civilisation Maya (thème repris dans le dessin animé Les cités d'or bien sûr)
L'hypothèse de la civilisation maya issue de la civilisation muvienneC'est
Charles Étienne Brasseur de Bourbourg, en 1866, qui parle le premier du continent de "Mu", dont il pense avoir découvert l'existence à travers un livre maya, le Codex Troano. Il est l'un des rares codex qui ne fut pas brûlé par les espagnols lors des conquêtes de l'Amérique centrale
En fait, les traductions de Brasseur de Bourbourg sont aujourd'hui considérées comme fantaisistes. L'écriture maya ne commencera à être réellement décryptée que cent ans plus tard. Aujourd'hui, le codex Troano se trouve au « Museo de América » à Madrid.
Théories sur un continent dans l'Océan indienEn fait selon les versions ce fameux continent perdu serait situé dans le Pacifique ou dans l'Océan Indien ; dans l'Océan indien il s'agit de la Lémurie. L'origine de la légende de la Lémurie remonte au naturaliste Ernst Haeckel (1834-1919) qui en gros observe des lémuriens à la fois à Madagascar et en Malaisie et qui s'appui entre autre sur cet indice pour conclure à l'existence d'un continent dans le Tertiaire , étant donné qu'il est improbable que ces petits animaux aient traversé la mer.
Lémurien de MadagascarLa Lémurie aurait pu rester une hypothèse de géologue et de zoologiste, mais la grande prêtresse de la théosophie,
Helena BLAVATSKY choisit d'en faire le continent qui vit s’y développer la 3eme grande race humaine qui succédait à la 2eme asexuée et vaporeuse.
Helena BlavatskyPour souffler deux mots sur cette dame , la Théosophie qu'elle a fondé est une sorte de secte. Il s'agissait d'une philosophie qui devait servir à unir les hommes, au-delà des sectarismes et qu'elle présentait comme la tradition commune à toutes les religions. Elle a beaucoup voyagé, rencontré des chamans, des sorciers, s'est frotté à pas mal de cultures pour élaborer son idéologie ; Et malgré des critiques assez nombreuses dans un siècle conservateur elle aurait influencé pas mal de penseurs ou personalités qui auraient oeuvré en faveur d'un rapprochement Orient / Occident .. Pour plus de détails je vous incite à lire la toile où il y a pas mal de choses sur elle et son projet.
Pour en revenir aux Lémuriens qu'elle évoque, ils étaient selon elle des créatures androgynes, de grandes tailles, certains avec quatre bras et un œil derrière la tête.
Théories sur un continent dans le Pacifique(
source de la carte )
Si Ernst Haeckel est à l'origine de l'idée d'un continent dans l'océan indien, James Churchward lui , est à l'origine du mythe d'un continent dans le Pacifique, et pour le démontrer, il reprend certains éléments de l'argumentaire de Haeckel, mais adaptés au Pacifique. Il expose sa thèse dans son livre
Mu, le continent perdu, en 1931. Il a ensuite écrit d'autres ouvrage sur le même thème.
James Churchward et son livre sur MuLe colonel James Churchward (1852 - 1936) était un écrivain britannique spécialisé dans les livres occultes. Churchward affirmait qu'un prêtre indien l'avait instruit dans l'art de lire les textes de cette civilisation disparue. Parlée et comprise par seulement trois Indiens en tout à l'époque, elle est une langue morte aujourd'hui. Au départ, le prêtre lui avait parlé de tablettes, mais sans lui en montrer une. Churchward est parvenu à l'amadouer et le prêtre lui a montré ces tablettes, écrites par les Naacals eux-mêmes. Toujours selon Churchward, les tablettes, incomplètes, faisaient partie d'un texte plus grand. Cependant, il affirmait qu'il avait des preuves de ce qu'il avançait et que d'autres informations étaient enfouies dans les archives des autres peuples anciens.
Voici à quoi ressemblaient les fameuses tablettes
SourceLe principal soucis concernant ces tablettes notamment pour étayer sa théorie est que Churchward est le seul à les avoir vu !!!
Selon Churchward l'empereur du continent était Râ MU et son empire s’étendait sur tout la terre avant qu’il disparaisse, englouti il y a 13 000 ans. Les tablettes témoigneraient entre autre aussi du «fait stupéfiant que Babylone, la Perse, l'Égypte... n'auraient été que les derniers feux rougeoyants de la première grande civilisation», laquelle aurait vu le jour en Amérique du Nord et en Orient « où Mu fonda ses premières colonies...». C'est sans doute une des raisons pour laquelle la théorie de Churchward eut quelque succès aux USA : En plaçant son continent dans le Pacifique et en faisant de l'Amérique son héritière directe Churchward inventait ainsi une Atlantide proprement américaine et débarassée de l'héritage européen comme le continent de Platon.
Après avoir quitté l'Inde, Churchward dit avoir cherché d'autres preuves concrètes de l'existence de Mu, au Tibet, en Égypte, en Nouvelle-Zélande et à l'île de Pâques. Il raconta avoir trouvé de nombreux textes gravés dans la langue sacrée de Mu.
Pour étayer la thèse de ce continent disparu, plusieurs écrivains, dont James Churchward et plus récemment Louis Claude Vincent ont utilisé le patrimoine archéologique des îles du Pacifique, comme les statues de l'île de Pâques, ou encore les ruines de l'île de Ponape, mettant en exergue que lors de leurs découvertes, les peuples habitant ces îles n'avaient ni la technologie, ni le savoir pour avoir érigé de tels monuments.
Il est également intéressant de noter que plusieurs de ces peuples font référence à une terre jadis immense qui aurait disparu lors d'un cataclysme, et qu'ils prétendent qu'un peuple puissant y vivait, ayant perdu le souvenir de la signification de ces monuments au fil du temps.
L'île de Pâques : vestige resté émergé du continent antique de Mu ?Depuis des centaines d'années une île, appelée île de Pâques constitue une énigme majeure de l'archéologie. En effet, d'imposantes statues étranges et inquiétantes sont tournées vers le soleil dans cette île désolée emplie de solitude.
Le plus fascinant est que même les habitants de l'île et des environs ont perdu tout souvenir de la signification de ces visages énormes aux larges oreilles, aux orbites béantes ; vestiges d'une civilisation ancienne peu connue des terres du pacifique.
C'est le navigateur hollandais Roggeveen qui les aperçoit le premier le jour où il débarque sur la terre aride et pauvre d'origine volcanique à la pointe de la Polynésie, le jour de Pâques 1722. C'est d'ailleurs cette date qui donnera le nom à l'île.
Ces statues gigantesques, appelées "
moaï" ont une taille variant de 1 à 20 mètre représentent cependant une silhouette entière. Les visages sont si disproportionnés et énormes que le reste du corps passe inaperçu. Leur nombre est évalué a environ 600.
En vogue depuis le 19è siècle, la théorie des continents engloutis sous le Pacifique inclut l'île de Pâques. Plusieurs personnes soutiennent la thèse que les MOAI ont étés construits par les héritiers de la Lémurie, monde hautement civilisé équivalent de l'Atlantide, mais situé dans l'océan indien. D'autres y voient les vestiges de la civilisation avancée de Mu et enfin une troisième hypothèse serait que l'île de Pâque aurait été une sorte d'avant poste de la civilisation atlante dans le Pacifique.
Les Pascuans actuels, plus ou moins métissés, disent eux que ces statues représentent des ancêtres puissants, initiés et détenteurs du mana, un pouvoir mental particulier. Ce qui a autorisé quelques auteurs très imaginatifs à voir là l'influence d'extraterrestres hautement évolués et venus initier les autochtones dans le passé. Pour eux les MOAI seraient donc une représentation de ces visiteurs spatiaux….
A présent nous allons voir comment James Churchward imaginait le continent de Mu et comment il le décrit dans son fameux livre : Mu, le continent perdu :
Un véritable paradis terrestreCe continent était une immense plaine vallonée, s'étendant au nord de Hawaii vers le sud. Une ligne tracée entre l'île de Pâques et les Fidjis formait sa limite méridionale. Son étendue était de plus de huit mille kilomètres d'est en ouest, et de plus de cinq mille du nord au sud. Le continent était formé de trois terres, divisées par d'étroits chenaux ou détroits.
Il y a longtemps, très longtemps, dans des temps très anciens – plusieurs milliers d'années – mais au bord de ce que nous appelons les temps historiques, il existait un vaste continent au milieu de l'océan Pacifique où nous ne voyons aujourd'hui que la mer et le ciel et de petits archipels que nous appelons les îles des Mers du Sud.
C'était un très beau pays tropical, couvert de vastes plaines. Les vallées et les plaines étaient fertiles, de l'herbe croissait et il y avait des champs cultivés, alors que les collines étaient ombragées par une belle végétation tropicale. Aucune montagne ne se dressait dans ce paradis terrestre, car les montagnes n'avaient par encore été poussées des entrailles de la terre.
Ce grand pays riche était arrosé de nombreux fleuves et ruisseaux, qui serpentaient entre les collines basses et les plaines fertiles. La végétation luxuriante couvrait toute la contrée d'une magnifique parure verte. Mille fleurs odorantes s'épanouissaient sur les arbres et les buissons ; les plages étaient bordées de grands palmiers et le long des rivières de hautes fougères se balançaient à la brise. Dans les vallées, les rivières formaient des lacs autour desquels fleurissait le lotus sacré. Des papillons aux mille couleurs voletaient sous les arbres et des oiseaux-mouches bourdonnaient de fleur en fleur, brillant comme des joyaux ailés au soleil.
Dans les forêts vierges erraient des troupeaux de puissants mastodontes et d'éléphants agitant leurs immenses oreilles pour chasser les insectes importuns.
64 millions d'êtres humainsLe grand continent grouillait d'une vie heureuse sur laquelle 64 000 000 d'êtres humains (manuscrit Troano) régnaient en maîtres. De larges routes allaient dans toutes les directions, comme une toile d'araignée, et les pierres qui les pavaient étaient si bien jointes que l'herbe ne pouvait pousser entre les dalles (tablette de l'île de Pâques).
À cette époque, les 64 000 000 d'habitants formaient dix tribus, ou « peuples » distincts les uns des autres, mais sous le même gouvernement.
Bien des générations auparavant, le peuple s'était choisi un roi et avait ajouté le préfixe Ra à son nom. Il devint alors le chef hiératique et l'empereur sous le nom de « Ra Mu ». L'empire s'appela l'Empire du Soleil.
Tout le monde professait la même religion, adorant la Divinité sous forme de symboles. Tous croyaient à l'immortalité de l'âme, qui retournait éventuellement à la grande source d'où elle était venue.
Si grand était leur respect de la Divinité qu'ils ne prononçaient jamais Son nom et dans leurs prières et leurs supplications s'adressaient toujours à Lui par l'entremise d'un symbole. « Ra le Soleil » était le symbole collectif de tous Ses attributs. Grand-prêtre, Ra Mu était le représentant de la Divinité. Il était bien entendu que Ra Mu ne devait pas être adoré, car il n'était qu'un représentant.
Un peuple très beau et très pacifiqueÀ cette époque, le peuple de Mu était hautement éclairé et civilisé. Il n'y avait pas de sauvagerie sur terre, et il n'y en avait jamais eu, car tous les peuples de la terre étaient enfants de Mu et sous la suzeraineté de la mère patrie.
La race dominante, sur la terre de Mu, était une race blanche; le peuple était très beau, avec une peau claire ou légèrement dorée, de grands yeux très doux de couleur sombre, et des cheveux noirs raides. En dehors de cette race blanche, il y en avait d'autres, à peau jaune, brune ou noire. Mais elles ne dominaient pas.
Ces habitants de Mu étaient de hardis marins et navigateurs qui parcouraient le monde à bord de leurs vaisseaux de l'océan de l'est à celui de l'ouest et des mers du nord à celles du sud. Ils étaient également de grands architectes qui bâtissaient des temples immenses et des palais en pierre. Ils sculptaient et dressaient aussi de gigantesques monolithes, comme monuments.
Il y avait sur la terre de Mu sept villes principales, sièges de la religion, des sciences et de l'érudition. Et beaucoup d'autres grandes villes et agglomérations étaient disséminées sur les trois terres.
De nombreux ports étaient construits à l'embouchure des fleuves d'où les navires partaient pour tous les horizons, et où le commerce était florissant. La terre de Mu était le grand centre de la civilisation et du commerce; tous les autres pays du monde n'étaient que ses colonies. Ses navires transportaient sans cesse des passagers et des marchandises vers les diverses colonies.
Le cataclysmeAlors que cette nation puissante était à son zénith, couverte d'innombrables temples et monuments, elle fut la victime d'un cataclysme.
Des grondements montant des entrailles de la terre suivis de secousses telluriques et d'éruptions volcaniques secouèrent sa partie méridionale. Tout le long des côtes, d'immenses raz de marée recouvrirent les plaines et engloutirent les villes superbes. Les volcans crachèrent des flammes, de la fumée et de la lave. Le pays étant plat, la lave ne s'écoula pas mais s'ammoncela, formant des pyramides qui devinrent plus tard des rochers, et que l'on peut voir aujourd'hui sur certaines des îles du Sud. Enfin, les volcans se calmèrent et s'éteignirent.
Après la catastrophe, le peuple de Mu surmonta sa frayeur. Les villes détruites furent reconstruites et la vie continua.
Plusieurs générations après ce cataclysme, alors que le phénomène était presque oublié, Mu fut une nouvelle fois victime de tremblements de terre. « Tout le continent se souleva et roula comme les vagues de l'océan. La terre trembla et se secoua comme les feuilles des arbres dans un orage. Temples et palais s'écroulèrent, monuments et statues furent renversés. Les villes n'étaient plus que ruines.» (Manuscrit Troano, Codex Cortesianus et Document de Lhassa.)
Tandis que la terre se soulevait et retombait, frémissait et tanguait, les feux souterrains jaillirent, perçant les nuages dans un brasier grondant de cinq kilomètres de diamètre. Les flammes rejoignaient les éclairs qui zébraient le ciel. Une épaisse fumée couvrait le continent. De nouveau, des raz de marée gigantesques déferlèrent sur les plaines. Les villes et tous leurs habitants disparurent dans les flots.
Dans un bouillonnement dantesqueQuand le soleil couchant apparut à l'horizon sous la chape de fumée noire qui recouvrait tout le continent, on crut voir une boule de feu, transcendante et furieuse. Lorsqu'il eut sombré derrière l'horizon, les ténèbres opaques régnèrent, dissipées de temps en temps par les éclairs.
Pendant la nuit, Mu fut complètement détruite. Dans un fracas d'apocalypse, la terre condamnée sombra, au plus profond des flammes de l'enfer « dans un océan de feu » qui prenait ainsi possession de sa victime. Mu et ses 64 000 000 d'habitants furent sacrifiés.
Tandis que Mu sombrait dans son abîme ardent, une autre force s'attaquait à elle, cent trente millions de mètres cubes d'eau ! De tous côtés, les gigantestques vagues venaient s'écraser. Elles se rencontrèrent au centre de la terre engloutie, et ce fut un bouillonnement dantesque.
Les sommets, aujourd'hui les îles dans le PacifiqueMu, la mère patrie de l'Homme, avec ses villes orgueilleuses, ses temples et ses palais, ses arts, ses sciences et sa culture, n'était plus qu'un rêve du passé. L'eau était son linceul. Cette catastrophe fut le premier pas de la destruction de la première grande civilisation de la Terre.
Pendant près de 3 000 ans, la destruction de Mu a jeté un voile épais sur cette partie de la Terre. On commence à lever ce voile, mais il reste encore bien des régions cachées.
Quand le continent fut déchiré et englouti par suite de certains phénomènes, des hauteurs et des bandes de terre demeurèrent à la surface des eaux. Elles formèrent des îles et des archipels, mais elles étaient déchiquetées par les éruptions volcaniques.
Après avoir recouvert le terre et tout ce qu'elle contenait, les eaux se calmèrent, comme satisfaites de leur oeuvre destructrice, et ces eaux s'appellent aujourd'hui l'océan Pacifique. Jamais nom n'a été plus ironiquement attribué !
De pitoyables survivantsSur ces îles perdues dans la mer tourmentée, les survivants de la population de Mu se tassaient, attendant avec angoisse la fin des terribles secousses. Ils avaient vu leurs temples et leurs palais, leurs navires et leurs routes disparaître à jamais. Presque toute la population avait été engloutie. Les quelques rescapés de la mère patrie de l'Homme s'aperçurent qu'ils n'avaint rien, pas d'outils, pas de vêtements, pas d'abris, peu de terre, pas de nourriture. La mer bouillonnait tout autour de leurs refuges et au-dessus de leurs têtes des nuages de fumée, de vapeur et de cendre cachaient le soleil amical, éteignaient toute lumière. Les cris de désespoir de leurs compatriotes résonnaient encore à leurs oreilles. C'était un tableau d'horreur pour ceux qui en avaient réchappé mais qui étaient condamnés à mourir de faim et de froid. Rares furent ceux qui purent survivre à l'effroyable épreuve et nombreux furent ceux qui moururent misérablement.
Les îles de mers du Sud sont tout ce qui reste de ces terres sauvées, et certains de leurs habitants peuvent prétendre être les descendants directs du peuple de Mu.
Au bout de quelques jours, la fumée et les vapeurs sulfureuses se dissipèrent enfin. Le soleil perça le voile de nuages. Les nouvelles îles étaient hantées par des hommes et des femmes terrifiés, ceux qui avaient eu assez de chance pour ne pas mourir. Ils devaient être bien pitoyables, ces survivants de la plus grande catastrophe du monde !
Retombés dans la plus basse sauvagerieDans ces circonstances, il est assez facile d'imaginer ce qui arriva. Nombreux étaient ceux que l'horreur avait rendus fous, d'autres priaient que la mort les délivrât de leurs souffrances intolérables. Pour exister, simplement, il ne leur rester qu'un recours : descendre au plus profond de la sauvagerie et, pour un temps du moins, se nourrir les uns des autres.
Les peaux des bêtes, s'il en restait, et les feuilles des arbres allaient être à l'avenir leurs seuls vêtements. Des pierres, des lances et des flèches seraient leurs armes de défense. Ils devaient fabriquer leurs outils avec des coquillages et des silex. Mais le principal, n'était-ce pas la nourriture ? Sans aucun doute, beaucoup moururent de froid, de faim et de peur, et à leur mort leurs corps servaient d'aliments aux survivants. Ainsi débutèrent le cannibalisme et la sauvagerie. Ainsi, les survivants de la plus grande civilisation du monde tombèrent dans la plus basse sauvagerie, qui s'est perpétuée presque jusqu'à nos jours.
James Churchward
Source : Le livre
MU le continent perduextraits de [url=file:///H:/Saint%20Seiya/DVD%2021/documents/Mythologie,%20Bible,%20l%C3%A9gendes/continent%20de%20Mu/mu.html]ce site web[/url]
MystificationMaleureusement pour les rêveurs, il y a de fortes chances que le continent de Mu n'ait jamais existé que dans l'imagination débordante du colonel Churchward et de ses continuateurs.
Dans son ouvrage
L'Oiseau énigmatique d'Hiva-oa, l'archéologue Michel Raynal soutient que ce continent mythique serait une pure invention du colonel anglais ; Ses arguments portent notamment sur un relevé de plusieurs erreurs factuelles ( la ville de Tiahuanaco, qui appartenait à une civilisation pré inca des Andes, est par exemple localisé e au Pérou ; Churchward fait également des erreurs de datation .. ) Michel Raynal note également des erreurs méthodologiques (absence de bibliographie fournie par Churchward ; changements de version : par exemple les tablettes de Naacal sont localisées dans un temple indien, puis au Tibet dans un autre livre.
Raynal porte une analyse extrêmement sévère sur Churchward en estimant que ses erreurs relèvent soit de la fraude caractérisée, soit de la maladie mentale. Il démontre enfin que l'existence même d'un continent englouti dans le Pacifique est irréaliste du fait de l'ancienneté du bassin océanique (qui date de l'ère primaire) et de la variété de la faune et de la flore des archipels du Pacifique.
Pour ceux qui sont intéressés : voici un site web qui casse un peu l'argumentaire en faveur de la théorie du continent de Mu :
http://ukko.free.fr/mu.htmA voir aussi ce dossier très complet sur le thème du continent de Mu (sans doute l site web référence) :
http://www.oeildusphinx.com/lemump_03.html