Aragorn bien sûr, y'a pas photo
Camus a failli de plus ruiner la quête du sanctuaire - tout comme nombre de chevaliers d'or d'ailleurs - en attaquant Hyoga plutôt que de l'épauler efficacement dans sa quête.
Et, s'il doutait de son élève, alors cela signifie qu'il n'avait pas confiance en les chevaliers de bronze gardiens d'Athéna, ce qui fait de lui quelqu'un de trop indécis pour mériter la grandeur chevaleresque devant être la sienne.
Aragorn lui n'hésite pas à prendre tous les risques pour aider Frodon dans sa quête, mais aussi tous ses compagnons notamment les frêles hobbits emprisonnés par l'ennemi, et parvient à résister à une tentation à laquelle ni Gandalf ni Galadriel ne parvienne à résister avec la même pureté. Une analyse transverse permet de montrer qu'il est tout le bien qu'on a pu trouver dans Túrin, Túor, et Beren, Aërendil voire Elendil sans les faiblesses de ses personnages humains. Il est donc une sorte de quintessence parfaite de l'idéal chevaleresque tolkiennien, et donc moyen-âgeux et antique tout à la fois, une sorte de Roi Arthur ayant emprunté sa vertu et sa maîtrise à Lancelot, plus un être de courage et de sagesse capable de sacrifier sa volonté de liberté à la responsabilité royale d'Elessar, poussé ainsi et par la conviction et par l'amour.
Bref, y'a vraiment pas photo.
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.