Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
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phoenlx
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
une petite review du superbe coffret sur ce film sorti en 2019
(par Vania, de Monkey's TV)
coffret que je possède depuis la Japan expo aussi, il est superbe
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Il en fait une belle présentation . Par contre moi contrairement à lui ça me dérange pas qu'on ait le combo DVD + BR, ça reste pas plus mal qu'on fasse encore comme ça même si tout le monde est censé avoir un lecteur BR ce qui n'est pas totalement sur.
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
oui moi ça me va aussi
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Yvan West Laurence nous présente une maquette du Messerschmit BF-109 G-6, l'avion allemand que pilote l'ancêtre d'Albator dans le flashback fameux du film L'atlantis de ma jeunsse !
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
tiens il a même été utilisé par israel après la guerre cet avion j'aurais pas imaginé
(ce n'est pas dit dans le commentaire mais je vois sur une des photos)
très belle vidéo encore une fois, apparemment la maquette qu'il a acheté n'est pas complète par contre, mais ça aura au moins permis la présentation
(ce n'est pas dit dans le commentaire mais je vois sur une des photos)
très belle vidéo encore une fois, apparemment la maquette qu'il a acheté n'est pas complète par contre, mais ça aura au moins permis la présentation
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Intéressant à ce qu'on ait un petit peu d'histoire de l'appareil, il a sacrément eu du succès cet avion pour être construit même après la guerre à ce qu'on aille jusqu'à 30 000 unités en tout. Pis tiens faudra que je revois, parce que du coup j'ai pas fait attention pour Israël là.
Sinon c'est dommage pour les pièces qui manquent mais au moins il a tout le nécessaire malgré tout pour construire la maquette, et ça devrait bien convenir pour la mise en valeur qu'il compte en faire, crashé sur l'herbe à la frontière Suisse .
Sinon c'est dommage pour les pièces qui manquent mais au moins il a tout le nécessaire malgré tout pour construire la maquette, et ça devrait bien convenir pour la mise en valeur qu'il compte en faire, crashé sur l'herbe à la frontière Suisse .
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
oui je pense qu'il saura ruser pour en faire quelque chose de beau !
pour la référence à l'IAF c'est cette capture qui m'a titillé
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Ah d'accord, c'est celui-là, j'ai bien vu mais pas réagi en l'écoutant
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Je suis en train de revoir les bonus du coffret collector de ce film (que j'avais acheté dans une japan expo peu avant le covid)
c'est vraiment un magnifique coffret
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
C'est clair, c'est du magnifique collector qu'ils nous ont proposé là avec le livre contenant quelques illustrations, le poster et les cartes, de quoi se régaler avec et on aura pu profiter d'une belle exclusivité à la Japan Expo à ce qu'il soit vendu en avant-première à ce moment là.
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
apparemment il devait y avoir un film sur Emeraldas , un peu comme le film l'arcadia de ma jeunesse qui creuse le personnage d'Albator
c'est dommage qu'ils ne l'aient pas fait je trouve
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
C'est clair...on peut même dire que c'est carrément dommage qu'Emeraldas ait pas eu droit à plus de mise en avant jusque là en fait. Tu vois Maetel et Harlock là c'est bon on a de quoi largement être contenté, sur le temps d'antenne ils crèvent le plafond sans problème, mais pour Emeraldas c'est loin d'être la même chose.
Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
phoenlx a écrit :apparemment il devait y avoir un film sur Emeraldas , un peu comme le film l'arcadia de ma jeunesse qui creuse le personnage d'Albator
c'est dommage qu'ils ne l'aient pas fait je trouve
Alors c'est pas tout à fait ça...
Il y a de nombreuses années un prochain de trilogie de film dans le Leijiverse a été annoncé, chaque film étant centré sur un personnage : Emeraldas, Harlock et Maetel, et devaient sortir respectivement en 2020, 2023 et 2026. Emeraldas devait donc être le premier. Comme vous vous en êtes rendu compte rien ne s'est fait et on croyait tous le projets mort définitivement depuis des années jusqu'à la mort de Leiji où le projet a refait surface pour rendre hommage au maître et annoncer contre toute attente que le projet continu en réalité et que le film Emeraldas est en statut de pré-production avancé, avec un concept art d'Emeraldas (désolé par contre j'ai un peu la flemme de chercher le lien du tweet).
Sur le forum TokiNoWo, Julien Pirou a dit qu'il avait essayé de les contacter et qu'apparemment ils semblaient effectivement plein de bonne volonté malgré tout et continuaient à travailler dessus mais que ça ne signifiait pas une garantie d'avoir le projet fini un jour.
Donc au final ce n'est pas aussi désespéré qu'on ne le pensais, mais il ne faut pas non plus se faire d'illusions, on a tout de même peu de chance de voir le film un jour surtout que depuis pas plus de news...
PS: Bon je vois que le sujet a déjà été abordé, mais en tout cas je ne le comparerai pas vraiment à l'Atlantis de ma jeunesse, en fait on sait surtout rien dessus.
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Alors attention, il y a bien ce projet mais dans les années 80, il y avait bien eu également un projet de film d'animation pour Emeraldas qui n'a pas pu se faire, c'est évoquer dans l'émission qu'on a ici : viewtopic.php?f=472&t=36470
Maintenant concernant les futurs films, on va espérer que leur bonne volonté nous donne du concret, ce serait bien d'avoir droit à au moins un film sur les 3 prévus.
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Oui en écrivant ce message je pensais à l'ancien projet , mais merci de nous repréciser pour la nouvelle trilogie (potentielle) dont on espère qu'elle pourra se faire d'ailleurs, je pensais aussi ce projet enterré, c'est cool de voir qu'il y a un petit espoir !!!
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Scarabéaware a écrit :Alors attention, il y a bien ce projet mais dans les années 80, il y avait bien eu également un projet de film d'animation pour Emeraldas qui n'a pas pu se faire, c'est évoquer dans l'émission qu'on a ici : viewtopic.php?f=472&t=36470
Maintenant concernant les futurs films, on va espérer que leur bonne volonté nous donne du concret, ce serait bien d'avoir droit à au moins un film sur les 3 prévus.
Ah ok j'étais absolument pas au courant, et j'ai pas encore pris le temps d'écouter le podcast^^
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Je viens de me revoir ce film en VO, c'est toujours le même plaisir pour ma part
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Très envie de le revoir prochainement moi aussi. C'est un grand film à mon avis. Le meilleur du Leijiverse même s'il y en a d'autres excellents.
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
oui les galaxy express notamment. mais j'ai un faible celui-là, notamment pour certains thèmes musicaux.
j'adore celui de la voix de la résistance, ces moments prennent aux tripes
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Idem.
Les Galaxy Express de Rintaro, Queen Millennia et certains Yamato (le 2e et le 4e notamment) sont excellents à mon goût mais celui-ci a quelque chose de spécial.
Évidemment musicalement et graphiquement c'est l'un des plus abouti, la bande son est juste phénoménale mais au delà de ça il établit tellement de code sur la mythologie du personnage... Je pense que l'attachement aux personnages joué beaucoup, mais il reste indéniablement un film assez irréprochable (en VO).
J'en parlais d'ailleurs avec Julien Pirou ce matin, au sujet de l'aspect allégorique aussi bien vis à vis de l'occupation en France par l'Allemagne nazie que de l'occupation américaine du Japon. L'influence des deux situations se confond et se complète magnifiquement dans le film.
Les Galaxy Express de Rintaro, Queen Millennia et certains Yamato (le 2e et le 4e notamment) sont excellents à mon goût mais celui-ci a quelque chose de spécial.
Évidemment musicalement et graphiquement c'est l'un des plus abouti, la bande son est juste phénoménale mais au delà de ça il établit tellement de code sur la mythologie du personnage... Je pense que l'attachement aux personnages joué beaucoup, mais il reste indéniablement un film assez irréprochable (en VO).
J'en parlais d'ailleurs avec Julien Pirou ce matin, au sujet de l'aspect allégorique aussi bien vis à vis de l'occupation en France par l'Allemagne nazie que de l'occupation américaine du Japon. L'influence des deux situations se confond et se complète magnifiquement dans le film.
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
oui exactement, tout comme les allusions au film Mariane de ma jeunesse, la vision du chateau etc.
IL y a beaucoup de beaux et émouvants moments, avec Maya, avec Toshiro, et le combat spatial final façon 2 samouraï qui s'affrontent avec un code d'honneur, ou le rejet des corps dans l'espace à la fin avec la musique du canon de Pachelbel ..
En fait j'adore ce film aussi. Je ne crois pas que quand j'étais petit, il ait forcément joué dans mon attirance pour albator (j'aimais la licence avant de voir les épisodes découpés de ce film) mais je me souviens que déjà, il m'avait marqué. L'ambiance était spéciale, par rapport à la série, les costumes différents. Mais c'est surtout en le revoyant vers 2014 qu'il m'a le plus marqué. Il a beaucoup contribué à ce que je replonge dans le Leijiverse (en général) et que, par suite, je découvre pas mal d'autres oeuvres de Matsumoto.
IL y a beaucoup de beaux et émouvants moments, avec Maya, avec Toshiro, et le combat spatial final façon 2 samouraï qui s'affrontent avec un code d'honneur, ou le rejet des corps dans l'espace à la fin avec la musique du canon de Pachelbel ..
En fait j'adore ce film aussi. Je ne crois pas que quand j'étais petit, il ait forcément joué dans mon attirance pour albator (j'aimais la licence avant de voir les épisodes découpés de ce film) mais je me souviens que déjà, il m'avait marqué. L'ambiance était spéciale, par rapport à la série, les costumes différents. Mais c'est surtout en le revoyant vers 2014 qu'il m'a le plus marqué. Il a beaucoup contribué à ce que je replonge dans le Leijiverse (en général) et que, par suite, je découvre pas mal d'autres oeuvres de Matsumoto.
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Moi petit je n'étais pas venu à bout de 78 et j'ai vu plusieurs fois mais que la série. Quand je m'y suis replongé il y a quelques années j'ai été très très agréablement surpris par 78, et j'ai enfin vu le film qui m'a mis une sacrée claque, du coup j'ai été déçu par 84 que je préférais pourtant plus jeune. C'est marrant de voir comment on prend conscience d'autres choses en grandissant.
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
oui complètement. Le Leijiverse est une oeuvre qui s'apprécie aussi dans sa globalité. L'expression de Julien Pirou est d'ailleurs très parlante "une oeuvre aussi vaste qu'une galaxie" . Quand j'étais petit je n'en avais pas conscience, moi je n'avais vu que les deux séries Albator qui passaient à Récré A2. Je n'avais même pas vu Galaxy Express 999, ça a du passer à l'époque du club dorothée mais à une époque où je regardais moins l'émission (ou sur une autre chaine que je regardais moins)
Mais le Leijiverse c'est tout un monde, un univers de séries et d'oeuvres, c'est fascinant de voir les articulations, même quand ça se contredit.
Là j'étais justement en train de relire ce qu'explique Pirou à propos de ce film : On peut voir que le film l'arcadia de ma jeunesse s'inspire de plusieurs choses : d'une part de nouvelles écrites et illustrées par Leiji Matsumoto (et inspirées par C.L. Moore), dans lequel on retrouve le guerrier vagabond de l'espace Haldart au sein d'un monde où la terre est occupée par une race extraterrestre (les Debe), héros qui est par ailleurs ami de Toshiro et d'une femme nommée Mesella, et son vaisseau (comme dans le film) se nomme le Death Shadow .. Le film reprendra plusieurs éléments en transformant Mesella en le personnage d'Emeraldas et les Debe en les Illuminas ..
Il s'inspire aussi de plusieurs Battlefield Manga mettant en scène des personnages nommés Harlock notamment une histoire nommée la sorcière de stanley (qui va inspirer l'esprit de la montagne auquel doit faire face le père d'Albator dans le film d'animation) et un autre manga nommé Waga Seichun no Arcadia (L'arcadia de ma jeunesse, dont le film reprendra le nom)..
(ci-dessous image issue du site triple-9)
De la première histoire si j'ai bien compris (la sorcière de Stanley) le film s'en inspire pour les scènes du début ..
et aussi pour ce passage assez terrible du film où l'arcadia doit traverser les couloirs de feu dans l'espace et où les tokargiens décident de délester le vaisseau en se sacrifiant et en se jetant dans le vide de l'espace
(dans la nouvelle, il s'agit d'un pilote de bombardier qui doit se délester du reste de son équipage pour alléger l'avion et survivre à l'esprit de la montagne. La Toei a donc fait une sorte de transposition dans le contexte spatial de l'arcadia , et les couloirs de feu de stanley (dans le film) sont apparemment empruntés à quelque chose que l'on voit dans le manga Emeraldas ...
et l'histoire en manga l'arcadia de ma jeunesse raconte à peu de choses près l'histoire qu'on voit en flashback dans le film d'animation avec les ancêtres d'albator et Toshiro ..
Dans le manga, alors qu'ils tentent de fuir en Suisse, ils sont rattrapés par la résistance française, ces derniers crèvent les yeux de Pahtnom F. Harlock II, et plus tard Toshiro le retrouve et lui rend son fameux viseur (métaphoriquement : ses yeux)
alors que dans le film d'animation la scène où Toshiro rend le viseur à Albator est transposée lorsque Toshiro installe le viseur (hérité de son ancêtre) dans l'Arcadia ...
Et bien évidemment, le film comme le manga s'inspirent du film de Duvivier (Marianne de ma jeunesse) notamment pour les références au chateau d'Heiligenstadt dont on voit un joli plan dans le film et que l'ancêtre d'Albator évoque dans une réplique ..
Film qu'adorait Leiji Matsumoto (apparemment lors d'un voyage en Europe il a été jusqu'à se rendre en Bavière pour voir les lieux de tournage)
d'ailleurs en parlant de ça , tout à l'heure j'étais en train de me renseigner sur le net à propos de ce chateau dans le film de Duvivier (il semble qu'une partie des scènes aient en fait été tournées à Hohenschwangau, autre lieu célèbre de Bavière ..
C'est un peu tout ça que j'aime dans ce film, ça reprend beaucoup d'éléments non seulement de la "mythologie" de leiji matsumoto, l'esprit de ses oeuvres (plusieurs mélangées en une) et de plus, dans l'espèce de lien d'héritage et de respect entre albator dans le film et son père, on retrouve un peu aussi le respect et la fascination qu'avait Leiji Matsumoto lui-même pour son père aviateur .. Il y a plein de petites choses comme ça dans le film qui parlent forcément aux fans de l'auteur (au-delà du fait que c'est une sorte d'introduction à la série Albator) ..
il y a des scènes vraiment fortes, notamment avec les tokargiens lorsque leur planète est détruite ... et ce lien très fort entre Albator et Toshiro (qui est ici carrément un lien par dela les millénaires, et qui perdure depuis leurs ancêtres) ; ceci est un élément très fort des deux séries Albator et on en trouve ici un peu l'origine, je trouve ça intéressant, et très beau.
Mais le Leijiverse c'est tout un monde, un univers de séries et d'oeuvres, c'est fascinant de voir les articulations, même quand ça se contredit.
Là j'étais justement en train de relire ce qu'explique Pirou à propos de ce film : On peut voir que le film l'arcadia de ma jeunesse s'inspire de plusieurs choses : d'une part de nouvelles écrites et illustrées par Leiji Matsumoto (et inspirées par C.L. Moore), dans lequel on retrouve le guerrier vagabond de l'espace Haldart au sein d'un monde où la terre est occupée par une race extraterrestre (les Debe), héros qui est par ailleurs ami de Toshiro et d'une femme nommée Mesella, et son vaisseau (comme dans le film) se nomme le Death Shadow .. Le film reprendra plusieurs éléments en transformant Mesella en le personnage d'Emeraldas et les Debe en les Illuminas ..
Il s'inspire aussi de plusieurs Battlefield Manga mettant en scène des personnages nommés Harlock notamment une histoire nommée la sorcière de stanley (qui va inspirer l'esprit de la montagne auquel doit faire face le père d'Albator dans le film d'animation) et un autre manga nommé Waga Seichun no Arcadia (L'arcadia de ma jeunesse, dont le film reprendra le nom)..
(ci-dessous image issue du site triple-9)
De la première histoire si j'ai bien compris (la sorcière de Stanley) le film s'en inspire pour les scènes du début ..
et aussi pour ce passage assez terrible du film où l'arcadia doit traverser les couloirs de feu dans l'espace et où les tokargiens décident de délester le vaisseau en se sacrifiant et en se jetant dans le vide de l'espace
(dans la nouvelle, il s'agit d'un pilote de bombardier qui doit se délester du reste de son équipage pour alléger l'avion et survivre à l'esprit de la montagne. La Toei a donc fait une sorte de transposition dans le contexte spatial de l'arcadia , et les couloirs de feu de stanley (dans le film) sont apparemment empruntés à quelque chose que l'on voit dans le manga Emeraldas ...
et l'histoire en manga l'arcadia de ma jeunesse raconte à peu de choses près l'histoire qu'on voit en flashback dans le film d'animation avec les ancêtres d'albator et Toshiro ..
Dans le manga, alors qu'ils tentent de fuir en Suisse, ils sont rattrapés par la résistance française, ces derniers crèvent les yeux de Pahtnom F. Harlock II, et plus tard Toshiro le retrouve et lui rend son fameux viseur (métaphoriquement : ses yeux)
alors que dans le film d'animation la scène où Toshiro rend le viseur à Albator est transposée lorsque Toshiro installe le viseur (hérité de son ancêtre) dans l'Arcadia ...
Et bien évidemment, le film comme le manga s'inspirent du film de Duvivier (Marianne de ma jeunesse) notamment pour les références au chateau d'Heiligenstadt dont on voit un joli plan dans le film et que l'ancêtre d'Albator évoque dans une réplique ..
Film qu'adorait Leiji Matsumoto (apparemment lors d'un voyage en Europe il a été jusqu'à se rendre en Bavière pour voir les lieux de tournage)
d'ailleurs en parlant de ça , tout à l'heure j'étais en train de me renseigner sur le net à propos de ce chateau dans le film de Duvivier (il semble qu'une partie des scènes aient en fait été tournées à Hohenschwangau, autre lieu célèbre de Bavière ..
C'est un peu tout ça que j'aime dans ce film, ça reprend beaucoup d'éléments non seulement de la "mythologie" de leiji matsumoto, l'esprit de ses oeuvres (plusieurs mélangées en une) et de plus, dans l'espèce de lien d'héritage et de respect entre albator dans le film et son père, on retrouve un peu aussi le respect et la fascination qu'avait Leiji Matsumoto lui-même pour son père aviateur .. Il y a plein de petites choses comme ça dans le film qui parlent forcément aux fans de l'auteur (au-delà du fait que c'est une sorte d'introduction à la série Albator) ..
il y a des scènes vraiment fortes, notamment avec les tokargiens lorsque leur planète est détruite ... et ce lien très fort entre Albator et Toshiro (qui est ici carrément un lien par dela les millénaires, et qui perdure depuis leurs ancêtres) ; ceci est un élément très fort des deux séries Albator et on en trouve ici un peu l'origine, je trouve ça intéressant, et très beau.
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Re: Albator 84 : L'Atlantis de ma Jeunesse (film animé)
Oui ce qui est génial avec le Leijiverse (enfin avec plein d'autre chose mais ça s'applique particulièrement avec cet auteur) c'est le fait que plus on le découvre plus on sait l'apprécier. Il est rempli de codes, de références plus ou moins explicits, d'archétypes, de thèmes qui se fond échos et se répondent entre les œuvres, c'est ce qui fait pour moi l'unité de cet univers, à défaut d'une quelconque logique chronologique.
On regrettera l'absence de bien trop nombreuses pièces du puzzle aussi bien dans la langue de Molière que de Shakespeare.
Le film sait totalement convoquer de nombreuses références pour le spectateur savant et attentif.
Mais ce que j'aime beaucoup dans le Leijiverse c'est l'iconisation. Il y a quelque chose d'assez unique dans ses codes à ce niveau là. Les personnages récurrents s'élèvent au dessus du simple statut de personnage mais plus au rang de légende. Ils ne sont pas vraiment traités comme des personnages souvent. Et ça se ressent partout notamment dans la mise en scène, en particulier celle des vaisseaux je trouve, qui met en valeur toute leur prestance et propose des décollages très codifiés aussi. Le risque de faire un film qui raconte les origines d'un personnage-icone c'est de diminuer son statut iconique.
Je prendrais bien l'exemple de Dark Vador. C'est une véritable icone de la trilogie originale et en faisant le choix de représenter son histoire dans la prélogie la mythologie se change, certes le personnage gagne en force et en profondeur sur certains aspects, mais ce n'est plus la figure iconique inébranlable présenté par la seule force de l'image. Yoda également, j'ai trouvé assez maladroit son traitement dans la prélogie qui diminue son statut mystique et sage.
C'est ici pour moi l'une des principale réussite de ce film, apporter profondeur au personnage mais sans dénaturer sa mythologie et au contraire renforcer la figure mythique qu'il représente. Pour cela c'est sûr qu'une mise en scène contemplative, une bande son grandiose et un ton particulièrement poétique et mélodramatique (disons le) y est évidement pour beaucoup. On le voit à travers le personnage de Maya, la romance n'est pas traité comme celle de Yuki et Kodai par exemple, on ne voit même pas de baiser entre eux par exemple, mais Maya elle aussi est une icone, un symbole et tout ne passe que par l'émotion, nourrissant le ton poétique du film. De même la scène d'introduction et de décollage de l'Arcadia est un parfait exemple. C'est un équilibre très dur à trouver pour réussir à la fois raconter l'origine d'une légende et en garder toute la force.
Beaucoup trop d'enthousiasme dans ce message^^
On regrettera l'absence de bien trop nombreuses pièces du puzzle aussi bien dans la langue de Molière que de Shakespeare.
Le film sait totalement convoquer de nombreuses références pour le spectateur savant et attentif.
Mais ce que j'aime beaucoup dans le Leijiverse c'est l'iconisation. Il y a quelque chose d'assez unique dans ses codes à ce niveau là. Les personnages récurrents s'élèvent au dessus du simple statut de personnage mais plus au rang de légende. Ils ne sont pas vraiment traités comme des personnages souvent. Et ça se ressent partout notamment dans la mise en scène, en particulier celle des vaisseaux je trouve, qui met en valeur toute leur prestance et propose des décollages très codifiés aussi. Le risque de faire un film qui raconte les origines d'un personnage-icone c'est de diminuer son statut iconique.
Je prendrais bien l'exemple de Dark Vador. C'est une véritable icone de la trilogie originale et en faisant le choix de représenter son histoire dans la prélogie la mythologie se change, certes le personnage gagne en force et en profondeur sur certains aspects, mais ce n'est plus la figure iconique inébranlable présenté par la seule force de l'image. Yoda également, j'ai trouvé assez maladroit son traitement dans la prélogie qui diminue son statut mystique et sage.
C'est ici pour moi l'une des principale réussite de ce film, apporter profondeur au personnage mais sans dénaturer sa mythologie et au contraire renforcer la figure mythique qu'il représente. Pour cela c'est sûr qu'une mise en scène contemplative, une bande son grandiose et un ton particulièrement poétique et mélodramatique (disons le) y est évidement pour beaucoup. On le voit à travers le personnage de Maya, la romance n'est pas traité comme celle de Yuki et Kodai par exemple, on ne voit même pas de baiser entre eux par exemple, mais Maya elle aussi est une icone, un symbole et tout ne passe que par l'émotion, nourrissant le ton poétique du film. De même la scène d'introduction et de décollage de l'Arcadia est un parfait exemple. C'est un équilibre très dur à trouver pour réussir à la fois raconter l'origine d'une légende et en garder toute la force.
Beaucoup trop d'enthousiasme dans ce message^^
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