JDR - Cthulhu - Partie commune (Abandonnée)

[Aeriale]

En voyant toute cette foule qui circule et les dispositifs de sécurité employés, je comprends qu'obtenir des informations ne va pas être une mince affaire. J'essaie de ne pas perdre de vue Elisabeth et Redeye. Cette dernière semble se diriger d'un pas décidé vers la bibliothèque. Je m'adresse à elles :

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais peut-être serait-il mieux que l'on se sépare pour décupler les chances de trouver des indices. Je serais d'avis de tenter d'entrer dans l'école en présentant mon ancienne carte d'étudiante. Il y a des chances qu'on me laisse passer. En vérité, je pense que c'est le lieu où j'aurai le plus de chances de rencontrer les professeurs d'arts de Ruth, et éventuellement de trouver des indices dans la salle où celle-ci avait l'habitude d'aller en cours. Que souhaitez-vous faire de votre côté ?

[Dark Hal]

"- Très bien, vous pouvez vous occuper de l'école, répondit-je à Miss Chansarel, je vais fouiner du coté de la bibliothèque et puis en passant si je ne trouve rien, je pourrais lire quelques livres que je recherche depuis...Non je plaisante, ne me regardez pas comme ça..."

[Wytélia]

Je réajuste mes lunettes.

-En tant que prof stagiaire et chercheuse à l'université je pense qu'on ne me laissera passer si je montre ma carte d'identité. Ok allons voir du côté du MFA.

[itikar]

Temari, tu sors du MFA, et arrivée au boulevard, tu longes le musée sur la gauche, jusqu'à son angle. Tu tournes à gauche pour prendre tout de suite à gauche vers l'entrée de l'école du MFA.
Devant elle, tu croises un groupe de 4 étudiants et deux étudiantes en train de discuter. Derrière eux, la porte de l'école est entrouverte.

que fais-tu ?

Elisabeth, de ton côté, tu montres ta carte d'étudiant à la guichettière qui te donne un ticket. Tu montres celui-ci à l'ouvreur, qui le poinçonne et te laisse entrer dans le musée. Tu es au RDC, où figurent plusieurs galeries, notamment les galeries d'art antiques, et archaïques de tout pays. Les galeries plus modernes sont à l'étage, tout comme les ailes administratives, interdites au public. Les allées sont remplies de visiteurs, étudiants ou non.

Que fais-tu ?

Redeye, tu entres dans la bibliothèque, elle est remplie de personnes en train de lire ou d'étudier, majoritairement étudiants.

Que fais-tu ?

[Dark Hal]

Redeye, tu entres dans la bibliothèque, elle est remplie de personnes en train de lire ou d'étudier, majoritairement étudiants.

Que fais-tu ?

Je me rends dans la section des arts, je cherche un livre et je m'installe à coté d'un étudiant qui étudie dans ce secteur. J'attend quelques minutes tout en feuilletant mon livre avant d'engager la conversation avec l'étudiant visé. Je ne lui dis pas pas mon nom, je lui pose juste des questions concernant les arts.

[itikar]

Que me voulez vous m'dame ?

[Dark Hal]

Que me voulez vous m'dame ?

"- Juste quelques renseignements, je suis un peu perdue là. Je n'y connais rien en art, j'ai suivi le conseil d'une amie, j'ai décidé de suivre les cours d'art mais visiblement, ce n'est pas mon truc...Vous me semblez étudier l'art non ? J'aimerai savoir comment on analyse une peinture...Mais que dis-je ? Vous ne me connaissez pas et moi non plus, je suis Elisabeth Chansarel...Ruth Hall m'avait conseillé de venir à la bibliothèque pour m'instruire un peu. Vous la connaissez, c'est une étudiante en art elle aussi...Oh mais qu'est ce que je parle longtemps, je suis une vraie bavarde, puis-je connaître votre nom ?"

[Wytélia]

Je monte à l'étage pour me diriger vers les locaux administratifs, j'imagine qu'à cette heure il doit y avoir des têtes d'affiche là-haut, dont les professeurs officiant à l'université, dont ceux de Ruth.

[Aeriale]

Devant elle, tu croises un groupe de 4 étudiants et deux étudiantes en train de discuter. Derrière eux, la porte de l'école est entrouverte.

Je profite de l'occasion pour tenter de passer cette porte entrouverte, tranquillement, en prenant une attitude naturelle d'étudiante qui souhaite rejoindre sa salle de cours. Au passage, j'écoute alternativement les conversations des deux groupes d'étudiants autour de moi au cas où il y aurait quelque chose qui m'interpellerait. Mais ma priorité est de rentrer dans l'école.

[itikar]

Redeye, lorsque tu mentionnes Ruth Hall, ton étudiant un peu apeuré a comme un éclair de génie :

Moi? Arnold Swirz. Enchanté. Ruth Hall, vous dites ? Euh, non je ne vois pas. Attendez ! N'est-ce pas l'étudiante qui a disparu hier ? J'ai juste entendu son nom. C'est pas comme Helen, qui a disparu il y a quelques semaines. Helen Wilson, impossible de ne pas la remarquer, tant elle était bizarre, elle !

Arnold a une vingtaine d'année pas plus, et une coiffure blonde un peu hirsute. Il porte une chemise assez étrange, bicolore, marron à gauche et blanche à droite. Une cravate mal nouée jaune à pois rouges complête un portrait qui n'aurait visiblement pas pu faire autre chose que des études d'art. Son regard passe d'un état de concentration certain à un état plus vaporeux, presque ailleurs. Il louche légèrement et a des tâches de rousseurs qui accentuent ses traits juvéniles. Il a devant lui un vrai capharnéum de livres et de port-folios, dont une liasse de dessins dépassent. Juste devant lui, est ouvert un livre exhibant un curieux tableau - qu'aurait peint Picasso d'après la signature que tu peux lire par-dessus son épaule, tout fait de formes géométriques, qu'Arnold s'occuppe vraisemblablement à tenter de reproduire sur une feuille de papier à grain épais.

[itikar]

Elisabeth, tu cherches un peu à l'étage avant de trouver le couloir menant aux locaux administratifs. Tu sais qu'il y travaille au moins le chef de l'établissement, mais tu ne sais pas si les professeurs y ont un bureau ou pas.
Tu te dis que cela doit être là car un homme austère en costume noir et noeud papillon rouge est assis sur une chaise au milieu du couloir, le barrant de sa seule présence. Il te voit arriver de lin , et semble déjà serrer les dents en te voyant approcher. Il ne dit rien, mais ton imaginaiton ne peut t'empêcher de l'imaginer en train de grogner, comme un ours mal lêché.

Halte ! Mademoiselle, cette air est privée. Personne ne m'a annoncé de visite, alors merci de vous en retourner !

[itikar]

Temari, en t'avançant tranquilement, tu surprends quelques mots :

Mary, je crois qu'Esther ne pourra pas contrer ta candidature en tant que déléguée de classe après ce que Mike lui a fait subir. Tu aurais vu sa tête ! elle est devenue toute rouge, et ne pouvais plus articuler grand chose d'intelligible.

L'ensemble des jeunes gens rirent de bons coeurs à cette saillie, au moment précis où tu te faufiles dans l'établissement et marche quelques pas.
Devant toi, un couloir, et une série de trois porte. La porte de gauche est d'allure modeste, et semble fermée. En face d'elle, une porte fermée encore plus modeste, et avant elle toujours à droite, une porte grille ouverte menant à un début de marches d'escaliers grimpant.
Le prolongement du couloir mène à une cour intérieure.

Soudain, tu vois une étudiante ouvrir la porte de droite, et vite la refermer derrière elle pour se diriger d'un bon pas vers la cour. Une odeur prenante sort avec elle, ne laissant aucun doute sur la fonction de la pièce qu'elle quitte à l'instant.

[Dark Hal]

Redeye, lorsque tu mentionnes Ruth Hall, ton étudiant un peu apeuré a comme un éclair de génie :

Moi? Arnold Swirz. Enchanté. Ruth Hall, vous dites ? Euh, non je ne vois pas. Attendez ! N'est-ce pas l'étudiante qui a disparu hier ? J'ai juste entendu son nom. C'est pas comme Helen, qui a disparu il y a quelques semaines. Helen Wilson, impossible de ne pas la remarquer, tant elle était bizarre, elle !

"- Disparue ? Vous m'intriguez...les deux ? Pardonnez moi, mais j'aime beaucoup les histoires mystérieuses et les romans policiers, j'ai lu tous les Sherlock Holmes... bien malheureusement pour moi, je ne sais pas écrire une ligne sans faire de faute pour en écrire...Quand est ce arrivé ? Elle était élève en art elle aussi ? Si oui, j'ai aussi peur pour ma peau moi...Vous la connaissez bien ? Qu'a dit la police à ce propos ? Vous n'êtes pas obligé de répondre si vous me trouvez trop intrusif, je comprendrai votre réaction, je viens à peine d'arriver, voyez vous...J'essaie de me familiariser les lieux."

[Wytélia]

-Hola, inutile d'être aussi agressif, si j'étais animée de mauvaises intentions je ne me promènerai pas ouvertement dans le couloir. Je voudrais savoir si les professeurs de la fac sont dans ces locaux.

[Aeriale]

Devant toi, un couloir, et une série de trois porte. La porte de gauche est d'allure modeste, et semble fermée. En face d'elle, une porte fermée encore plus modeste, et avant elle toujours à droite, une porte grille ouverte menant à un début de marches d'escaliers grimpant.
Le prolongement du couloir mène à une cour intérieure.

Soudain, tu vois une étudiante ouvrir la porte de droite, et vite la refermer derrière elle pour se diriger d'un bon pas vers la cour. Une odeur prenante sort avec elle, ne laissant aucun doute sur la fonction de la pièce qu'elle quitte à l'instant.

Il est tentant de passer la porte grille ouverte et de monter les escaliers mais à bien y réfléchir ce n'est peut-être pas en m'aventurant dans ce genre d'endroit en premier que je me ferai le moins remarquer. Tout en observant mon environnement à l'affut d'indices potentiels, je me dirige vers la cour intérieure.

[itikar]

Arnold se sent un peu décontenancé par ta mitrialle de questions, Redeye , mais il te répond néanmoins, après quelques instants de réflexions où il se tint le menton du bout des doigts de la main droite :

Ruth Hall et Helen Wilson ont disparus récemment, Ruth hier, et Helen il y a quinze jours. Helen était effectivement étudiante au MFA comme Ruth, mais contrairement à elle, elle est arrivée bien avant, puisqu'elle entamait sa deuxième année. Vous êtes étudiante en art, vous aussi ? Etrange, je ne vous connais pas. Je ne connaissais pas Helen plus que ça, non, je l'avais juste repéré dans les couloirs, ce genre de truc. Une jolie demoiselle il est vrai. En ce qui concerne la police, je ne me rappelle plus vriament ce qu'ils écrivaient dans leur article. Vous pourriez le retrouver dans le Boston Herald et le Boston Globe, je pense. C'est une déclaration d'un certain euh Pal Fanel je crois, quelque chose comme ça. Ca ira, mademoiselle ?

Il te regarde d'un air un peu inquiet.

Le gardien en face de toi te regarde toujours de travers, Elisabeth, mais il te répond néanmoins :

Eh non, miss ! Les professeurs sont au premier étage de l'école du MFA, ici ce sont les bureaux du directeur du musée entre autres. Maintenant que j'ai gracieusement satisfait votre curiosité, peut-être pourriez-vous vous écarter et retourner dans l'aire autorisée, non ?

Temari, la cour intérieure mène sur la gauche à un petit jardin sous serre, visiblement assez négligé, devant un petit chemin de terre conduisant à une porte calfeutrée, et derrière un jardin défleuri plus grand dôté de plusieurs bancs espacés. Un couple d'étudiant fricote sur un banc en face du jardinet, et une étudiante fume un cigare l'air concentré contre un mur. Deux bancs sont vides, et après eux, un autre petit chemin relie le musée à une autre aile de l'école du MFA.

[Dark Hal]

Arnold se sent un peu décontenancé par ta mitrialle de questions, Redeye , mais il te répond néanmoins, après quelques instants de réflexions où il se tint le menton du bout des doigts de la main droite :

Ruth Hall et Helen Wilson ont disparus récemment, Ruth hier, et Helen il y a quinze jours. Helen était effectivement étudiante au MFA comme Ruth, mais contrairement à elle, elle est arrivée bien avant, puisqu'elle entamait sa deuxième année. Vous êtes étudiante en art, vous aussi ? Etrange, je ne vous connais pas. Je ne connaissais pas Helen plus que ça, non, je l'avais juste repéré dans les couloirs, ce genre de truc. Une jolie demoiselle il est vrai. En ce qui concerne la police, je ne me rappelle plus vriament ce qu'ils écrivaient dans leur article. Vous pourriez le retrouver dans le Boston Herald et le Boston Globe, je pense. C'est une déclaration d'un certain euh Pal Fanel je crois, quelque chose comme ça. Ca ira, mademoiselle ?

Il te regarde d'un air un peu inquiet.

"- Je vais très bien, je viens à peine d'arriver et voilà que je me retrouve face à ce mystère. Pal Fanel ? Drôle de noms, tiens. Cette affaire m'interrèsse, je le crains, bien plus que les arts, excusez moi...mais où est ce que je pourrais trouver le Boston Herald et le Boston Globe ? Je vous promets que lorsque je me remettrai en art, je viendrai vers vous."

[Aeriale]

Temari, la cour intérieure mène sur la gauche à un petit jardin sous serre, visiblement assez négligé, devant un petit chemin de terre conduisant à une porte calfeutrée, et derrière un jardin défleuri plus grand dôté de plusieurs bancs espacés. Un couple d'étudiant fricote sur un banc en face du jardinet, et une étudiante fume un cigare l'air concentré contre un mur. Deux bancs sont vides, et après eux, un autre petit chemin relie le musée à une autre aile de l'école du MFA.

Je sors mon appareil photo de sa sacoche et le met autour du cou, bien en évidence. Je sors également un cahier et un stylo que je tiens dans ma main gauche. Puis je me dirige vers l'étudiante qui fume un cigare.

Bonjour, excusez-moi de vous déranger. Je suis photographe, ancienne étudiante de cet établissement, et je participe actuellement à une enquête sur les disparitions récentes qui ont eu lieu au MFA. Plus particulièrement Mlle Ruth Hall, étudiante en art de première année. Savez-vous si je peux trouver dans cette partie de l'école une personne disponible, par exemple un de ses professeurs, pour répondre à quelques questions ?

[Wytélia]

Je vois pertinemment qu'il est inutile d'insister auprés du bouledogue, au moins j'ai apprise où étaient les professeurs donc je fais demi-tour et je redescend.

[itikar]

Pour information, le Boston Herald et le Boston Globe sont les journaux locaux.

Arnold fait des va et vient entre ton visage et les notes qu'il étudiait au moment où tu l'as interrompu.

Euh .. Comme tout le monde, il m'arrive de lire les journaux, mais de là à savoir où ils sont logés ? Non, désolé, je ne peux rien pour vous, à part vous apprendre à consulter un annuaire

te dit-il avec une pointe d'humour mais aussi d'ironie.

Il semble exaspéré, au point où tu ne serais guère étonnée que soudain il pointe du doigt l'un des nombreux écriteaux :"Bibliothèque, Faites silence !" disposez à environ chaque rayon bien en évidence.

*****



L'étudiante sort de ses rêveries et te regarde quand tu lui parles, Temeri.

Elle réfléchit un instant, puis te répond d'un ton neutre mais peu enjoué, quoique assez volubile :

Ruth Hall ... Ah, oui, je vois, la disparue ? J'ai dit tout ce que je savais hier à la police locale, c'est-à-dire rien du tout. Voyez-vous, Ruth et moi ne partagions pas vraiment les mêmes goûts artistiques, si vous voyez ce que je veux dire. Cela dit, pour vous répondre, vous pourrez trouver certains de nos profs au premier étage juste en face de l'escalier, dans la salle de pause qui leur est réservé. Euh, pourrais-je savoir qui vous êtes et pourquoi vous hem enquêtez sur le cas ?

****



Elisabeth, tu redescends au RDC du musée, loin du booledogue peu amène.
Soudain, juste devant la première marche de l'escalier, sur un mur en face que tu n'avais pas pu voir à l'aller car lui tournant le dos, un tableau sinistre te remue de bas en haut, et bien que la température dans le musée reste plutôt uniforme et tiède, grâce à un réseau de chauffage à eau chaude apparent, un frisson te traverse en suivant le même parcours. Jamais tu n'avais vu un tableau te mettre aussi mal à l'aise.

Seule Elisabeth voit le tableau pour le moment bien sûr, donc si vous le regardez, ce n'est pas le cas de vos personnages.

Au dessus de plusieurs bouquets de fleurs sombres, un écriteau est placardé juste en-dessous sur lequel tu peux lire :

"Le Joueur aux poupées, peint façon Pickman parJason Davies, le 28 septembre 1920. Hommage du MFA au professeur Jason Davies, 28 ans, porté disparu depuis fin septembre 1920."

En-dessous, on dirait que quelque chose a été écrit à la craie, mais c'est quasiment illisible ...

[Dark Hal]

Sentant sa pointe d'ironie, je rétorque assez froidement et cassant, ignorant complètement l'écriteau : "- oui, bien sur, comme si une bibliothèque ne disposait pas de quelques journaux en prêts archivés ne datant pas aujourd’hui, que je pourrais feuilleter car je ne sais pas si vous l'avez remarqué, nous sommes dans une bibliothèque. Et je ne pense pas que je pourrais m'acheter des journaux d'hier. Vous êtes tellement dans votre travail que vous savez même plus ou vous etes soit vous ne savez même pas que nous avons change de jour depuis hier. Sérieusement vous devriez consulter, mon petit gars. D'ailleurs, je comprends pourquoi vous connaissez si peu de mondes ici."

Un peu énervée, je préférais ne pas l'harceler encore plus, car de toutes façons, j'ai compris que je n'avais plus rien à lui demander, je m'eloigne et me dirige moi-meme cherchant le secteur des journaux, je perdais du temps à chercher ce coin alors que cet étudiant complètement idiot aurait pu me diriger un peu pour éviter que je cherche... À croire que ce gars ne connaissait pas la fonction d'une bibliothèque.

[Wytélia]

Mon regard tombe sur la peinture que je n'avais pas vue à l'aller, mon ventre me remue en même temps que mon coeur me frappe, je me sent gênée de voir une "oeuvre" soi-disant aussi malsaine. C'est à mon sens une vision cauchemardesque dépeinte et peinte par un esprit malade. Les créatures aux limites de l'imagination perverse me font serrer ma gorge à leur seule vision et les expressions de leurs visages font dresser les poils de ma nuque et de mes bras. Je ressent le froid me pénétrer et me geler le ventre.

-"Le Joueur aux poupées, peint façon Pickman par Jason Davies, le 28 septembre 1920. Hommage du MFA au professeur Jason Davies, 28 ans, porté disparu depuis fin septembre 1920" ... pas la peine de se demander pourquoi il a disparut... comment peuvent ils afficher ça devant tout le monde ? ... à moins que ce ne soit moi qui ne comprenne rien à l'art...

Les poupées, si innocentes et amicales dans l'enfance, quand on grandit elles deviennent source de mystère, d'étrangeté leur visage figé dans leur éternelle jeunesse dans leurs jolies robes... mais à ce point c'était... de la paranoïa au stade terminal avant la camisole de force. D'ailleurs cet silhouette misérable au centre de toutes ces monstruosités, était-ce censé être lui le joueur ? Jason Davies... Avant que je ne fouilles plus avant dans ma mémoire pour me souvenir de ce nom alors qu'il avait manifestement disparut il y avait à peine deux mois de cela, mon regard tombe sur les écrits en blanc en dessous, je me rapproche et je plisse les yeux pour essayer de décortiquer les lettres...

[Aeriale]

Au premier étage juste en face de l'escalier, dans la salle de pause... bien, il ne me reste plus qu'à revenir sur mes pas. La promenade dans la cour intérieure a assez duré. De manière automatique, je prends une photographie du jardin qui m'inspire particulièrement.

Merci pour vos précieuses informations. Je n'étais pas spécialement proche de Ruth Hall, je ne pourrais pas vous parler de ses goûts artistiques non plus car je ne connais pas ses œuvres. A la vérité, je ne l'ai même jamais rencontrée car il a fallu qu'elle disparaisse le jour où notre rendez-vous était prévu, hier à 19h, dans les locaux du MFA. Voilà comment j'en suis venue à enquêter sur étrange affaire qui je vous l'avoue, m'obsède bien au delà du cas Ruth Hall.

Je salue l'étudiante avant de repartir vers la salle des professeurs.

[itikar]

Redeye, tu cherches dans la bbliothèque le coin aux journaux. Après quelques minutes à faire le tour des lieux, tu remarques un coin qui pourrait correspondre : un meuble bas est en effet adossé au même mur que celui de la porte d'entrée mais de l'autre côté. Dans ce meuble, il y a une pile de journaux du coin, mélangeant pêle mêle le Boston Herald et le Boston Globe.

Que recherches-tu en particulier ?



Elisabeth, révulsée par la vue du tableau, tu dois faire un jet sous ta santé mentale (70). J'ai fait 36. Tu ne perds donc aucun point de SAN et tu te remets vite, malgré un choc psychologique assez violent qui ne te donne pas envie de rester près de lui.

Persistes-tu néanmoins à vouloir te rapprocher du tableau pour décrypter les écritures en-dessous ?



Temari, tu grimpes à l'étage de l'école, pour trouver un couloir avec, de part et d'autres, des portes fermées. En face de l'escalier, tu devines que la porte mène à la salle de repos que tu cherches. Il y a plusieurs personnes d'age et de corpulence divers qui discutent ou vaquent à l'intérieur. A priori, tu ne dénombres trois à cette heure. Aucun ne semblent t'avoir remarqué pour le moment.

Que fais-tu ?

[Dark Hal]

Je recherche le Boston Globe et le Boston Herald qui doivent dater d'hier et de ce matin. ( on sait jamais, peut -être de nouveaux éléments...)

[Wytélia]

Je ressens vraiment le malaise décrit plus haut envers cette étrange peinture, et je n'ai aucune raison de persister à m'approcher de cette horreur mais une sorte de curiosité malsaine me pousse à voir ce qui a été griffonné, si toutefois ces formes sont bel et bien de l'écriture.

[Aeriale]

En face de l'escalier, tu devines que la porte mène à la salle de repos que tu cherches. Il y a plusieurs personnes d'age et de corpulence divers qui discutent ou vaquent à l'intérieur. A priori, tu ne dénombres trois à cette heure. Aucun ne semblent t'avoir remarqué pour le moment.

J'observe les personnes en présence avec l'espoir d'en trouver une que je connais ou que j'ai déjà croisé dans l'établissement, ce que je pense probable étant donné que j'ai fait mes études au MFA. Il me semble en effet plus judicieux d'aborder une personne un tant soit peu familière pour maximiser mes chances qu'elle soit réceptive à mes questions. Tant que personne ne me remarque, je continue d'observer les allées et venues aux alentours et écouter les conversations discrètement.

[itikar]

Redeye, tu fouilles dans la pile de journaux, certaine de trouver des articles contenant des indices sur les personnes disparues au MFA.
Etant donné la pile de journaux et le peu de temps dont tu penses disposée pour chercher, tu tentes de te concentrer sur une recherche rapide, sans trop te laisser distraire par le brouhaha et les allers et venues ambiants.

Cette recherche nécessite un jet sous ta compétence Bibliothèque. Tu as 40. Je lance les dés et tu fais 55. C'est un échec.

Tu finis un peu agacée par arriver tant bien que mal à la fin de la pile des journaux. Hélas, tu ne trouves rien, à ton grand étonnement.



Elisabeth, tu parviens à dépasser ta gêne quasiment malsaine, et te rapprocher du tableau, en prenant bien garde à ne pas croiser ses personnages du regard pour te concentrer sur les griffures de craies en dessous.
C'est de la craie blanche pratiquement illisible, il te faut faire un gros effort pour tenter de décrypter les lettres.

Tu dois faire un jet en Trouver Objet Caché (ou TOC dans le jargon ) . Tu n'as pas la compétence, tu as donc une base de 25%. Les dés donnent 06 tu as donc réussi.

Tu réussis à décrypter ces mots écris par la même main l'un au-dessus de l'autre :

Helen
Ruth

Temari, effectivement, en tant qu'ancienne élève, tu peux avoir gardé quelques affinités. Tout dépens de ta valeur en tant qu'étudiante, sans doute. Bref, il te faut réussir un jet sous ta compétence Photographie, où tu as 65. Je fais 53, c'est une réussite.

Tu te trouves dans le couloir et observes, pour ne pas dire espionnes, les professeurs qui se reposent de l'autre côté de la vitre. Soudain, l'un d'eux visiblement te remarque. Il est grand et a une petite barbichette noire sous une moustache plus dense et un nez acéré. Sans lunettes, il a les yeux légèrement soulignés de noir, ce qui lui donne un aspect assez étrange. Il porte une chemise blanche et une redingote noire, ainsi qu'un noeud papillon noir. Sa première réaction est la surprise, et la seconde est un hoquet de colère tout en quittant son fauteuil pour se diriger, furieux, vers la porte, qu'il ouvre soudain avant d'en deux pas décidé se camper devant vous totu en elvant un doigt rageux :

Madame, comment osez-vous nous observer mes collègues et moi ?! Vous n'êtes manifestement pas une étudiante, et vous n'avez donc pas droit d'être ici ! Veuillez immédiate...

Juste derrière lui, un homme de petite taille mais de fort embonpoint, portant un monocle de sa main gauche et laissant pendre un cigare allumé dans sa main droite, lui emboîte le pas sans te quitter du regard.

Alors que le premier homme t'est inconnu, ce n'est pas le cas du second, Mister Jeffrey Dallas un de tes anciens professeurs de photographie dont tu appréciais particulièrement ses cours de portraits sous filtres anisotropiques, et que tu vais plus d'une fois remercié chaleureusement. Il attrappe de manière franche la manche de son collègue, tout en lui disant :

Bernabé, voyons, contrôllez-vous, mon cher. Il s'agit de Mademoiselle Chansarel, une de mes anciennes étudiantes, entre nous tout à fait délicieuse et talentueuse. Je réponds d'elle et de ses bonnes intentions comme de moi-même et suis certain qu'elle n'est pas ici pour nuire à notre établissement.

Le premier homme se retourne alors vers lui :

Foutaise, Jeff ! Tu es bien naïf pour ne pas voir derrière ses airs de mijorée une journaliste ou pire venue enquêter sur les scandales à qui on doit faire face ces jours-ci !

En se retournant vers toi, l'air encore plus vindicatif :

N'est-ce pas Miss Chansarel ! Admettez !

[Dark Hal]

Je maudis ma malchance et je décide de demander l'aide à un(e) bibliothèquaire.

[Wytélia]

Soit c'est une blague de très mauvais goût fait par un plaisantin récemment, soit il y a quelque chose qui semble tourner aussi rond que la Terre est plate en ces lieux... Jason Davies, le nom de Ruth... et un troisième, peut être que cette Hélène aurait quelque chose à voir avec l'histoire assurément sordide de cette toile. Quoiqu'il en soit je dois retrouver Temari, Ruth lui a peut être parler du professeur Davies et d'Hélène. Je finit de descendre, en hâte de mettre le plus de distance entre cette oeuvre malsaine et moi et cherche mes compagnes d'enquête.