JDR - Cthulhu - Partie commune (Abandonnée)

[itikar]

[Aeriale]

Je m'interroge sur cette Miss Therween, qui cela peut-t-il bien être ? Je note discrètement ce nom sur le carnet que je tiens toujours sur moi dans mon sac. Puis je m'approche encore de la porte, me collant presque contre celle-ci pour entendre plus distinctement ce qui peut se dire à l'intérieur. Qui mieux que le directeur en personne peut être renseigné sur les tenants et aboutissants des disparitions récentes survenues au MFA ? Le cas de Ruth Hall qui date de la veille a certainement ajouté un stress au sein de la hiérarchie et cela ne m'étonnerais pas qu'il soit en train de discuter de cette affaire à ce moment précis. J'attends, j'écoute encore un peu... concentration maximum.

[itikar]

Ok, je lance les dés avec cependant un niveau de difficulté supplémentaire car le bois est très épais :

C'est un 14. Ta compétence de Ecouter n'est pas développé tu as donc 20% de base. Ce serait une réussite si la difficulté était normale. Mais en raison de la difficulté majeure, c'est un échec (car ta valeur passe de 20 à 10, et 14 est plus grand que 10. Veux-tu redoubler, avec le risque de te faire découvrir ?

[Aeriale]

Oui allons-y, je prends le risque.

[itikar]

Tu sens que tu parviens presque à capter des bribes de la conversation. Il semble être question d'un rendez-vous ... Puis, plus rien. Tu colles alors à t'en écraser les oreilles celles-ci sur le bois lisse de la porte, en y plaquant tout le côté du visage, te penchant en avant, pour que les sons manquants te soient audibles.

67 !

A ce moment précis, la porte, dont les gonds tournent vers l'intérieur, s'ouvre. Tu es immédiatement comme tirée en avant, et tu ne dois de ne pas chuter que le fait que tu entres en contact avec la zone médiane d'un,corps imposant : celui de Mr Forbes, qui ne peut éviter un petit saut de surprise et d'effroi, lâchant toute une liasse de feuillets, qui s'étalent en vrac au sol après avoir glissé dôlement le long de ton corps.
Tu as le choix entre t'agripper au haut de ses cuisses, évitant de t'affaler au sol, ou au contraire tout fairte pour éviter de le toucher d'avantage et choisir sciemment de t'exploser par terre !

Mr Forbes pousse cependant un juron absolument pas académique :

Mais que ! Putentraille ! qu'est-ce que !

Que choisis-tu ?

[Aeriale]

HRP

Mais que ! Putentraille ! qu'est-ce que !

Eh mince, j'ai fichu le bordel
M'écraser au sol au risque de bousiller mon appareil (bien que rangé minutieusement) n'est pas une option... tant pis, je m’agrippe.

[itikar]

T'agripper à ses cuisses te permet de ralentir et même d'amortir ta chutte, et tu glisses presque sensuellement le long de son pantalon pour te retrouver, littéralement, à ses pieds.
Tu parviens in extremis à protéger ton appareil en te démettant presque une épaule, qu'il est encore trop tôt pour savoir si elle est cassée ou non.

L'homme gras et sévère, en costume gris de marque impeccablement arrangé, te regarde une bonne seconde sans bouger, comme tétanisé, puis te tends une main pour t'aider à te relever, sans sourire. Il a au contraire l'air furieux.

Mademoiselle, que faisiez-vous donc à écouter à la porte de ma secrétaire ?

En risquant un oeil depuis le parquet que tu domines alors à peine, tu constates que devant toi, se trouve une pièce aménagé de manière baroque et, devant toi au fond, une porte ouverte menant à une pièce plus grande et plus riche encore. Tout au fond, tu devines le coin d'un bureau en bois magnifique qui, si ce n'était la perspective, te semblerait au moins deux fois plus imposant que celui de la pièce où tuy te trouves, déjà fort impressionnant pourtant et derrirèe lequel une femme, jeune, se lève d'un fauteuil rigide tout en portant une main à sa bouche, l'air catastrophée par ton crime de lèse-majesté.

[Aeriale]

Aie ! Mon épaule !

Je reste un moment figée en me tenant le bras pendant que Forbes fulmine et que la demoiselle plus loin s'effarouche du spectacle. Je me relève difficilement à l'aide du directeur et tente de reprendre les choses en main.

Monsieur, je suis navrée de vous revoir après tant de temps dans une telle conjoncture. Mais peut-être que vous ne vous rappelez pas de moi, j'ai obtenu mon diplôme dans cet établissement il y a quelques années maintenant. Je vous prie d'accepter mes excuses pour cet incident facheux, il est vrai que j'ai un peu tardé à entrer, venant à ce bureau pour la première fois...

[itikar]

Humm. Admettons. Que me voulez-vous et comment avez-vous pu entrer dans cette aile ? J'en connais un qui va devoir rendre des comptes !

La demoiselle attend une seconde avant d'intervenir :

Mr Forbes, je suis désolé. Laissez-moi éconduire cette jeune femme qui n'a rien à faire ici. Je vous l'assure, vous n'avez aucun rendez-vous de prévu à cette heure aujourd'hui. Sans doute une inconsciente écervelée ne sachant pas à quel point vos n'avez pas de temps à perdre avec ce genre de facéties.

Mr Forbes se retourne presque violemment vers elle :

Retournez au travail, Helen ! Quant à vous, expliquez-moi ce que vous venez faire ici, bon sang ! Ma patience s'étiole !

Un lourd silence plane alors dans la salle, et tu sens leurs regards pointer sur toi avec une hargne presque tangible.

Te voilà relevé, et Mr Forbes te lâche alors la main. Ton épaule ne semble pas casser, mais elle te fait suffisamment mal pour te donner envie d'en douter.

[itikar]

Mr Forbes est un homme âgé de la soixantaine passée, au crâne dégarni, aux cheveux et à la longue et touffue barbe grise. Il porte un monocle rond au bout d'une chaine d'argent attachée sobrement à sa ceinture, et un costume de flanelle grise. De massives et belles chaussures marrons de marques lui donnent son assise, et une cravate impeccable son importance. Directeur du MFA aussi longtemps qu'on s'en souvienne, il cache sous son air dur une grande réserve et une certaine maladresse de geste. Il s'aide parfois d'une canne pour marcher suite à des problèmes articulaires qui vont doucement probablement lui diminuer peu à peu l'amplitude de mouvement, ce qui n'arrange rien à ses éclats de colères soudains, comme en témoigne l'attitude à cran et qu'on devine souvent à fleur de peau de sa secrétaire. Il EST le MFA et personne n'imagine le musée sans son patronnage.

[Wytélia]

-Doucement sur le vert Al, c'est aussi la couleur de l'Ireland !

J'ai rétorqué cela avec une grande fierté patriotique, même si évidemment le tapis m'était complètement indifférent. Je jette un oeil aux indications marquées non loin des portes pour repérer celles de professeurs d'Arts.

[Dark Hal]

-Doucement sur le vert Al, c'est aussi la couleur de l'Ireland !

J'ai rétorqué cela avec une grande fierté patriotique, même si évidemment le tapis m'était complètement indifférent. Je jette un oeil aux indications marquées non loin des portes pour repérer celles de professeurs d'Arts.

"- Et aussi la couleur de la morve et du vomi, marmonnai-je bien malgré moi tout en suivant son regard.

[Aeriale]

Ne vous en prenez pas à votre gardien qui m'a laissée passer de manière très réglementaire à la vue du badge que je lui ai présenté.

Je remets en place mon badge VIP qui s'était manifestement retourné pendant la chute et le montre au directeur.

Comme je vous l'ai annoncé précédemment, je suis Miss Chansarel, ancienne étudiante de cet établissement et toujours en bon contact avec son corps enseignant. Ainsi s'explique le privilège qui m'a permis d'arriver à votre porte.

Je vais aller à l'essentiel, la raison de ma présence ici est issue de ma volonté de rejoindre l'équipe pédagogique de cette école. Bien sûr, j'aurais aussi bien pû suivre les diverses démarches préliminaires nécessaires et prendre rendez-vous au préalable avec votre secrétaire, mais comme vous avez pû le constater, je ne suis pas très protocole...

Ah ah, quitte ou double ! Au point où j'en étais de toute manière. Je fixe chaleureusement le regard de M. Forbes en essayant de mettre mes pensées en pause.

[itikar]

Wytelia et Al, vous lisez les noms sur les portes, recherchant une mention "professeur d'art".

Vous en trouvez une juste après une pote sur lequel ne figure aucun nom.

Il est écrit "Miss Jeane Artrhrus, Département d'Art Contemporain"

Sur la porte figure un petit écriteau tournant, pendant à une petite paterre, sur lequel il est inscrit "Entrée libre"

La porte est fermée. Il n'y a toujours personne dans le couloir, mais dans sa continuité vous entendez quelques bruits provenant d'une salle de classe pas loin, sans doutte.



Temari, une fois relevée, tu vois Mr Forbes t'écouter gravement. Il hésite, regarde sa secrétaire toujours scandalisée, puis hausse les épaules de manière bonhomme :

Brum. Je vois... Dans d'autres circonstances, je vous aurais prié séance tenante de déguerpir, n'aimant pas vraiment vos méthodes cavalières ! Mais, il se trouve effectivement qu'un de nos professeurs est porté disparu depuis plusieurs semaines, et que nous sommes sans remplaçant. Je suppose qu'il est donc important de le remplacer au plus vite. Et pusique vous êtes recommandé par notre corps enseignant ...

Ne te laissant pas le temps de t'extasier de te savoir pratiquement engagée du fait de ces circonstances, il reprend immédiatement :

Mais attention ! J'y met une condition de taille ! Le fait que le professeur Jason Davies soit vraiment hors course ! D'après moi, il est sans doute mort à l'heure qu'il est, sinon il serait déjà revneu avec des explications valables pour justifier de son absence tout ce temps, mais les forces de police sont tellement incompétentes qu'elles n'ont pas retrouvé son corps ou bien s'il est vivant, sa localisation ! Alors, Mademoiselle, apportez-moi la preuve qu'il est décédé ou retrouvez le s'il ne l'est pas, et je vous prendrais ensuite à l'essai si la place reste vacante !
Je vous en donne ma parole ! Eh bien, le marché est-il conclu ?

[Wytélia]

"Miss Jeane Artrhrus, Département d'Art Contemporain", vraisemblablement une consoeur dont je suis à la recherche, c'est parfait, de plus l'écriteau "entrée libre" manque de me faire soupirer de soulagement tant j'ai encore en amertume ma rencontre avec le bouledogue, je frappe poliment à la porte avant de tourner la poignée.

[Dark Hal]

-"Artrhrus, quel nom étrange, murmurai-je.
Je suis ensuite sans mot dire les actions de ma compagne.

[Aeriale]

Me préparant déjà à me faire renvoyer illico, je prends ma respiration et puis... oh, oh, wait ? M. Forbes, LE directeur du FMA en personne, inatteignable, que je n'avais jamais pu approcher jusqu'à aujourd'hui est prêt à m'engager à l'essai comme professeur suite à mon entrée en fanfare et le souk que j'ai mis dans son bureau ? Je prends note pour mes futures recherches d'emploi éventuelles.

Bon reprenons, ma mission si je l'accepte, c'est d'expliquer la disparition de Jason Davies ? Etrange que M. Forbes puisse me penser plus compétente que les forces de police, est-ce vraiment un test ou autre chose ?

Marché conclu ! Comptez sur moi pour faire la lumière sur cette affaire !

[itikar]

Bien. Parfait. C'est entendu. Ma secrétaire ici présente va vous remettre un passe qui vous permettra de circuler librement dans le musée.
Et, si vous avez une idée précise de qui vous souhaiteriez discrêtement interrogé, vous pouvez m'en faire part quand vous voudrez.
Alors, Miss, comment comptez-vous démarrer votre enquête ?

Il te regarde cette fois-ci avec un grand sourire, tout en faisant un geste d'appel de la main à sa secrétaire, qui accourre déjà avec un badge au bout d'un collier, qu'elle tente de passer autour de ton cou en rougissant l'air gênée.





La pièce dans laquelle vous pénétrez vous semble plus petite qu'elle en avait l'air de l'extérieur tant elle est remplie de chevalets disposés de ci et de là au milieu de bric et de brac divers, tous ayant rapport plus ou moins lointain avec l'art. Un portant en bois est tapissé d'affiches lacérées, un autre lui faisant face et adossé à une armoire, est constellé de tâches de couleurs de tailles diverses, à dominante rouge, bleue et jaune, et tout un pan de mur est encombré de divers objets tressés en métal. C'est d'ailleurs comme adossé à eux que se trouve un large bureau de bois grossier, derrière duquel se trouve un chevalet portant une peinture inachevée sur laquelle commence à se déployer une sorte de boule rouge percée de trous, et une chaise sur laquelle est assise, bien droite en train de travailler sur des papiers, une femme d'environ quarante ans, blonde et bouclée, en robe verte courte mais stricte.
Elle porte au bout du nez des verres de lunettes en demi lune, ce qui lui donne un air un peu plus vieille et sévère au moment où elle s'adresse à vous :

Oui ? Entrez, Mesdemoiselles. Que puis-je donc faire pour vous ? Je n'ai pas souvenir de vous avoir dans une de mes classes ?

Juste vous pour donner une idée du genre d'ambiance ...

[Wytélia]

Je pénètre la pièce qui est typiquement dans le genre de bordel pas possible que l'on imagine, certains élèves de cette classe disaient que c'était une sorte de chaos ordonné, oxymore qui ne voulait bien sur rien dire mais en observant les lieux de visu, je pense qu'en effet, la définition n'était pas si éloignée. Et puis les artistes ne sont pas comme nous les scientifiques, ils ont besoin d'inspiration. Mon regard se porte sur la seule personne présente sur les lieux qui venait de nous adresser la parole, sans doute Mademoiselle Jeane Artrhrus, régente des lieux. Elle porte une robe verte et des lunettes, ces deux petits détails me suffisent à avoir du respect pour elle.

-Bonjour, je suis Elisabeth Throne, professeur stagiaire et chercheuse en astronomie. Et voici Miss Al'Lyam Redeye.

Ce n'est qu'une supposition mais je ne pense pas qu'on puisse donner à une fille le prénom typiquement masculin d'Al.

-Nous ne venons pas assister à un cours mais pour vous poser quelques questions.

[Dark Hal]

Je ne fais pas trop attention au professeur et regarde autour de moi. Je préfère laisser parler Miss Thorne et regarder les chefs d'oeuvre plus ou moins réussi à mon propre avis...