C'est les 40 ans de Goldorak !
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phoenlx
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C'est les 40 ans de Goldorak !
«Goldorak» a 40 ans: «A l'école, on était tous accros»
Si les mots « fulguropoing », « récolassiez » et « cornofulgure » ne vous disent rien, c’est que vous êtes probablement trop jeune. Un petit retour en arrière s’impose. Nous sommes le 3 juillet 1978, Valéry Giscard d'Estaing est président de la République, Claude François vient de mourir et il n’y a que trois chaînes de télévision (mais en couleurs, quand même). La deuxième chaîne, Antenne 2, lance une émission pour les enfants présentée par Dorothée (qui n’est pas encore connue), Récré A2. Parmi les dessins animés du programme, Goldorak.
« C’était magique et novateur. Tous les gamins en étaient fous », se souvient Laurent. « Dès le début, ça a été phénoménal, confirme Louis, qui avait 9 ans en 1978. A l’école, on était tous accros. Dès que la fin des cours sonnait, on courait chez nous pour ne pas louper le début de l’épisode. »
ci-dessous : Générique de Début :
https://www.dailymotion.com/video/x1vok9
Selon Diallo, « son succès tient au fait qu’il y avait peu d’offres sur les autres chaînes ». On peut également imaginer que les aventures d’Actarus furent un choc pour de jeunes téléspectateurs plutôt habitués à regarder Calimero et Le Manège enchanté. « Les combats titanesques entre Goldorak et le monstre de la semaine étaient très impressionnants, précise Kimi. A l’école, on en parlait entre nous, on rejouait les scènes. »
Un véritable phénomène
Impensable alors de ne pas pouvoir regarder la série animée. Du moins pour Delphine. « Ça tombait à la même heure que le catéchisme, dirigé par la directrice de mon école primaire. Avec un petit groupe, on a fait pression et le cours a été décalé après le générique de fin. »
Véritable phénomène, Goldorak se décline rapidement en merchandising. « On collectionnait les albums Panini, les posters et les jouets, raconte Laurent. Je me souviens avoir eu une soucoupe en plastique où logeait le robot en métal à peine articulé. C’était mon plus beau jouet de l’époque. » Josiane, elle, en plus d’offrir les figurines à ses enfants, avait équipé leur chambre de la literie Goldorak. Des objets collectors qui s’échangent aujourd’hui à prix d’or, comme le rappelle Noël.
Noël, fan de la première heure de Goldorak, conserve précieusement sa figurine. - N. Lachaume
A quand un film ?
Si les enfants de Laurent n’ont pas accroché au dessin animé, parce que « les effets spéciaux sont nuls », les fans de la première heure restent très attachés au « formidable robot des temps nouveaux ». En espérant qu’un film sorte un jour, ils continuent de vibrer devant les DVD. « Je le regarde toujours et encore, assure Dimitri. La dernière fois, c’était hier. C’est comme une madeleine de Proust. »
(source de l'article : https://www.20minutes.fr/arts-stars/tel ... ous-accros )
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yoko
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Re: C'est les 40 ans de Goldorak !
Superbe article, ça me rappelle des souvenirs même si j'étais jeune à l'époque, je m'en souviens
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Scarabéaware
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Re: C'est les 40 ans de Goldorak !
Un beau petit article pour les 40 ans de Goldorak ^^, et quelques beaux visuels .
Eh pis oui belle figurine qu'il conserve le Noël .
Oh pis pour la question du film, si ça se trouve on aura une annonce d'ici quelques temps, vu que Go Nagai n'avait pas dis non avec le succès de Mazinger Z.
Eh pis oui belle figurine qu'il conserve le Noël .
Oh pis pour la question du film, si ça se trouve on aura une annonce d'ici quelques temps, vu que Go Nagai n'avait pas dis non avec le succès de Mazinger Z.
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phoenlx
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Re: C'est les 40 ans de Goldorak !
Un article du Point nous parle d'un livre à paraitre ce mois-ci sur Goldorak
« Goldorak est une épopée écologiste qui touche au mythe »
VIDÉO. Il y a 40 ans, la mythique série japonaise débarquait sur Antenne 2. Deux universitaires décryptent le phénomène dans un livre à paraître en septembre.
« Nous avons un nouveau feuilleton qui s'intitule Goldorak et qui... heu… c'est un feuilleton japonais, qui se passe en l'an 2884 sur une petite planète bleue et qui a un tas d'histoires. Vous allez voir, il y a des soucoupes volantes, il y a des fusées, il y a un tas de choses... Enfin, nous allons voir dans quelques instants le premier épisode » : lundi 3 juillet 1978, dans la toute première émission pour enfants Récré A2 sur Antenne 2, le co-animateur de Dorothée, Gérard Chambre, présente en ces termes lyriques une mystérieuse série animée dont le héros est un robot de trente mètres de haut avec de grandes cornes jaunes et un pantalon pattes d'eph' en métal. Ce que Gérard ignore encore, c'est que Goldorak va littéralement foudroyer les jeunes téléspectateurs, devenant un phénomène culturel et médiatique retentissant dans la France de Giscard. À peine remis de La Guerre des étoiles, sorti en octobre 1977, les écoliers fascinés par le cosmos succombent sans résistance à l'épopée d'Actarus, extra-terrestre protégeant la Terre contre les forces maléfiques de l'empire Vega, à bord d'un colosse d'acier dérobé à l'ennemi. Orphelin de sa propre planète Euphor, ravagée par l'armada fasciste, Actarus est adopté sur Terre par le professeur Procyon et, avec ses amis Alcor et Vénusia, ne cesse de repousser les attaques destructrices des robots monstrueux de Vega.
Créée en 1975 par le mangaka Go Nagai, Goldorak fut importé en France par le producteur Bruno-René Huchez, fasciné par la série lorsqu'il la découvre au Japon. Paradoxalement, le feuilleton impactera infiniment plus les jeunes Français que les Japonais, malgré une diffusion erratique de ses 74 épisodes au fil des années 80. Dès la rentrée 1978, les audiences avoisinent les 100 % de parts de marché et les génériques de la VF enchantent les cours d'école, notamment les titres « Accours vers nous prince de l'espace » et « Goldorak le grand », respectivement chantés par Enriqué Fort et Noam. Ce dernier vendra ainsi plus de 4 millions d'exemplaires du 45 tours, véritable tube star des goûters d'anniversaire. Longtemps considéré comme une « japoniaiserie » violente et débilitante, Goldorak a bien évidemment depuis gagné en respectabilité. La transmission générationnelle a fait son œuvre, les bambins sont devenus des adultes, la japanimation une culture légitime et Goldorak son précurseur en France. Quarante ans après son apparition sur Antenne 2, le « formidable robot des temps nouveaux » fait l'objet d'un premier ouvrage d'analyse universitaire collectif, à paraître en septembre et dirigé par deux anciennes fans. L'une d'elles, Sarah Hatchuel, professeur quadragénaire spécialisée en études cinématographiques et audiovisuelles à l'université Paul-Valéry-Montpellier, nous en dit plus. Goldorak, go !
Quels sont vos premiers souvenirs de Goldorak ?
Sarah Hatchuel : Ce fut un formidable choc. Contrairement au cliché d'usage, beaucoup de petites filles étaient fans de Goldorak. J'ai des souvenirs précis de ces premières images, de ces couleurs très saturées, contrastées, chatoyantes, très différentes de celles d'un Albator que je n'aimais pas vraiment, trop ténébreux. Goldorak, c'était l'espoir et l'optimisme de la vie. Et puis j'étais emportée par cette mélancolie, ce ton parfois poignant de la série et la nostalgie d'Actarus pour son paradis perdu Euphor. Un héros très vulnérable avec sa blessure radioactive au bras. La petite fille que j'étais était forcément amoureuse, on voulait le soigner, le sauver. Il était un héros qui nous permettait aussi d'être fort pour lui. Il y avait aussi dans Goldorak des personnages féminins très forts comme Phénicia, la sœur d'Actarus, qui n'a rien à envier aux héroïnes actuelles.
la suite de l'article ici (avec la vidéo) : http://www.lepoint.fr/pop-culture/serie ... 6_2957.php
« Goldorak est une épopée écologiste qui touche au mythe »
VIDÉO. Il y a 40 ans, la mythique série japonaise débarquait sur Antenne 2. Deux universitaires décryptent le phénomène dans un livre à paraître en septembre.
« Nous avons un nouveau feuilleton qui s'intitule Goldorak et qui... heu… c'est un feuilleton japonais, qui se passe en l'an 2884 sur une petite planète bleue et qui a un tas d'histoires. Vous allez voir, il y a des soucoupes volantes, il y a des fusées, il y a un tas de choses... Enfin, nous allons voir dans quelques instants le premier épisode » : lundi 3 juillet 1978, dans la toute première émission pour enfants Récré A2 sur Antenne 2, le co-animateur de Dorothée, Gérard Chambre, présente en ces termes lyriques une mystérieuse série animée dont le héros est un robot de trente mètres de haut avec de grandes cornes jaunes et un pantalon pattes d'eph' en métal. Ce que Gérard ignore encore, c'est que Goldorak va littéralement foudroyer les jeunes téléspectateurs, devenant un phénomène culturel et médiatique retentissant dans la France de Giscard. À peine remis de La Guerre des étoiles, sorti en octobre 1977, les écoliers fascinés par le cosmos succombent sans résistance à l'épopée d'Actarus, extra-terrestre protégeant la Terre contre les forces maléfiques de l'empire Vega, à bord d'un colosse d'acier dérobé à l'ennemi. Orphelin de sa propre planète Euphor, ravagée par l'armada fasciste, Actarus est adopté sur Terre par le professeur Procyon et, avec ses amis Alcor et Vénusia, ne cesse de repousser les attaques destructrices des robots monstrueux de Vega.
Créée en 1975 par le mangaka Go Nagai, Goldorak fut importé en France par le producteur Bruno-René Huchez, fasciné par la série lorsqu'il la découvre au Japon. Paradoxalement, le feuilleton impactera infiniment plus les jeunes Français que les Japonais, malgré une diffusion erratique de ses 74 épisodes au fil des années 80. Dès la rentrée 1978, les audiences avoisinent les 100 % de parts de marché et les génériques de la VF enchantent les cours d'école, notamment les titres « Accours vers nous prince de l'espace » et « Goldorak le grand », respectivement chantés par Enriqué Fort et Noam. Ce dernier vendra ainsi plus de 4 millions d'exemplaires du 45 tours, véritable tube star des goûters d'anniversaire. Longtemps considéré comme une « japoniaiserie » violente et débilitante, Goldorak a bien évidemment depuis gagné en respectabilité. La transmission générationnelle a fait son œuvre, les bambins sont devenus des adultes, la japanimation une culture légitime et Goldorak son précurseur en France. Quarante ans après son apparition sur Antenne 2, le « formidable robot des temps nouveaux » fait l'objet d'un premier ouvrage d'analyse universitaire collectif, à paraître en septembre et dirigé par deux anciennes fans. L'une d'elles, Sarah Hatchuel, professeur quadragénaire spécialisée en études cinématographiques et audiovisuelles à l'université Paul-Valéry-Montpellier, nous en dit plus. Goldorak, go !
Quels sont vos premiers souvenirs de Goldorak ?
Sarah Hatchuel : Ce fut un formidable choc. Contrairement au cliché d'usage, beaucoup de petites filles étaient fans de Goldorak. J'ai des souvenirs précis de ces premières images, de ces couleurs très saturées, contrastées, chatoyantes, très différentes de celles d'un Albator que je n'aimais pas vraiment, trop ténébreux. Goldorak, c'était l'espoir et l'optimisme de la vie. Et puis j'étais emportée par cette mélancolie, ce ton parfois poignant de la série et la nostalgie d'Actarus pour son paradis perdu Euphor. Un héros très vulnérable avec sa blessure radioactive au bras. La petite fille que j'étais était forcément amoureuse, on voulait le soigner, le sauver. Il était un héros qui nous permettait aussi d'être fort pour lui. Il y avait aussi dans Goldorak des personnages féminins très forts comme Phénicia, la sœur d'Actarus, qui n'a rien à envier aux héroïnes actuelles.
la suite de l'article ici (avec la vidéo) : http://www.lepoint.fr/pop-culture/serie ... 6_2957.php
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phoenlx
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Re: C'est les 40 ans de Goldorak !
Voici le livre en question dont parle l'article ci-dessus
apparemment il est déjà vendu à la FNAC notamment : https://livre.fnac.com/a12126416/Sarah- ... l-Goldorak
apparemment il est déjà vendu à la FNAC notamment : https://livre.fnac.com/a12126416/Sarah- ... l-Goldorak
Quarante ans après sa première diffusion en France, Goldorak est toujours là, sans cesse réapproprié et « métamorphosé » pour être transmis à une nouvelle génération de spectateurs. Il est temps de porter un nouveau regard sur cette fiction au succès retentissant. Au-delà d’informations factuelles et techniques, Goldorak, l’aventure continue propose de penser avec Goldorak et de mettre en lumière les complexités esthétiques et culturelles du dessin animé. Par le prisme de l’histoire, la civilisation japonaise, la littérature, le théâtre, le cinéma, la musique ou l’étude des médias, il propose des analyses et interprétations originales qui captiveront les fans, les nostalgiques et les curieux !
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yoko
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Re: C'est les 40 ans de Goldorak !
Sympa mais je préfère feuilleter avant pour savoir ce qu'il contient
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phoenlx
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Re: C'est les 40 ans de Goldorak !
moi aussi, je découvre ce livre. Bon je vais attendre le salon Paris Manga dans 20 jours s'il est bien je le prendrai peut-être.
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Scarabéaware
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Re: C'est les 40 ans de Goldorak !
Je verrai aussi pour ce livre qui doit être assez intéressant, en tout cas j'ai lu tout l'article et pour le caractère écologique que nous voit Sarah Hatchuel, en fait ne lui en déplaise mais le ténébreux Albator qu'elle n'aimait pas trop, lui aussi il protège avec ferveur la Terre . Ça on peut largement le faire remarquer mais bon après chacun ses préférences, et puis ça fait une bonne interview où elle relève bien des choses. Et là je me dis qu'il faudrait vraiment que je me vois pour Goldorak n'empêche.
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