La Neuvième Porte (The Ninth Gate en VO) est une réalisation de Roman Polanski sortie en 1999. Il s'agit d'un film inspiré du roman d'Arturo Pérez-Reverte Le Club Dumas paru en 1993.
Johnny Depp tiens le rôle principal en compagnie d'Emmanuelle Seigner, nous avons également Frank Langella.
Il est à noter que Roman Polanski considère son film comme un échec car, selon ses dires, peu de spectateurs ont saisi que le film est censé être humoristique, une parodie tournant en dérision les cultes sectaires ou sataniques ainsi que les films de genre ou cinéna bis. Là dessus on pourra dire que sur le plan de la parodie on l'aura vu autrement mieux faire à ce moment là si c'était le résultat escompté.
Synopsis :
Dean Corso est un chercheur de livres rares pour collectionneurs fortunes. Sa réputation lui vaut d’être engagé par un éminent bibliophile, féru de démonologie, Boris Balkan, qui lui demande de traquer les deux derniers exemplaires du legendaire manuel d'invocation satanique, "les Neuf Portes du royaume des ombres". Corso relève le défi...
Bande annonce.
Alors alors que je lui fasse tout de même son petit topic. L'ayant vu je puis dire que c'est plutôt pas mal du tout en la matière même si c'est pas le meilleur des Polanski et en ce qui concerne ses incursions dans le fantastique il y a de quoi lui préférer Le Locataire ou encore Rosemary Baby qui présentent d'autant mieux quand à leur exploration de part de folie. Ceci étant dit c'est tout de même plutôt bon en soit et on apprécie suivre Johnny Depp dans ce rôle de grand connaisseur en matière de livres rares qui n'hésite pas à user de sa réputation pour entourlouper certaines personnes qui ne savent pas réellement la valeur des livres qu'ils ont autour d'eux . Ah là dessus c'est sur qu'il y a de quoi se faire de belles affaires, par contre ça fait une sacré valeur pour l'édition de Don Quichotte dont on entend parler au début .
Bon puis si on s'attache à ça, par moment ça fait peur comme des livres anciens sont traités, ils sont pas tellement ouvert avec parcimonie objets fragiles qu'ils sont, ça laisse à désirer sur l'aspect soin qu'il faut prendre avec certaines raretés, y a de quoi avoir peur rien que de les voir lol. Enfin bon après on dira que c'est du détails mais bon, y a de quoi se dire ouille plusieurs fois. Puis bon quand au livre qui nous intéresse et semble comme neuf, vive le diabolique qui offre la jeunesse éternelle même à des livres .
Ceci étant dit venons en plus aux faits avec cette histoire qui nous embarque dans une petite enquête qui se mène autour des trois exemplaires des Neuf portes du royaume des ombres d'Aristide Torchia, ouvrage qui a de quoi attirer quelques convoitises. La dessus y a de quoi se laisser quelque peu bien prendre par ce qui se dégage de tout ceci avec de quoi pouvoir rendre comme un peu fou, ce qui aurait pu être largement le cas avec l'étude d'un tel ouvrage et on pourrait même dire que ça a de quoi être un peu le cas même si c'est pas tellement ça. Enfin bref, c'est de quoi nous entrainer Dean Corso dans de l'étrange par ce biais à ce qu'il soit poursuivi et qu'il se confronte à une femme assez étrange incarnée par la charmante Emmanuelle Seigner, femme de Polanski . Et la concernant dans la mesure où l'on évoque le diable, on pourrait se demander si ce ne serait pas une résurgence de Lilith à tout hasard, je me suis posé la question pendant un petit moment. Et y a de quoi se demander à quel petit jeu elle joue en attendant de voir la chute la concernant. Bref, c'est de quoi intriguer de bonne petite façon et puis qu'on ait pour des regards bien particulier, dont un qui nous fait bien apprécier plonger dans son regard en plus que nous ayons une belle petite scène avec elle lol. Par contre autant c'est pas mal quand à tout ce que nous avons, autant je me demande s'il aurait pas pu être possible de se passer de ces deux petits instants de voltige qui marquent le coup quand à la dimension fantastique mais dont on pouvait éventuellement se passer pour marquer différemment ce fait, ça pouvait suffire sans je pense déjà qu'elle est bien mystérieuse.
Enfin voila dans tous les cas on se laisse plutôt prendre par tout ceci avec l'étude du bouquin que ça forme un tantinet, maintenant il était peut être possible de faire encore mieux, puis alors en matière de parodie Polanski pouvait toujours mieux faire. A la rigueur on peut dire que ça émet une petite critique quand à leur obscurantisme malsain qui peut être prétexte à des orgies pour lesquelles il n'y a pas forcément besoin de ça et que c'est aussi de la croyance qui peut mener loin quand à la recherche d'un graal diabolique à ce que ça a en confine plus à la folie. Qu'il dénonce quelque chose d'accord, mais pour la parodie peut être qu'il était possible de s'y prendre autrement pour assurer la réussite là dessus. Après c'est aussi bon de dénoncer le fait qu'on a des riches qui ne sont plus dans la foi mais ne sont que des oisifs qui se font leur expériences de riches en faisant ouh diabolique attention. Enfin bref, sinon autrement on peut noter les petits sourires d'Emmanuelle Seigneur dans une seconde partie, là dessus y a la part de cocasse qui va bien.
Autrement si le livre que ça adapte est plus riche en matière de référence littéraire entre autre et qu'on a une meilleure enquête ça a de quoi d'autant plus rendre curieux d'en faire la lecture un jour, si je le déniche en occasion je récupérerai voir ce que ça nous donne avec la matière première .