raconte l’histoire d’un peintre décadent et moderne, Richard Upton Pickman. Incompris par les membres de l’Art Club de Boston à cause de son art contre-nature jugé horrible, le peintre est contraint de cacher ses oeuvres les plus abominables ... oeuvres qui illustrent peut-être une réalité encore plus effroyable et que le narrateur, invité dans le repaire de Pickman pour étudier ses oeuvres, va vite regretter d'avoir découvert. Car le monde des goules dépeint par Pickamn avec un réalisme saisissant n'est peut-être pas jute né de son imagination ...
Très courte (a peine une vingtaine de pages), la nouvelle est l’occasion pour Lovecraft de parler des peintres et de l’art de son époque, avatars d’une modernité qu’il rejette largement. Paradoxalement, il établit un parallèle assez évident entre le personnage de Pickman, génial mais incompris, et sa propre vie d’auteur maudit.
De façon étonnante - mais ce n'est peut-être pas un hasard, justement - l'une des thématiques de la nouvelle rappelle les Skavens de Warhammer, et il n'est pas impossible que les Goules de Lovecraft, créatures canines sinistres et anthropophages cachées dans l'ombre de la civilisation humaine avec lequel elle se mêle et qu'elle corrompt lentement, aient en partie inspiré les Skavens, le rat remplaçant le chien/loup dans la thématique animale.
Enfin, bien qu'à part dans l'oeuvre de Lovecraft, Le Modèle de Pickman on précisera que Pickman réapparaîtra sous une forme ... logique - mais je n'en dirai pas plus - dans le La Quête onirique de Kadath l'inconnue, où il aide Carter dans son périple.
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