The Dead Don't Die ou Les morts ne meurent pas au Québec est une comédie horrifique américaine écrite et réalisée par Jim Jarmusch, sortie en 2019.
Le film est présenté en ouverture de la compétition officielle du Festival de Cannes 2019.
Synopsis et détails:
Interdit aux moins de 12 ans
Dans la sereine petite ville de Centerville, quelque chose cloche. La lune est omniprésente dans le ciel, la lumière du jour se manifeste à des horaires imprévisibles et les animaux commencent à avoir des comportements inhabituels. Personne ne sait vraiment pourquoi. Les nouvelles sont effrayantes et les scientifiques sont inquiets. Mais personne ne pouvait prévoir l’évènement le plus étrange et dangereux qui allait s’abattre sur Centerville : THE DEAD DON’T DIE – les morts sortent de leurs tombes et s’attaquent sauvagement aux vivants pour s’en nourrir. La bataille pour la survie commence pour les habitants de la ville.
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Dead_Don%27t_Die
Critique:
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,1/5.
Pour Thomas Sotinel du Monde, « Cette fois, le réalisateur de The Limits of Control, pousse le paradoxe jusqu'à l'absurde au risque de diluer la colère et le désespoir qui animent son film. The Dead Don't Die est à la fois un râle d'agonisant et une bonne blague, accompagnée de clins d’œil par le plaisantin. »3.
Pour Étienne Sorin du Figaro, « Entre deux clins d'œil à ses illustres prédécesseurs (Romero, Carpenter) et à la culture pop (de Psychose à Star Wars), le réalisateur de Dead Man met en scène la fin du monde avec une misanthropie nonchalante. »4.
Pour Julien Gester de Libération, « Jim Jarmusch signe une amusante fable à zombies, qui croule sous les références et les stars. [...] Que cet amusant The Dead Don't Die et son désespoir all stars ne constituent pas l'ajout le plus crucial à la filmographie récente de Jarmusch lui va au fond assez bien, tant le film se conçoit comme la farce tautologique d’un monde trop vieux. »5.
Pour Karelle Fitoussi de Paris Match, The Dead Don't Die est « un opus mineur mais divertissant, sorte de Mars attacks version revenants, avec clins d’œil pour initiés et défilé de stars fidèles de la première heure. »6.
Pour François Forestier de L'Obs, « Jim Jarmusch, jadis poète du cinéma indépendant, a viré sa cuti : le voici devenu cinéaste très paresseux. Scénario interminable, citations nombreuses, message poussif. […] Malgré quelques scènes amusantes, le film s'enlise inexorablement… »7.
Pour Samuel Regnard de CinéSéries « Jim Jarmusch creuse un énorme fossé avec ses précédents films - préférant se concentrer sur l'absurde et l'établissement de références toutes assumées. Drôle mais pas révolutionnaire »8.
Pour Anne Vignaux-Laurent de Jeune Cinéma [archive], Jarmusch est un cinéaste "métaphysique", surtout depuis Dead Man, et The Dead Don't Die [archive] pourrait bien être le premier du renouvellement d'un genre, qui se ressourcerait dans le cadre des avatars de l'Anthropocène.
Les marches à Cannes qui étaient exceptionelles car c'était l'ouverture du festival donc aussi l'occasion de présenter le festival entier! Avant la cérémonie d'ouverture, cérémonie pour la première fois diffusée en direct au cinéma pour le film d'ouverture le plus distribué dans l'histoire du festival dans plus de 400 salles, sortie le jour de l'ouverture du festival!