L'Antre de la folie, de son titre en VO, In the Mouth of Madness est un film de John Carpenter sorti en 1995. Sans faire d'adaptation d'un de leurs ouvrages, ce film empreinte des caractéristiques des univers de Stephen King et H.P. Lovecraft, le premier est d'ailleurs cité plusieurs fois durant le film. Il s'agit aussi du dernier volet de la trilogie de l'apocalypse dont les précédents volets sont The Thing et Prince des Ténèbres. Le casting comprend Sam Neill dans le rôle principal et nous avons la présence de Charlton Heston .
Saurez vous garder toute votre tête en lisant les livres de Sutter Cane ?
Synopsis :
Pour retrouver un auteur de best-sellers d'épouvante disparu, un détective va pénétrer dans l'univers romanesque et épouvantable de l'écrivain.
Je me suis occupé de voir ce film hier soir, on ne retrouve pas forcément l'excellence de The Thing mais par rapport au second qu'est Prince des Ténèbres je le dirais mieux que ce dernier même s'il est bien aussi. En tout cas il est bon de retrouver Sam Neill ici se glissant dans la peau d'un personnage dont l'esprit rationnel aura de quoi être fortement troublé . Chargé d'enquêter pour des compagnies d'assurances afin de voir s'il n y a pas de tentatives d'escroquerie il se retrouve donc à mener l'enquête quand à la disparition d'un écrivain très populaire, Sutter Cane, qui est quelque peu un espèce de Stephen King dans ce film mais avec un grand soupçon de Lovecraft. Ses livres sont très appréciés et ont même tendance à provoquer quelques troubles psychiatriques chez certains lecteurs tellement ils se font absorbés par les histoires proposées .
Tout ceci nous embarque dans une histoire qui progressivement prend une tout autre ambiance, progressivement nous avons de la folie qui fait fort bien son chemin, de quoi donner de l'étrange avec tout ceci, se demander ce qu'il peut produire vraiment et avoir de quoi bien mettre à mal notre cher détective qui se retrouve pris dans un terrifiant engrenage . Après en matière d'exploration de la folie on a encore mieux mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'on est plongé dans quelque chose qui a de quoi bien faire son effet avec cette imprégnation entre du Kingien et du Lovecraftien qui a de quoi sympathiquement bien se déguster . C'est vraiment à voir et en faire toute l'expérience quand à ce plongeon qui est proposé .
Et si on ne s'explique pas forcément bien tout ceci, au final il y a de quoi bien arriver à se faire une idée quand à la manière dont la folie à pu complètement l'emporter, qu'elle ait dévoré sa victime . C'est plutôt bien fait, de quoi largement bien intriguer et amuser aussi d'une certaine façon à s'interroger sur ce cours des évènements, toutefois là encore je me garde une préférence pour un art et la manière de David Lynch, je vanterai encore Inland Empire sur ce coup . Ceci étant dis y a de quoi largement bien apprécier l'hommage que ça produit en même temps à Stephen King et Lovecraft.