Last Night in Soho (d'Edgar Wright)

[Somewhere]

Last Night in Soho est un film britannique sorti le 27 octobre 2021 en France et le 29 octobre 2021 au Royaume-Unis et aux Etats-Unis. Il avait auparavant été présenté à la Mostra de Venise le 4 septembre 2021, au Festival International du film de Toronto le 10 septembre 2021, et au Festival Européen du film fantastique de Strasbourg. Le film est écrit et réalisé par Edgar Wright, en coopération avec la scénariste Krysty Wilson-Cairns, révélée en 2019 avec le scénario du film de guerre 1917 de Sam Mendes.

Eloise Turner est une jeune étudiante passionnée de mode et des années 60. Alors qu'elle découvre Londres à l'occasion de son admission dans une grande école de mode, elle se retrouve vite perdue dans une ville dont les codes lui échappe. Elle trouve alors refuge chez une femme âgée qui lui loue un studio assez ancien. Eloise va alors se retrouver dans les années 60 à chaque fois qu'elle s'endort, dans la peau de Sandie, une jeune femme rêvant de faire carrière dans la musique. Mais très rapidemment, le Londres des années 60 qu'elle fantasme va révéler ses pires perversités...



Le titre du film fait référence au quartier londonien de Soho, l'un des quartiers les plus animés de la ville, symbole d'une grande ouverture puisque l'on y trouve de nombreux sex-shops, des bars homosexuels ou encore le Chinatown londonien. Le tournage s'est d'ailleurs déroulé en partie dans ce quartier. Il s'agit également du titre d'une musique de Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick Tich, un groupe de rock britannique des années 60, dont le titre est repris dans la bande-originale du film.

C'est l'actrice néo-zélandaise Thomasin McKenzie qui est choisie pour incarner le personnage principale de Eloise Turner. Son double des années 60 est elle incarnée par Anya Taylor-Joy, depuis devenue une star avec la série Le Jeu de la Dame. Le casting féminin est complétée par deux anciennes James Bond Girls, Diana Rigg (Tracy dans Au Service Secret de sa Majesté), également largement connue pour avoir incarnée Emma Peel dans la série Chapeau melon et bottes de cuir et Olenna Tyrell dans Game of Thrones.



Margaret Nolan fait également une apparition dans le film, qui jouait la masseuse de James Bond dans Goldfinger et qui finira le corps recouvert d'or. Triste hasard du calendrier, les deux actrices décèderont quelques mois avant la sortie du film à un mois d'intervalle. Le film d'Edgar Wright leur rend hommage.



La casting masculin est lui composé des acteurs Matt Smith (Doctor Who, Terminator Genisys) et Terence Stamp.



Sorti avec un an de retard suite à la crise du COVID, le film connaîtra comme beaucoup d'autres des difficultés lors de sa sortie en salles en raison du contexte toujours sensible. Les critiques sont cependant globalement positives concernant ce nouveau film d'Edgar Wright.

[gold]

Film très sympa, comme souvent avec Edgar Wright

[SeliCat]

Emma Peel Rien que pour Diana Rigg, c'est un film que je verrai

[Somewhere]

Le film est pas mal oui, mais j'ai toujours un peu de mal avec les films qui mélangent réel et rêves, c'est souvent le prétexte pour faire tout et n'importe quoi, et je trouve que parfois dans ce film Edgar Wright fait un peu tout et n'importe quoi.

Et j'arrête pas de penser à la liqueur de litchi quand j'entends parler de ce quartier sinon

[Scarabéaware]

Faudra que je le vois aussi d'ici quelques temps celui-là, on a du bon petit casting par là aussi .

[SeliCat]

Et bien moi SOHO ça m'évoque les boutiques de gadgets, cartes postales, posters, figurines, mugs etc. où j'aimais bien aller dans les années 80 & 90
ça existe toujours

[Scarabéaware]

Tiens on va mettre la critique de Leah Marciano des Pantoufles Explosives .

Et celle de Plot Time .

[Scarabéaware]

Puis ensuite ma critique à l'avoir vu hier soir.

C'est du vraiment pas mal du tout et y a de quoi apprécier pour Thomasin McKenzie et Anya Taylor Joy ainsi que la présence Matt Smith sans oublier Diana Rigg dont ça aura été le dernier film. En soit ça nous fait de la réalisation qui convient plutôt bien pour Edgar Wright qui nous propose quelque chose de plus sombre et plus sérieux qu'avec des films comme ceux de sa trilogie Cornetto.

On est clairement dans une autre ambiance avec l'évocation qui est ainsi faite via l'histoire de cette fille qui se retrouve à Londres alors qu'elle fait sa rentrée dans une école de mode et va louer une chambre dans une vieille maison pour ne pas se supporter tout un tas de branleurs et d'abruties surtout mais c'est là que le début des ennuis commencent vraiment. Cette passionnée des années 60 avec qui nous plongeons en rêve dans cette époque va rapidement voir ses visions tourner au cauchemar, de quoi ainsi bien nous mélanger rêve et réalité, que ça verse un peu dans la folie avec ce qui vient la hanter mais disons que ça pourrait être mieux, tout comme pour le plan esthétique où il faut bien avouer que nous avons quelques bons plans mais il y a de quoi préférer ce que peut nous proposer un Nicolas Winding Refn par exemple . Et là on peut penser à son Neon Demon qui se déroule également dans le domaine de la mode avec le mannequinat et qui est à déconseillé aux âmes sensibles lol. Avec son film Edgar Wright a cependant pris un autre chemin pour le fond en n'étant pas forcément porté sur ce que ce milieu peut avoir de pourri et là y a de quoi se dire que plutôt que faire son film féministe post-me too (ou anti-patriarcat comme le dit Plot Time) il aurait pu en fait proposer une situation de harcèlement de cette jeune fille bien de sa campagne qui se fait enfoncer par les garces que sont ses camarades de classe. Et là avec ce qu'il se produit ça pouvait être encore plus intéressant à jouer d'une fuite à se réfugier dans son imaginaire mais être vite rattrapée par des démons du passé reflets de ceux du présent avec une cassure dans cette matrice protectrice. Y avait même le potentiel d'aller vraiment sur un chef d’œuvre à rendre tout ceci plus ambiguë et creuser plus la situation de harcèlement qui là finalement se fait effleurée avec juste un peu de dédain et de moqueries.

Du coup ce film c'est une réussite du point de vue de la thématique qu'il a souhaité abordé sous cette forme mais ça fait malgré tout que ça pêche dans la mesure il rate le coche vis à vis d'une belle exploration de la folie qui aurait pu se faire, pousser un peu le vice avec ça et peut être nous faire une fin plus dramatique, plus cruelle .

[phoenlx]

bon il faut que je le vois celui là, à tout prix !!!!!!

[SeliCat]

Diana Riggs

Diana Rigg sans "S"

[Scarabéaware]

Oups, j'ai corrigé .