Le Silence des Agneaux (de Jonathan Demme)

[phoenlx]

tiens c'est marrant, je crois que j'avais déjà entendu parler de ces papillons avec tête de mort, ça existe vraiment c'est quoi comme espèce ? la ressemblance avec le tableau de Dali a quelque chose de troublant.

[SauronGorthaur]

sphinx tête de mort:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sphinx_t%C3%AAte_de_mort

[phoenlx]

ah oui voilà exact !!!

[Scarabéaware]

Absolument remarquable avec du très grand Anthony Hopkins , je viens de le voir, il fait clairement de son effet, on en frisonne. Anthony Hopkins en Hannibal marque vraiment fortement de sa présence bien distillée tout au long et on se laisse volontiers aspirer vers lui, il a le regard qui nous happe et s'en fait totalement magnétique lors du moment où Clarice jouée par Jodie Foster lui raconte pourquoi elle a fuit étant petite. Ce face à face il est énorme, de la confrontation pour notre plus grand plaisir au travers de cette chasse à un autre tueur en série qui se joue devant nous. C'est toute une ambiance et une atmosphère bien psychotique, le prétexte de s'aider de lui pour l'enquête est savoureusement bien pris et nous offre du très grand moment. Bref, je savoure ^^

[phoenlx]

anthony hopkins je crois que c'est ni plus ni moins mon acteur préféré Dans tous les films où il joue même des petits rôles (comme zorro) je l'adore. Je ne parle pas de la série Westworld où il est énorme. Grand grand personnage

[Scarabéaware]

Oui ça le devient largement pour moi aussi , franchement ça en est totalement excellent . Bon bien sur c'est l'ensemble des éléments qui fait, mais c'est une grande pierre à l'édifice.

[SeliCat]

Encore un beau portrait d'acteur proposé par Arte

Hannibal Hopkins & Sir Anthony : https://www.arte.tv/fr/videos/092976-000-A/hannibal-hopkins-sir-anthony/ disponible jusqu'au 25/01/2023

En spoiler, la présentation du documentaire

Hannibal Hopkins & Sir Anthony

Qui se cache derrière le masque du "serial killer" Hannibal Lecter ? En archives, extraits de films et entretiens avec Anthony Hopkins, ce portrait explore le destin tumultueux d’un acteur à la personnalité complexe.

Il a terrifié la planète en incarnant le psychopathe cannibale du Silence des agneaux de Jonathan Demme, en 1991. Une prestation mémorable couronnée, l’année suivante, d’un Oscar du meilleur acteur synonyme d’apaisement pour ce fils de boulanger au parcours chaotique. Né en 1937 sur la côte galloise, Anthony Hopkins a connu une scolarité difficile : "J’étais un nul. Un cancre. Attardé, lent…", raconte-t-il. L’enfant solitaire pratique le piano avant de se révéler sur les planches. En 1965, Laurence Olivier lui ouvre les portes du Royal National Theatre de Londres, mais le jeune acteur, consumé par une rage qui le dope autant qu’elle le détruit, rêve de grand écran. À 37 ans, il part se réinventer à Hollywood, laissant derrière lui sa première épouse et leur fille, Abigail. Après avoir soigné sa dépendance à l’alcool, Anthony Hopkins se distingue en ventriloque fou dans Magic (1978) de Richard Attenborough, et plus encore dans Elephant Man de David Lynch, où il endosse le costume du docteur Treves. Dans les années 1990, mis en orbite par son Oscar, le comédien tourne avec les plus grands, de Coppola (Dracula) à Oliver Stone (Nixon) en passant par Spielberg (Amistad). Mais celui que Jodie Foster qualifie de "parfait gentleman anglais refoulé" déploie aussi des merveilles de subtilité sous la direction raffinée de son compatriote James Ivory, notamment dans Retour à Howard Ends et Les vestiges du jour.

Les blessures de l’enfance
Clara et Julia Kuperberg (Joni Mitchell – Le spleen et la colère, Ronald Reagan – Un président sur mesure) tissent extraits de films et archives rares pour retracer le destin hors normes de cet acteur caméléon, capable de naviguer entre blockbusters et univers feutré des romans d’E. M. Forster. En faisant la part belle aux confessions pleines d’humour et de sincérité de l’intéressé, les réalisatrices éclairent la personnalité complexe de sir Anthony – il a été anobli par la reine Élisabeth II –, dont le flegme britannique de façade dissimule un tempérament tempétueux que la gloire a adouci. "Je n'ai plus rien à prouver. Tous les petits doutes qui remontent à mon enfance... C'est comme si une voix en moi disait : ‘Tu n'étais pas si bête, tu étais différent’", conclut-il. 

Réalisation : Clara Kuperberg, Julia Kuperberg
Pays : France
Année : 2020 

[phoenlx]

ah merci j'adore cet acteur (mais pas que pour Hannibal, d'ailleurs il m'a surtout marqué dans d'autres rôles, j'espère qu'ils parlent de toute sa carrière)

[itikar]

Tiens, en relisant la fiche Wikipedia, je lis ce passage qui mérite d'être mis dans le topic !

La Clarice Starling de Jodie Foster se classe au sixième rang des meilleurs personnages de fiction de l'histoire du cinéma dans le classement 100 Years... 100 Heroes and Villains de l'American Film Institute.

C'est mérité et elle a une jolie fiche Wikipedia

[Scarabéaware]

Ah oui effectivement elle est sacrément bien classée . Punaise et en prime elle fait carrément mieux que pour Sigourney Weaver avec Ripley . Moi j'aurais tendance à placer Ripley avant elle lol.

[itikar]

Ah oui moi aussi comme toi