Aredhel Ar-Feiniel
Aredhel était une elfe Ñoldo de la Maison de Fingolfin, née en 1362 des Années des Arbres et morte en 400 du Premier Âge.
Après que Fingolfin, fils de Finwë, et Anairë eurent eu deux fils, Fingon puis Turgon, il leur vint une fille, Aredhel, « Noble Elfe » en sindarin. Elle était également appelée « Ar-Feiniel », la Dame Blanche des Noldor, car elle se vêtait uniquement de gris ou de blanc et avait le teint pâle. Elle était la plus vaillante des Dames des Noldor, ne cédant sa place qu'à Galadriel, la fille de Finarfin.
« Une sœur leur vint ensuite, Aredhel la Blanche, qui devint grande et forte : elle se plaisait à la chasse et à chevaucher dans les bois. On la voyait souvent en compagnie des fils de Fëanor, mais elle ne donna son cœur à aucun d'entre eux. On l'appelait Ar-Feiniel, la Blanche Dame des Noldor, car elle avait le teint pâle sous des cheveux noirs et ne se vêtait que de blanc ou d'argent. »
Le Silmarillion, page 61, éd. Bourgois
Elle était la fille de Fingolfin, fils de Finwë et d'Indis des Vanyar, et Finarfin était son oncle. Mais à Valinor où elle grandit, elle se lia d'amitié avec les Sept Fils de Fëanor, premier fils de Finwë, ce dernier ayant eu Fëanor avec Míriel. Cette dernière était morte en couches et Finwë s'était remarié, et Fëanor ne le supporta jamais.
Aredhel était forte et aimait la chasse autant que ses cousins, et elle avait le cœur intrépide des Ñoldor. Aussi, quand Morgoth eut tué Finwë, détruit les Deux Arbres de Lumière et dérobé les Silmarils, Fëanor et ses Fils firent le serment de pourchasser quiconque en aurait en sa possession et de les récupérer, et Aredhel marcha avec eux, bien qu'elle ne s'exprimât pas.
Finarfin parla calmement et dit aux Noldor de ne pas agir précipitamment, et ses fils Orodreth et Finrod firent de même, mais sa fille Galadriel suivit l'idée de Fëanor, tandis que Fingolfin et son fils Turgon étaient de l'avis de Finarfin.
Ainsi neuf Ñoldor sur dix quittèrent leur cité de Tirion sur la colline de Túna, dont tous les descendants de Finwë, mais certains elfes restèrent car ils n'aimaient pas Fëanor, et que celui-ci avait sévèrement critiqué les Valar, les dieux, alors que les Noldor les aimaient énormément, et Aulë le Forgeron non des moindres.
.jpg&sa=X&ei=pXdXVduFDMG-sgGRvoG4Bw&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNGieXXqj64Jm-gRMgNGvPiU8IxRdA)
Aussi Fingolfin, Finarfin, Fëanor et leurs enfants marchèrent vers l'Est, la Terre du Milieu, où Morgoth s'était retranché. Mais il y avait une mer à traverser, et ils exhortèrent les Teleri, les elfes marins qui peuplaient les rivages orientaux de Valinor, dans le port d'Alqualondë, de leur prêter leurs navires. Mais le roi Olwë leur refusa, car il aimait ses navires et ne souhaitaient pas encourager la folie de Fëanor.
« Olwë lui répondit :
-Nous ne renions pas l'amitié. Mais ce peut être le rôle d'un ami de s'opposer à la folie de son frère. Et quand les Noldor nous accueillirent et nous aidèrent tu parlais autrement : nous devions alors demeurer toujours ensemble au Pays d'Aman, comme des frères dans des maisons voisines. Quant à nos blancs navires, ce n'est pas vous qui nous les avez donnés. Ce ne sont pas les Noldor qui nous ont appris à le faire, mais les Seigneurs de la Mer. Nos mains ont travaillé la blancheur du bois, nos femmes et nos filles ont tissé ma blancheur de nos voiles. C'est pourquoi ni alliance ni amitié ne nous les feront vendre ni donner. Car je te le dis, Fëanor, fils de Finwë, ils sont pour nous ce que les joyaux sont aux Noldor : ils viennent de notre cœur et nous n'en ferons plus de pareils.»
Le Silmarillion, page 94, éd. Bourgois
Aussi Fëanor en fut courroucé, et, après s'être replié hors de la ville, ordonna de prendre les bateaux par la force.
Ce fut le premier massacre des Elfes par les Elfes.
En Terre du Milieu
Depuis le début, elle avait suivi l'Exil des Ñoldor, car elle était avide de liberté et de grands espaces, comme un très grand nombre dans son peuple. Elle était restée aux côtés de ses frères Turgon et Fingon, et, après avoir bravé les épreuves du voyage et enduré la trahison de Fëanor et ses fils, elle s'installa à Nevrast.
Car lorsque tous avaient fait halte sur les côtes d'Helcaraxë, le Chaos de Glace, au Nord, Fëanor et ses fils avaient dérobé les navires et abandonné les Elfes des Maisons de Fingolfin et Finarfin. Mais Aredhel ne leur en voulut pas et leur amitié survécut, d'autant plus que beaucoup des fils de Fëanor ne furent pas enchantés cet acte.
Or donc, Fingolfin prit la tête des Ñoldor trahis, car Finarfin et sa garde rapprochée avait fait demi-tour en mer, mais pas ses enfants et les sujets de ceux-ci. Ce fut la meurtrière traversée de l'Helcaraxë qui fit de nombreuses victimes vaincues par le froid et la fatigue.
Quand enfin le peuple d'Aredhel atteignit la Terre du Milieu, la lune se levait pour la première fois, et la lumière était de retour. Les relations avec Fëanor et ses fils s'améliorèrent, car ils peuplaient déjà les rives nord du lac Mithrim, et Fingolfin et Fingon s'installèrent sur les rives sud et ils redevinrent de bons alliés, mais Turgon se fit un royaume dans le Nevrast, à Vinyamar plus à l'ouest, et il ne leur pardonna jamais totalement.
Aredhel vécut avec ce-dernier bien qu'elle gardât une bonne entente avec les Sept Fils de Fëanor. Après plusieurs années, et suivant les rêves que son frère Turgon avait reçus du Vala Ulmo, elle quitta Vinyamar, marcha dans l'ombre d'Ered Wethrin et traversa la Vallée du Sirion, puis pénétra le Cercle des Montagnes et atteignit la Vallée de Tumladen et la future cité de Gondolin, la Cité de Pierre, le Roc de Musique.
Car Turgon fit s'avancer nombre de Sindar et de Noldor en nombreuses compagnies, chacune allant en silence sans rien dire de leur destination et arpentant Beleriand à l'abri des regards.
« Puis Ulmo retourna vers la mer et Turgon fit avancer tous ses gens : près du tiers des Noldor qui avaient suivi Fingolfin, et des Sindar encore plus nombreux. Ils partirent en secret, compagnie par compagnie, sous les ombres d'Ered Wethrin, ils arrivèrent à Gondolin sans être vus et nul ne sut où ils étaient allés. »
Le Silmarillion, page 143, éd. Bourgois
Mais comme il a été dit, Aredhel avait soif de liberté, et elle se lassa de la vie isolée dans le Cercle des Montagnes, dans la brillante Gondolin. Aussi, deux cents ans après la fondation de la Cité de Pierre, elle implora son frère de la laisser partir. Mais ses lois étaient strictes, et aucun de ceux qui étaient entrés à Gondolin n'avaient permission d'en sortir, car en ce temps c'était encore un lieu secret, inconnu aux yeux de Morgoth, et si Turgon avait confiance en ses gens, il craignait la malice et la cruauté de son ennemi. Mais Aredhel l'eut à la longue et il finit par accepter.
« Longtemps il la lui refusa, tant cela lui déplaisait, mais à la longue il céda et lui dit :
-Pars donc, si tu le veux, mais cela va à l'encontre de tout ce que je sais, et je prévois qu'il n'en sortira que du mal pour toi comme pour moi. Mais tu pars seulement pour aller trouver notre frère Fingon, et ceux que j'enverrai avec toi devront revenir à Gondolin aussi vite que possible.
Aredhel lui répondit alors :
-Je suis ta sœur, non ta servante, et hors de ton domaine j'irai où bon me semblera. Et si tu me chicanes une escorte, je partirai seule.
Turgon lui dit encore :
-Je ne refuse rien de ce qui est à moi. Je ne voudrais pas que ceux qui savent comment venir ici restent hors de ces murs. Si j'ai confiance en toi, ma sœur, je crains que d'autres surveillent moins leurs paroles. »
Le Silmarillion, page 150, éd. Bourgois
Turgon la confia à trois seigneurs de sa maison, et ensemble ils quittèrent le Cercle de Montagnes, et le Roi eut le cœur lourd.
Cependant Aredhel préférait rejoindre les fils de Fëanor plutôt que son frère Fingon. Car les choses avaient bien changé depuis l'arrivée des Ñoldor en Terre du Milieu : Fëanor avait été tué par le Prince des Balrogs, Gothmog, quelques temps avant que Fingolfin ne parvienne à sortir d'Helcaraxë, et les relations entre les elfes n'en étaient que meilleures, et les premiers Hommes commençaient à apparaître et à s'entendre avec eux.
Or donc, Aredhel voulut retrouver ses cousins, et elle alla donc vers l'Est. Là, au pied des Montagnes Bleues, les fils de Fëanor avaient leurs domaines. Maedhros avait sa capitale à Himring, une colline entourée d'autres plus petites, Maglor tenait une trouée entre les versants orientaux des collines de Maedhros et les contreforts des Montagnes Bleues, Caranthir possédait le lac Helevorn surplombé du Mont Rerir, Amrod et Amras étaient dans la grande région d'Estolad entre Celon et Gelion, et Celegorm et Curufin défendaient Himlad, la plaine froide.
Mais les Sindar de Doriath leur refusèrent le passage, car ils attribuaient aux Ñoldor le retour en force de Morgoth, et ils ne permettaient qu'aucun d'entre eux n'entre dans leur royaume, sinon les fils de Finarfin dont le Roi Thingol de Doriath était parent. Les gardes leur conseillèrent donc d'aller droit vers l'Est après le Gué de Brithiach, et de chevaucher jusqu'à Himlad.
Mais il leur fallut passer les vallées maudites de Nan Dungortheb sous les montagnes d'Ered Gorgoroth, où Ungoliant l'Araignée avait tissé ses toiles et pondu sa terrible progéniture.
Ainsi Aredhel se retrouva t-elle séparée de son escorte, qui ne put s'enfuir qu'au prix de nombreuses blessures, et ils rentrèrent à Gondolin pour annoncer à Turgon la nouvelle de la disparition de sa sœur. Et Gondolin en fut affligée.
Mais Aredhel, forte et intrépide comme tous dans la lignée de Finwë, parvint enfin à quitter les terres hantées. Elle passa Esgalduin puis Aros, et, triomphante, atteignit Himlad.
Cependant ni Celegorm ni Curufin n'étaient là, car ils chassaient aux côtés de Caranthir en plein cœur du royaume des Sept Fils de Fëanor, Thargelion, mais leurs sujets accueillirent chaleureusement Aredhel.
Elle eut beau retrouvé les plaisirs des promenades en forêt, des chasses et des joies, mais l'année passait et aucun des deux frères ne rentrait. Alors Ar-Feiniel chevaucha seule, loin, dépassant les limites d'Himring et cherchant de nouveaux lieux inconnus. Et par un hasard malheureux, elle alla vers le Sud, traversant le Celon, et pénétra dans la forêt de Nan Elmoth. C'est là qu'Eöl l'Elfe Noir avait fait sa demeure.
Il était du clan des Teleri, et il vivait comme un Sinda de Doriath. Mais quand Melian et Thingol choisirent l'isolement et la protection de leur royaume, Eöl qui se sentait oppressé préféra fuir. Il forgea, entre autres, deux épées sœurs avec le métal d'un météore : Anglachel et Anguirel. Anglachel lui permit d'acheter les terres de Nan Elmoth à Thingol, et nous verrons ce qu'il advint d'Anguirel plus loin. Or donc l'Elfe Noir s'installa dans ce bois, entouré d'autres Elfes qui le servaient, et il devint un ami des Nains qui venaient à cette époque commercer en Beleriand, et il fut l'un des rares Elfes à pouvoir visiter leurs demeures et apprendre leur art.
« Mais Eöl, bien que le travail de la forge eût courbé sa taille, n'était pas un Nain, mais un Elfe de haute stature d'une grande famille des Teleri, dont le visage rude ne démentait pas la noblesse et dont le regard pénétrait au plus profond des ombres et des cavernes. »
Le Silmarillion, page 153, éd. Bourgois
Il l'aima dès qu'il la vit, et il joua de ses enchantements pour l'attirer vers lui et barrer toutes les routes qui l'en écartaient.
Pourtant on dit aussi qu'Eöl ne fit pas de mal à Aredhel, on dit même qu'elle ne fût pas prise contre son gré, et enfin ils se marièrent dans ces bois. Sa vie à Nan Elmoth ne fut pas désagréable : Eöl la laissait aller loin sous les étoiles et sous la lune, avec ou sans lui, mais elle avait interdiction de revoir les fils de Fëanor ou la lumière du soleil.
De leur union naquit un fils, Lómion dans le cœur d'Aredhel, qui était dans la langue des Ñoldor interdite ici, mais Eöl ne lui donna de nom qu'à ses douze ans : Maeglin le Renard Vif.
Eöl fit tout pour que Maeglin oublie son ascendance chez les Ñoldor, car l'Elfe Noir les considérait de la même manière que Thingol et le reste des Sindar, et il ne fit plus confiance à son fils lorsqu'il lui demanda l'autorisation de rencontrer les fils de Fëanor
«-Tu appartiens à la Maison d'Eöl, Maeglin, mon fils, non à celle des Golodhrim. Ces terres sont celles des Teleri, et ni moi ni mons fils n'auront commerce avec les assassins de mon peuple, les envahisseurs et les usurpateurs de nos royaumes. En cela tu m'obéiras où je te tiendrai enchaîné. »
Le Silmarillion, pages 154-155, éd. Bourgois
Mais Aredhel entretenait la flamme de sa curiosité en lui contant les exploits de son peuple, à Valinor et en Terre du Milieu, et la splendeur de Gondolin, et Maeglin prenait tout ceci très à cœur, d'autant plus qu'il était le seul héritier masculin de Turgon, même sans être son fils, car la femme de ce dernier, Elenwë, était morte en Helcaraxë et ils n'avaient eu qu'une fille. Il ne pouvait attendre.
Aussi, profitant qu'Eöl fût invité chez les Nains des Montagnes Bleues, il chevaucha aux côtés de sa mère jusqu'aux frontières de Nan Elmoth et la convainquit de s'enfuir, de partir pour toujours, et il se saisit d'Anguirel et la garda avec lui. Aredhel était fière de son enfant, et ils partirent ensemble en disant seulement aux servants d'Eöl qu'ils allaient retrouver les fils de Fëanor.
Elle guida son fils à Himlad, chez ses cousins, puis travera le gué d'Arossiach et continua vers l'ouest. Ce ne fut qu'au Brithiach, où elle et Maeglin abandonnèrent leurs chevaux, qu'elle s'aperçût qu'Eöl n'était pas loin : en effet, il était rentré plus tôt que prévu et n'avait pas attendu une heure avant de se lancer à la poursuite de sa femme et son enfant, allant d'abord chez Curufin où il fut moqué, puis sur son rapide cheval vers l'ouest.
Par chance, ils parvinrent au passage secret qui menait à Gondolin, mais la robe blanche et brillante d'Ar-Feiniel guida Eöl et il vit aussi le passage. Mais là où les Gardes Noirs reconnurent Aredhel et fêtèrent son retour, ils se saisirent d'Eöl comme d'un voleur et le jetèrent aux pieds du roi.
Or à ce moment, Maeglin et sa mère discutaient joyeusement avec Turgon qui avait retrouvé le sourire, devant la venue de sa sœur et la noblesse de son neveu et unique héritier. Mais Maeglin était ébahi par la gloire et la grandeur de Gondolin, et encore plus par la beauté de la fille du Turgon, Idríl, et ce fut à ce moment que l'Elfe Noir entra.
Mais même le bon accueil du Roi ne put faire changer d'avis Eöl, Turgon finalement perdit son calme, et Eöl, se saisissant du javelot qu'il avait caché sous son manteau, le jeta sur son fils. Mais Aredhel bondit devant son enfant et reçut l'arme dans l'épaule.
« Turgon alors remonta sur son trône, il saisit le sceptre de la loi et parla d'une voix sévère :
-Avec toi, Elfe Noir, je ne débattrai pas. Tes forêts sans soleil ne sont défendues que par les épées des Noldor. Tu ne dois qu'à mon peuple de pouvoir y errer en liberté, et si ce n'était pour eux il y a longtemps que tu serais enchaîné, à creuser au plus profond des cavernes d'Angband. Ici je suis le Roi, que tu le veuilles ou non, ma sentence fait loi. Tu n'as qu'un seul choix : rester ici, ou mourir ici, et il en est de même pour ton fils.
Eöl alors rencontra le regard de Turgon et le soutint sans faiblir. Il resta longtemps sans un mot ni un geste et un silence terrible s'abattit sur le palais. Aredhel était terrifiée, sachant que son mari était dangereux. Et soudain, aussi vif qu'un serpent, il prit un javelot qu'il avait caché sous son manteau et le lança sur Maeglin en criant :
-Je prends le second choix, et aussi pour mon fils ! Tu ne me prendras pas ce qui est à moi !
Mais Aredhel se jeta devant son fils et la flèche lui perça l'épaule. »
Le Silmarillion, page 159, éd. Bourgois
Tous alentour se jetèrent sur l'Elfe Noir, le neutralisèrent et décidèrent de l'amener le lendemain devant le jugement du Roi, mais Idril et sa tante Aredhel, dont la blessure semblait superficielle, implorèrent sa miséricorde.
Mais dans la soirée, Aredhel fut prise de fièvre, et l'on découvrit trop tard que la pointe du javelot était empoisonnée. Et ainsi disparut l'unique fille de Fingolfin.
Aussi, quand vint le jugement d'Eöl le lendemain, il ne trouva nulle pitié aux yeux de Turgon, et on l'amena au Caragdûr, la muraille nord de Gondolin.
« Maeglin regardait toujours sans rien dire, et enfin Eöl s'écria :
-Ainsi tu abandonnes ton père et ta famille, fils mal acquis ! Alors c'est ici que tu perdras tout espoir, ici aussi que tu mourras de la même mort que moi ! »
Le Silmarillion, page 159, éd. Bourgois
Ainsi chuta Eöl du haut des remparts, les gens trouvèrent cela juste et Idríl perdit confiance en eux, mais Maeglin qui devint un grand seigneur de la Cité connut bien plus tard, comme le prédit son père, le même destin que lui.
Sa famille
Aredhel était le troisième enfant de Fingolfin et d'Anairë, et leur première et unique fille. Elle était aussi la petite fille de Finwë et d'Indis des Vanyar, la nièce de Finarfin et la cousine de ses fils, mais aussi celle des Fils de Fëanor, dans le sens où Fëanor était le fils de Finwë et de Míriel, sa première femme.
Notes :
Vous remarquerez peut-être que je m'éloigne d'une version trop chiantencyclopédique pour me rapprocher de la vision itikarienne d'une fiche ardapédia, avec des liens dans les mots, des cartes, etc... donc merci à lui pour l'inspiration !
N'hésitez surtout pas à donner votre avis !!
si tu passes ensuite à un elfe plus important comme Fingolfin, j'imagine pas la taille de la fiche et le nombre d'illustrations 
Je l'aime plus que Fëanor en tous cas 
