Dragons 3 : Le Monde Caché

[Bombur]

Ah, euh, oui, fin, c'est une espèce de dragon, quoi, hein. C'est pas pour autant que c'est le même individu.

[Dark Hal]

Ben rare sont ceux qui ont une défense cassée et l'autre défense avec un anneau de métal.... (c'était comme ca qu'il était à la fin du 2)

[Bombur]

Mais tu viens de dire qu'il avait pas de défense cassée !

[Dark Hal]

Mais tu viens de dire qu'il avait pas de défense cassée !

Jai jamais dit ça.

[Bombur]

Ah non OK, c'est moi, j'avais mal lu !

[Náin]

Je lai vu il est bien ! Bon le méchant un peu moisi, heureusement qu'il est doublé par Atkine ça le rend un peu plus charismatique. Il y a quelques facilités d'écritures et bon ba l'humour voilà parfois un peu cliché mais il y a des scènes absolument magnifique dans ce film. Tout ce qui concerne le furie nocturne femelle en fait. Déjà elle est magnifique franchement. Bon le fait de s'être inspiré des chats voilà c'est pas génial c'est juste pour faire un truc mignon mais quand ils se poursuivent dans les airs ou dans la grotte et tout c'est magnifique. Par contre franchement les types pourraient faire un peu gaffe à la cohérence parce que nous balancer en premier film que personne sait à quoi ça ressemble parce que personne n'en a jamais attrapé un pour au final d'une qu'un type se point et dise les avoir quasi tous exterminé et qu'en plus quand tu les voit en action ils sont pas si difficile à chopper que ça....

Mais bon reste que le spectacle est absolument magnifique. Ce seraient bien, maintenant qu'ils ont réussit à sortir des films qui sont superbes visuellement, avec une histoire sympa, qu'ils bossent le fond maintenant Dreamworks. Non parce que Kung Fu Panda aussi c'est visuellement dingue, c'est d'ailleurs je pense les plus aboutit sur le fond de l’histoire, mais par rapport à des Pixar comme Nemo ou Là-Haut et des Disney comme Zootopie Dreamworks ils restent très loin derrière. En fait à part Le Prince d'Egypte pas grand chose se démarque en terme de profondeur.

[Scarabéaware]

Par contre franchement les types pourraient faire un peu gaffe à la cohérence parce que nous balancer en premier film que personne sait à quoi ça ressemble parce que personne n'en a jamais attrapé un pour au final d'une qu'un type se point et dise les avoir quasi tous exterminé et qu'en plus quand tu les voit en action ils sont pas si difficile à chopper que ça....

Sur un malentendu on peut se dire qu'il était resté suffisamment discret ou alors que peu de monde en avait entendu parlé malgré tout . Mais bon bien sur c'est un peu moyen .

[Meleor]

[Meleor]

critique de Cinémateaser:

http://www.cinemateaser.com/2019/02/736 ... more-73609

Les Vikings tentent d’échapper à un terrible chasseur de dragons au service de cruels seigneurs de guerre. DRAGONS 3 propose une expérience de cinéma riche en spectacle et en émotions dévastatrices. Un classique instantané.


Certains films sont plus grands que la somme de leurs qualités. Ils s’imposent avec une puissance inexplicable, sur laquelle il est parfois difficile d’appliquer des mots. Non pas que les superlatifs manquent, mais ils apparaissent bien fades, presque muets. Certains films, peut-être encore plus rares, sont également plus grands que leurs défauts. Dans le cas de DRAGONS 3, une durée de 94 minutes, trop serrée pour l’ampleur de son récit et de ses intentions. Pourtant, en dépit de la légère frustration de voir DRAGONS 3 filer comme le vent, l’expérience que propose Dean DeBlois emporte tout sur son passage. Peut-être y a-t-il même, dans cette façon qu’a le film de ne jamais prendre le temps de la pause ou de la respiration, une illustration littérale de l’état dans lequel le spectateur se trouve face à la dernière aventure programmée de Harold et Krokmou.
Car, dans DRAGONS 3, tout est au service de l’émotion, maître-mot de l’expérience partagée entre le public, les personnages et les artistes qui leur donnent vie. Cinq ans après le déjà sublime DRAGONS 2, LE MONDE CACHÉ affiche des textures d’une richesse et d’un réalisme incroyables, des lumières toujours plus naturalistes. Portée par de nouveaux outils de rendu, l’équipe conçoit un spectacle dense, riche en aventures, souvent virtuose, aux compositions redoutablement pensées. Où les scènes muettes musicales sont comme de coutume d’une splendeur rare – John Powell fait encore des merveilles à la musique. Où DeBlois iconise chaque image. Mais même si DRAGONS 3 repousse les limites, tout ceci n’est jamais la manifestation d’une course stérile. La technologie reste un outil au service d’un récit et d’émotions. Ainsi, par l’addition de détails (pour la première fois, les personnages humains ont du duvet et des pores, par exemple !), DeBlois et son équipe humanisent toujours un peu plus leurs héros. Comment croire que Harold et Krokmou, incarnés comme peu de personnages de chair et de sang parviennent à l’être, ne sont que pixels ? Comment ne pas se perdre dans leurs regards troublants de profondeur ?
Dès leur première apparition – incroyable plan, à tout niveau : mise en scène, imagerie, lumière, etc –, ils emportent le spectateur à leurs côtés, comme des frères qu’on retrouve. Puis passent le relais à l’écriture de Dean DeBlois. En usant d’une intrigue en ligne claire et de nombreux échos visuels à DRAGONS, il construit une dramaturgie qui dégage une bouleversante impression d’inéluctabilité. Scène après scène, elle écrase le spectateur et chaque image, même la plus simple, se gorge alors de sens et de sentiments. Sans doute parce que Dean DeBlois ayant toujours insufflé énormément de lui-même dans la saga DRAGONS, il a permis à chaque spectateur de faire de même. Alors on se projette, on construit des passerelles entre Berk et notre monde ou notre vie, on s’identifie, bringuebalés par un film qui ne cherche pas l’émotion facile mais, au contraire, la vérité la plus sincère entre ses personnages et en chacun de nous.
La saga DRAGONS a représenté dix ans de la vie de Dean DeBlois et de son équipe. Parce qu’ils ont décidé d’y mettre fin avant de l’user, parce que DRAGONS 3 est une conclusion, le spectateur se retrouve face à la plus essentielle des leçons : rien ne dure éternellement. Pourtant, comme le figurent deux sublimes flash-back célébrant la force du souvenir, rien ne meurt jamais vraiment non plus. Alors même si DRAGONS prend fin, la trilogie ne s’éteint pas : par la richesse de ses thématiques, par la puissance de son imagerie et de sa dramaturgie, par l’intensité dévastatrice de ses émotions, elle prétend déjà aux plus hauts rangs des classiques de l’animation. De ceux qu’on reverra encore et encore, parce qu’ils sont plus grands que la somme de leurs qualités et de leurs défauts. De grands films, tout simplement, qui observent avec autant de tristesse que d’espoir ces liens d’amour qui nous rendent humains.
De Dean DeBlois. Avec les voix originales de Jay Baruchel, America Ferrera, F. Murray Abraham, Cate Blanchett, Jonah Hill… États-Unis. 1h34. Sortie le 6 février


4 étoiles sur 4

[Meleor]

[Scarabéaware]

Je l'ai vu hier soir, c'est assez excellent et de quoi former une très belle conclusion, tout du moins une conclusion pour l'arc que ça forme, vaut mieux le dire comme ça dans la mesure où on est pas à l'abri d'avoir d'autres films à l'avenir . Mais en attendant c'est impeccable pour la trilogie que ça forme entre la genèse de cette histoire entre Krokmou et Harold qui aura évolué par le biais de cette grande amitié qui s'est formée entre eux et permis l'évolution d'une situation. Ici on y met comme un petit point final, encore que ça ne ferme pas totalement la porte à autre chose.

Mais bref, dans l'ensemble on fait de nouveau un bon plongeon. Bien sur on peut tiquer quand à une incohérence qui semble se dessiner pour le rebondissement imaginé sur cette partie avec un chasseur de dragons qui possède une femelle furie nocturne comme appât et dit les avoir exterminés. La dessus évidemment y a un couac mais comme c'est à travers les yeux de Harold que nous suivons cette épopée on peut éventuellement supposer une déformation de la vérité, le truc vachement utile pour une justification et qu'il soit vraiment possible que peu de monde ait déjà vu de ses propre yeux un furie nocturne. Puis sinon quand à de la justification on peut toujours prendre en compte des propos de l'épilogue qui contribuent à touiller dans un principe de déformation selon certaines circonstances. Après faut pas pousser non plus quand à de la justification pour faire passer ça mais on peut toujours un peu saisir l'idée quand il s'agit de rebondir pour aller sur un autre pan de l'histoire vaille que vaille, c'est pas toujours le mieux senti du monde pour faire passer la pilule.

Quoi qu'il en soit, malgré le soupçon d'incohérence ça reste un grand plaisir de replonger au sein de ce petit monde qui connait désormais aussi une surpopulation avec ce que ça peut induire. Plutôt pas mal vu pour évoquer une raison de conquête de nouvelles terres par les Vikings surtout quand ceux là on les voit rester un peu trop bien sur leur petit territoire . Bon après comme film avec des Vikings c'est pas celui qui a de quoi faire le plus référence bien sur mais bon au moins y a un soupçon d'évocation quand à un tel aspect et trouver une belle terre d'accueil. D'ailleurs ça fait partie de ce qui donne lieu à de superbes visions dans les beaux rendus que l'on peut avoir, mais le meilleur au niveau des scènes magnifiques c'est tout de même le monde caché qui là procure un véritable émerveillement. Puis alors niveau de la texture c'est d'autant plus éblouissant, on a même de l'effet très réaliste pour une bonne partie de la roche. Bref, y a de quoi se régaler, on y passerait bien d'ailleurs un peu plus de temps dans cette zone .

Autrement bien sur ce film c'est aussi l'Amour avec un grand A qui plane dans l'air où il est question de mariage, aller assumer certaines choses, bref, un autre temps à appréhender et qu'il se produise du changement, apprendre aussi à se détacher. Bref, la dessus c'est pas si mal aussi après pour sa part d'évocation même si bien sur il y a mieux, mais je trouve qu'on peut tout de même le faire ressortir. Après voila on s'intéresse bien à ce qui concerne Krokmou et sa dulcinée dont il tombe éperdument amoureux comme un dingue, ça en est mignon mais aussi bien cocasse surtout avec la parade amoureuse qui a de quoi faire quelque peu sourire. On en a du bon qui se vaut bien comme ça ^^.

Puis alors je n'ai pas tellement parlé du méchant mais il est vrai par contre que physiquement il aurait pu être mieux que ça, c'est sa voix qui le sauve, en tout cas de sur en VF avec Féodor Atkine dessus et j'imagine qu'en VO avec F. Murray Abraham ça doit bien aller aussi.

Sinon on peut aussi dire qu'on a un bon petit côté épique également dans l'ensemble, bref, ça fait vraiment un excellent 3ème opus avec lequel il n y a pas de quoi bouder son plaisir en dehors de ce sur quoi on peut tiquer, ça reste largement de bonne facture et donne lieu à une bonne clôture quand à ce qui se raconte avec ça .

[Náin]

Je trouve tout de même qu'il fait très redite du 2

[Scarabéaware]

Quelque part on peut dire que oui, mais sans que ça le soit complètement non plus puisque là on met fin à une époque et qu'on soit dans le temps d'un affranchissement. C'est la conclusion d'une ère qui a débuté avec le premier et se termine avec cet opus.