Harry Potter à l'école des sorciers est un roman de J.K Rowling qui fut publié en 1997 en Angleterre et en 1997 en France. En version originale le titre du roman est légèrement différent puisque vent directement la nature du trésor convoité tout le long de l'histoire et qui pourtant fait l'objet d'un certain mystère pendant une bonne partie du livre. Le titre anglais est en effet Harry Potter and the Philosopher's Stone, le même qui sera utilisé pour la version originale de l'adaptation cinématographique par ailleurs.
Le roman est une véritable référence pour quiconque souhaite écrire des romans pour enfants. Articulé autour d'une structure simple et compréhensible, Rowling parvient malgré tout à poser de manière claire les premières pierres de ce qui constituera son monde des sorciers, qu'elle développe alors depuis plusieurs années. S'inspirant et réinventant des éléments classiques et iconiques de l'imaginaire des sorciers et magiciens (les baguettes magiques, chapeaux pointues, balais volants et même formules avec ce qui sera connu plus tard comme le Avada Kedavra qui a une sonorité similaire au célèbre Abracadabra). De plus, et reprenant en cela ce qu'avait déjà fait Tolkien (dont elle s'est beaucoup inspiré), elle inscrit son histoire dans un univers qu'elle a déjà mit plusieurs années à développer et qui facilite d'autant plus l'immersion de son lecteur dès les premiers pages du roman.
Le premier chapitre, le seul écrit à la première personne, installe ainsi le décors et présente les principaux personnages qui constitueront l'autorité autour du personnage principal, entre d'un côté les moldus ignorants, les Dudley, et de l'autre les sorciers adultes qui seront détenteurs du savoir que le héros et avec ce dernier lecteur vont découvrir au fur et à mesure (Dumbledore, McGonagall et Hagrid). Par ailleurs, toutes les péripéties et les rencontres du personnages sont, pour emprunter au langage cinématographique, des set up/pay off, qui trouveront donc tous leur utilité ou leur conclusion à un moment ou un autre, de même que les enjeux, simples mais réalistes pour des enfants (et c'est à eux que s'adresse le livre en premier lieu), à savoir la confiance en soit, le regard des autres etc... les talents qu'Harry va développer pour le Quidditch tout le long de l'année vont par exemple lui servir dans le dernier acte avec les clés volantes, de même que les parties d'échec jouées par Ron, le caractère studieux d'Hermione, la camaraderie d'Hagrid etc.. etc... Le roman se repose donc sur une structure parfaitement solide, ou chaque élément répond à un autre.
C'est alors qu'on en apprécie que plus la petit intrigue à suspens que l'autrice développe tout au long de son histoire tout en posant les pistes des intrigues qui seront explorées par la suite (la mention de Sirius Black, le renvoie d'Hagrid, l’allégeance des Malefoy et surtout de Rogue déjà..) tant et si bien qu'on a l'impression que Rowling savait déjà où terminer son histoire et ce même dans certains détails (tant certaines remarques des personnages reflètent un caractère prophétique au regard de la suite). Littérature pour enfants certes donc, mais clairement un maître du genre, dont le succès qui en fit rapidement un best seller peu de temps après sa publication -chose rare pour la littérature enfantine- ne fait que le confirmer. La pleine maîtrise de la structure narrative de son autrice ainsi que sa grande imagination a notamment permit, tout au long de sa saga, d'introduire de très nombreuses personnes à la littérature et ça, c'est déjà une preuve de la force narrative et imaginaire des romans de Rowling.
. Et tiens, me souvenais plus qu'il y avait évocation de Sirius Black dès le premier tome. 
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