Allez, aujourd'hui il est temps de vous parler d'un anime que les moins de 20 ans ne connaissent pas, Cutey Honey, ou Cherry Miel en VF, une série de 25 épisodes assez ancestrale, produite et diffusée en 1973 et 1974 au Japon par la Toei Animation, du temps où ce studio était encore un grand studio. La série adapte le manga éponyme de Go Nagai dessiné en 1973, un manga assez court puisqu'il fait deux tomes.
En France, il faudra attendre plus de 15 ans avant de pouvoir voir la série, et pour celà on dira merci au Club Dorothé qui fut la première émission à la diffuser. Sous le nom de Cherry Miel donc.
De quoi ça parle ?
Cherry Miel, une adolescente d'une quinzaine d'années, découvre à la mort de son père qu'elle est en réalité une femme-androïde qui possède le pouvoir de se matérialiser en n'importe quel individu (pilote de course, mannequin, hôtesse de l'air, reporter…). Elle est en fait le fruit de nombreuses années de labeur de son défunt père, le Docteur Kisaragi, génie de la robotique. Dès lors, elle n'aura de cesse de poursuivre et de combattre l'organisation « Panthera », responsable de la mort de son père, organisation menée par la terrible Panthère Zora et son acolyte Drastica, et dont la plupart des membres sont des femmes hideuses aux formes généreuses. Panthera tient à dérober à Cherry Miel le catalyseur multiplicateur. Cet objet est en fait renfermé à l'intérieur même de Cherry Miel et est la source de tous ses pouvoirs. Panthera veut faire main basse sur cet objet qui lui permettrait de décupler ses richesses et de mener à bien ses projets machiavéliques. Cherry Miel sera aidée dans son combat par ses amis tels que Serge, le journaliste dont elle est amoureuse, ainsi que le frère et le père de ce dernier, John et Monsieur Tatami.
Voilà, alors cette série est accessoirement bien connue pour ses scènes de nudité, puisqu'à chacune de ses transformations, l'héroine passe par la case "je perds tous mes vêtements !". On verra donc régulièrement dans l'anime des scènes de ce type :
Et là je me demande déjà comme ça a pu passer au Club Dorothée.