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La Grande Encyclopédie des Fées

Les univers médiévaux-fantastiques et de fantasy hors récits de Tolkien :
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Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » sam. août 02, 2014 1:53 pm

SauronGorthaur a écrit :en fait la on touche du droit le problème de ce qui est Féerique ou non, des points de vue des gens.

Ben je te poses la question, qu'est-ce qui n'est pas féerique dans les légendes ?

SauronGorthaur
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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar SauronGorthaur » sam. août 02, 2014 1:58 pm

Naïn a écrit :
SauronGorthaur a écrit :en fait la on touche du droit le problème de ce qui est Féerique ou non, des points de vue des gens.

Ben je te poses la question, qu'est-ce qui n'est pas féerique dans les légendes ?

c'est pas les légendes, mais les personnages.
je considère qu'un humain, même sorcier, enchanteur, a moins qu'il ai des origines ( Merlin) ne peut pas être féérique, car je sépare le monde réel des humains à celui des Fées.
les sorciers et enchanteurs/eresse ne sont à mes yeux que des imitateurs/élèves de Féerie, non membres de Féerie.
c'est une vue de l'esprit personnelle, je comprend tout a fait que ça soit difficile à approuver par tous :rire:

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » sam. août 02, 2014 2:07 pm

SauronGorthaur a écrit :
Naïn a écrit :
SauronGorthaur a écrit :en fait la on touche du droit le problème de ce qui est Féerique ou non, des points de vue des gens.

Ben je te poses la question, qu'est-ce qui n'est pas féerique dans les légendes ?

c'est pas les légendes, mais les personnages.
je considère qu'un humain, même sorcier, enchanteur, a moins qu'il ai des origines ( Merlin) ne peut pas être féérique, car je sépare le monde réel des humains à celui des Fées.

Justement, tu fais une grosse erreur en faisant cela, les elfes et les fées vivent parmi nous, pour la simple et bonne raison que si l'on peut en effet considérer qu'il ya bien un endroit, un royaume spécifique à eux, la Féerie s'étends n'importe où où existe la nature, puisque c'est cette dernière la Féerie. De plus l'une des pierres angulaires du monde féerique c'est les contes, hors les enchanteresses ne se trouvent exclusivement que dans les contes. Tu te trompes également quand tu oposse au monde féerique celui du réel.

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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar SauronGorthaur » sam. août 02, 2014 2:08 pm

comme je te l'ai dis, c'est une question de point de vue. c'est limite théologique comme question même :rire: :rire:

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » sam. août 02, 2014 2:10 pm

SauronGorthaur a écrit :comme je te l'ai dis, c'est une question de point de vue. c'est limite théologique comme question même :rire: :rire:

Certes :jap:

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » sam. août 02, 2014 6:26 pm

La Fée Viviane
J'irai dans l'oubli, au-delà du bien et du mal, me réconcilier avec moi-même.
( Michel Rio, Merlin )

Image

Taille :
Elle aimait à se hausser sur la pointe des pieds.

Aspect :
Belle comme toutes les fées avec ce quelque chose de plus troublant qui enchanta Merlin. Il y a la Nymphe, l'Enchanteresse, la Fée, celle de l'imagerie arthurienne et celle des contes de fées. Mince, juvénile, le front légèrement bombé, le nez gentiment retroussé, la bouche petite et le regard très grand, toujours émerveillé, la pommette rose. Sa longue chevelure blonde et frisée entoure d'une aura un corps menu et délicat.

Vêtements :
Une fois encore il y a la parure naturelle et sauvage de la Nymphe-Fée des fontaines, faite de voiles, de lentilles d'eau, de fleurs aquatiques. La robe de cour des dames de Camelot, et les coquettes excentricités des livres pour enfants. Hennins antennulés, jupes étoilées et interminables traînes tenues par des cortèges de petits pages ailés.

Habitat :
Un château de cristal construit en une nuit par Merlin sous les eaux de l'étang de Comper. Certains disent sous le lac du Pas-du-Houx. Elle est toujours présente un peu partout dans Brocéliande, autour de la fontaine de Barenton, aux portes de la prison d'air où rêve Merlin. Et l'hostier de Viviane - la maison de Viviane - qui domine le Val sans retour.

Nourriture :
Fait grand honneur aux mûres des ronciers entourant le tombeau de Merlin.

Mœurs :
On a maintes fois accouplé Viviane et Morgane. Toujours l'une portera le fardeau de la prison de Merlin et l'autre celui du Val sans retour. Le verdict populaire les a définitivement jugées : "Si abominablement hypocrites à l'égard de Merlin", "ambitieuses, avides de savoir et de pouvoir". Il faudra attendre longtemps que quelque amoureux des Fées aille voir de plus près les raisons des agissements de Viviane et intercède en sa faveur. "Il est aujourd'hui reconnu que c'est par amour - au-delà du bien et du mal - que Viviane rendit à ses propres enchantements un Merlin conscient et consentant, parvenu aux ultimes lisières".

Activités :
Viviane, Nivienne, Vivienne ou Vivlain est parfois fille de Dyonas, filleule d'une Sirène ou du roi Cadeu, roi des Redonnes. On la présente aussi comme une Diane chasseresse quelque peu masculine. Elle partage une vie mortelle au milieu des intrigues de Camelot et une existence plus conforme aux êtres de Féerie sous les eaux de l'étang de Diane à Brocéliande. Elle s'adonne à la haute magie, entourée de suivantes dont la fidèle Sayrade. Au cœur du Légendaire elle est la Dame du Lac.

C'était un jour plein d'eau et de feuillage qui s'attardait aux fontaines. Tous les chemins étaient creux avec des haleines de puits. Merlin marchait derrière Viviane. Elle avançait vivement de peur qu'il ne s'attarde, que le souvenir d'Arthur ne le rappelle vers l'orée. Une fois enfouis au cœur des frondaisons, les racines sauraient le retenir. Mais si proche des lisières un signe de l'extérieur traversant le couvert pouvait encore l'arracher à l'emprise végétale. Elle lui avait demandé de mettre sa robe des forêts, celle qui commandait aux arbres et aux roches moussues et dont la bure se mouchetait ainsi ainsi que le pelage du daim. Elle avait mis toutes les ruses de son côté et il le savait. Il laissait les herbes effacer leur passée. Un martin-pêcheur faufila le ciel et la rivière tout le long de la berge voisine. Merlin soupira sur tous ceux qu'il quittait dans leur aube de gloire : ces preux chevauchant à travers les vergers enrubannés de printemps, vers les tours de Camelot parées pour les noces d'Arthur et de Guenièvre. Il allait auprès d'eux, jeune encore, chassant de ses pensées l'ombre accrochée à ses pas. Lancelot prit la main de la reine et l'aida à descendre. Elle dit un mot sans qu'elle y pensât, un de ces mots qui font à travers le cœur de mystérieux chemins et qu'entendrait Mordred encore ensommeillé dans un nuage lointain : "Que vois-tu Merlin ?" l'avait interrogé Morgane tandis qu'accoudé au créneau il devinait la plaine couverte de cadavres sur lesquels se défiaient deux silhouettes de fer dans un fatal estoc.
Il ne les abandonnes pas, il quitte un monde où les clairvoyances ne sont plus entendues. Il a déjà connu tant de rois - Wortigen, Ambroise-Aurélien, Uter-Pendragon - dont les puissantes voix à jamais se sont tues alors qu'à la branche d'aupépin chante toujours le roitelet des bois. Sa mémoire plonge dans les forêts de Calidon, d'Arnante et de Brequehem, de ce cercle de pierre où un Duz lui souffla dans l'esprit quand les hommes sortaient à peine du limon et rampaient au milieu des sauriens. Il les avait vu se lever, tituber et lutter pied à pied la suprématie d'un royaume contre la brute rivale. Alors il s'éloignait vers de sauvages ermitages, cherchant au fond des cavernes les accès refermés du Monde Fortuné. Elle, peut-être, le ramènerait là-bas. Il l'avait rencontré à la cime de mai, couchée sur la margelle de Barenton, la fontaine qui rit quand on y jette une épingle et ouvre les rivières des cieux si on arrose sa pierre. Elle était Nymphe galloise et s'appelait Vivlain. Toujours il l'avait retrouvée quand il s'abandonnait à ses folles pensées.
Viviane entendait tout cela pendant qu'ils marchaient côte à côte, comme ils avaient si longuement voyagé ensemble. Cette fois, se disait-elle, je ne le laisserai plus repartir. Et elle portait un regard ému sur sa taille qui s'était courbée, sur son visage raviné et le flot de sa barbe blanchie. Elle se souvenait de leur première étreinte, elle, fille de la lune et de l'eau, Fée de fontaine, effarouchée d'abord par ce dieu forestier, du chêne et de la pierre. Il avait ôté sa ramure de cerf et la pelisse de loup pour s'accoler à elle.
Elle lui épargnerait la trahison de Guenièvre et de Lancelot. Ce Lancelot qu'elle avait jadis enlevé à sa mère Elaine, selon la coutume des Fées, et élevé pour être chevalier-Fé. Elle lui cacherait le déclin de Morgane et l'agonie d'Arthur.
Viviane le tiendrait loin d'un monde que les Fées une à une avaient fui. Elle l'enfermerait dans ce bosquet d'aubépine où étaient nées leurs amours et qu'elle déroberait à la vue de tous, derrière les remparts d'illusions, que Merlin lui avait appris à ériger lorsqu'ils s'échangeaient les formules de leurs sciences secrètes.
Mais sans doute savait-il déjà tout du piège que Viviane était en train de tresser autour d'eux. Hier il avait averti Arthur de son départ sans retour. Qu'aurait-il pu changer au destin du royaume pourrissant, sur quoi ses enchantements n'avaient plus de prise : "J'emporte dans l'éternité un éclat de ton cœur, mon roi, mais je n'ai plus ici de place, depuis qu'on a fait une croix d'une branche d'Yggdrasil."
Souriant dans sa barbe végétale, Merlin regarde Viviane tracer de gracieux gestes en récitant les paroles d'oubli...

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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar SauronGorthaur » sam. août 02, 2014 6:35 pm

typiquement une Fée Humaine elle par exemple. Tu vas faire la Fée Morgane après?

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » sam. août 02, 2014 6:41 pm

Morgane la Fée
Vous vous étonnez de la cause qui me fait grave et silencieuse...
(Mrs W.C. Elphinstone Hope, L'étoile des Fées, trad. S. Mallarmé)

Image

Taille :
Grande.

Aspect :
Ses longs et brillants cheveux noirs sont nattés. On a vu son regard gai et innocent, rêveur et mélancolique, puis désenchanté et dur. Étrange, un peu sauvage et hallucinée comme son maître Merlin. Petit à petit, Morgane a perdu sa nature de femme pour prendre l'aspect désincarné de certaines Fée, que le regard du mortel éclaire ou assombrit selon son état d'âme.

Vêtements :
Elle s'habille à la mode du temps, de préférence en blanc, noir et vert.

Habitat :
L'atelier de Merlin. On lui connaît plusieurs demeures. Tour ferrée, Chastel d'acier, Bellegarde, la Tour désolée. Elle a vécu à Tintagel et Camelot. Mais ses vrais royaumes sont ceux d'Avallon et du Val sans retour. Elle hante l'un et l'autre encore aujourd'hui.

Nourriture :
La pomme.

Mœurs :
A la fois femme et savante, Fée sylvestre, Nymphe des vagues, sorcière et Enchanteresse. C'est l'une des figures les plus riches, les plus attachantes de la Vendoise des Fées. Certes elle est dérangeante puisqu'elle va oser crier sur tous les toits l'infidélité des immaculés et irréprochables quêteurs du Graal.

Activités :
Experte des sept arts, "grand clergesse" d'astronomie, grande savante en toutes formes de magie et médecine. Elle possède des baumes pour toutes les blessures, excepté pour celles de son propre cœur.

Il était une fois un roi qui régnait sur la Cornouailles. Il s'appelait Gorloës, seigneur de Tintagel. De sa femme Ygerne il avait eu deux filles, celle qui allait devenir la femme de Loth d'Orcanie, et Morgane qui allait devenir Fée.
A la mort de son père, Morgane fut élevée par son beau-père, Uter Pendragon. Elle fut mise très tôt aux lettres et devint habile en toutes sciences, dans les sept arts et surtout ceux de médecine, d'astronomie, de magie et d'ingromancie enseignés par Merlin. Pour cette maîtrise en clergie l'appela-t-on Morgane la fée. C'est sans doute à cette époque qu'elle visita pour la première fois l'île Fortunée d'Avallon, où elle devint rapidement reine écoutée, aimée, entourée de ses neuf soeurs dont Moronoé, Mazoé, Gliten, Glitonéa, Glito, Tyronoé. Personne à Tintagel ne devinait ses voyages, sauf peut-être Merlin quand il la voyait revenir de ses longs envols, les cheveux mouillés et parfumés.
Le temps passait, elle grandissait. Uter était mort maintenant et Morgane avait suivi son demi-frère Arthur et sa jeune épouse Guenièvre en la forteresse de Camelot. Tous les preux, dont Lancelot, n'en avaient que pour Guenièvre. Morgane se contentait des pâles chevaliers blessés, qu'elle recueillait sur les grèves perdues et soignait par ses sciences.
Enfin, un jour, le cousin de Guenièvre vint à passer au château. "Guyomar étoit bien taillé de corps et de membres, et beau chevalier à merveilles et jeune. Si parlèrent tant ensemble entre eulx deux qu'il la prit d'amours et tant plus elle le regardoit tant plus luy plaisaoit ; si le cueillit en si grand amour que rien ne luy fut refusé."
Pauvre Morgane, ce rare bonheur terrestre sera vite enlevé. Souventes fois en secret les amants se rejoignirent, mais un matin la royne Guenièvre les surprend, entre en grande fureur et les sépare. Trahie, déchirée, Morgane va dès lors la détester toute sa vie durant.
Elle se retire "embaumer" son chagrin, loin du monde et des hommes, quand un autre coup au coeur transforme pour toujours la Fée sage et rêveuse en Morgane vengeresse.
Elle avait depuis peu mis son amour dans un chevalier dont elle se croyait uniquement aimée, mais il la trompait en lui préférant une autre demoiselle. Un jour, ils avaient convenu de se rencontrer au secret d'un val, le plus riant, le plus beau qu'on puisse imaginer. Morgane avertie courut à eux et les surprit comme ils se donnaient les plus tendres témoignages d'amour. Peu s'en fallut qu'elle n'en mourût de douleur, mais revenant à elle, elle jeta sur le val un enchantement dont la vertu était de retenir pour toujours tout chevalier qui aurait fait à son amie la moindre infidélité d'action ou de pensée. Le chevalier fut la première victime du charme ; quand il voulut s'éloigner, il se sentit arrêté par une force invisible. Et la demoiselle se trouva enfermée dans la glace jusqu'à la ceinture, et de la ceinture à l'extrémité des cheveux dans un feu ardent.
Morgane fit construire des maisons, une chapelle afin d'accueillir les amants parjures qui y viendraient s'emprisonner, et de sa tour ferrée gouverna les lieux.
"Le Val sans retour, Val des Faux Amants ou Val périlleux était de grande étendue, dit-on, environné de collines couvertes de belles verdures. Au milieu jaillissait une claire fontaine, la clôture en était merveilleuse, c'était en apparence une muraille élevée et épaisse, en réalité ce n'était que de l'air". Quand un chevalier volage par hasard s'y aventure, aussitôt l'étau de brume l'encercle, se resserre et à jamais l'enferme.
Au bout de dix-huit années, il s'en trouva deux cents à être ainsi retenus, jusqu'à ce que Lancelot, le cœur fidèle à Guenièvre, vienne les délivrer... "Alors du Val sans retour, château, jardin, murailles, gardiens et dragons, enchantements, tout disparut grâce à la vertu de Lancelot, le chevalier sans reproche à l'égard de sa mie".
Une fois encore Morgane est vaincue. Sur Arthur et son royaume elle jette alors sa malédiction, mais point n'est besoin de sortilège pour que les hommes se détruisent : Mordred et les tristes intrigues suffiront au déclin de Camelot et des rêves chevaleresques.

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » sam. août 02, 2014 6:42 pm

SauronGorthaur a écrit :typiquement une Fée Humaine elle par exemple. Tu vas faire la Fée Morgane après?

:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » lun. août 04, 2014 2:36 pm

Maeve, Medb, Mab
... The cairn-heaped grassy hill
Where passionate Maeve is stony still.

( W.B. Yeats, The Wanderings of Oisin )

Image

Taille :
Il y a deux Medb. La minuscule reine Mab de Shapespeare, "pas plus grande qu'une pierre d'agathe au chaton d'une bague", et la haute et fière Dame des Raths, tant évoquée par William Butler Yeats.

Aspect :
La Mab de Roméo et Juliette condense en elle tout le gracieux cortège des Fairies ailées et antennulées chères à l'imagerie anglaise, voletant parmi les papillons et les fleurs de coucou. Elle est sœur de la Nymphidia de Drayton et Titania : "La folle et scintillante petite souveraine de Féerie qui danse sur l'herbe sans en ployer les tiges".
Yeats rapporte de son côté une vision de la reine Maeve telle que l'eut une vieille femme du Mayo : "La plus belle que vous ayez jamais vue, la femme avait une épée au côté et brandissait un poignard. Elle était vêtue de blanc et avait les bras et les pieds nus. Elle avait l'air très forte, farouche mais pas méchante. Elle n'avait pas d'embonpoint, elle était mince, large d'épaules et avait l'air d'avoir trente ans."

Vêtements :
Des cotillons de pétale de rose, des ailes de papillon, couronne de primevères pour Mab. Robe blanche fermée d'une ceinture de fer à la taille pour Medb ; ses pieds sont chaussés d'une sorte de cothurnes. Elle porte une lourde tiare qui ressemble à un casque.

Habitat :
Mab tient sa cour en Fairie. La sépulture de la reine Medb domine le Sligo. C'est un immense cairn de quarante mille tonnes de rochers posé sur le sommet tronqué de la montagne de Knockera. Elle y demeure avec toute sa cour, mais elle hante également d'autres régions d'Irlande, notamment les Burren.

Nourriture :
Poudre de safran.

Mœurs :
Mab représente le caractère enjoué, espiègle et volatile des fairies anglaises et Medb la gravité des Fées d'Irlande.

Activités :
Celles de la reine Medb sont bien mystérieuses, mais Shakespeare nous a laissé un aperçu de l'emploi du temps chargé de la petite Mab : montée dans une noisette vide, taillée par le menuisier écureuil ou par le vieux ciron, carrossier immémorial des Fées, c'est dans cet apparat qu'elle galope de nuit en nuit à travers les cerveaux des amants, qui alors rêvent à l'amour.
Elle multiplie les farces et tracasseries de toutes sortes.

Quand son histoire commence, c'est un mortelle en des temps légendaires. L'Irlande est une terre modelée par les dieux et les Fées. Ils avaient trouvé là une île jeune et bien verte à s'essayer à tous les enchantements. Ils élevaient des forts à l'aide de montagnes, aplanissaient des landes pour affronter l'ennemi et se lançaient des pierres.
La reine Medb entra une des premières dans le panthéon des Fairies celtiques. Cette souveraine guerrière régnait alors sur le Connaught, sur le Connemara. Rien ne l'effrayait, pas même le roi fé, le Sidh-Ethal Anbual qu'elle défiait de sa superbe à la tête de ses chars de combat que tous redoutaient. Auprès d'elle, en son palais de Cruachan, vivait le roi Ailill. Medb l'avait choisi pour époux "parce qu'il était dénué de crainte, d'avarice et de jalousie". La reine dirigeait, le roi disait oui. Il en était ainsi de Medb qui disposait de son corps au gré des besoins du royaume.
Un jour qu'ils sont en train de faire les comptes et comparer leurs apports respectifs, la reine est d'abord satisfaite de constater que ses biens égalent et tous points ceux de son mari, sauf en ce qui concerne un taureau, l'orgueil d'Ailill, une bête magnifique et des plus viriles que tous appellent respectueusement "le beau cornu". Voilà un affront qu'elle ne peut supporter, car en ces vieilles lois irlandaises il est dit que la souveraineté appartient au riche. Or si Medb veut garder ce pouvoir, elle doit sur-le-champ se montrer en possession d'une valeur équivalente. Elle sait qu'au royaume voisin, en Ulster, un sujet du roi Conchobar élève un taureau mythique dont la réputation a dépassé les horizons de la divine Erinn, le grand brun de Cooley, que les femmes ne regardent qu'en baissant les yeux. Aussitôt elle envoie Mac Roth négocier le prix de la bête, offrant au propriétaire, Daré, cinquante génisses, un de ses meilleurs chars, vingt et une jeunes et belles esclaves.
Lorsque Mac Roth s'en revient les mains vides, son sang de guerrière se met à bouillonner. Puisqu'il en est ainsi, elle ira donc le voler, ce maudit grand brun de Cooley. D'autant que maintenant la malédiction de Macha la déesse, dont ils s'étaient un jour moqués, va frapper les habitants du royaume ennemi de cette langueur périodique qui les laisse incapables de bouger et moins encore de se défendre. Sous son commandement, toutes ses armée se dressent et marchent triomphalement sur l'Ulster. Mais Medb a oublié que la magie noire de Macha en épargnait un seul, et justement l'invaincu Cûchulain ( prononcer Cou-hou-linn ).
Cûchulain est le héros légendaire de l'Irlande. Hercule et Achille à lui seul. Déjà à sept ans il a massacré le molosse de Cûlann, le forgeron d'Ulster. Le dieu Lug au long bras, son père, l'a armé d'une lance et d'un glaive magiques, et, quand la colère le saisit, de son corps émane une chaleur intense et il revêt un aspect contourné et hideux.
Et c'est ainsi que le champion se présente, tout fulminant, face aux soldats de Medb qu'il décime les uns après les autres. Et lorsque la nuit il se retire, Lug vient à l'aide d'herbes enchantées guérir ses blessures et par des breuvages le rendre cent fois plus invincible.
Que faire pour avoir raison de ce colosse qui chaque jour trace tant de rouges sillons parmi ses armées défaites ? s'interroge la reine. Il lui faudrait trouver un autre champion tout aussi fort et tout aussi vaillant que celui-là. Qui d'autre sinon le valeureux Ferdiad ? Mais n'est-il pas l'ami d'enfance de Cûchulain ? Jamais il n'acceptera de combattre un frère de sang. Alors elle se fait belle, plus désirable encore - son nom de signifie-t-il pas "ivresse" ? Elle va lui offrir les plus précieux cadeaux, sa fille Findabair et par-dessus tout 'l'amitié de sa hanche" - pas pour le plaisir, certes, mais pour les besoins du royaume. Lors Ferdiad, drogué de vin et de caresses, s'en va se battre à contrecœur. Et Cûchulain à regret le pourfend.
Cûchulain est toujours vivant et, pour le vaincre, Medb n'a pas d'autre recours que les plus sombres magies. Trois sorcières elle va invoquer. Trois glapissantes Harpies qui sous la forme de corbeaux vont s'envoler vers lui et par illusions l'attirer, solitaire, dans la plaine de Muirthemmé. Elles lui feront violer ses tabous et ainsi perdre ses protections. Démuni de sa lance, de ses défenses surnaturelles, il est bientôt encerclé, attaqué de partout en même temps. Avec sa ceinture il s'attache à un pilier de pierre pour succomber debout.
Medb est victorieuse. Le grand brun de Cooley lui appartient désormais.
Maintenant elle peut, coiffée de sa tiare d'or, gravir la montagne de Knockera, se coucher sur la pierre et mourir en grande souveraine. C'est ainsi que Medb, Maeve, Mab, va devenir immortelle et reine des Fées.

SauronGorthaur
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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar SauronGorthaur » lun. août 04, 2014 4:07 pm

tu fais un détour par l' Irlande donc :super:

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » lun. août 04, 2014 4:16 pm

Las Hadas, las Xanas, Gojas et Diana
Y no hay hombre que entrase en este lago
sin mandano de las Hadas.
( El Baladro de Merlin )


Image

Taille :
Plutôt grande.

Aspect :
Elles se ressemblent toutes. La Diana est plus merveilleuse encore lorsqu'elle brille comme un soleil. Cheveux blonds ou d'un noir pur, peau douce et parfumée comme une pêche de vigne. Les Guaxas montrent une grâce sauvage, les Janas une beauté plus altière. Elles se changent quelquefois en hideuses mégères ou en serpents pour éprouver les gens à qui elles réclament un baiser "donné sans dégoût".

Vêtements :
Robes richement ouvragées mais aussi longs voiles blancs, ou simples costumes à la mode du pays. Pudiques, elles évitent de se montrer nues, même lorsqu'elles se baignent dans les eaux vives.

Habitat :
Le Portugal et l'Espagne. Au Pays basque on leur donne le nom de Mari, Maia, Maide, Maindi, Anaia. Elles vivent dans de magnifiques jardins au fond des grottes.

Nourriture :
Des mets fins et safranés.

Mœurs :
Quoique affiliées aux sorcières, aux dévoreuses Lamias, même si on les accuse de voler des enfants qu'elles échangent contre leur "petit monstre", elles ont toujours de bonnes raisons de le faire. Bienveillantes et généreuses, les Hadas sont venues sur terre pour racheter l'homme de la faute originelle.

Activités :
Les mêmes que celles des Margot la Fée.

Las Hadas, les Fées ibériques, sont très nombreuses, souvent dangereuses et étroitement liées aux Esprits de la mort. Elles sont très vieilles et leurs noms ont autant de racines que le plus séculaire des chênes de Galice. La Jana ( Xana )antique, ou Fileuse de nuit, a semble-t-il délibérément emmêlé tous les fils et cheveux d'or de son fuseau afin de perdre le curieux et l'empêcher d'en défaire le premier nœud.
A quelle Hada ai-je affaire ? se demande le promeneur face à la Fée qui, à la corne de bois, l'interpelle. Toutes semblables et touts différentes, elles se confondent aux régions et les régions aussi les confondent car les frontières se perdent au-delà du regard des Madres millénaires. Les Hadas ne sont-elles pas les mères de la terre ? Le destin de chaque existence n'est-il pas lié à la navette de leurs doigts ?
Est-elle bonne ou mauvaise ? C'est comme émettre un jugement sur la nuit et le jour, la pluie, le soleil, l'agneau, le vent et le loup.
Est-ce une Fada, Diana, Bruja, une de ces redoutables Gojas que l'eau courante effraie ? Une Xana dont les échos étymologiques (
Xa : fantôme, Jan : sorcière ) en font une sorte d'hybride. L'apparition de la Fée est semblable au reflet d'un miroir de l'âme, et le mortel n'a pas d'autre choix que de l'écouter et répondre à ses épreuves.

"D'où viens-tu ? lui demande-t-elle.
- De Santa Caterina.
- Et tu penses y retourner ?
- Bien sûr.
- Veux-tu avant me faire une faveur ?
Je vais te donner trois oranges que tu emmèneras au Cabeço do Castel, et que tu déposeras sur le Penedo Amarello, ensuite tu feras trois fois le tour du Penedo, et ainsi une Hada sera délivrée de son enchantement.
- A quoi servent ces oranges ?
- A se transformer en chevaux. L'un pour emporter la Fée, l'autre pour emmener la personne qui l'aura délivrée, le dernier pour porter le trésor qu'il y aura gagné."
Et le passant, empochant les trois oranges, s'en va au Cabeço do Castel avec la ferme intention d'accomplir sa fructueuse mission. Mais il fait de plus en plus chaud et le chemin est long. Il a si soif et les fruits paraissent si juteux ; il peut bien en sacrifier une sur les trois. S'il le faut, le trésor, il le portera sur son dos ! Et de la première orange il se rafraîchit.
Elle était délicieuse, fraîche, d'une saveur comme il n'en avait jamais goûté de pareille, mais petite, tellement petite que bientôt sa gorge se trouva aussi sèche qu'auparavant. "Bah ! la Fée pourra bien aller à pied", se dit-il en croquant la deuxième.
Parvenu au Penedo, il n'a plus qu'une orange à déposer à ses pieds, et, au bout des trois tours convenus, il entend une voix crier de colère : "Misérable, non seulement tu ne m'a pas délivrée, mais tu t'es toi-même enchaîné au mauvais sort !"
En effet, rentré chez lui, les malheurs de cessèrent de le poursuivre, jusqu'à ce qu'il en meure...
Ainsi l'épreuve des Hadas révèle aux hommes leurs faiblesses.

Un villageois des Asturies eut plus de chance avec une Xana qui, contre le ruban de son chapeau, lui offrit en échange une poule qui pondait de l'or.

La Diana, celle qui brille, est la plus ancienne des Hadas. Elle est née avec le temps. Cette Fée mère, à la fois déesse de la fécondation et funéraire, a confié aux Ninfas la protection des bois, des fontaines et des ruisseaux, aux Janas la protection des champs et des troupeaux. Elle est bienveillante envers les hommes et, lorsqu'ils meurent, les conduit jusqu'au tombeau qu'elle veille durant trois jours pour en chasser les bandes charognardes des Lamias avides de chairs mortes.
Modifié en dernier par Náin le mar. août 05, 2014 11:35 am, modifié 1 fois.

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » lun. août 04, 2014 4:17 pm

SauronGorthaur a écrit :tu fais un détour par l' Irlande donc :super:

Ba c'est dans la même culture 8-)

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » lun. août 04, 2014 8:52 pm

Le Folleto del Vento
Qu'en dirais-tu, petit Lodovico
de monter sur mon dos
rejoindre la tempête ?

( V. Calvini, La Chanson du vent )

Image

Taille :
Dix à trente centimètres.

Aspect :
Les Folleti sont généralement invisibles et, lorsqu'ils se laissent apercevoir, c'est si rapidement ou au milieu d'un tel enchevêtrement de petits corps graciles, d'ailes, de griffes, de nuées, de grêle, de poussière, de feuilles, de parcelles de lumière, qu'on a jamais pu les distinguer précisément.
On a pu cependant constater que le Lazio était pâle et gracieux, le Colôrobetch répugnant et armé d'un bec rouge. Ils peuvent également prendre l'apparence de sauterelles.

Vêtements :
Celui de l'Abruzzo serait couvert de castagnettes.

Habitat :
Le vent.

Nourriture :
Le vent.

Mœurs :
Tout d'abord larve inconsciente sommeillant au sein de la planète, le Folleto lors de son éclosion se partage en deux espèces : le Folleto terrestre, classé au nombre des Lutins, et le Folleto du vent qui devient Fé en prenant son envol. Le Folleto del Vento vit en bande compacte parmi les nuées. Leurs compagnes, les Marzulines, viennent deux fois l'an déposer des milliers d’œufs minuscules dans les fissures du sol, que lombrics, insectes et chenilles gobent aux deux tiers. Pratiquement invulnérables, ils n'obéissent qu'à certains vents personnifiés ( Dj'hân d'â Vin, Dj'hân di Bîh, Dzan, la Vaudaire, Père Banard, Dalu, Hardy, A Niss, Lutin nordique noueur de vents ). Et redoutent le son des cloches, l'odeur de l'ail, la puissance de certains saints et sorciers conjurateurs. La pointe du tricorne d'un prêtre dirigée vers eux les fait s'ensauver.

Activités :
Mauvais ou bons, ils conduisent les vents bons ou mauvais.

Le vent geint, pleure, appelle, chante, tourbillonne, arrache, hurle, s'engouffre, rit, soulève, déracine, bat, joue. Va doucement en brise chaude. Va farouchement en bise froide. Va je-te-va de tous les côtés à la fois. Le vent naît, s'agite et prend l'apparence, l'humeur, le caractère des Fols Fés qui l'habitent.
Coulis câlins pour Fés doux. Alizés gais pour Farauds Fés tropicaux. Blizzard bizarre pour les sournois. Tourbillon-cotillon pour les coquins. Rafales spectrales pour les démons.
... Ce sont les Folleti.
S'échappent d'une crevasse du globe située en Italie, les Folleti voyagent, prennent le premier vent passant, s'y amassent, s'y amoncellent, y tournicotent et emportent le vent. Les taquins s'amusent à faire claquer les volets, à épouvanter les enfants en hululant sous les portes, à retrousser les jupes dans la rue, à souffler les chapeaux. Les raisonnables amènent les brises de saison, poussent le soleil et les bonnes ondées sur les cultures, rafraîchissent les canicules, gonflent les voiles des navires, tournent les ailes des moulins. Les gentils dénouent les cheveux des Fées, font bruisser les feuillages, voleter les papillons, danser les Elphes, ruisseler les pétales aux branches fleuries des arbres. Les méchants arrachent les toits, coupent le souffle, giflent les joues, déracinent, culbutent les poteaux électriques, terrassent les enfants. Les féroces se déchaînent en tempêtes, tornades et cyclones, dévastent en hurlant, semant la mort sur leur passage. Ce sont eux qui lâchent les averses, les giboulées, la neige, la grêle. Déclenchent les avalanches. Déversent les déluges. Démolissent les ponts. Perdent les récoltes. Inondent les vallées. Balaient les maisons.
Les Folleti les plus dangereux proviennent de la Sicile.
Le Macinghe est un Folleto del Vento qui s'attaque aux femmes et aux jeunes filles. Le Mazzamarieddu ou Ammazzamareddu ne se calme que lorsqu'il a vu le sang d'un homme assassiné : il est responsable des tremblements de terre. Ses ennemis sont les saints Filippo et Giacomo qui, dès le printemps, tentent de l'exorciser. L'apparition en Sardaigne du Sumascazzo est signe de malheur. En Frivili, c'est le Grandilini qui règne sur la grêle. Les Mazzamarelle de l'Abruzzo, Calabria, Lazio sont également de terribles Folleti.
Le Basadone du nord de l'Italie, nuage de Folleti mâles et femelles, monte dans les cieux, le midi, et envoie des baisers à ceux qui le saluent.
Les Folleti, en voyageant de par le monde, se mêlent, s'emmêlent, s'accouplent à d'autres vents, créant d'autres follets, d'autres Elphes et Esprits de l'air, d'autres races Fées : Tornichauds des poussières et du sable, Jean du vent du Hainaut, Jean Bîjon de Sugny, Trainard. Colôrobetch... et les terribles Cornandouets des tempêtes.
En revanche ils détestent les Elphes des nuages, les démons des Chasses Galery et, durant le carnaval, affrontent en de terribles batailles sanglantes les meutes hurlantes d'Héroguias, la reine des rafales noires.
Infatigables, ils continuent de voler même lorsque le vent tombe, n'arrêtant leur course folle que de temps à autre pour s'endormir sous les haies, à l'orée des bois, aux sommets des arbres, ou se laissent filer le long des courants des rivières, ou pour se rassembler tous les cent ans en la caverne des vents située dans le Bro an Hanter Noz lors des grandes fêtes venteuses, où chacun y va de ses acrobaties, danses, menuets, rigodons, valses, toupies. Y va de sa chanson : complaintes, vocalises, berceuses.
Ces impressionnants tournois, joutes et concerts sont suivis de bals fastueux pouvant durer tout l'année.

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » lun. août 04, 2014 8:52 pm

Ainsi s'achève la grande encyclopédie des Fées :mrgreen:

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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar SauronGorthaur » lun. août 04, 2014 8:59 pm

ça va faire bizarre de plus avoir de nouvelles fiches :shock:

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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Somewhere » lun. août 04, 2014 9:01 pm

Ah ben faut que je lise tout maintenant. :D
"La responsabilité d'un auteur est-elle de raconter des histoires moralement justes ? De faire plaisir aux fans ? Rien de tout ça. L'auteur n'a qu'une seule responsabilité : raconter des histoires qui lui ressemblent et auxquelles il croit." Story, Robert McKee
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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » lun. août 04, 2014 9:08 pm

SauronGorthaur a écrit :ça va faire bizarre de plus avoir de nouvelles fiches :shock:

8-)

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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar phoenlx » lun. août 04, 2014 9:11 pm

Beau boulot Naïn. J'essairai d'avancer un peu dans la lecture en Italie si j'ai le temps tiens
Qu'importe la destination c'est le voyage qui compte
Notre histoire deviendra légende

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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » lun. août 04, 2014 9:29 pm

phoenlx a écrit :Beau boulot Naïn. J'essairai d'avancer un peu dans la lecture en Italie si j'ai le temps tiens

Comme tu veux, de toute manière le truc pratique là c'est que tu n'a pas tout à lire à la suite ou d'un coup

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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Bombur » lun. août 04, 2014 10:07 pm

Tu devrais ajouter une table des matières dans le premier post (et idem pour les lutins) :) .

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » mar. août 05, 2014 9:56 am

C''est pas une mauvaise idée

Náin

Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Náin » mar. août 05, 2014 11:35 am

Index rajouté

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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar phoenlx » ven. août 22, 2014 6:03 pm

super l'idée de l'index :super:
Qu'importe la destination c'est le voyage qui compte
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Re: La Grande Encyclopédie des Fées

Messagepar Bombur » ven. août 22, 2014 10:57 pm

Ah, j'avais pas vu que tu l'avais mis ici aussi, c'est cool :D .


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