« THX. Nom du premier film de George Lucas, mais surtout nom de l’énième société créé par le milliardaire cinéaste grâce aux succès de sa saga intergalactique Star Wars.
Plus qu’une société basée sur l’ingénierie et l'assurance qualité de systèmes de restitution d'image et de son, THX se révèle être une certification destinée à l’audiovisuel, définissant des critères puis vérifiant que les salles de cinéma et le matériel électronique grand public sont en conformité avec ces critères. Avant d’évoluer vers le home cinéma, l’automobile (!) et bien évidemment les films, THX représente l’exigence de George Lucas en matière de qualité extrême de l’image et du son, techniques qui en l’espace de six ans ont fait un bond en avant grâce au bonhomme de plusieurs dizaines d’années. A l’heure de sortir son nouvel épisode de la saga Star Wars, George Lucas n’avait visiblement plus besoin de rien, s’étant totalement affranchi d’Hollywood et ayant réussi en deux films à conquérir le cœur de millions de spectateurs, à produire Steven Spielberg et à populariser le divertissement dans un univers avant tout intellectuel. Mais comme une trilogie compte trois épisodes, Lucas se fit alors plaisir et mit en chantier la conclusion tant attendue de la série la plus prononcée de l’univers, avec Star Wars : Episode VI – Le Retour du Jedi.
C’EST QUOI CE TRUC ?
Star Wars : Episode VI - Le Retour du Jedi est un film américain sorti le 25 mai 1983 aux Etats-Unis et le 19 octobre 1983 en France. Il s’agit du dernier épisode de la première trilogie Star Wars et reste encore à ce jour le dernier dans l’ordre chronologique de la saga.
DE QUOI CA PARLE ?
Le temps de la bataille finale a sonné. L’Alliance rebelle, désormais à nouveau réunie, découvre la création du nouveau vaisseau de guerre de l’Empire et la présence à son bord de l’Empereur. L’occasion est trop belle pour l’Alliance, qui échafaude un plan et une attaque surprise pour éliminer définitivement les Forces Impériales. Mais la découverte du vaisseau par les rebelles n’est en réalité qu’un stratagème réalisé par l’Empereur lui-même, dans le but d’attirer l’Alliance dans un piège et d’exterminer définitivement la rébellion.
QUI C’EST QU’A FAIT CA ?
Richard Marquand. Tout comme pour l’Episode V, George Lucas confia la réalisation de son nouvel opus à un autre réalisateur que lui. Cependant, Irvin Kershner, réalisateur de L’Empire contre-attaque, ne fut pas rappelé par Lucas pour l’Episode VI, ce dernier s’étant quelque peu accroché avec lui lors du tournage, Kershner ne supportant sans doute pas l’influence trop grande de Lucas sur « sa » réalisation. C’est pourquoi un réalisateur novice, plus enclin à se conformer aux directives de Lucas, a été choisi pour réaliser Le Retour du Jedi. En effet, le britannique Richard Marquand n’en est alors, à 45 ans, qu’à son quatrième film en tant que réalisateur, contre une bonne dizaine alors pour Kershner. George Lucas reste donc seul maître à bord de son empire Star Wars, et peut ainsi sereinement sortir son ultime épisode qui aura achevé de faire de sa saga un événement universel.
CA DONNE QUOI ?
Sorti le 25 mai 1983 aux Etats-Unis et le 19 octobre 1983 en France, Le Retour du Jedi est une nouvelle fois pour la saga Star Wars un immense succès, totalisant ainsi 572 millions de dollars de recettes (chiffre évolutif…), et fait même mieux que l’Episode V, que le côté sombre avait fait éloigner quelques spectateurs (309 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis contre 290 pour L’Empire contre-attaque et 263 millions contre 247 dans le reste du monde actuellement). Preuve du succès extraordinaire au box-office de la série, en 1983 les cinq films les plus lucratifs de tous les temps sont alors les trois épisodes de Star Wars plus E.T. et Les Dents de la Mer de Spielberg… compère de George Lucas. Il y eut une époque où le monde des cimes du box-office était seul, très très seul… L’habituel Oscar des meilleurs effets visuels, décerné pour la troisième fois en trois films à l’équipe technique d’ILM, achève de couronner le succès de la saga (Le Retour du Jedi a également été nommé dans les catégories meilleure direction artistique, meilleur son, meilleur effets sonores et meilleur musique).
S’il fallait classer, en terme de qualité, les trois épisodes de la première trilogie Star Wars, L’Empire contre-attaque arriverait en tête, suivi d’Un Nouvel Espoir, Le Retour du Jedi fermerait alors logiquement la marche. Logiquement, car l’Episode VI possède moins d’enjeu que ses aînés, et se révèle ainsi le moins intéressant. En effet, le film se divise en deux parties, la première étant la suite directe de l’Episode V où les héros doivent libérer l’un des leurs capturé par un gangster véreux. Une sous-intrigue à l’intrigue principale qui reste le conflit Empire-Rébellion, et qui si elle se révèle fortement divertissante, n’en instaure pas un rythme étrange de fin de cycle. Car la deuxième partie du film, avec la bataille sur la lune forestière d’Endor, sent bien évidemment la bataille décisive pour les deux camps, visiblement lassés et épuisés d’une guerre qui n’en finit plus. Là encore, si cette bataille est à la hauteur de l’attente, avec son lot de surprises et de retournements inattendus, avec bien sûr, et là encore on sent la fin puisque qu’après le général Moff Tarkin dans Un Nouvel Espoir, Dark Vador dans L’Empire contre-attaque, c’est maintenant l’Empereur lui-même qui représente le grand ennemi du Retour du Jedi, soit le mal absolu. Une croissance de l’importance de l’ennemi qui montre bien qu’une fois arrivé au plus dangereux, on arrive à la fin.
Voilà ce qu’est l’Episode VI, un très grand film certes, dans la lignée de ce que nous propose Lucas depuis six années, mais un film qui sent la fin, l’after idéal à toute soirée bien arrosée, la formule de salutation concluant toutes lettres qui se respectent, le film de clôture du festival de Cannes. Donc il est vrai qu’après l’incroyable Episode IV, le sombre Episode V, cet épisode souffre forcément de la comparaison. Mais comme Lucas n’avait alors plus rien à prouver, le créateur profita de cet ultime épisode pour se faire plaisir et insérer toutes les créatures les plus inimaginables enfouis au plus profond de son cerveau. Histoire de ne pas nous faire oublier que tout ceci n’est avant tout que le fruit de son imagination. L’imagination à ce jour toujours la plus riche jamais rencontrée, et qui continue encore et encore à faire fleurir des romans, des jeux vidéos, des séries et plus rarement des films, tel que j’en ai déjà parlé dans l’article sur Un Nouvel Espoir, et où il n’y a plus vraiment grand-chose à rajouter. Les geeks, grecs des temps modernes, ont des Dieux, et George Lucas en aura sûrement été l’un des premiers. Et pour ces six années de rêve qu’il nous a offert, il n’y a qu’une chose à lui dire :
Merci Dieu ! »
C’était la première trilogie Star Wars, et dans une galaxie lointaine, très lointaine, la Force continue toujours à chercher son équilibre dans l’esprit de plusieurs millions de fans.
Vador.
et j'avais loupé la fin du film (en gros toute la fin avec notamment vador se retournant contre Palpatine , vador mourant, enlevant son masque devant Luke et évidement l'épilogue ! Comme j'accrochais pas trop au reste j'ai jamais cherché à voir ces scènes et j'en avais conclu que Star wars c'était pas terrible ! 
