La Ligne verte (The Green Mile en VO) est un film réalisé par Frank Darabont, sorti en 1999 et étant l'adaptation du roman de Stephen King. Tom Hanks tiens le rôle principal aux côtés du colossal Michael Clarke Duncan , on repère également la présence de Gary Sinise, Harry Dean Stanton et James Cromwell.
Synopsis :
En 1935, Paul Edgecombe est gardien-chef au pénitencier de Cold Mountain en Louisiane, au bloc E, surnommé La Ligne verte, où sont détenus les condamnés à la chaise électrique. Un jour, un nouveau détenu arrive. Il s'agit de John Coffey, un colosse, condamné pour le viol et le meurtre de deux soeurs. Cependant, ces faits offrent un contraste très troublant avec la douceur et la gentillesse de John qui est, semble-t-il, doté de pouvoirs surnaturels.
Alors, je me suis décidé à voir cette adaptation de la Ligne Verte de Stephen King dont la réalisation a été confiée à Frank Darabont, je n'ai pas lu le livre mais il y a de quoi considérer ce film dans de l'excellent, une très bonne réitération après Les évadés. Ainsi nous est contée l'histoire de Paul Edgecombe au pénitencier de Cold Mountain en Louisiane, celui-ci faisant partie de l'équipe en charge des condamnés à mort dont ils font attention que ceux-ci soit bien traités et aient de quoi avoir un environnement paisible le temps d'attendre de passer à la chaise électrique. C'est alors qu'arrive un prisonnier particulièrement immense et impressionnant en la personne de John Coffey "comme le Café mais ça s'écrit pas pareil" , condamné pour viol et meurtre mais présentant un sacré contraste avec sa douceur. Qui plus est sa présence va se lier à d'étranges phénomènes.
Bien évidemment cette histoire amène à une part de "réflexion" sur la peine de mort , mais bon c'est aussi du indéniablement touchant et de quoi ne pas rester insensible avec cette grande masse possédant des pouvoirs lui permettant de soigner, il va se tisser de l'affection envers lui d'abord de la part de Paul, incarné par Tom Hanks très bon dans ce rôle, puis ensuite c'est les collègues de Paul qui vont se lier d'affection pour lui, exception faite de Percy, qui se distingue complètement des autres gardiens dans son attitude . Le concernant c'est d'ailleurs un peu dommage de le montrer uniquement comme un salopard et bon si certains apprécieront ce qu'il devient, pour ma part je ne goute pas trop à l'ironie du sort . Enfin bref, sur lui on repassera pour la nuance. Autrement on a donc toute l'approche avec le personnage de John Coffey, si on assiste assez rapidement à son arrivée, un bon gros temps est pris avant d'en venir à une démonstration de ses capacités sur Paul en proie à une bien douloureuse infection urinaire qui va alors disparaître miraculeusement . De quoi donner encore plus de doutes à Paul quand à la culpabilité du bonhomme avec tout ce qu'il voit de lui.
Ainsi on se penche pas mal sur ce condamné mais aussi quelques autres dont un qui va adopter une souris...Alors là je me suis demandé d'abord qu'est ce que ça venait foutre là cette souris, et comme Percy je l'aurais bien volontiers écrasé en m'énervant après elle . Mais bon, elle est mignonne cette petite souris et bon c'est assez charmant aussi pour ce que ça donne avec elle quand au prisonnier qui l'adopte, ah ben oui on a le plein d'humanité hein.
Donc voila, on a aussi de ça, mais il ne faut pas oublier la belle ordure dans toute sa splendeur qui viens à arriver au sein de ce bâtiment, un type avec Billy The Kid tatoué sur lui, et là c'est pas du gentil prisonnier au moins, on a le véritable psychopathe dans son genre avec qui il y a du remue ménage, au moins ça donne de la raison à la Peine de mort avec un cas comme celui-là, particulièrement odieux.
Bref, on a donc un bon ensemble qui a de quoi être bien intéressant, c'est vraiment une bonne réalisation de la part de Frank Darabont et l'on a aussi le petit plaisir de voir Harry Dean Stanton dont le personnage sert pour les répétitions d'application de peine de mort. Alors ça je dois avouer que c'est un peu bizarre, répéter à chaque fois la procédure avec lui, la veille d'une exécution, enfin pourquoi pas, après tout faut vérifier que tout sera nickel mais bon, ça laisse un peu songeur quand même.
Voila, ça présente complètement une certaine composition ayant de son parti pris, mais quoi qu'il en soit le personnage de John Coffey c'est quelque chose qui ne laisse pas de marbre et confère une belle petite dimension à la chose, un ange en ce bas monde au sein d'une humanité loin d'être belle qui va changer la vie de cette équipe de gardien et aussi laisser une part de lui à Paul Edgecombe mais pas seulement .