Le Seigneur des Anneaux: La Guerre de l'anneau (2003) (PC)

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Maedhros
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Le Seigneur des Anneaux: La Guerre de l'anneau (2003) (PC)

Messagepar Maedhros » jeu. déc. 06, 2018 8:24 pm

Le Seigneur des Anneaux: La Guerre de l'anneau est un jeu vidéo de stratégie en temps réel sortis en 2003 sur Windows, édité par Sierra Entartainement et développer par Liquid Entertainment.

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Le Seigneur des Anneaux: La Guerre de l'anneau ne révolutionnera pas les jeux de stratégie. On y retrouve tous les ingrédients classiques du genre, piochés à droite et à gauche et même allègrement du côté de Warcraft 3 pour ce qui est de l'interface. Au moins, les habitués seront en terrain connu, et on peut difficilement faire des reproches au titre à ce niveau-là, sinon l'accuser de plagiat, ce qui est tellement fréquent dans les STR que nous préférerons ne pas nous attarder là-dessus.Bref, on apprécie très vite la qualité du doublage intégral en français qui bénéficie de voix bien choisies et de répliques bien dans l'esprit du bouquin. Humour, sérieux, menaces, toutes les attitudes sont représentées à travers les différentes races de la Terre du Milieu, mais aussi à travers les héros qu'on pourra contrôler, tels Frodon, Legolas, Gimli, Aragorn, Gandalf, ou même Gollum, Grishnak, Saroumane et le Seigneur des Nazgûl du côté de l'ennemi. Autant dire que rien que pour avoir le plaisir de voir tout ce beau monde croiser le fer, les non initiés auront vite fait de se mettre aux joies du STR.Pour le gameplay, La Guerre de l'Anneau ne fait certes pas dans l'originalité. On se contente d'extraire du minerai et de construire un moulin ou un abattoir pour collecter de la nourriture. Les bâtiments sont assez nombreux et variés, et permettent la production d'unités hétéroclites pour chaque race. Chose intéressante, les bâtiments des forces du mal doivent impérativement être construits sur un terrain corrompu. Ce qui veut dire qu'il faut commencer par planter une bannière de guerre par un maître des esclaves pour voir le sol se dessécher et pourrir alentour, idéal pour accueillir ensuite les autres bâtiments du mal. Le nombre de maîtres des esclaves présents sur le terrain déterminera également la limite du nombre d'unités autorisées, tandis qu'il suffira d'implanter plusieurs campements pour faire la même chose du côté des peuples libres. Très vite, on cherchera la position des gisements de minerai pour y implanter une fonderie ou une forge, et des puits pour produire de la nourriture dans les moulins ou dans les abattoirs. En faisant évoluer sa forteresse, on pourra invoquer des héros et améliorer ses troupes. Pour intégrer des rôdeurs dans son armée, il faudra nécessairement passer par un poste de rôdeurs, idem pour les Beornides (descendants du fameux Beorn) et les Huorns qui nécessitent un hâvre de la nature, les Rohirrims, les Gondoriens, les elfes ou les nains qui ont chacun leur propre bâtiment de production. On peut très bien se retrouver au final avec une troupe hétéroclite constituée par le mélange de ces races, et c'est un pur bonheur de les voir se lancer à l'assaut des pauvres gobelins. La campagne du mal est pourtant tout aussi fun à jouer, d'autant que les légions du Mordor ne manquent pas d'attrait, entre les chevaucheurs de Ouargues qui courent dans tous les sens, les assassins Haradrim, les cavaliers noirs ou les trolls qui réduisent littéralement en bouillie les pauvres peuples libres en les pulvérisant à coups de rochers.En plus des pouvoirs du destin qui s'acquièrent en combattant et qui confèrent aux héros des pouvoirs spécifiques, certaines maps comportent des vestiges que l'on peut contrôler pour acquérir les enchantements qui y sont liés. On a globalement fait le tour des possibilités de jeu, en rappelant toutefois que le soft comporte évidemment de nombreuses maps en mode Escarmouche et qu'il peut se jouer jusqu'à 8 en mode multijoueur.

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Pâle copie de Warcraft III en terme de gameplay, mais aussi par son design général, il serait quand même simpliste de dire que la Guerre de l'Anneau emprunte tout à son concurrent made in Blizzard. Tout ? Pas tout à fait mais presque, puisque ce STR reprend quelque peu le système de de points de destin de Battle Realms que l'on cumulera grâce à nos actions sur le terrain. Ceux-ci nous serviront à débloquer nos héros, leurs sorts respectifs ou encore faire appel à des pouvoirs divins. Parmi ces derniers, on remarque la présence de Titans, capables de faire tourner l'issue d'une bataille entière en un seul coup de mâchoire. Du côté du Bien on pourra faire appel à un Ent, alors que le Mal lui, n'hésitera pas à faire rappliquer son Balrog de secours. A noter que les deux bestiaux ne seront pas de sortie tous les quatre matins puisqu'il faudra accumuler pas moins de sept points de destin pour les invoquer, autant dire une éternité. En ce qui concerne le reste du gameplay, la Guerre de l'Anneau offre une petite part à l'économie en offrant deux ressources à collecter, la nourriture et le minerai. Empruntant le moteur de Battle Realms, la Guerre de l'Anneau ne brille pas particulièrement par sa plastique même si on apercevra quelques effets sympathiques d'eau, ou encore les herbes hautes qui se couchent à notre passage. L'aspect général est plutôt de bonne facture, rappelant toujours le design de Warcraft, avec des unités aux arêtes plutôt prononcées mais à l'identité certaine. Toutefois ici, le sens du détail semble avoir un peu perdu de sa magie, tout comme les animations, un peu minimalistes. Heureusement tout cela tourne bien sur une machine correcte, malgré quelques rares saccades en plein combat. Rien de bien méchant pour l'instant, mais pour le reste ça se gâte un peu. L'interface tout d'abord, n'est pas toujours des plus claires, et a la mauvaise manie de changer la position de certaines unités dans nos groupes. Cela devient alors vite problématique pour microgérer individuellement ses unités dans l'urgence. L'I.A. est de la même façon très critiquable avec des comportements parfois bizarroïdes comme des unités adverses se regardant en chiens de faïence, sans compter celles qui laissent leurs collègues se faire trancher la gorge sous leur nez. On notera encore le pathfinding capricieux au possible dans les parties les plus découpées. Pour finir on parlera de la partie sonore de la Guerre de l'Anneau qui côtoie le bon comme le beaucoup moins bon. L'entraînement d'une bonne armée est donc relativement rapide, ce qui facilite un peu les choses en multijoueurs. En effet, si le mode solo et les escarmouches de la Guerre de l'Anneau ne suffisent plus à nos pulsions de compétitions, on pourra se prendre des raclées sur Internet ou en LAN. Malheureusement, il faudra nécessairement passer par le réseau GameSpy pour trouver chaussure à son pied, ce qui n'est pas toujours évident.

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Comme on l'imagine bien, la Guerre de l'Anneau est un énième pis-aller pour revivre les malheurs de la Terre du Milieu, et retrace les grands moments épiques de l'histoire du Seigneur des Anneaux. Au menu des aventures à accomplir on aura le droit au gouffre de Helm, la défense d'Osgiliath ou encore la capture de Gollum, des missions qui en disent long sur la fidélité du titre de Liquid Entertainment, à quelques détails près. On passera de missions en missions dans un ordre parfois défini par le joueur en prenant les commandes de chacun des protagonistes, présents sur le terrain sous la forme de héros.
Si vous voulez le contacter, veiller le faire par courriel.

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