Voyage vers l'Ouest (roman sur le roi singe Sun Wu Kong)
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phoenlx
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Voyage vers l'Ouest (roman sur le roi singe Sun Wu Kong)
PEREGRINATION DANS L'OUEST
( la légende du roi des singes )
Dans ce topic nous allons parler du livre Voyage dans l'Ouest, écrit par Wu Cheng'en (1500 ? - 1582 ?)
Je fusionne l'ancien topic de Esse sur le sujet et un topic un peu plus récent de moi-même (après avoir lu le livre)
Le roman Pérégrination dans l'ouest raconte la célèbre légende du roi singe Sun Wu Kong (ou Son Goku !) Cette légende est ultra célèbre car elle inspire bon nombre d'histoires, des mangas (comme Dragon Ball), des films, des spectacles de marionnettes, des séries TV, des animes.
J'ai choisi de vous poster ci-dessus l'édition que j'ai moi je l'aime bien. J'ai eu l'occasion de lire ce livre et pour ma part je l'adore !
Au niveau des titres, selon les traductions françaises on trouve parfois
- Voyage dans l'ouest
- Pérégrination dans l'ouest
- Voyage en Occident
- Pèlerinage vers l'ouest
- ou tout simplement : le roi singe
- ou Le singe pèlerin
- titre anglais : Monkey King
- le titre japonais est Saiyuki (d'où l'inspiration pour le dessin animé japonais Saiyuki, clairement basé sur cette histoire aussi)
Le singe s'appelle Sun Wu Kong, Son Goku est plutôt l'appellation japonaise.
ci-dessus : représentation du roi singe Sun Wu Kong (issue d'un spectacle de marionnettes) ,
et ci-dessous : une illustration (source : le site nautiljon)
La légende du roi des singes est l'une des histoires les plus populaires en Chine ; elle met en scène les aventures d'un singe irrévérencieux, Sun Wu Kong à qui il arrive tout un tas d'aventures sur lesquelles nous reviendrons en résumé dans la suite du topic !! Bon j'imagine que beaucoup d'entre vous connaissent cette histoire au moins de nom ou de réputation. Sur le forum nous avons eu l'occasion d'en parler aussi dans la rubrique Saint Seiya car il y a quelques petits clin d'oeil.
Histoire inspirée de faits réels ...
L'histoire de Cheng'en est en fait la transcription des aventures, bien réelles celles-là, d'un bonze chinois, Hiun Tsang, au 7ème siècle de notre ère, qui entreprit un voyage en Inde pour chercher les écritures sacrées du bouddhisme. Evidement Cheng'en embellira et modifiera pas mal l'histoire véritable pour en faire un véritable conte de fée, mélange de poésie, de philosophie, de réflexion, de folklore chinois, de gros délires parfois, d'humour, d'absurde et d'une bonne dose de fantastique !
Hiun Tsang
Le bonze Hiun Tsang (ci-dessus), est né à Ch'in Liu in dans la province du Hunan. En 629, intrigué par des textes obscurs il partit en route vers l'Inde. Son absence de Chine dura 16 ans, et il risqua maintes fois sa vie le long de la route de la soie. Il atteignit le cachemire, où il étudia pendant 2 ans, visita Takshashila, puis en 633 arriva aux sites de la vie du bouddha. Il acquis là bas une grande réputation et fut même invité par l'empereur. Il passa beaucoup de temps à l'université de Nalanda, où l'on raconte que le bouddha vint à maintes reprises. Il y étudia puis y enseigna même quelques années.
Il revint en Chine avec avec des reliques, statues, et des tonnes de manuscrits qu'il s'évertua à traduire. Il ne parvint malheureusement à le faire que pour une partie d'entre eux avant de mourir, mais ceci permit aux bouddhistes chinois de l'époque d'élargir considérablement leur savoir et leur compréhension de cette religion étrangère. Il a également laissé à la postérité un ouvrage personnel : Si Yeou Ki (récit d'un voyage dans l'ouest), histoire mi réelle mi fabuleuse et qui inspirera lui-même bien plus tard le récit de Cheng'en dont nous allons maintenant parler.
L'histoire du singe songoku (Sun Wu Kong)
Nous allons maintenant raconter l'histoire écrite par l'auteur Wu Tcheng'en dans le roman, inspirée de celle de ce bonze chinois, autrement dit l'histoire des aventures du singe songoku racontée dans Pèlerinage vers l'ouest
Il était une fois un singe qui naquit dans un lieu nommé les Monts des Fleurs et des Fruits. Notre singe naquit dans un oeuf de pierre magique puis qui alla vivre parmi les autres singes. Un jour tous ces singes trouvèrent une cascade qu'aucun n'osa traverser sauf notre singe! Derrière se trouvait un pays merveilleux, tous les singes vinrent y vivre et nommèrent notre valeureux singe leur roi !! Mais un jour il s'inquiéta de la mort et voulut rencontrer les immortels pour apprendre leurs secrets.
Il voyagea longtemps et finit par se faire accepter comme disciple d'un patriarche : Sudobhi (l'empereur de Jade ou roi céleste) qui lui apprit les secrets des immortels. Il le nomma san goku (Sun Wu-k'ung) : "celui qui comprend la vacuité". San goku apprit à voler sur les nuages, l'empereur le nomma entre autre gardien des fruits de l'immortalité. Mais il commit de nombreux péchés et finit par être chassé pour sa vantardise. Il voulut alors se venger en constituant une armée, alla à la rencontre du dragon du lac, lui vola un bâton magique qui pouvait changer de taille, effaça son nom du registre des morts, but des fruits de longévité, se goinfra d'elixir d'immortalité à tel point qu'il énerva fortement l'empereur céleste qui recevait des plaintes de tout le monde (notamment du gardien des morts et du dragon du lac). Il tenta de le capturer et de le brûler dans le chaudron de Lao Tseu, mais ce fut un échec. Bouddha enferma finalement le roi des singes sous la montagne des cinq éléments.
500 ans plus tard, Bouddha s'inquiétait pour les hommes ... Il possédait des rouleaux sacrés de prière destinés à leur améliorer la vie. le singe Sun Wu Kong (Son Goku) resta enfermé jusqu'à ce qu'un bonze à la recherche de ces rouleaux vienne le libérer. Ce bonze s'appelait Tripitaka (ou Xuan Zang).
Sangoku dut alors escorter et protéger le bonze dans son périple, et pour être forcé d'obéir, il subit un ensorcellement de la part d'une envoyée de Bouddha, la déesse (ou boddhisatva) de la miséricorde Guanyin (autre nom selon les traductions Kuan-yin, Kannon en japonais) ..
Telle était la volonté de Bouddha qu'il aide le moine dans son périple en échange du pardon.
ci-dessous : une représentation de cette divinité (qu'on retrouve dans bien d'autres récits de la culture populaire asiatique)
En chemin, Son Goku et Tripitaka rencontrèrent un ancien général chinois démis de ses fonctions à cause de ses penchants pervers, et transformé en porc (le porc étant le symbole des obsédés). Kuan-yin (l'envoyée de Bouddha) avait aussi rencontré auparavant ce cochon et lui avait promis le pardon s'il acceptait d'aider un bonze venant lui demander de l'aide. Ainsi accepta t'il et tous trois continuèrent leur aventure bientôt rejoints par un 4ème "coéquipier": Sableux. Or Sableux était un ancien dragon, que Kuan-yin avait aussi rencontré, qu'elle avait transformé en cheval afin qu'il puisse transporter le moine, et à qui elle avait aussi promi le pardon s'il acceptait. Le groupe fut ensuite au complet et la volonté de Bouddha était presque accomplie.
ci-dessous : le groupe parti en expédition : De gauche à droite : Sun Wu kong, Xuan Zang sur Bai Long Ma, Zhu Ba Jie et Sha He Shang.
Ils durent affronter maints périls et maints monstres. A chaque fois c'était le singe, grâce à sa force et sa malice, qui les sortait d'affaire alors que le bonze la plupart du temps se laisser berner à cause de sa naïveté, et le cochon se laissait aller à ses penchants pour les femmes ou la nourriture. Ils atteignirent finalement leur but, le palais de Bouddha, ou on leur remit les textes sacrés, puis rentrèrent chez eux. Tous finirent au Ciel.
Une satire sociale?
Au même titre que le roman Au bord de l'eau, écrit par Shi Nai An, ou que La romance des Trois Royaumes (le sangokuchi), Pèlerinage vers l'ouest est l'une des oeuvres les plus populaires en Asie, et l'une des raisons qui a poussé le peuple chinois a adorer ce genre de récits est qu'ils avaient leurs sources et leurs inspirations dans la réalité de l'époque.
Dans l'histoire du roi des singes, l'empereur céleste, les dieux et Bouddha sont un peu présentés comme les dominateurs d'un monde dont san goku déjoue tous les pièges par sa malice. La manière dont il tourne en dérision sans arrêt les dieux du récit réjouissait pas mal les lecteurs. Beaucoup de gens aimaient ce genre de romans à l'époque (mais encore maintenant) parce qu'ils étaient justement perçus comme réalistes, peignant la vie de l'époque, et n'hésitant pas à critiquer de manière voilée et burlesque la société et ses dirigeants. Sous la dynastie des Ming par exemple les autorités étaient souvent perçues comme corrompues, opprimant le peuple et certaines légendes peu ragoutantes courent encore qui peuvent correspondre aux "81 malheurs" rencontrés par le bonze dans l'histoire du roi des singes. Pour exemple on peut citer l'exemple de cet eunuque de haut rang de la province de Fujian, à qui on avait conseillé de manger le cerveau de mille enfants pour retrouver sa jeunesse.. Les habitants de la région furent évidement affolés et prirent maintes mesures pour cacher leurs enfants. Dans le roi des singes il est de même question d'un territoire où l'on mangeait certains organes d'enfants.
Pour celà, leurs auteurs ont eu du mal à imposer ce style, considéré un peu comme mineur par les intellectuels de l'époque, pour qui écrire ce genre de romans étaient une honte. Ils gagnaient par conséquent souvent tout juste leur vie. Des gens comme Shi Nai An, Tcheng'en sont aujourd'hui reconnus comme d'immenses romanciers et leur succès est encore phénoménal. Il faut saluer leur courage d'avoir su imposer ce style d'histoire dans un environnement pas toujours propice.
( la légende du roi des singes )
Dans ce topic nous allons parler du livre Voyage dans l'Ouest, écrit par Wu Cheng'en (1500 ? - 1582 ?)
Je fusionne l'ancien topic de Esse sur le sujet et un topic un peu plus récent de moi-même (après avoir lu le livre)
Le roman Pérégrination dans l'ouest raconte la célèbre légende du roi singe Sun Wu Kong (ou Son Goku !) Cette légende est ultra célèbre car elle inspire bon nombre d'histoires, des mangas (comme Dragon Ball), des films, des spectacles de marionnettes, des séries TV, des animes.
J'ai choisi de vous poster ci-dessus l'édition que j'ai moi je l'aime bien. J'ai eu l'occasion de lire ce livre et pour ma part je l'adore !
Au niveau des titres, selon les traductions françaises on trouve parfois
- Voyage dans l'ouest
- Pérégrination dans l'ouest
- Voyage en Occident
- Pèlerinage vers l'ouest
- ou tout simplement : le roi singe
- ou Le singe pèlerin
- titre anglais : Monkey King
- le titre japonais est Saiyuki (d'où l'inspiration pour le dessin animé japonais Saiyuki, clairement basé sur cette histoire aussi)
Le singe s'appelle Sun Wu Kong, Son Goku est plutôt l'appellation japonaise.
ci-dessus : représentation du roi singe Sun Wu Kong (issue d'un spectacle de marionnettes) ,
et ci-dessous : une illustration (source : le site nautiljon)
La légende du roi des singes est l'une des histoires les plus populaires en Chine ; elle met en scène les aventures d'un singe irrévérencieux, Sun Wu Kong à qui il arrive tout un tas d'aventures sur lesquelles nous reviendrons en résumé dans la suite du topic !! Bon j'imagine que beaucoup d'entre vous connaissent cette histoire au moins de nom ou de réputation. Sur le forum nous avons eu l'occasion d'en parler aussi dans la rubrique Saint Seiya car il y a quelques petits clin d'oeil.
Histoire inspirée de faits réels ...
L'histoire de Cheng'en est en fait la transcription des aventures, bien réelles celles-là, d'un bonze chinois, Hiun Tsang, au 7ème siècle de notre ère, qui entreprit un voyage en Inde pour chercher les écritures sacrées du bouddhisme. Evidement Cheng'en embellira et modifiera pas mal l'histoire véritable pour en faire un véritable conte de fée, mélange de poésie, de philosophie, de réflexion, de folklore chinois, de gros délires parfois, d'humour, d'absurde et d'une bonne dose de fantastique !
Hiun Tsang
Le bonze Hiun Tsang (ci-dessus), est né à Ch'in Liu in dans la province du Hunan. En 629, intrigué par des textes obscurs il partit en route vers l'Inde. Son absence de Chine dura 16 ans, et il risqua maintes fois sa vie le long de la route de la soie. Il atteignit le cachemire, où il étudia pendant 2 ans, visita Takshashila, puis en 633 arriva aux sites de la vie du bouddha. Il acquis là bas une grande réputation et fut même invité par l'empereur. Il passa beaucoup de temps à l'université de Nalanda, où l'on raconte que le bouddha vint à maintes reprises. Il y étudia puis y enseigna même quelques années.
Il revint en Chine avec avec des reliques, statues, et des tonnes de manuscrits qu'il s'évertua à traduire. Il ne parvint malheureusement à le faire que pour une partie d'entre eux avant de mourir, mais ceci permit aux bouddhistes chinois de l'époque d'élargir considérablement leur savoir et leur compréhension de cette religion étrangère. Il a également laissé à la postérité un ouvrage personnel : Si Yeou Ki (récit d'un voyage dans l'ouest), histoire mi réelle mi fabuleuse et qui inspirera lui-même bien plus tard le récit de Cheng'en dont nous allons maintenant parler.
L'histoire du singe songoku (Sun Wu Kong)
Nous allons maintenant raconter l'histoire écrite par l'auteur Wu Tcheng'en dans le roman, inspirée de celle de ce bonze chinois, autrement dit l'histoire des aventures du singe songoku racontée dans Pèlerinage vers l'ouest
Il était une fois un singe qui naquit dans un lieu nommé les Monts des Fleurs et des Fruits. Notre singe naquit dans un oeuf de pierre magique puis qui alla vivre parmi les autres singes. Un jour tous ces singes trouvèrent une cascade qu'aucun n'osa traverser sauf notre singe! Derrière se trouvait un pays merveilleux, tous les singes vinrent y vivre et nommèrent notre valeureux singe leur roi !! Mais un jour il s'inquiéta de la mort et voulut rencontrer les immortels pour apprendre leurs secrets.
Il voyagea longtemps et finit par se faire accepter comme disciple d'un patriarche : Sudobhi (l'empereur de Jade ou roi céleste) qui lui apprit les secrets des immortels. Il le nomma san goku (Sun Wu-k'ung) : "celui qui comprend la vacuité". San goku apprit à voler sur les nuages, l'empereur le nomma entre autre gardien des fruits de l'immortalité. Mais il commit de nombreux péchés et finit par être chassé pour sa vantardise. Il voulut alors se venger en constituant une armée, alla à la rencontre du dragon du lac, lui vola un bâton magique qui pouvait changer de taille, effaça son nom du registre des morts, but des fruits de longévité, se goinfra d'elixir d'immortalité à tel point qu'il énerva fortement l'empereur céleste qui recevait des plaintes de tout le monde (notamment du gardien des morts et du dragon du lac). Il tenta de le capturer et de le brûler dans le chaudron de Lao Tseu, mais ce fut un échec. Bouddha enferma finalement le roi des singes sous la montagne des cinq éléments.
500 ans plus tard, Bouddha s'inquiétait pour les hommes ... Il possédait des rouleaux sacrés de prière destinés à leur améliorer la vie. le singe Sun Wu Kong (Son Goku) resta enfermé jusqu'à ce qu'un bonze à la recherche de ces rouleaux vienne le libérer. Ce bonze s'appelait Tripitaka (ou Xuan Zang).
Sangoku dut alors escorter et protéger le bonze dans son périple, et pour être forcé d'obéir, il subit un ensorcellement de la part d'une envoyée de Bouddha, la déesse (ou boddhisatva) de la miséricorde Guanyin (autre nom selon les traductions Kuan-yin, Kannon en japonais) ..
Telle était la volonté de Bouddha qu'il aide le moine dans son périple en échange du pardon.
ci-dessous : une représentation de cette divinité (qu'on retrouve dans bien d'autres récits de la culture populaire asiatique)
En chemin, Son Goku et Tripitaka rencontrèrent un ancien général chinois démis de ses fonctions à cause de ses penchants pervers, et transformé en porc (le porc étant le symbole des obsédés). Kuan-yin (l'envoyée de Bouddha) avait aussi rencontré auparavant ce cochon et lui avait promis le pardon s'il acceptait d'aider un bonze venant lui demander de l'aide. Ainsi accepta t'il et tous trois continuèrent leur aventure bientôt rejoints par un 4ème "coéquipier": Sableux. Or Sableux était un ancien dragon, que Kuan-yin avait aussi rencontré, qu'elle avait transformé en cheval afin qu'il puisse transporter le moine, et à qui elle avait aussi promi le pardon s'il acceptait. Le groupe fut ensuite au complet et la volonté de Bouddha était presque accomplie.
ci-dessous : le groupe parti en expédition : De gauche à droite : Sun Wu kong, Xuan Zang sur Bai Long Ma, Zhu Ba Jie et Sha He Shang.
Ils durent affronter maints périls et maints monstres. A chaque fois c'était le singe, grâce à sa force et sa malice, qui les sortait d'affaire alors que le bonze la plupart du temps se laisser berner à cause de sa naïveté, et le cochon se laissait aller à ses penchants pour les femmes ou la nourriture. Ils atteignirent finalement leur but, le palais de Bouddha, ou on leur remit les textes sacrés, puis rentrèrent chez eux. Tous finirent au Ciel.
Une satire sociale?
Au même titre que le roman Au bord de l'eau, écrit par Shi Nai An, ou que La romance des Trois Royaumes (le sangokuchi), Pèlerinage vers l'ouest est l'une des oeuvres les plus populaires en Asie, et l'une des raisons qui a poussé le peuple chinois a adorer ce genre de récits est qu'ils avaient leurs sources et leurs inspirations dans la réalité de l'époque.
Dans l'histoire du roi des singes, l'empereur céleste, les dieux et Bouddha sont un peu présentés comme les dominateurs d'un monde dont san goku déjoue tous les pièges par sa malice. La manière dont il tourne en dérision sans arrêt les dieux du récit réjouissait pas mal les lecteurs. Beaucoup de gens aimaient ce genre de romans à l'époque (mais encore maintenant) parce qu'ils étaient justement perçus comme réalistes, peignant la vie de l'époque, et n'hésitant pas à critiquer de manière voilée et burlesque la société et ses dirigeants. Sous la dynastie des Ming par exemple les autorités étaient souvent perçues comme corrompues, opprimant le peuple et certaines légendes peu ragoutantes courent encore qui peuvent correspondre aux "81 malheurs" rencontrés par le bonze dans l'histoire du roi des singes. Pour exemple on peut citer l'exemple de cet eunuque de haut rang de la province de Fujian, à qui on avait conseillé de manger le cerveau de mille enfants pour retrouver sa jeunesse.. Les habitants de la région furent évidement affolés et prirent maintes mesures pour cacher leurs enfants. Dans le roi des singes il est de même question d'un territoire où l'on mangeait certains organes d'enfants.
Pour celà, leurs auteurs ont eu du mal à imposer ce style, considéré un peu comme mineur par les intellectuels de l'époque, pour qui écrire ce genre de romans étaient une honte. Ils gagnaient par conséquent souvent tout juste leur vie. Des gens comme Shi Nai An, Tcheng'en sont aujourd'hui reconnus comme d'immenses romanciers et leur succès est encore phénoménal. Il faut saluer leur courage d'avoir su imposer ce style d'histoire dans un environnement pas toujours propice.
INSPIRATIONS DANS LE MONDE DES MANGAS ET DE L'ANIMATION JAPONAISE
Ceux qui connaissent la série d'animation récente Saiyuki (Gensomaden Saiyuki, gagnant du Japan anime grand prix 2000) auront sans doute noté les ressemblances entre Pérégrination dans l'Ouest et le scénario de ce sympatique petit anime (même si c'est loin d'être le seul à reprendre cette ultra célèbre légende chinoise)
L'histoire fait clairement échos à la légende : le bonze est cette fois appelé Genzô Sanzo, qui se voit confier par le trio céleste la mission d'empecher le monstre Gyumao de ressuciter. La Terre où se déroule cette histoire est une Terre imaginaire ou les monstres et les humains, après une longue période de paix s'entredéchirent depuis quelques temps. Les monstres deviennent agressifs à cause justement de la perspective de la résurrrection de Gyumao. Genzo Sanzo, dans sa mission et son périple, sera épaulé par 3 monstres : Sa Gojo, Sho Hakkai, et .. San Goku. Tous 3 sont très différents des autres monstres, ils sont les seuls à échapper justement au comportement agressif des autres monstres. Les 3 compagnons de Sanzo ressemblent beaucoup aux 3 compagnons du bonze de la légende, si vous visionnez la série vous verrez que c'est net! De plus , le voyage qu'ils effectuent ensuite est truffé de parallèles avec le voyage légendaire raconté dans voyage dans l'ouest. (ci-dessous : les 4 héros de saiyuki : de gauche à droite : genzo sanzo et saiyuki)
Dans le manga et anime Saint Seiya, il existe aussi des clin d'oeil à la légende du roi des singes lorsque Shaka (le chevalier d'or de la Vierge) compare ses adversaires notamment Ikki dans l'épisode 57 à "un singe dans la paume de Boudha", ou encore les trois renégats Saga, Shura et Camus dans le chapitre Hadès. cliquez ici
En ce qui concerne le clin d'oeil à Au bord de l'eau dans Saint Seiya : voir cette page du site Le scribe du sanctuaire :
http://scribe.seiya.free.fr/dossier/108-etoiles.htm
Une autre inspiration célèbre de cette légende est Dragon Ball, le manga d'Akira Toryama : le cochon de l'histoire devient cette fois Oolon, le singe bien sur sangoku, le bonze devient Bulma (c'est bien elle qui va a la rencontre de sangoku) et tous ne sont cette fois-ci pas à la recherche des sutra sacrés mais des fameuses boules de cristal .. Ils rencontrent de nombreux monstres et dragons sur leur route, sangoku, comme le singe de la légende se déplace sur un nuage, les parallèles sont évidents. Par contre la personalité plutôt "négative" du singe de la légende (rusé, malin, vantard) est cette fois-ci aux antipodes puisque le sangoku de dragon ball est valeureux et a un coeur pur... (ci-dessous : sangoku)
Relations entre la légende et Dragon Ball
On retrouve de nombreux éléments du Voyage en Occident, dans le chef d’œuvre de Toriyama. Le personnage Son Gokû est directement basé sur Sun Wukong. D’ailleurs, le nom Son Gokû est la prononciation japonaise des idéogrammes de Sun Wukong. Il présente des similitudes évidentes avec ce dernier. Il a une queue de singe et peut se transformer en gorille géant, il part à la recherche des Dragon Balls, ce qui est une quête comme le voyage du moine chinois. Son arme aussi est semblable, un bâton magique, Nyoibô, qui s’allonge à volonté. Il se déplace sur un nuage magique, Kinto’un, tout comme Sun Wukong qui a le pouvoir de chevaucher des nuées. Il rencontre Oolong, personnage à tête de porc, ce qui est aussi une allusion au récit de Wu Cheng’en.
Bulma, quant à elle, est inspirée de Tripitaka. Ceci peut paraître étrange étant donné que Bulma est une adolescente geignarde et Tripitaka, un prêtre masculin. Cependant, ce dernier, bien qu’étant un homme, est très féminin et naïf à cause de sa vie protégée.
Oolong est Zhu Bajie, l’esprit qui a pris une forme de cochon. Dans la légende, il est sur terre parce qu’il est banni. Il est puni parce qu’il a trop bu à une fête et s’est mal conduit avec la déesse de la Lune. Dans le roman, il ressemble au Oolong de Dragon Ball.
Pour ceux qui désirent lire les aventures de Sun Wukong, voici les références trouvées sur Amazon :
- Wu Cheng'en, La Pérégrination vers l'Ouest, Coffret de 2 volumes
- Wu Cheng'en, La Pérégrination vers l'Ouest, Tome 1, Livres I à X, Paris, Gallimard, 1991, 1160 p.
- Wu Cheng'en, La Pérégrination vers l'Ouest, Tome 2, Livres XI à XX, Paris, Gallimard, 1991, 1192 p.
C’est un beau travailleur qui est embauché dans une ferme tenue par un certain Kao. Peu à peu, il se transforme en démon et vole la fille de Monsieur Kao, l’enfermant dans un bâtiment annexe de la ferme. Cela ressemble beaucoup à la rencontre de Son Gokû et Oolong dans Dragon Ball.
Gokû peut attaquer en se déplaçant très rapidement. Il crée ainsi des fausses copies de lui. Sun Wukong peut, lui, faire 72 transformations pour éviter la mort.
Dans Dragon Ball, Gokû passe par un village terrorisé par Ginkaku et Kinkaku. Ce sont 2 personnages provenant du Voyage en Occident. Ils vous enferment dans une gourde et vous transforment ainsi en saké.
Quand Gokû est en enfer, dans Dragon Ball Z, il mange le fruit d’Enma Daiô. Cela ne le rend pas immortel mais cela lui donne de l’énergie pour longtemps. Ces fruits sont comparables aux pêches d’immortalité que mange Sun Wukong dans les cieux. On trouve aussi une allusion aux fruits d’immortalité dans le premier film de Dragon Ball Z quand Gohan mange une pomme qui est alcoolisée car manger un fruit d’immortalité rend légèrement pompette, tout comme Gohan.
Le Bashôsen, éventail magique utilisé pour éteindre le feu du mont Fripan est, lui aussi, repris du Voyage en Occident. Afin de franchir la montagne de feu, Sun Wukong va tenter d’emprunter l’éventail magique appartenant à la princesse Raksas. Cependant, elle le fait fuir d’un coup d’éventail. Il réussit quand même à l’obliger à lui prêter l’éventail. Elle lui en prête un faux. Il se transforme alors en mari de la princesse, Démon-buffle pour lui emprunter l’éventail. Démon-buffle, quant à lui, se déguise en Bajie, disciple de Sun Wukong, et ramène l’éventail. Finalement, grâce à l’assistance des dieux, Sun Wukong vainc le Démon-Buffle et la princesse. Il éteint le feu de la montagne. Le maître et le disciple peuvent enfin franchir la montagne.
Dans Dragon Ball Z, quand il est sur le chemin du serpent, Gokû est trompé par la princesse serpent. Si elle ne peut pas avoir son amour, elle le mangera. Ce genre de chose arrive tout le temps à Tripitaka pendant son voyage.
Dans le dessin animé Dragon Ball, quand il s’entraîne chez Dieu, Gokû doit parfois porter une couronne qui l’électrocute par moments. Plus ou moins la même chose arrive à Sun Wukong. Il a une couronne d’or placée sur la tête. Si Tripitaka prononce une certaine phrase, Sun Wukong reçoit un choc terrible.
Dans le Voyage en Occident, il y a aussi une " kame house ". C’est une grande maison de tortue blanche qui fut volée par des esprits.
Le fourneau des 8 divinations est un fourneau au bord du monde spirituel. Dans Dragon Ball, Gokû doit descendre au fond de cette cuve de feu chauffée à blanc pour réparer une fuite. Sun Wukong, quant à lui, est emprisonné dans ce fourneau pour une longue période et ceci faisait que ses yeux luisaient comme de l’or.
Après toutes ces similitudes entre Le Voyage en Occident et Dragon Ball, il est important de noter que les attaques énergétiques (le " Kame Hame Ha ", le " Genki Dama " etc.) ne sont pas présentes dans le Voyage en Occident.
Ceux qui connaissent la série d'animation récente Saiyuki (Gensomaden Saiyuki, gagnant du Japan anime grand prix 2000) auront sans doute noté les ressemblances entre Pérégrination dans l'Ouest et le scénario de ce sympatique petit anime (même si c'est loin d'être le seul à reprendre cette ultra célèbre légende chinoise)
L'histoire fait clairement échos à la légende : le bonze est cette fois appelé Genzô Sanzo, qui se voit confier par le trio céleste la mission d'empecher le monstre Gyumao de ressuciter. La Terre où se déroule cette histoire est une Terre imaginaire ou les monstres et les humains, après une longue période de paix s'entredéchirent depuis quelques temps. Les monstres deviennent agressifs à cause justement de la perspective de la résurrrection de Gyumao. Genzo Sanzo, dans sa mission et son périple, sera épaulé par 3 monstres : Sa Gojo, Sho Hakkai, et .. San Goku. Tous 3 sont très différents des autres monstres, ils sont les seuls à échapper justement au comportement agressif des autres monstres. Les 3 compagnons de Sanzo ressemblent beaucoup aux 3 compagnons du bonze de la légende, si vous visionnez la série vous verrez que c'est net! De plus , le voyage qu'ils effectuent ensuite est truffé de parallèles avec le voyage légendaire raconté dans voyage dans l'ouest. (ci-dessous : les 4 héros de saiyuki : de gauche à droite : genzo sanzo et saiyuki)
Dans le manga et anime Saint Seiya, il existe aussi des clin d'oeil à la légende du roi des singes lorsque Shaka (le chevalier d'or de la Vierge) compare ses adversaires notamment Ikki dans l'épisode 57 à "un singe dans la paume de Boudha", ou encore les trois renégats Saga, Shura et Camus dans le chapitre Hadès. cliquez ici
En ce qui concerne le clin d'oeil à Au bord de l'eau dans Saint Seiya : voir cette page du site Le scribe du sanctuaire :
http://scribe.seiya.free.fr/dossier/108-etoiles.htm
Une autre inspiration célèbre de cette légende est Dragon Ball, le manga d'Akira Toryama : le cochon de l'histoire devient cette fois Oolon, le singe bien sur sangoku, le bonze devient Bulma (c'est bien elle qui va a la rencontre de sangoku) et tous ne sont cette fois-ci pas à la recherche des sutra sacrés mais des fameuses boules de cristal .. Ils rencontrent de nombreux monstres et dragons sur leur route, sangoku, comme le singe de la légende se déplace sur un nuage, les parallèles sont évidents. Par contre la personalité plutôt "négative" du singe de la légende (rusé, malin, vantard) est cette fois-ci aux antipodes puisque le sangoku de dragon ball est valeureux et a un coeur pur... (ci-dessous : sangoku)
Relations entre la légende et Dragon Ball
On retrouve de nombreux éléments du Voyage en Occident, dans le chef d’œuvre de Toriyama. Le personnage Son Gokû est directement basé sur Sun Wukong. D’ailleurs, le nom Son Gokû est la prononciation japonaise des idéogrammes de Sun Wukong. Il présente des similitudes évidentes avec ce dernier. Il a une queue de singe et peut se transformer en gorille géant, il part à la recherche des Dragon Balls, ce qui est une quête comme le voyage du moine chinois. Son arme aussi est semblable, un bâton magique, Nyoibô, qui s’allonge à volonté. Il se déplace sur un nuage magique, Kinto’un, tout comme Sun Wukong qui a le pouvoir de chevaucher des nuées. Il rencontre Oolong, personnage à tête de porc, ce qui est aussi une allusion au récit de Wu Cheng’en.
Bulma, quant à elle, est inspirée de Tripitaka. Ceci peut paraître étrange étant donné que Bulma est une adolescente geignarde et Tripitaka, un prêtre masculin. Cependant, ce dernier, bien qu’étant un homme, est très féminin et naïf à cause de sa vie protégée.
Oolong est Zhu Bajie, l’esprit qui a pris une forme de cochon. Dans la légende, il est sur terre parce qu’il est banni. Il est puni parce qu’il a trop bu à une fête et s’est mal conduit avec la déesse de la Lune. Dans le roman, il ressemble au Oolong de Dragon Ball.
Pour ceux qui désirent lire les aventures de Sun Wukong, voici les références trouvées sur Amazon :
- Wu Cheng'en, La Pérégrination vers l'Ouest, Coffret de 2 volumes
- Wu Cheng'en, La Pérégrination vers l'Ouest, Tome 1, Livres I à X, Paris, Gallimard, 1991, 1160 p.
- Wu Cheng'en, La Pérégrination vers l'Ouest, Tome 2, Livres XI à XX, Paris, Gallimard, 1991, 1192 p.
C’est un beau travailleur qui est embauché dans une ferme tenue par un certain Kao. Peu à peu, il se transforme en démon et vole la fille de Monsieur Kao, l’enfermant dans un bâtiment annexe de la ferme. Cela ressemble beaucoup à la rencontre de Son Gokû et Oolong dans Dragon Ball.
Gokû peut attaquer en se déplaçant très rapidement. Il crée ainsi des fausses copies de lui. Sun Wukong peut, lui, faire 72 transformations pour éviter la mort.
Dans Dragon Ball, Gokû passe par un village terrorisé par Ginkaku et Kinkaku. Ce sont 2 personnages provenant du Voyage en Occident. Ils vous enferment dans une gourde et vous transforment ainsi en saké.
Quand Gokû est en enfer, dans Dragon Ball Z, il mange le fruit d’Enma Daiô. Cela ne le rend pas immortel mais cela lui donne de l’énergie pour longtemps. Ces fruits sont comparables aux pêches d’immortalité que mange Sun Wukong dans les cieux. On trouve aussi une allusion aux fruits d’immortalité dans le premier film de Dragon Ball Z quand Gohan mange une pomme qui est alcoolisée car manger un fruit d’immortalité rend légèrement pompette, tout comme Gohan.
Le Bashôsen, éventail magique utilisé pour éteindre le feu du mont Fripan est, lui aussi, repris du Voyage en Occident. Afin de franchir la montagne de feu, Sun Wukong va tenter d’emprunter l’éventail magique appartenant à la princesse Raksas. Cependant, elle le fait fuir d’un coup d’éventail. Il réussit quand même à l’obliger à lui prêter l’éventail. Elle lui en prête un faux. Il se transforme alors en mari de la princesse, Démon-buffle pour lui emprunter l’éventail. Démon-buffle, quant à lui, se déguise en Bajie, disciple de Sun Wukong, et ramène l’éventail. Finalement, grâce à l’assistance des dieux, Sun Wukong vainc le Démon-Buffle et la princesse. Il éteint le feu de la montagne. Le maître et le disciple peuvent enfin franchir la montagne.
Dans Dragon Ball Z, quand il est sur le chemin du serpent, Gokû est trompé par la princesse serpent. Si elle ne peut pas avoir son amour, elle le mangera. Ce genre de chose arrive tout le temps à Tripitaka pendant son voyage.
Dans le dessin animé Dragon Ball, quand il s’entraîne chez Dieu, Gokû doit parfois porter une couronne qui l’électrocute par moments. Plus ou moins la même chose arrive à Sun Wukong. Il a une couronne d’or placée sur la tête. Si Tripitaka prononce une certaine phrase, Sun Wukong reçoit un choc terrible.
Dans le Voyage en Occident, il y a aussi une " kame house ". C’est une grande maison de tortue blanche qui fut volée par des esprits.
Le fourneau des 8 divinations est un fourneau au bord du monde spirituel. Dans Dragon Ball, Gokû doit descendre au fond de cette cuve de feu chauffée à blanc pour réparer une fuite. Sun Wukong, quant à lui, est emprisonné dans ce fourneau pour une longue période et ceci faisait que ses yeux luisaient comme de l’or.
Après toutes ces similitudes entre Le Voyage en Occident et Dragon Ball, il est important de noter que les attaques énergétiques (le " Kame Hame Ha ", le " Genki Dama " etc.) ne sont pas présentes dans le Voyage en Occident.
bon a moi de parler maintenant
(j'ai hésité entre cette section du forulm et celle sur les mangas)
donc si j'ai fait ce topic, c'est pour signaler que Dragon Ball n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, presque tous les mangas (peut-être tous qui sait) s'inspirent de légendes anciennes
on ne connait pas forcément toutes ces légendes donc on voit pas le lien
du moins ont-il un élément de base pour lancer l'histoire
il serait intéressant de citer les mangas et leur source pour avoir une idée plus précise des inspirations mythologiques
un autre exemple : Soul Hunter qui reprend l'idée de "les chronique de l'investiture des dieux" je connais pas les détails de comparaison :p
Blue Seed, qui a pour base la mythologie japonaise
Gensomaden Sayiku : littéralement "voyage en occident", je vous laisse deviner d'où ça vient
(j'ai hésité entre cette section du forulm et celle sur les mangas)
donc si j'ai fait ce topic, c'est pour signaler que Dragon Ball n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, presque tous les mangas (peut-être tous qui sait) s'inspirent de légendes anciennes
on ne connait pas forcément toutes ces légendes donc on voit pas le lien
du moins ont-il un élément de base pour lancer l'histoire
il serait intéressant de citer les mangas et leur source pour avoir une idée plus précise des inspirations mythologiques
un autre exemple : Soul Hunter qui reprend l'idée de "les chronique de l'investiture des dieux" je connais pas les détails de comparaison :p
Blue Seed, qui a pour base la mythologie japonaise
Gensomaden Sayiku : littéralement "voyage en occident", je vous laisse deviner d'où ça vient
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phoenlx
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Excellent Le roi singe ! et belle présentation
J'ai commencé cet été par un autre roman chinois très connu : Au bord de l'eau, de Shi Nai An (EDIT : voir ce topic) !!
je ne sais pas si tu connais ça raconte l'histoire de 108 héros qui se rebellent contre le pouvoir impérial chinois en place (ça se déroule pendant l'époque de notre Moyen Âge). Ces 108 brigans héroiques vont se constituer peu à peu un repère "dans les herbes" au milieu des marais, au début ils sont séparés, mais des injustices finissent par les rassembler et ils forment une armée soudée ; 108 constitue un grand nombre de personnages, le livre s'attache à tous, c'est un très gros livre mais j'ai beaucoup aimé, c'est plein d'humour, l'histoire s'attache à chacun d'entre eux avec en général au moins un chapitre (on a autant d'histoire dans l'histoire que de personnagess en fait c'est à dire 108 ! des sous-intrigues, des arcs qui se croisent, certains chapitres particuliers inspirent eux-même des opéras bien particuliers en chine, autant dire que c'est très riche ! 2000 pages à lire c'est un roman fleuve en deux tomes (dans mon édition) .
Il faut être courageux mais en fait ça se dévore, le seul petit soucis c'est peut être ces noms chinois qui peuvent paraitre se ressembler tous pour nous occidental, mais quand on est à fond plongé dans l'histoire c'est pas trop gênant car on lit vite et on retient plutôt bien les faits et noms qui défilent ... )
Si tu as aimé Pérégrination vers l'ouest je pense que tu aimeras Au Bord de l'eau (il y a un 3ème grand roman chinois très connu aussi c'est le roman des trois royaumes .. Mais j'ai un mal fou à le trouver dans le commerce celui là, à la Fnac, a part l'édition hors de prix La pléiade il y a une édition mais il manque certains volumes (partout ou je vais !!) c'est bigrement énervant ..
Pour en revenir à ton parallèle avec les mangas moi j'avais justement acheté Au bord de l'eau a la base sur un conseil de neault du forum, et parcequ'il y avait un rapport avec Saint Seiya (mon manga culte) : les 108 héros du repaire des Monts Liang du bouquin sont un peu le parallèle des 108 spectres d'Hadès dans Saint Seiya (chacun, dans les 2 cas associés à une étoile en plus , et dans Saint Seiya le moment où les étoiles s'échappent de leur "réceptacle" pour venir s'incarner dans les fameux spectres d'Hadès, ça ressemble beaucoup au premier chapitre du livre de Shi NaiAn où on a une scène similaire !!
C'est clair que les grands romans chinois ont beaucoup inspiré les mangas !!! Dragon Ball pour la légende du roi des singes mais il y a Saiyuki aussi qui s'inspire beaucoup de Pérégrination vers l'ouest et des mangas de Tezuka je crois et d'autres.
Mais tu as raison de dire que la plupart des mangas font référence à quelque chose dans le folklore, la littérature japonaise ou chinoise (ou autre) , c'est vrai que quand on les regarde on ne s'imagine pas toujours ce qu'il y a derrière, à quoi telle scène fait référence, moi c'est un peu ça qui m'intéresse (je m'intéresse énormément à tout ce qui est allégorie, paraboles diverses etc, et plus yen a dans une oeuvre plus j'ai tendance à apprécier en général , surtout quand c'est bien foutu niveau scénario, intrigue en plus ..)
Merci pour ce topic en tout cas !! Je sens qu'on va avoir beaucoup à en dire!!
J'ai commencé cet été par un autre roman chinois très connu : Au bord de l'eau, de Shi Nai An (EDIT : voir ce topic) !!
je ne sais pas si tu connais ça raconte l'histoire de 108 héros qui se rebellent contre le pouvoir impérial chinois en place (ça se déroule pendant l'époque de notre Moyen Âge). Ces 108 brigans héroiques vont se constituer peu à peu un repère "dans les herbes" au milieu des marais, au début ils sont séparés, mais des injustices finissent par les rassembler et ils forment une armée soudée ; 108 constitue un grand nombre de personnages, le livre s'attache à tous, c'est un très gros livre mais j'ai beaucoup aimé, c'est plein d'humour, l'histoire s'attache à chacun d'entre eux avec en général au moins un chapitre (on a autant d'histoire dans l'histoire que de personnagess en fait c'est à dire 108 ! des sous-intrigues, des arcs qui se croisent, certains chapitres particuliers inspirent eux-même des opéras bien particuliers en chine, autant dire que c'est très riche ! 2000 pages à lire c'est un roman fleuve en deux tomes (dans mon édition) .
Il faut être courageux mais en fait ça se dévore, le seul petit soucis c'est peut être ces noms chinois qui peuvent paraitre se ressembler tous pour nous occidental, mais quand on est à fond plongé dans l'histoire c'est pas trop gênant car on lit vite et on retient plutôt bien les faits et noms qui défilent ... )
Si tu as aimé Pérégrination vers l'ouest je pense que tu aimeras Au Bord de l'eau (il y a un 3ème grand roman chinois très connu aussi c'est le roman des trois royaumes .. Mais j'ai un mal fou à le trouver dans le commerce celui là, à la Fnac, a part l'édition hors de prix La pléiade il y a une édition mais il manque certains volumes (partout ou je vais !!) c'est bigrement énervant ..
Pour en revenir à ton parallèle avec les mangas moi j'avais justement acheté Au bord de l'eau a la base sur un conseil de neault du forum, et parcequ'il y avait un rapport avec Saint Seiya (mon manga culte) : les 108 héros du repaire des Monts Liang du bouquin sont un peu le parallèle des 108 spectres d'Hadès dans Saint Seiya (chacun, dans les 2 cas associés à une étoile en plus , et dans Saint Seiya le moment où les étoiles s'échappent de leur "réceptacle" pour venir s'incarner dans les fameux spectres d'Hadès, ça ressemble beaucoup au premier chapitre du livre de Shi NaiAn où on a une scène similaire !!
C'est clair que les grands romans chinois ont beaucoup inspiré les mangas !!! Dragon Ball pour la légende du roi des singes mais il y a Saiyuki aussi qui s'inspire beaucoup de Pérégrination vers l'ouest et des mangas de Tezuka je crois et d'autres.
Mais tu as raison de dire que la plupart des mangas font référence à quelque chose dans le folklore, la littérature japonaise ou chinoise (ou autre) , c'est vrai que quand on les regarde on ne s'imagine pas toujours ce qu'il y a derrière, à quoi telle scène fait référence, moi c'est un peu ça qui m'intéresse (je m'intéresse énormément à tout ce qui est allégorie, paraboles diverses etc, et plus yen a dans une oeuvre plus j'ai tendance à apprécier en général , surtout quand c'est bien foutu niveau scénario, intrigue en plus ..)
Merci pour ce topic en tout cas !! Je sens qu'on va avoir beaucoup à en dire!!
Modifié en dernier par phoenlx le sam. janv. 29, 2005 3:59 pm, modifié 6 fois.
Qu'importe la destination c'est le voyage qui compte
Notre histoire deviendra légende
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Je me demande si le fait de prendre des bases solides ne contribue pas à faire le succès des mangas contrairement au BD ou comics des autres pays ou les personnages et les histoires sont inspirés directement de l'esprit de leur créateur ce qui fait que parfois cela semble moins profond
et aussi du fait que dans les mangas, même si les héros sont des Héros, ils sont aussi humain avec leur bon et leur mauvais côté auquel on peut plus facilement s'identifier
moi aussi je commence de plus en plus à m'intéresser à ces romans qui date pas d'hier parce qu'ils sont vraiment très riche et ces romans sont eux même inspirés de fait historique parfois melangé avec des croyances mytologique (comme pérégrination vers l'ouest)
je crois qu'on va avoir du boulot si on veut réparer ce manque
j'ai entendu parler de au bord de l'eau sans connaitre le contenu, mais si je le trouve, je le raterai pas, ce ne sont pas quelques 2 milles pages qui me font peur, j'ai déjà lu beaucoup plus
on regrette quand même de pas comprendre le japonais parce que ces romans ne sont souvent que des condensés de traduction et je pense pas qu'on puisse en avoir l'intégralité en français pas plus que ça ne doit exister en anglais
un exemple de conte qu'on ne connaitra jamais, japonais cette fois et pas chinois comme les autres : Hakkenden, la légende des 8 samouraïs qui est à la base en 106 volumes, de quoi passer de longue soirée à tourner les pages si on pouvait l'avoir
faute de mieux, il parait qu'on peut le trouver en film (1987) : Ce film, " Satomi Hakkenden " ou " La Légende des 8 Samourais " pour le titre français est une véritable adaptation de l'oeuvre originale
si tu veux en savoir plus sur l'histoire va sur ce site http://www.guillaumemorel.com/fr-article-hakkenden.htm
y'a peut-être des référence dans saint seya, ça ne m'étonnerait pas (pas plus que ça ne m'étonnerait si tu connais déjà )
bon la je suis obligé de te citer le noms des 8 samourais :
Inue Shinbee Masashi incarne "Jin", la vertu, la bienveillance, l'humanité. C'est le caractère parfait, le personnage invincible, son unique point faible est l'eau : il ne sait pas nager. Il est doté de 2 sabres, un long nommé " Kotsukigata " et un court qui n'est autre que celui de la princesse Fuse. Mais il préfère utilisé le Tessen (éventail en fer). Il est bon cavalier. Dans le film de Fukasaku, il manie aussi deux grandes kama (faucilles) très efficacement.
Inukawa Sousuke Yoshitou incarne "Gi", la justesse, le devoir. Il utilise " Yukizasa ", un set de deux sabres issu de son père (un sabre long nommé " Ozasa " et un court " Ochiba ").
Inumura Daikaku Masanori incarne "Rei", la courtoisie, la gratitude. Son point fort est la connaissance, son point faible est qu'il ne sait pas nager. Il utilise le sabre.
Inuzaka Keno Tanetomo incarne "Chi", la sagesse. Déguisé en danseuse, ses points forts sont la beauté, l'intelligence et l'adresse.
Inuyama Dousetsu Tadatomo incarne "Chuu", le coeur, l'esprit. Son point faible est la nervosité.
Inukai Genpachi Nobumichi incarne "Shin", la confiance, la foi. Elève de la meilleur école d'arts martiaux de l'univers du Hakkenden, l'école Nikaimatsu, il est avec Shinbee le plus fort des 8 samurai.
Inuzuka Shino Moritaka incarne "Kou", la dévotion filiale. Elle utilise 2 sabres : "Murasame" un sabre long et "Kiri-Ichimonji" un sabre court, trésor du clan Ohtsuka.
Inuta Kobungo Yasuyori incarne "Tei", l'affection fraternelle. Son point fort est la force (il est présenté comme champion de Sumo), son point faible est l'ignorance.
Sinon les 8 samourai je ne connaissais pas !! merci pour les références !! j'essairai de réparer cette erreur !! mais c'est vrai qu'il y a trop de trucs à lire quand tu réfléchis !! moi en ce moment avec tout ce que j'ai a lire je me dis qu'une vie entière suffirait pas !!
et aussi du fait que dans les mangas, même si les héros sont des Héros, ils sont aussi humain avec leur bon et leur mauvais côté auquel on peut plus facilement s'identifier
moi aussi je commence de plus en plus à m'intéresser à ces romans qui date pas d'hier parce qu'ils sont vraiment très riche et ces romans sont eux même inspirés de fait historique parfois melangé avec des croyances mytologique (comme pérégrination vers l'ouest)
je crois qu'on va avoir du boulot si on veut réparer ce manque
j'ai entendu parler de au bord de l'eau sans connaitre le contenu, mais si je le trouve, je le raterai pas, ce ne sont pas quelques 2 milles pages qui me font peur, j'ai déjà lu beaucoup plus
on regrette quand même de pas comprendre le japonais parce que ces romans ne sont souvent que des condensés de traduction et je pense pas qu'on puisse en avoir l'intégralité en français pas plus que ça ne doit exister en anglais
un exemple de conte qu'on ne connaitra jamais, japonais cette fois et pas chinois comme les autres : Hakkenden, la légende des 8 samouraïs qui est à la base en 106 volumes, de quoi passer de longue soirée à tourner les pages si on pouvait l'avoir
faute de mieux, il parait qu'on peut le trouver en film (1987) : Ce film, " Satomi Hakkenden " ou " La Légende des 8 Samourais " pour le titre français est une véritable adaptation de l'oeuvre originale
si tu veux en savoir plus sur l'histoire va sur ce site http://www.guillaumemorel.com/fr-article-hakkenden.htm
y'a peut-être des référence dans saint seya, ça ne m'étonnerait pas (pas plus que ça ne m'étonnerait si tu connais déjà )
bon la je suis obligé de te citer le noms des 8 samourais :
Inue Shinbee Masashi incarne "Jin", la vertu, la bienveillance, l'humanité. C'est le caractère parfait, le personnage invincible, son unique point faible est l'eau : il ne sait pas nager. Il est doté de 2 sabres, un long nommé " Kotsukigata " et un court qui n'est autre que celui de la princesse Fuse. Mais il préfère utilisé le Tessen (éventail en fer). Il est bon cavalier. Dans le film de Fukasaku, il manie aussi deux grandes kama (faucilles) très efficacement.
Inukawa Sousuke Yoshitou incarne "Gi", la justesse, le devoir. Il utilise " Yukizasa ", un set de deux sabres issu de son père (un sabre long nommé " Ozasa " et un court " Ochiba ").
Inumura Daikaku Masanori incarne "Rei", la courtoisie, la gratitude. Son point fort est la connaissance, son point faible est qu'il ne sait pas nager. Il utilise le sabre.
Inuzaka Keno Tanetomo incarne "Chi", la sagesse. Déguisé en danseuse, ses points forts sont la beauté, l'intelligence et l'adresse.
Inuyama Dousetsu Tadatomo incarne "Chuu", le coeur, l'esprit. Son point faible est la nervosité.
Inukai Genpachi Nobumichi incarne "Shin", la confiance, la foi. Elève de la meilleur école d'arts martiaux de l'univers du Hakkenden, l'école Nikaimatsu, il est avec Shinbee le plus fort des 8 samurai.
Inuzuka Shino Moritaka incarne "Kou", la dévotion filiale. Elle utilise 2 sabres : "Murasame" un sabre long et "Kiri-Ichimonji" un sabre court, trésor du clan Ohtsuka.
Inuta Kobungo Yasuyori incarne "Tei", l'affection fraternelle. Son point fort est la force (il est présenté comme champion de Sumo), son point faible est l'ignorance.
Sinon les 8 samourai je ne connaissais pas !! merci pour les références !! j'essairai de réparer cette erreur !! mais c'est vrai qu'il y a trop de trucs à lire quand tu réfléchis !! moi en ce moment avec tout ce que j'ai a lire je me dis qu'une vie entière suffirait pas !!
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Esse a écrit :Je me demande si le fait de prendre des bases solides ne contribue pas à faire le succès des mangas contrairement au BD ou comics des autres pays ou les personnages et les histoires sont inspirés directement de l'esprit de leur créateur ce qui fait que parfois cela semble moins profond
et aussi du fait que dans les mangas, même si les héros sont des Héros, ils sont aussi humain avec leur bon et leur mauvais côté auquel on peut plus facilement s'identifier
Ah mais moi en tout cas pour ceux que j'apprécie c'est SURTOUT cet aspect là quii me plait dedans (et c'est clair que les marvel , j'aimais bien étant gamin mais moins maintenant parceque je trouve ça moins profond, j'ai plus de mal a accrocher car ça me parle moins maintenant, ça fait moins référence aux grands combats de la vie réelle et tout, c'est moins chargé en symboles , en émotions , la psychologie des persos est moins poussée... Dans les mangas au contraire c'est souvent un aspect qui est poussé parfois à l'extreme
Esse a écrit :j'ai entendu parler de au bord de l'eau sans connaitre le contenu, mais si je le trouve, je le raterai pas, ce ne sont pas quelques 2 milles pages qui me font peur, j'ai déjà lu beaucoup plus Razz
on regrette quand même de pas comprendre le japonais parce que ces romans ne sont souvent que des condensés de traduction et je pense pas qu'on puisse en avoir l'intégralité en français pas plus que ça ne doit exister en anglais
oui, en fait Au bord de l'eau ce n'est pas japonais hein, c'est chinois (comme Pérégrination dans l'ouest du reste) .. Il y a aussi des petits clin d'oeil dans Saint Seiya avec les 108 spectres et leurs 108 étoiles qui sont le parallèle des 108 héros du roman. Bon sinon la traduction je ne la trouve pas mal du tout !! c'est vrai que ça doit être très difficile pour le traducteur de retranscrire les formes spéciales de la langue japonaise (ou chinoise dans ce cas), les expressions propres à l'auteur dans sa langue, les subtilités ; à mon avis il y a forcément quelque chose qui se perd !! mais je t'assure ! achète le (au bord de l'eau ) tu verras il y a justement eu un travail extraordinaire (et reconnu par les lecteurs et dans le monde de la traduction) par rapport à ça ; perso à la lecture des passages les plus truculents du livre j'ai bien pris mon pied et c'était un plaisir purement littéraire, il y a des tournures de phrase intéressantes.
c'est souvent laissé tel quel avec un langage un peu ancien et il y a des notes à aller chercher en fin de chapitre ou de bouquin, au départ ça parait fastidieux mais en fait on s'y fait bien et on se rend compte au bout d'un moment que c'est indispensable pour pas violer l'esprit de l'auteur ..
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phoenlx a écrit :Ah mais moi en tout cas pour ceux que j'apprécie c'est SURTOUT cet aspect là quii me plait dedans (et c'est clair que les marvel , j'aimais bien étant gamin mais moins maintenant parceque je trouve ça moins profond, j'ai plus de mal a accrocher car ça me parle moins maintenant, ça fait moins référence aux grands combats de la vie réelle et tout, c'est moins chargé en symboles , en émotions , la psychologie des persos est moins poussée... Dans les mangas au contraire c'est souvent un aspect qui est poussé parfois à l'extreme
à part des problèmes personnels qu'ils rencontrent quadn ils retirent leur masque, on ne peut pas dire que leru personnalités soient spéciament complexe, contrairerement aux mangas, les autres paraissent n'avoir qu'un seul caractère... un peu comme des schtroumpfs
phoenlx a écrit :oui, en fait Au bord de l'eau ce n'est pas japonais hein, c'est chinois (comme Pérégrination dans l'ouest du reste) .. Il y a aussi des petits clin d'oeil dans Saint Seiya avec les 108 spectres et leurs 108 étoiles qui sont le parallèle des 108 héros du roman. Bon sinon la traduction je ne la trouve pas mal du tout !!
ouai je sais bien mais je me dis qu'on peut pas apprendre le japonais et le chinois en même temps ... et là je suis plus orienté vers l'apprentissage du japonais pour pouvoir découvrir plus d'anime en VO (ben je peux rêver )
mais quand je parlais de mon regret de pas maitriser la langue ce n'était pas parce que la traduction ne correspondrait pas mais parce qu'on n'aura pas l'intrégralité de l'histoire comme c'est le cas en chine (ou au japon)
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Grosse surprise en passant à la FNAC aujourd'hui lorsque j'ai vu une grosse affiche avec pour titre MONKEY (singe)
En fait c'est pour annoncer une représentation au théâtre du Chatelet qui se tiendra prochainement du 26 Septembre au 13 Octobre 2007 et dont le thème sera la fameuse légende du roi des singes (pérégrination dans l'ouest)
Source
J'ai bien envie de me faire ça moi !!!
( source : http://www.graphivore.be/news.php?idnews=430 )
plus de détail sur cette légende célèbre et le livre : ---> voir ce topic
http://www.les-ailes-immortelles.net/fo ... ++occident
En fait c'est pour annoncer une représentation au théâtre du Chatelet qui se tiendra prochainement du 26 Septembre au 13 Octobre 2007 et dont le thème sera la fameuse légende du roi des singes (pérégrination dans l'ouest)
Source
J'ai bien envie de me faire ça moi !!!
D’après le classique de la littérature chinoise Xi You Ji de Wu Cheng’en
Une œuvre magique racontant l’histoire du personnage préféré de la littérature chinoise, le Roi Singe, qui se rebelle contre le Ciel et se proclame grand sage, égal au Bouddha.
Conception et mise en scène Chen Shi-Zheng
Musique Damon Albarn
Concept visuel, animation et costumes Jamie Hewlett
les créateurs de Gorillaz
Direction musicale André De Ridder
Lyrics David Greenspan
Lumières Nick Richings
Sound designer Barry Bartlett
Acrobates, interprètes d’arts martiaux et de Shaolin, chanteurs d’opéra de Pékin, orchestre et choeur de Damon Albarn
Une création du Théâtre du Châtelet en coproduction avec le Manchester International Festival et le Staatsoper Unter den Linden de Berlin
Du 26 Septembre au 13 Octobre 2007
Pour toutes infos et réservations:
01-40-28-28-40
http://www.chatelet-theatre.com
avec le soutien de Madame GEORGES MEYER
Retrouvez aussi le Roi Singe dans Le Voyage en Occident, l'adaptation en manhua par Chen WEIDONG et Peng CHAO aux éditions Xiao Pan
Ainsi que les chroniques de cette magnifique série sur le Graphivore, cliquez-ici!
( source : http://www.graphivore.be/news.php?idnews=430 )
plus de détail sur cette légende célèbre et le livre : ---> voir ce topic
http://www.les-ailes-immortelles.net/fo ... ++occident
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une sortie de groupe par le clan Takeda est peut-être prévue (affaire à suivre)
je met le topic pour ceux que ça intéresse
http://clan-takeda.com/forum/viewtopic.php?t=4877
Il se peut pour ma part que j'y aille dans le cadre du clan Takeda
(ou individuellement je sais pas trop encore.. faut que je trouve quelqu'un !!! )
je met le topic pour ceux que ça intéresse
http://clan-takeda.com/forum/viewtopic.php?t=4877
Il se peut pour ma part que j'y aille dans le cadre du clan Takeda
(ou individuellement je sais pas trop encore.. faut que je trouve quelqu'un !!! )
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Cracoucas
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Tu parles, Chatelet ils sont insupportables, le théâtre est pas bien construit par rapport aux autres grandes salles accoustiques de Paris, et ils te regardent avec des airs méprisants en expliquant que le prix qu'ils te proposent est hallucinant tellement il est pas cher alors que ça coute un bras et que leurs tarifs étudiants ne sont pas vraiment adaptés aux étudiants que je connais...
J'y suis allée qu'une fois du coup, sur invitation...
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phoenlx
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Pour le roi des singes en fait moi je vais attendre un peu de voir si par les takeda c'est possible d'avoir une ristourne en groupe parceque c'est clair que ça refroidit ... C'est dommage ça doit pas être mal ce petit spectacle
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Cracoucas
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ET c'est là que je reviens pour narguer le Phoenix : J'y suis alléeeeeeeee !!!!!
ON est allées avec une copine du boulot pour récuperer les places un soir tard du boulot, et one st arrivées à chatelet, guichet fermés, alors on s'est mises à râler - comme toujours avec moi - qu'on finissait trop tard et que ouin comment on fait pour accéder à la culture dans ce cas... Et vive les vigiles ! ils nous ont dit d'aller au contrôle pour demander si pour le soit même il y avait, et c'etait la générale, il restait des invitations on nous a donné deux invitations ! et on a vu le spectacleeeeeeeeee !!!!!
Et c'était.... ............. !!!!!!!!!!!!! !!!!
Je le conseille donc ! ( avec un bémol : décidément au Chatelet il faut avoir des places centrales et en hauteur, c'est pire que Garnier, à l'italienne avec des poteaux partout !)
ON est allées avec une copine du boulot pour récuperer les places un soir tard du boulot, et one st arrivées à chatelet, guichet fermés, alors on s'est mises à râler - comme toujours avec moi - qu'on finissait trop tard et que ouin comment on fait pour accéder à la culture dans ce cas... Et vive les vigiles ! ils nous ont dit d'aller au contrôle pour demander si pour le soit même il y avait, et c'etait la générale, il restait des invitations on nous a donné deux invitations ! et on a vu le spectacleeeeeeeeee !!!!!
Et c'était.... ............. !!!!!!!!!!!!! !!!!
Je le conseille donc ! ( avec un bémol : décidément au Chatelet il faut avoir des places centrales et en hauteur, c'est pire que Garnier, à l'italienne avec des poteaux partout !)
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Ah c'est bien alors? J'avais abandonné l'idée d'ailleurs je suis un peu dégouté car les deux sorties au Châtelet que je vojulais me faire ce mois-ci capotent un peu (je comptais aussi voir la symphonie du seigneur des anneaux d'Howard Shore mais c'est annulé
Pour le roi des singes ça va être chaud ça se termine ce week end et la je pars dans le sud dans quelques jours
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Charles-Edouard
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Re: Les romans populaires chinois !!!
Vous avez aussi en roman "la montagne de l'âme" de Gao Xingjian paru en 1990
"Le roman fait le récit de deux voyages parallèles dans la Chine du Sud (petites villes, campagnes, montagnes, forêts) : celui de « toi » et celui de « moi », deux personnages masculins qui se rencontrent une fois au début du roman (et peut-être à nouveau après le roman ?). La narration se fait donc tantôt à la première, tantôt à la deuxième, tantôt à la troisième personne.
« Toi », tu es parti à la recherche de la « Montagne de l’Âme », un lieu dont tu as entendu parler dans le train (lors d’une rencontre fortuite avec « moi », le narrateur qui est semble-t-il une figure de l'auteur lui-même). Tu rencontres une jeune fille qui te suit dans ton cheminement : une jeune fille brisée par la vie, dont le lecteur ne saura pas vraiment ce qu’elle devient, si tu l’as laissée tomber, si elle s’est tuée ou si elle est simplement partie. « Moi », je me suis promené de parc naturel (avec les pandas) en temples bouddhistes et de centres culturels en ermitages taoïstes. Écrivain qui ne peut publier, j’ai marché, comme toi, un peu au hasard, mais seul, allant de rencontre en rencontre."
Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Montagn ... 27%C3%A2me
"Le roman fait le récit de deux voyages parallèles dans la Chine du Sud (petites villes, campagnes, montagnes, forêts) : celui de « toi » et celui de « moi », deux personnages masculins qui se rencontrent une fois au début du roman (et peut-être à nouveau après le roman ?). La narration se fait donc tantôt à la première, tantôt à la deuxième, tantôt à la troisième personne.
« Toi », tu es parti à la recherche de la « Montagne de l’Âme », un lieu dont tu as entendu parler dans le train (lors d’une rencontre fortuite avec « moi », le narrateur qui est semble-t-il une figure de l'auteur lui-même). Tu rencontres une jeune fille qui te suit dans ton cheminement : une jeune fille brisée par la vie, dont le lecteur ne saura pas vraiment ce qu’elle devient, si tu l’as laissée tomber, si elle s’est tuée ou si elle est simplement partie. « Moi », je me suis promené de parc naturel (avec les pandas) en temples bouddhistes et de centres culturels en ermitages taoïstes. Écrivain qui ne peut publier, j’ai marché, comme toi, un peu au hasard, mais seul, allant de rencontre en rencontre."
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phoenlx
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Re: Les romans populaires chinois !!!
ça a l'air très sympa tiens
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Scarabéaware
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Re: Les romans populaires chinois !
Ah tiens de quoi bien se donner des idées de lecture , moi là du coup ça me fait repenser à Balzac et la petite tailleuse chinoise écrit par Dai Siji que j'avais lu au collège . Faudrait que je retrouve le livre et revoir le film tiens
Bon par contre là pour la vidéo je la verrai tranquillement dans la semaine prochaine à mon appart
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phoenlx
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Re: Les romans populaires chinois !
Tiens le livre que tu cites je ne l'ai pas lu mais j'avais vu une adaptation en film au ciné
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phoenlx
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Re: Les romans populaires chinois !
L'édition Fei récente de Voyage vers l'ouest !!! Elle est magnifique cette édition je trouve (ils sortent aussi d'autres coffrets sur les romans Au bord de l'eau et les trois royaumes notamment, n'hésitez pas à aller voir les images que j'ai posté dans les autres topics) c'est sous forme de petites bandes dessinées en fait mais c'est sympa pour compléter le roman Voyage vers l'ouest
( pour plus de détails aller sur cette page : http://www.editions-fei.com/?_escaped_f ... -leau/c55u )
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Meleor
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Re: Les romans populaires chinois (et produits dérivés)
T'as raison et ça m'intéresse mais Amazon m'embête donc ça attendra pour la version en BD traditionnelle chinoise du Roi des singes Tarkovski passera avant et il va y avoir les soldes et sinon ton BR d'Harry Potter c'est pas une solde c'est pas commencé!
J'ai failli prendre ton édition du Roi des Singes mais lu ça sur amazon:
Du coup j'ai pris ça:
C'est l'édition La pléiade mais c'est 60 euro pour un tome seulement et ça fait 1312 pages sur un tome seulement alors que le tien c'est tout en 448 pages donc il doit manquer plein de trucs.
J'ai failli prendre ton édition du Roi des Singes mais lu ça sur amazon:
Bluebell
4,0 sur 5 étoiles
Un bon livre pour commencer
25 octobre 2018
Format: PocheAchat vérifié
Un bon livre sur cette célèbre oeuvre chinoise de Wu Cheng'en "Le pèlerinage en Occident", aussi connue sous bien d'autres noms comme "La légende du singe roi", "L'épopée vers l'Ouest", etc... Ce livre est une bonne approche pour ceux qui veulent découvrir l'histoire de Sun Wukong avant et pendant son pèlerinage vers l'Inde. Cependant, pour les lecteurs qui connaissent bien l'histoire et voudraient avoir plus de précisions, cette version leur laissera une frustration. En effet, beaucoup de passages ont été coupés, surtout dans la partie pèlerinage. Pour avoir une version complète, il faut alors se tourner vers l'édition de La Pléiade, la seule à publier une version française de cette magnifique fresque chinoise. Elle est chère, mais a le mérite de proposer l'oeuvre intégrale.
HOANG THUY DUNG
1000 PREMIERS REDACTEURS D'AVIS
3,0 sur 5 étoiles
Pas la meilleure traduction
10 janvier 2014
Format: PocheAchat vérifié
Point besoin de présenter « Le Singe Pèlerin », de Wou Tch'eng-En. C'est, avec le Roman des trois royaumes, Au bord de l'eau, Jin Ping Mei, et le Rêve dans le pavillon rouge, l'un des grands classiques de la littérature chinoise. Reste à choisir la meilleure traduction. Il n'y a sur le marché que 3 ou 4 versions, toutes postérieures à 1900. Celles de Fredéric Tristan, de Louis Avenol (1957) et de la "La Pléiade", et celle-ci, de George Deniker, elle-même traduite de la version anglaise d'Arthur Waley (1951). Cette version Waley/Deniker n'est pas la meilleure. Elle a été raccourcie d'une bonne partie, le traducteur ne gardant que ce qu'il considère comme essentiel. Déjà, la version anglaise, bien que saluée comme l'une des meilleures, n'est pas très réussie. Waley, pourtant considéré comme un grand sinologue, n'a, me semble-t-il, qu'une connaissance très académique de la culture chinoise, qu'il considère avec quelque condescendance, signe de l'époque. Il passe donc à côté de la dimension intemporelle, métaphysique, philosophique et politique et ne retient que l'aspect factuel. Denicker le retraduit en français dans le même esprit, agrémentée de pas mal de contre-sens, faux amis et approximations. Si on n'a pas le courage d'attaquer la version d'André Levy de la "La Pléiade", la plus complète, la plus érudite, mais la plus chère, il vaut mieux se rabattre sur la truculente version de Fredéric Tristan qui, bien que très peu fidèle au texte, n'en restitue pas moins l'esprit.
Roman de cape et d'épée pour les uns, conte métaphysique pour les autres, le Singe Pèlerin est, en Asie, connu de tout le monde, illettré ou cultivé. Justicier annonciateur des temps modernes, mystique révolté, révolutionnaire prométhéen, ce primate hors du commun trouve l'Ordre établi,confucéen et taoiste, trop inique à son gout. Il part à l'assaut des cieux, défiant tous les dieux, saints ou démons du Cosmos chinois. Cultivant le paradoxe, il part en pèlerinage en Inde pour ramener les Ecritures Saintes afin d'apporter la sagesse au monde, tout en semant l'apocalypse sur son passage, car seul le malheur peut introduire la religion dans le cœur des hommes. Mao Tse Toung a rendu hommage à cette vision hégélienne de la Chine impériale en lui dédiant un poème.
Du coup j'ai pris ça:
C'est l'édition La pléiade mais c'est 60 euro pour un tome seulement et ça fait 1312 pages sur un tome seulement alors que le tien c'est tout en 448 pages donc il doit manquer plein de trucs.
Notre boutique La Pléiade
Retrouvez des éditions de référence des plus grandes œuvres du patrimoine littéraire et philosophique français et étranger, imprimées sur papier bible et reliées sous couverture pleine peau dorée à l'or fin, dans notre boutique dédiée. Avec une carte
Présentation de l'éditeur
Avec une carte
Quatrième de couverture:
Le Xiyou ji est probablement le roman le plus extravagant qui ait jamais été écrit.Son thème est celui d'un moine qui, au VIIᵉ siècle, partit pour l'Inde (vers le paradis de l'Ouest) chercher les livres qui lui permettraient de retrouver les soutras véritables du Bouddha. Il fit une relation de ce voyage. Les conteurs s'emparèrent du schéma narratif. Le récit - historique et géographique - d'un moine servit de prétexte à l'imaginaire des raconteurs qui ameutèrent et rameutèrent toutes les figures de l'imaginaire de l'âme chinoise, la taoïste et la bouddhiste. Cette structure-cadre permit d'englober fantômes, revenants et monstres, l'intrigue autorisant de rattacher chacun des contes l'un à l'autre.Au XVIᵉ siècle, le très probable compilateur - Wu Cheng'en - rassembla cette masse de récits pour en faire une seule œuvre. S'il a bien repris la trame romanesque traditionnelle, il l'ourdit sans cesse en la déraisonnant, par nécessité ou par jeu, pour créer une fantasmagorie bouddhique qui laisse toutes les interprétations la pénétrer, mais leur foisonnement même reconduit sans cesse le sens à l'insensé. Ce roman est, au fond, la culture obstinée et assidue du Vide, comme l'indique le nom du personnage principal, un singe, «Conscience de la vacuité du monde».
HOANG THUY DUNG
1000 PREMIERS REDACTEURS D'AVIS
5,0 sur 5 étoiles
La plus complète
30 janvier 2014
Format: Cuir/luxeAchat vérifié
Point besoin de présenter « Le Singe Pèlerin », de Wou Tch'eng-En. C’est, avec le Roman des trois royaumes, Au bord de l’eau, Jin Ping Mei, et le Rêve dans le pavillon rouge, l’un des grands classiques de la littérature chinoise. Reste à choisir la meilleure traduction. Il n’y a sur le marché que 3 ou 4 versions postérieures à 1900. Celles de Fredéric Tristan, de Louis Avenol (1957) de George Deniker, elle-même traduite de la version anglaise d'Arthur Waley (1951) et celle de la "La Pléiade". Quand j’hésite entre plusieurs versions, ou quand je les ais toutes lues, c’est toujours sur celle de la Pléiade que je me rabats, malgré son prix, car c’est toujours la plus complète, compacte, la plus luxueuse, la plus érudite. Je me demande d’ailleurs pourquoi "La Pléiade » n’a toujours pas encore publié « Le roman des trois royaumes ». Sans doute parce qu’il n’y a pas de bonne traduction? Celle qui existe sur le marché, m’a-t-on dit, n’est pas terrible.
A conseiller donc, au lecteur qui est resté sur sa faim après avoir lu la version Waley/Deniker, ou celle de Frédéric Tristan, toutes deux raccourcies d’une bonne partie, le traducteur ne gardant que ce qu’il considère comme essentiel. Roman de cape et d’épée pour les uns, conte métaphysique pour les autres, le Singe Pèlerin est en Asie, connu de tout le monde, illettré ou cultivé. Justicier annonciateur des temps modernes, mystique révolté, révolutionnaire prométhéen, ce primate hors du commun ne trouve pas l’Ordre Etabli, trop confucéen et taoiste à son gout. Il part à l’assaut des cieux, défiant tous les dieux, saints ou démons du Cosmos chinois. Cultivant le paradoxe, il part en pèlerinage en Inde pour ramener les Ecritures Saintes afin d’apporter la sagesse au monde, tout en semant l’apocalypse sur son passage, car seul le malheur peut introduire la religion dans le cœur des hommes. Mao Tse Toung a rendu hommage à cette vision hégélienne de la Chine impériale en lui dédiant un poème.
Agrion
5,0 sur 5 étoiles
Roi des singes.
10 novembre 2013
Format: Cuir/luxeAchat vérifié
Complet, intégral compliqué long passionnant, intéressant ! interminable mais inlassable. Mieux que la version de poche à conseiller aux sinisants car complexe de compréhension.
Van Den Berghe
5,0 sur 5 étoiles
Le grand classique du bouddhisme chinois (Grand Véhicule)
20 avril 2009
Format: Cuir/luxe
Un long et grand voyage des Terres des Tang à l'époque de l'empereur Taizong vers le Mont des Vautours à l'Ouest, là où siège le Bouddha, tous les Bodhisattva et les Arhats. Une expédition hors du commun sous l'égide du saint moine Tripitaka et de ses acolytes l'exceptionnel Singet, Porcet et Sablet. Sous la fable aux multiples rebondissements, la quintessence d'un bouddhisme spécifique à l'Empire du Milieu. On y apprend énormément derrière l'espièglerie des voyageurs mais cependant tout ne sera pas dévoilé... car "si le ciel et la terre ne sont pas complets non plus (et) si le Soutra s'est déchiré alors qu'il était parfaitement entier, c'est que le profond mystère de l'incomplétude le voulait ainsi..." Les deux volumes sont inséparables. Ils ne se dévorent pas et se lisent facilement au rythme du cheval blanc du moine, la tête dans les nuages avec l'immense poétique de Wu Cheng'en.
Les amoureux de la Chine pourront retrouver l'illustration des grands moments de cette épopée tout au long de l'allée couverte du Palais d'Eté à Pékin.
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Re: Les romans populaires chinois (et produits dérivés)
moi je l'ai déjà en version poche pérégrination dans l'ouest (le livre qui raconte la légende du roi singe son goku, ou son wu kong)
je ne pense pas que ma version soit tronqué mais suite à tes commentaires je me demande.
la version indiquée dans ce topic je pensais me la prendre surtout pour compléter, car elle est belle, avec les bonus matériels ; mon autre version est peut-être plus complète du coup, dommage que là ils aient tronqué
je ne pense pas que ma version soit tronqué mais suite à tes commentaires je me demande.
la version indiquée dans ce topic je pensais me la prendre surtout pour compléter, car elle est belle, avec les bonus matériels ; mon autre version est peut-être plus complète du coup, dommage que là ils aient tronqué
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Re: Voyage vers l'Ouest (roman sur le roi singe Sun Wu Kong)
petite présentation de ce livre par un youtubeur !
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Re: Voyage vers l'Ouest (roman sur le roi singe Sun Wu Kong)
Le beau roi Singe, une représentation au Festival des opéras traditionnels chinois à Malakoff près de Paris, en 2016
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Re: Voyage vers l'Ouest (roman sur le roi singe Sun Wu Kong)
une autre représentation du voyage fantastique du roi singe (au Grand Théâtre de Genève, en Janvier 2019)
plus d'infos sur ce site : https://www.geneveopera.ch/en/the-grand ... 0cc755fe95
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Re: Voyage vers l'Ouest (roman sur le roi singe Sun Wu Kong)
Je partage une petite vidéo de la chaine La minute Histoire et Mythologie sur Sun Wu Kong, le roi singe (très sympathique chaine sur les mythes et légendes du monde entier)
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Ikebukuro
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Re: Voyage vers l'Ouest (roman sur le roi singe Sun Wu Kong)
Images du dessin animé de 1965, que j'avais vu il y a… vraiment très longtemps à la télé française (fin des années 70 je pense).
http://kingdomofcinema.canalblog.com/archives/2023/06/16/39943346.html
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