Selon Villentretenmerth... une petite leçon de géographie

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Les limites du monde connu -

Ce que vous autres humains croyez être le monde entier n'en est qu'une petite fraction. Pour l'instant, vos deux civilisations, les Royaumes du Nord et l'empire nilfgaardien, buttent contre des barrières naturelles que l'état actuel de votre technologie vous empêche de franchir. Je suis sûr que tout va changer dans les siècles à venir, puisque votre race n'a jamais apprécié de laisser des espaces vides sur ses cartes.

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Ouest : la Grande Mer -

Les eaux de la Grande-Mer marquent les frontières de vos incursions vers l'ouest. D'après moi, à vos yeux, elle restera une "mare incognitum" pendant quelques siècles encore, tant que vous n'aurez pas suffisamment perfectionné vos chantiers navals et votre science de la navigation pour affronter les dangers de la haute mer. Pour l'instant, vos routes maritimes collent encore aux côtes, reliant une série de ports de Pont Vanis au nord jusqu'à Baccala, à l'extrême pointe sud de l'empire nilfgaardien.

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Nord : les monts du dragon -

La frontière nord des terres humaines est formée par l'immense chaine de montagne dite du Dragon. Jusqu'à ce jour, personne n'a pu voir ce qui se trouve de l'autre côté, tant à cause de l'extrême éloignement de cette région que des dragons qui la peuplent et lui donnent son nom. Le royaume situé au pied des montagnes se contente d'extraire les nombreux minerais que recèlent ses pics et ses vallées. Peut-être que, lorsque les filons de métal précieux (comprenant de l'or, de l'argent et du platine) seront épuisés, les humains décideront qu'il es temps d'étendre le monde connu vers le nord. Pour l'instant, cette perspective semble lointaine.

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L'Est : les montagnes Bleues, les montagnes Ardentes, le massif de Tir Tochair et le désert de Korath -

La frontière est se voit délimitée par trois chaines de montagnes s'étendant du nord au sud, formant une barrière serrée infranchissable, sinon par quelques étroits passages.

Celles plus au nord sont les montagnes Bleues. Cette chaine contient la source de la rivière Pontar ainsi que les ruines de cités elfiques jadis magnifiques, Loc Muinne et Est Haemlet. Les montagnes Bleues sont également l'habitat des elfes libres qui, bien que repoussés dans ces lieux inhospitaliers, n'ont jamais déposé les armes et ne se sont jamais soumis à votre race.


charge sur la Yaruga.

Plus loin vers le sud, les montagnes Bleues cèdent la place aux montagnes Ardentes, où prend naissance un autre grand fleuve du Nord, la Yaruga. Les montagnes Ardentes séparent la région qu'habite votre culture, celle que vous qualifiez de "civilisée", des terres "barbares" et "sauvages" de l'Est. Étant donné que l'histoire des hommes est une succession de guerres sanglantes, de complots, de meurtres et d'exterminations en masse, j'ai du mal à entrevoir comment on a appliqué ces étiquettes.
Afin de conserver la stricte neutralité nécessaire à tout chroniqueur historique, je dois ajouter que les gens qui habitent ces autres contrés ont de vous une opinion tout aussi négative.

Le point le plus au sud des chaînes de montagnes marquant l'extrémité est du "monde connu" s'appelle Tir Tochair et forme également la frontière est de l'empire nilfgaardien. Tir Tochair est aussi l'une des dernières enclaves des gnomes.
A l'est des montagnes s'étend une vaste étendue de sable et de pierre connue sous le nom de désert de Korath ou, pour ceux qui vivent non loin de là, de "poêle à frire". C'est un lieu immense et hostile, périlleux pour toutes les créatures non adaptées à l'absence d'eau et aux chaleurs extrêmes. D'après les légendes, les sables recouvrent les nécropoles et les catacombes d'une race éteinte depuis longtemps ou d'une civilisation humaine disparue. Nul ne sait la raison de leur déclin.


désert de Korath.

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La pointe sud -

J'aimerais pouvoir en dire d'avantage à propos des régions formant la pointe sud du territoire des hommes, mais l'honnêteté m'oblige à admettre mon ignorance. Je n'ai pas la moindre connaissance de ce qui s'étend au sud de Nilfgaard, et les réponses à cette question ne peuvent se trouver que dans ce lointain royaume. On suppose que la route maritime marchande menant aux exotiques Ofir et Zanguebar y passe, permettant aux navires de commerce d'en ramener toutes sortes d'épices et de contes dans lesquels caracolent des chevaux blancs à rayures noires.

Certains y localisent les contrées à demi mythiques de Hannu et le pays de Barsa où, dit-on, la coutume locale veut que les filles restent vierges jusqu'à leur mariage. Mais je ne puis affirmer que ces pays se trouvent effectivement au sud, ou même s'ils ont une quelconque réalité en dehors des rumeurs et des fables distillées par des voyageurs ivres.

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Les Territoires des Humains - Les Royaumes du Nord

Les Royaumes du Nord sont une collection pittoresque de royaumes, grands comme petits, aux frontières fluctuantes, puisqu'il arrive régulièrement qu'un pays décide d'annexer les terres de son voisin ou, au contraire, se fragmente à la suite d'une guerre civile ou de toute autre querelle féodale. J'ai toujours aimé suivre ces bouleversements car, à mon humble avis, ils représentent un des traits essentiels de l’histoire de votre race. Les descriptions ci-dessous n'ont pas la prétention d'être exhaustives. Voyez-y plutôt un croquis grossier fait par un étranger intéressé qui (heureusement) n'est en rien concerné par les événements politiques récents.

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Kovir et Poviss -

Commençons par le Grand Nord. Ici, au golfe de Praxeda, s'étendent les terres riches de Kovir et Poviss et leurs duchés vassaux de Talgar, Velhad et Narok. Lorsqu'on considère la prospérité de ce royaume, sa puissante marine marchande et ses mines fertiles, on ne peut que s'émerveiller en pensant qu'il y a quelques siècles il n'était qu'une province reculée de Redania. Si reculée qu'en fait le roi Radovid Ier se contenta de la donner à son frère détesté en l'absolvant des obligations d'un vassal, dans le simple but de le garder à distance. Quatre générations plus tard, il s'avéra que les montagnes locales contenaient d'importants filons d'or, d'argent, de cuivre, de platine et de fer de la plus haute qualité, tout comme d'extrêmement rares ferroaurum et dimeterium. Kovir l'isolée étant gouvernée avec sagesse, elle devint extrêmement profitable. Inutile de dire que Radovid III, l'arrière-petit-fils de Radovid Ier, surnommé "le Rouge", voulut renégocier le traité. Lorsque Gedovius, le roi autoproclamé de Kovir, lui donna une réponse qui n'eut pas l'heur de lui plaire, il rassembla son armée et marcha vers le nord, s'arrangeant pour recevoir l'aide de Benda de Kaedwen. Quelques mois plus tard, ce qui restait de l'armée conjointe redano-kaedweni rentrait dans ses foyers après s'être fait battre à plate couture. Comme les envahisseurs l'avaient découvert à leur détriment, Kovir la fortunée avait largement les moyens d'embaucher les meilleurs mercenaires du marché afin de défendre ses frontières et ses affaires.
comme la puissance de l'argent n'a pas décru depuis cette époque, le royaume n'a jamais plus subi les attaques de ses voisins, tout comme la position neutre résolument adoptée lui a permis de prospérer grâce au commerce. Un récit qui ne cesse de m'amuser, car il démontre les vertus de l'astuce et de la diligence, mais aussi que les apparences sont parfois trompeuses.

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La ligue des Hengfors -

Non loin au sud-Est de Kovir s'étendent les terres des petites principautés de Creyden, Mallerore, Caingorn et Holopole. Elles formèrent les Marches est du royaume de Kovir et Poviss, mais, durant la sécession temporaire de ce dernier et le coup d'état qui s'ensuivit, ces petites principautés gagnèrent une indépendance durable. Après une période de chaos et de conflits internes plutôt pittoresques qui dura pas moins de deux siècles, le jeune et ambitieux roi Niedamir de Caingorn s'éleva au-dessus de ses rivaux pour forger une coalition. En d'autres termes, il fit pendre, décapiter ou écarteler tous ceux qui s'opposaient à lui, jusqu'à ce que les nobles locaux le reconnaissent comme chef d'une alliance appelée la ligue de Hengfors, du nom de la capitale de la principauté.

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Les Grands Royaumes -

L'essentiel des terres du Nord se compose de quatre royaumes parmi les plus ambitieux : Redania, Kaedwen, Temeria et Aedirn.
Jusqu'à peu, ils étaient les principaux acteurs du grand théâtre de la politique et de la guerre qui décide du sort des royaumes et des dynasties. Néanmoins, lorsque les enjeux sont si élevés, nul ne peut être sûr de la victoire. Car l'empire nilfgaardien, loin d'être hors course, n'avait jamais quitté la table de jeu. En fait, pendant que les autres comptaient encore leurs gains de la main précédente, l'empereur prenait la suivante et changeait toutes les règles.

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Redania -



Nichée entre les rivières Buina et Pontar, Redania a toujours été extrêmement ambitieuse, et n'a jamais raté une occasion de le rappeler à ses voisins. Sa dynastie peut faire remonter ses origines jusqu’au premier départ dans le delta de Yaruga. Elle fut fondée par le presque légendaire roi Sambuk, dont le nom reste synonyme d'archaïsme dans les conversations des gens du Nord. Les redaniens prennent tout ça très au sérieux, et sont excessivement fiers de leur héritage. La capitale du royaume est Tretogor, mais sa véritable fierté est Oxenfurt et son université réputée dans le monde entier. L'armée redanienne a toujours été l'une des lu grandes du Nord et ses unités royales combattirent avec vaillance durant les deux guerres de Nilfgaard.

Redania règne également sur les terres de la côte Arc, la vallée de Nimnar et Gelibol. On dit également que, jadis, le royaume de Jamurlak, qui fut longtemps dirigé par un psychopathe du nom d'Abrad, était également sous la férule redanienne. La cruauté d'Abrad devint vite aussi légendaire que ses appétits charnels. Heureusement, d'après ce qui m'est parvenu, ce vieux pervers a enfin quitté cette vallée de larmes, au grand soulagement de ses malheureux sujets.


Oxenfurt

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Kaedwen -



A l'est de Redania s'étend Kaedwen la boisée. C'est le plus jeune des royaumes du Nord, n'ayant pris sa forme définitive qu'il y a à peine deux siècles, durant la deuxième guerre contre les elfes. C'est pourquoi le mépris des kaedweni pour cette race reste vivace, sentiment indéniablement partagé par tous. Kaedwen est également souvent entré en conflit avec ses voisins, et particulièrement Aedirn, au sud. Ard Carraigh est la capitale du royaume, mais sa ville la plus connue est Ban Ard, notamment pour son école de sorciers.
Étant donné le côté querelleur de ce royaume et son histoire riche en conflits, mais aussi ses nombreuses forêts, ses royaumes voisins voient en lui une nation de provinciaux arriérés qui n valent pas mieux que les descendants de brigands et de bagnards. Néanmoins, si on passe outre leur aversion pour les elfes, les kaedweni sont un peuple amical et hospitalier. Ils ne rechigneront jamais à aider le voyageur, pour qui on ouvre en grand les portes de chaque hameau. Les kaedweni sont aussi connus pour leur sens de l'humour grivois et leurs dictons populaires empreints d'une certaine sagesse simpliste, tels que "une chienne ne mordra jamais une autre chienne".


des soldats kaedweni

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Temeria -



Le fleuve Pontar délimite la frontière nord de Temeria. A l'ouest, on trouve le royaume en bord de mer de Cidaris.
A l'est, le massif de Mahakam lui permet de partager une frontière avec Kaedwen, Aedirn et Lyria.
Pendant longtemps, la Yaruga délimita sa frontière sud - à part celle avec Brugge et Sodden, bien sûr -, mais, durant sa longue histoire, la Temeria finit par gouverner également les terres de la rive sud.
Comme pour Redania, son histoire remonte au Premier Débarquement. Ces deux royaumes ont une histoire commune de rivalités entre voisins, de disputes concernant les frontières et de conflits locaux. Les rois temeriens tiennent audience dans la cité de Wyzima, située sur la rive d'un magnifique lac. Les autres importantes villes du royaume sont Maribor, la lourdement fortifiée Mayena et le port bourdonnant d'activités de Gors Velen, célèbre pour sa proximité avec l'école de sorcellerie d'Aretuza.
Avant le début de la crise qui l'afflige aujourd'hui, Temeria était l'un des plus puissants royaumes du Nord, et son roi Foltest, cruellement assassiné, avait également les titres de duc de Sodden, souverain de Pontar et de Mahakam, et grand protecteur d'Ellander, de Brugge, d'Autre Rive et d'Angren.


Wyzima.

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Aedirn -



Comme Kaedwen, Aedirn fut fondée plus tard que ses voisines de l'ouest. Malgré ce handicap, elle se développa plus vite que ceux du nord, faisant en cela l'envie de plus d'un kaedweni.
Aedirn doit sa prospérité tant à ses terres fertiles qu'aux minerais que recèlent en abondance les montagnes avoisinantes. Les villes de Gulet et d'Eysenlaan sont des centres de métallurgie et Aldersberg, tout comme la capitale Vengerberg, est riche en manufactures de textile, de teintures et de distilleries.
Ces deux dernières années, Aedirn a beaucoup souffert de sa querelle avec Kaedwen, qui l'obligea à déclarer la guerre aux provinces du Nord, mais aussi de l'invasion impériale durant la seconde guerre de Nilfgaard. L'empire ne se contenta pas de piller et mettre le feu aux villes, il démonta également des centres de production pour envoyer les machines vers le sud. Il parait qu’ils appellent ça une "stratégie moderne de règlement des conflits militaires". De plus, le traité de paix obligea Aedirn à donner une portion de son territoire, la vallée des Fleurs, aux elfes. Les récits qui me sont parvenus après la mort du roi Demavend parlent de soulèvements sociaux, de révolte des paysans, d'un nouveau conflit avec Kaedwen et d'un mouvement séparatiste gagnant en puissance dans la vallée du Pontar. Inutile de dire que je n'entends pas m'y rendre dans un futur proche.


Yennefer de Vengerberg

[SauronGorthaur]

t'es méga passionné par l'univers dit moi

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Sans doute, oui, quelque part

Étrangement, moi qui suis féru de jeux vidéo, je n'ai quasiment jamais joué à ce qui est considéré comme un des meilleurs jeux ayant été créé, The Witcher 3
Sachant cela, puis-je me targuer d'être méga passionné ? Certes, j'ai lu tous les livres, et me suis procuré plusieurs encyclopédies, un jeu de rôle sur le thème récemment, et deux bandes dessinées ... sans compter la série polonaise que j'ai vu en polonais sous-titré anglais en format timbre poste (l'inverse du confort Blu-Ray donc ), et que j'ai adoré
Le débat reste profond en moi, mais toujours est-il qu'objectivement je trouve plusieurs thèmes du sorceleur très intéressant : la personnalité et le courage total de Geralt, son côté à la fois torturé et à la fois méga badass, son rapport aux femmes, évidemment Yennefer, Triss et même Ciri quand elle n'est plus une insupportable gamine, mais aussi le rapport au conte, le côté adulte voir voyeuriste... Certaines nouvelles m'ont énormément plu comme celle avec Villentretenmerth donnant de manière très musclée une leçon de chose à Geralt et ses amis, le détournement du conte de la Belle et la Bête ayant fait de Geralt le fameux boucher de Blaviken, les rapports avec Geralt entre deux nouvelles entre Nenneke et les sœurs du culte de Meniltele, les dryades de Brokilone, et bien sûr la majeure partie de la saga de Ciri, le choc de la représentation de la guerre, l'éveil de Ciri à l'art des sorceleurs, sa déchéance pour le moins percutante suite aux sévices de Bonhart et sa vengeance ... Le marissement de la fantasy - pour emprunter le terme à Tolkien auquel Sapkowski se réfère, en filigrane, sans cesse ... représenté par l'extinction des créatures et des monstres, menant petit à petit les sorceleurs, ce qu’il en reste, au chômage, tout en levant au pinacle la science et les études. Dans le monde du witcher, plus la sorcellerie recule, et plus la connaissance avance, certes sans cesse freiner par la violence. Tout ça est riche, extrêmement profond, et forme une certaine métaphore de la fuite des rêves de l'enfance ... Tout ça me parle, évidemment, comme cela a parlé à beaucoup, avec la critique de l'humanité et de ses conflits et manœuvres iniques. Ce sont aussi des personnages hauts en couleurs, ayant tous à un moment ou à un autre leur heure de gloire. Même Triss, l'éternelle seconde, parvient finalement à briller à la lumière. Et Yennefer reçoit la monnaie de sa pièce. Dans le Witcher, rien n'est dénué de conséquence, tout fini par se payer au prix fort, et même Geralt, loin d'être un héros sans reproche, finira croupissant dans la fange ... On retient finalement de lui qu'il est un héros, mais certainement pas un de ceux qu'on aimerait être.Et ça, l'auteur, tel un philosophe moderne du moyen-âge aimant jongler de manière impertinente avec la morale, nous le transmet plutôt bien. Peut-être par l'entremise de Jaskier le poête, qui est un peu comme nous, juste un accompagnateur et celui qui va se passionner pour cet étrange compagnon jusqu’au-boutiste toujours un peu paumé et constamment à cheval entre deux villes, royaumes, et toutes leurs lois, sans limites aucune si ce n'est celles qu'il se plait à avoir, humaines ou non.

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Les royaumes de moindre importance

En décrivant les territoires des Quatre Royaumes, on ne peut omettre leurs voisins de moindre stature. Bien que plus petits, ces domaines ont une histoire tout aussi riche et intéressante que celle de leurs vis-à-vis. Durant leur existence, ils connurent bien des vicissitudes qui contribuèrent à façonner cette partie du monde.

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La ville libre de Novigrad -



S'il est une ville du Nord qui mérite le titre pompeux de capitale du monde, c'est certainement Novigrad. Perchée à l'embouchure du Pontar comme un marchand grassouillet dans l'alcôve d'une auberge, elle est entourée des relents familiers de la sueur et de l'argent. Comme notre archétype du marchand, elle est bruyante, affectée, recherche avant tout le profit et ne conçoit pas qu'on puisse être désintéressé. C'est parce que la ville libre de Novigrad est certainement le plus grand port de la Grande Mer et abrite plus d'une douzaine des compagnies marchandes les plus influentes. Elle compte également quatre grands moulins, une presse battant sa propre monnaie, huit banques, dix-neuf monts-de-piété, près de quarante auberges, une douzaine de bordels et presque deux douzaines de temples, dont la plupart sont consacrés au Feu éternel. Ces derniers temps, s'il faut en croire les rapports, l'influence de cette dernière secte s'est considérablement accrue, lui permettant d'exercer un véritable pouvoir sur ses fidèles. Ce qui peut surprendre puisque son hiérarque, Cyrus Engelkind Hemmelfart, raciste notoire, est également un vieux bougre fainéant qui se soucie moins d'opprimer les non-humains que d'arriver à l'heure au Conseil. Put-être que le nouveau préposé à la sécurité du royaume, qui, de ouï-dire, a pris la place de son prédécesseur après l'avoir condamné au bûcher à l'issue d'un procès public, est le seul responsable de cet état de fait.

(extrait choisi de Histoire du monde de Roderick de Novembre ) - "Sous le règne particulièrement indolent de Vestibor le fier, Redania la défiante perdit les vallées fertiles de Buina et Nimnar au bénéfice d'une coalition de principautés nordiques. Mais leur perte la plus ignoble survint durant la prétendue guerre de Sept Ans, lorsque Temeria conquit Novigrad, alors capitale du royaume, et les terres avoisinantes à l'embouchure du Pontar. Ce qui obligea le roi de Redania à faire de Tretogor la nouvelle capitale, ce qu'elle est restée.
Seul Radovid III, le petit-fils de Vestibor, connu sous le sobriquet de "le Fier" ou "le Rouge", réussit à reconquérir les territoires perdus et négocier la paix avec Temeria. Il fut alors convenu que Novigrad deviendrait une ville libre, statut qu'elle conserve encore à ce jour"

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Le royaume de Lyria et Rivia -



Cette petite monarchie est depuis longtemps l'alliée fidèle d'Aedirn, formant un tampon contre la menace de Nilfgaard tout en défendant les frontières stratégiques formées par le fleuve Yaruga. C'est à Lyria qu'on trouve les deux seuls lieux où il est possible de traverser cet immense cours d'eau dans la région de Dol Angra, où un pont est défendu par les forteresses de spalla et Scalla, élevées par des Lyriens.
La reine Meve règne sur ce royaume. Durant le conflit récent avec Nilfgaard, elle démontra sa force et son ingéniosité, faisant presque d'elle une nouvelle Calanthe. En fait, la monarque, portant le surnom usuel de "la reine blanche" ou moins officiellement "la veuve virile", organisa personnellement un réseau de résistance contre l'occupation impériale. Menant une troupe bigarrée où se mêlaient des chevaliers, des paysans et des brigands ordinaires, elle harcela et prit en embuscade les soldats nilfgaardiens sans repos ni pitié, s'assurant l'affection et l'admiration éternelle de ses sujets. On dit qu'ils traverseraient l'enfer de leur plein gré si leur reine le leur demandait.


Geralt de Rivia

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Skellige -



L'archipel de Skellige, rocailleux et inhospitalier, est l'une des premières régions habitée par les humains. Son peuple se compose de marins vaillants et expérimentés - des marchands, mais aussi des pillards et des pirates - qui, en plus de la langue commune, parlent également un dialecte basé sur les Discours des Anciens. De plus, les insulaires de Skellige sont majoritairement des hommes libres, aux droits presque égaux à ceux des édiles qui les gouvernent, contrairement à ce qui se passe dans le Nord continental.
Les iles sont unies sous le règne d'un roi choisi parmi les membres d'un des principaux clans, qui est élu durant une cérémonie traditionnelle. Son jarl subordonné est le commandant des forces armées chargé, entre autres, des puissantes flottes composant la marine du royaume.
L'archipel de Skellige est l'un des alliés immémoriaux du royaume de Cintra, auquel il est connecté par les liens du mariage : Eist Tuirseach, roi de Cintra,était aussi le frère de Bran, roi de skellige, et l'oncle du jarl Crach an Caite. Après la mort du roi Eist lors de la bataille de Manadal Dale, les insulaires jurèrent de se venger des Nilfgaardiens et devinrent leurs ennemis les plus implacables.