Livre: Le Guide des compositeurs de musiques de films (Ynnis)

[Meleor]

Au cinéma, la musique est très vite devenue indissociable de l'Image, lui apportant une nouvelle dimension à part entière. Derrière les thèmes cultes que le public tonnait par coeur oeuvrent des compositeurs amoureux d'un art aux formes multiples. Chacun d'entre eux apporte ses couleurs et ses inspirations dans des styles qui parcourent tous les genres musicaux, et parfois méme les plus expérimentaux. Cet ouvrage rédigé par deux passionnés de cinéma et de musique retrace le parcours de la musique de film, des compositeurs les plus prolifiques à des noms plus confidentiels, des films qu'on ne présente plus à ceux qu'il faut absolument découvrir : grands classiques, musicals, science-fiction, action, aventure, romance... Le Guide des compositeurs de musique de film vous guidera sur les sentiers d'un univers auditif riche dont chaque note est une image.

Biographie

Passionné par la relation qu’entretiennent l’image et la narration avec la musique, Romain Dasnoy suit des études d’histoire du cinéma et langues d’Asie orientale au début des années 2000. Il intègre de nombreuses revues spécialisées (Cinéfonia, Fantastic Report, AnimeLand...) et la production d’évènements tels que le salon Japan Expo et le festival Jules Verne Adventures. Il participe à la création de Comic Con en France. Il créé la première chronique dédiée à la musique de jeu vidéo sur une grande radio nationale (France Musique) et fonde le label Wayô Records au travers duquel il collabore avec les grands noms de la musique japonaise. Au début des années 2010, il produit de nombreux évènements musicaux originaux notamment via sa structure Overlook Events, auprès de compositeurs comme Danny Elfman et Joe Hisaishi, d’univers tels que Disney et Ghibli, de grands noms tels que John Williams, James Horner et Vangelis, ou encore de licences telles que Dragon Ball, Star Wars, Saint Seiya, Indiana Jones ou encore Final Fantasy. Auteur de fictions, il est également publié chez Rivière Blanche dans la catégorie science-fiction.

durana
4,0 sur 5 étoiles
Un trésor !
21 mai 2018
Format: ReliéAchat vérifié

Deux jeunes auteurs férus de musique de films ont cette délicate mission de transmettre la flamme de leur passion au public. Je dits pour moi qu'ils ont réussit leur pari car leur livre est beau, juste, éloquent et qu'il m'a apprit énormément de choses sur les différents compositeurs abordés. Le ton reste très impertinent sur certaines grandes figures de la musique de films contemporaine (Je veux parler de Hans Zimmer, véritable démiurge producteur et musicien) et qu'ils ont l'art de nous faire aimer ceux trop facilement tombés dans l'oubli. Merci je recommande chaudement ce livre à tous les passionnés de musique de films

Charles
5,0 sur 5 étoiles
Un vrai plaisir
20 janvier 2019
Format: ReliéAchat vérifié
Une sélection d'auteurs et d'actualité! Les classements vont vous aider à reconnaître les musiques et leurs styles. En pleine lecture, allumez youtube et plongez dans l'univers que vous explorez. Vous y redécouvrirez les grands classiques des musiques de films.

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Yann A
5,0 sur 5 étoiles
Plus qu une simple vulgarisation....
5 décembre 2017
Format: ReliéAchat vérifié
Très bel ouvrage qui passe en revue presque 300 compositeurs avec en plus une multitude d'anecdotes sur chacun d'entre eux et pour ne rien gâcher l'objet-livre est tres beau !
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Marascia Pierre
1,0 sur 5 étoiles
LES OUBLIES !!!!!
19 août 2018
Format: Relié
C'est surtout un guide des compositeurs du cinéma américain .Dans cet ouvrage ils ont oublié des grands compositeurs ( Joseph Kosma , Pierre Jansen , Antoine Duhamel , Philippe Sarde , Michel Magne , Jean Prodromidès , Piero Piccioni , Armando Trovaioli , Hélène Karaindrou , Jürgen Knieper , Carlo Rustichelli , Richard Robbins , Stelvio Cipriani , Bruno Nicolai , Franco Mannino ..... )
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jerome marie
5,0 sur 5 étoiles
Parfait
10 décembre 2017
Format: Relié
Un magnifique et indispensable recueil sur les compositeurs de musique de film, abordable par tous les publics, enfin moi je suis fan alors achetez le vous allez vous régaler
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Meluyn
5,0 sur 5 étoiles
Bel ouvrage ludique et non une bible rébarbative!
21 novembre 2018
Format: Relié
Très beau livre sur les plus grands et plus connus des compositeurs de musique de film avec de belles anecdotes. C'est un ouvrage ludique que l'on a plaisir à lire et non une bible ou un dictionnaire académique trop souvent rébarbatif! Cadeau offert à mon mari qui a beaucoup aimé.

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De Nevers
3,0 sur 5 étoiles
Pour qui n'aurait rien...
22 janvier 2018
Format: Relié

A l'image de la musique de films d'aujourd'hui, ce dictionnaire n'est pas d'un grand interet.
Certes, les principaux noms à la mode des grands studios américains (c'est à dire Disney Pixar, Disney Marvel, et Disney Fox), sont bien là,
Aux noms qui manquent dans le dico, ils ne sont pas absents dans la tête des Vrais amateurs de musiques de films!
Relisez donc A.LACOMBE, M.RUSSELL et J.F.HOUBEN ou F.PORCILE, on les trouve encore... car à part quelques grands noms
apparus ces dernières années (GIACCHINO, DESPLAT, COULAIS...), les autres ne valent pas "tripette".

Cinéma : la musique, élément essentiel de narration
268 vues•1 janv. 2018


TV5MONDE

Entretien avec Vivien Lejeune, co-auteur avec Romain Dasnoy du « Guide des compositeurs de musiques de film », (éd. Ynnis). La musique souligne et renforce les émotions au cinéma, mais il a fallu du temps pour qu'elle s'impose vraiment comme élément narratif. Les auteurs rappellent que sa fonctionne première était la dissimulation des cliquetis et bruits divers des projecteurs manuels puis mécaniques dans les salles obscures.

Podcast d'une heure avec les auteurs du livre:

https://vl-media.fr/plus-grands-composi ... eries-136/

Les plus grands compositeurs de musique de film fêtent Halloween | La loi des séries #136
17 octobre 2017

A l’occasion de Halloween et de la sortie de Le guide des compositeurs de musique de film, nous revenons sur ces musiques qui bercent nos terreurs ciné et télé.
Pour la rentrée officielle de SerieFonia saison 2, Vivien Lejeune, co-animateur, est aussi l’invité de cette émission puisqu’il sort avec Romain Dasnoy Le guide des compositeurs de musique de film (Yannis), ouvrage qui revient sur les plus compositeurs que le cinéma peut compter, de John Williams à Hans Zimmer.

Pour accompagner comme il se doit la sortie de ce livre, nous vous avons concocté une émission spéciale de SerieFonia, entièrement dédiée à ces musiques qui nous ont terrorisées dans nos films et nos séries préférés : Ça, Les griffes de la nuit, La malédiction, Halloween ou encore Dexter, durant 1h, vos pires cauchemars prendront la forme de notes de musique.

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http://braindamaged.fr/27/01/2018/le-gu ... t-scoring/

Accueil » Musique » Critiques » Guide des compositeurs de musique de film : Un indispensable pour les fans de scoring !
Guide des compositeurs de musique de film : Un indispensable pour les fans de scoring !
27 janvier 2018, 18h14 1




4.5
Le Cerveau vous invite à découvrir un indispensable pour les mélomanes et férus de scoring ou musiques de film : Le guide des compositeurs de Musique de Film aux éditions Ynnis
Comment parler d’un film sans en mentionner la musique qui le compose ? Si la majorité des spectateurs considèrent l’habillage sonore et musical d’un long-métrage comme un acquis dans une œuvre globale, la musique de film est un art à part entière. Un art qui s’impose et émerge de plus en plus dans la pop-culture, mais qui reste encore flou pour beaucoup, au-delà des grands noms de ceux qui le dominent.


C’est pourtant un art vieux d’un siècle, comme le cinéma. Un art qui est tout d’abord apparu à travers une nécessité méconnue de beaucoup : masquer le bruit des moteurs lors des premières projections de film. Oui, avant, bien avant l’ère du digital et des « kinetons », les projecteurs étaient extrêmement bruyants. Ainsi, des orchestres ou pianistes arrangeaient des compositions histoire que les films muets ne soient pas juste accompagnés de ce fameux bruit de pellicule à travers un moteur.

Indissociable d’une œuvre filmée

Une nécessité qui très vite va apparaître comme une plus-value dans l’apport émotionnel et narratif d’une histoire visuelle. Ainsi la musique, va aider l’œuvre à transmettre les émotions voulues : peur, joie, mélancolie, bonheur… Tel est le pouvoir de la musique : porter l’inconscient auditif vers des émotions essentielles à la puissance d’une intrigue filmée. La musique de film : un indissociable de l’écran.



Depuis, la musique de film est devenue un véritable art, avec de grand noms et compositeurs connus de tous pour leurs mélodies cultes, mais surtout une véritable source d’inspiration et de partage avec la naissance de ciné-concerts et autres expériences musicales autour des musiques de films. Cependant, seul un public de niche connait ou s’y connait en musique de film.

Un ouvrage complet


C’est pour cette raison que deux auteurs : Vivien Lejeune et Romain Dasnoy ont décidé d’unir leurs plumes pour donner naissance au premier guide des compositeurs de Musique de Film. Un bel ouvrage conçu et imaginé comme une encyclopédie sans le côté pompeux et académique de ce type d’ouvrage.
Scindé en plusieurs catégories, Le Guide des compositeurs de musique de film est un ouvrage didactique qui permettra au féru de musique de film de réviser leurs classiques ou même découvrir de nouveau compositeur à travers catégories : les indispensables, les immanquables, les inclassables et les incontournables, de Hans Zimmer à John Carpenter et Wendy Carlos.

Sélection choisie et travaillée

A travers une filmographie sélective et une sélection des meilleures bandes originales de chaque compositeur, 120 au total, le tout expliqué par une biographie comme une chronique autour du musicien Le guide des compositeurs de Musique de Film propose un livre relativement complet pour son intention. Chaque double page consacrée au compositeur choisi comporte aussi une citation de l’intéressé, expliquant son travail ou ses inspirations.


Un bel ouvrage, voulu comme un livre d’initiation pour ceux qui n’y connaissent rien ou qui souhaitent enrichir leur curiosité de mélomane et cinéphile. Entre chaque catégorie d’ailleurs, les écrivains ont souhaité faire des pauses pour expliquer les musiques de film, à la manière d’un dossier ou d’une rubrique extraite de magazines spécialisés. De l’importance du rapport réalisateur-compositeur, ou même l’essor de la bande originale auprès du grand public, outil marketing pour certains studios, ou véritable œuvre mélodique qui s’écoute loin des écrans, les entractes entre chaque catégorie dédiée aux compositeurs sont un véritable plus dans ce guide.

A la portée de tous

Le Cerveau a été conquis par cette pièce unique en livre, en grand mélomane et féru de musique de film tel que vous le savez. Il y a retrouvé et même découvert de grands compositeurs, à travers des anecdotes et échanges inédits, pour un véritable voyage en contrée musicale et filmique. Bien-sûr, l’ouvrage n’a pas pour vocation d’être une « bible » à proprement parler, mais plus un ouvrage « beau livre » autour d’un art qui commence à peine à être popularisé.


Comme nous l’a expliqué l’un des co-auteur, Vivien Lejeune, Le guide des compositeurs de Musique de Film s’adresse « en priorité, aux « simples » passionné(e)s de musique de film. Pas nécessairement aux musiciens en herbe et encore moins aux professeurs, musicologues ou compositeurs eux-mêmes. Romain et moi avons, avant tout, souhaité sortir des sentiers un chouïa moroses que sillonnent généralement les éditions austères, professo-universitaires et de trop élitistes qui traitent d’un sujet ayant pourtant absolument tout pour être « fun » ! C’est pourquoi nous avons tenu à proposer ce qu’on appelle un « beau livre », bourré l’illustrations et d’anecdotes, en plus du contenu rédactionnel pur qui, bien qu’il se veille léger et accessible à tous, n’en est pas moins précis pour autant. »


Un véritable guide de passionnés de musique de films, qui n’est pas destiné à l’intelligentsia ou étudié pour être régurgité pour briller en société. Un Guide de passionné pour des passionnés, des curieux ou musiciens en herbe cherchant à en savoir plus sur les musiques écoutées durant leurs films ou séries préférées. De quoi peut-être susciter des vocations chez certains.
Le guide des compositeurs de Musique de Film, un livre recommandé par le Cerveau, par son seal of approuval, pour son ton léger, sa simplicité, sa belle mise en page, mais surtout, pour sa passion, à commander des aujourd’hui sur le site de l’éditeur ou chez votre libraire pour moins de 40 euros.
Crédit photos : ©Ynnis Editions
Asma El Mardi

Mots-clefs
Le guide des compositeurs de musique de film, Romain Dasnoy, Vivien Lejeune, Ynnis

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http://www.underscores.fr/chroniques/li ... in-dasnoy/

Le Guide des Compositeurs de Musique de Film
Toute la musique que j'aime
Livres • Publié le 15/01/2018 par Benjamin Josse
LE GUIDE DES COMPOSITEURS DE MUSIQUE DE FILM (2017)
Auteurs : Vivien Lejeune & Romain Dasnoy
Langue : Français
Format : Relié | 250 pages
Éditeur : Ynnis Edition

4/5



Rayez de votre mémoire le papier bon marché et l’ascétisme iconographique, marque distinctive des ouvrages marchant sous la férule d’universitaires au sérieux papal, dont les études sur la musique de film doivent bon gré mal gré s’accommoder. Plutôt que de manger lui aussi son pain noir, Le Guide des Compositeurs de Musique de Film parade avec une légitime fierté dans ses plus beaux habits de lumière. Sur la reliure luxueuse, à elle seule une invitation qu’on ne saurait refuser à vagabonder d’une page à une autre, la muselière d’Hannibal Lecter, les mâchoires béantes du T-Rex de Jurassic Park et moult idéogrammes à l’immédiate force d’évocation s’inscrivent en relief dans un tourbillon bleu nuit de triples croches et de clefs de sol. Avant même d’avoir avidement feuilleté le livre, l’on a déjà acquis la certitude, que la suite confirmera largement, de tenir entre nos mains un rutilant livre d’images. Preuve en est que la musique pour l’écran, calfeutrée par le monde de l’édition dans d’austères carcans, peut également engendrer des objets qui ressemblent à des caprices.

Comme le titre, d’un pragmatisme à l’épreuve des balles, le laissait deviner, la chose se présente sous forme d’un vaste trombinoscope, où s’érigent, de-ci de-là, des cloisons curieusement nommées : les incontournables, les indispensables, les inclassables… Les critères ayant présidé à ces distinguos ainsi qu’à leur contenu apparaissent vite assez nébuleux, et nous plongent même dans une abyssale perplexité lorsque, parvenu à la section « Les immanquables », l’on découvre Elliot Goldenthal, immense compositeur faut-il le rappeler, flanqué pour voisins de chambrée du menu fretin Ramin Djawadi et Randy Edelman. Au gré d’un abécédaire parfois facétieux, les auteurs Vivien Lejeune et Romain Dasnoy, glorieux anciens du magazine Cinefonia, jubilent tels de sympathiques garnements à verser encore un peu d’huile sur le feu toujours brasillant des vieux antagonismes. John Williams et Hans Zimmer, ces monolithes démesurés du système hollywoodien, que des hordes de béophiles enragés ne cessent d’opposer en de sanglants affrontements alors que les deux hommes sont aussi dissemblables que le jour et la nuit, voient ainsi la pagination jeter leurs noms au coude-à-coude. Quant à Bernard Herrmann, aussi soupe au lait qu’il était incommensurablement talentueux, c’est à peine si l’on ose imaginer la colère noire qu’il aurait piquée en réalisant que son petit chapitre emboîte immédiatement le pas à celui de Jerry Goldsmith, à qui il ne prédisait que basses besognes et voies de garage.

L’animosité de l’ombrageux Bernie à l’encontre du grand Jerry fait d’ailleurs partie des nombreux encarts essaimés au fil du livre, qui relatent toutes sortes d’anecdotes. Aux antipodes des dissections érudites, mais souvent un brin rébarbatives, semblant faire exclusivement du gringue aux gens de la profession et aux coupeurs de cheveux en quatre, le présent guide avoue un net penchant pour les citations tantôt cocasses, tantôt éclairantes, les hauts faits de carrière et les parcours mélomanes ponctués de belles rencontres. Les analyses frappées au coin du bon sens ne manquent cependant pas, et interviennent parfois même à temps pour disperser comme l’on ferait d’une volée de moineaux les énumérations stériles de titres. Le style de nos duettistes fait donc l’économie d’un jargon par trop hermétique à l’endroit du néophyte, mais ne se roule pas davantage dans les bouffissures d’un lyrisme post-Dreams to Dream…s. Chaque compositeur invité à prendre part à la danse devait de toute évidence jouir d’égard sensiblement égaux à ceux de ses nobles confrères, loin de l’hagiographie béate et des couteaux plantés dans le dos, écueils redoutables s’il en est.


Mission accomplie, de l’avis de l’humble auteur de ces lignes. Les esprits chagrins s’occuperont sans doute de faire entendre un tout autre son de cloche. Enfin, vitupéreront-ils, il y a là du sacré beau linge ! Tous ces noms prestigieux n’appelaient rien moins que des dithyrambes en cascade et des génuflexions répétées, jusqu’au trop-plein qui cisaille les genoux et rompt l’échine ! Mais au-delà des préférences personnelles de Lejeune et Dasnoy, la grande farandole des compositeurs dessine peu à peu les linéaments d’une cinéphilie d’obédience clairement hollywoodienne, en laquelle bon nombre des béophiles d’aujourd’hui, initiées aux ritournelles de pellicule par l’oncle Sam, reconnaîtront leurs propres souvenirs. Il s’en trouvera beaucoup pour applaudir les choix qu’un tel ouvrage, qui n’aspire pas le moindrement à l’exhaustivité, se devait d’opérer, quand d’autres, inévitablement, laisseront pendre une lippe maussade face à des manques jugés criminels. Les pays de l’Est, où les trésors fourmillent pourtant, font à quelques exceptions près figure de terra incognita ; l’Espagne, vieux de la vieille et nouvelle garde confondus, tient tout entière dans un minuscule carré dévolu à Javier Navarrete ; Cinecittà n’a dépêché sur les lieux qu’une poignée de ses figures cultes, Morricone bien sûr, les Goblin ou Rota ; le gargantuesque catalogue indien, condamné jusqu’à la consommation des siècles à n’être qu’un phénomène local, est demeuré coi sur son étagère poussiéreuse ; et même si la France, généreusement lotie, serait bien mesquine de se plaindre, les ratiocineurs patentés ne devraient pas manquer de demander des nouvelles des grands absents Philippe Sarde, Claude Bolling ou Michel Magne.

Il n’empêche, en marge des avenues pavées de marbre où se rencontrent les géants de la musique de film et leur flopée d’épigones, le livre, n’écoutant que sa bravoure, s’en va parfois bourlinguer le long d’inattendus sentiers. Dans ces flaques d’ombre se cachent Joseph Koo, le compositeur des premiers succès de Bruce Lee et des Syndicat du Crime de John Woo, le très oublié Michel Michelet (auteur, nous apprend la plus spectaculaire coquille de l’ouvrage, du « typique » indien de Fritz Lang), Manuel Esperón et sa filmographie mexicaine plus interminable encore qu’un rouleau de parchemin, et même l’illustre inconnu Eddie Wang, dont on peut cependant douter qu’il ait réellement alimenté une industrie hongkongaise encline, durant ses heures de gloire, à cambrioler les partitions occidentales sans aucune vergogne. Autant d’invités surprise qui enrichissent d’appréciables nuances une palette déjà barbouillée des couleurs de l’arc-en-ciel.

Par quelque admirable tour de passe-passe, l’orientation grand public voulue d’emblée ne s’en trouve nullement amoindrie. Mieux, ces touches d’éclectisme bienvenues achèvent une bonne fois d’écarter Le Guide des Compositeurs de Musique de Film d’une outrancière vulgarisation, autre péril mortel auquel succombèrent jadis des livres similaires ayant adopté pour points cardinaux les Bee Gees dans Saturday Night Fever et les bandes-son façon jukebox prisées par Tarantino. Pour cet équilibre qu’il nous brûle les lèvres de qualifier de miraculeux, pour l’enthousiasme jamais pris en défaut de Vivien Lejeune et Romain Dasnoy, pour la douce flatterie que prodiguent à nos yeux embués son faste d’illustrations (bien qu’une vérité cruelle contraigne à souligner que certaines d’entre elles ne flanquent pas le compositeur idoine) et pour beaucoup d’autres choses parfaitement délectables, voici un ouvrage à même d’embraser la convoitise de tout béophile digne de cette appellation.

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https://www.cinechronicle.com/2018/01/l ... ue-115977/

Publié par Jacques Demange le 21 janvier 2018

note: 4 coeurs

Les compositeurs de musique de film font aujourd’hui partie intégrante de la culture cinéphile, et leur apport à la création cinématographique a déjà été analysée sous des angles multiples : pédagogique, théorique, historique. Ce somptueux ouvrage cosigné par Vivien Lejeune, journaliste et rédacteur en chef de la revue Cinéfonia, et Romain Dasnoy, journaliste, fondateur du label de musique Wayô Records, et de la société Overlook Events, offre un regard multiple sur cet objet d’étude riche et passionnant. À partir d’une analyse monographique prenant la forme de différents portraits de compositeurs, les deux auteurs proposent une synthèse savante et ludique qui s’adresse à un lectorat pluriel (spécialiste ou simple amateur). Entrecoupée de chapitres revenant de façon bénéfique sur des thématiques plus générales (les relations entre compositeur et réalisateur, les bandes originales, le musical), la catégorisation proposée par l’ouvrage peut se révéler quelque peu lâche (quelles différences véritables existent entre les « indispensables », les « incontournables » et les « immanquables » formant les trois premières grandes sections de l’étude ?). Quoi qu’il en soit, le véritable intérêt de l’œuvre réside dans son écriture curieuse et savante qui parvient à faire côtoyer les figures canoniques (Nino Rota, Michel Legrand, Max Steiner, Henry Mancini, John Williams) avec des personnalités moins connues du grand public (Yasuchi Akutagawa, Basil Pouledoris, Klaus Badelt, Randy Edelman). Cet éclectisme permet aux auteurs de dresser un panorama complet et international, ponctué de nombreux propos des compositeurs eux-mêmes ou d’analyses fouillées mais néanmoins accessibles aux néophytes. Remarquons encore la pertinente préface de Christophe Héral (à qui l’on doit notamment les excellentes compositions musicales des jeux vidéo Rayman Origins et Rayman Legends) qui permet d’ouvrir quelque peu l’étude à la question des nouveaux médiums audio-visuels. Autre qualité de cet ouvrage, mais non des moindres : sa magnifique mise en page. Ynnis Éditions n’a pas lésiné sur les illustrations, déclinées en un format large qui confère à la publication la valeur d’un bel objet en soi. Prolongeant les recherches antérieures sur le sujet, et innovant par son approche syncrétique et subjective, ce Guide des compositeurs de musique de film mérite qu’on s’y intéresse de près.

[Meleor]

Christophe Héral & Timothée Paulevé - Direction artistique musicale dans le jeu vidéo
490 vues•17 juin 2019

G4F Records

16 k abonnés

Conférence sur la direction artistique et les contraintes de production dans le jeu vidéo, du 14 février 2019 à Angoulême.

Table ronde réunissant Christophe Héral & Timothée Paulevé (Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne, Rayman Legends, Wild), Leonard J. Paul (Retro City Rampage, NBA JAM) et Guillaume David (Warhammer 40,000: Mechanicus). Les interventions de Leonard J. Paul et Guillaume David seront bientôt en ligne.

Événement organisé par le Cnam-Enjmin et le SATIS (Université d’Aix Marseille) en collaboration avec G4F Records et le Pôle Image Magelis.
Dans le cadre de la semaine de rencontres entre les compositeurs de la formation SATIS d’Aubagne et les sound designers du Cnam-Enjmin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Heral

Christophe Heral est un compositeur et designer sonore français pour le cinéma, notamment d'animation, la télévision et le jeu vidéo. Il est né à Montpellier le 24 novembre 1960. il est le frère du batteur de jazz Patrice Héral.

Biographie:

Christophe Heral commence l'apprentissage de la musique à l'adolescence, d'abord la guitare puis prend des cours de compositions à l'âge de 20 ans. En 1986 il crée sa première bande originale pour un court métrage d'animation réalisé par Hubert Chevillard2, genre pour lequel il travaille ensuite de plus en plus, pour la télévision comme pour le cinéma. En 1999 il est recommandé par Hubert Chevillard à Michel Ancel qui cherche un compositeur venu du 7e art pour son prochain jeu, Beyond Good and Evil3.
En parallèle de ses créations pour l'animation il continue à collaborer avec Ancel, notamment en composant les musiques des jeux Rayman Origins et Rayman Legends ; avec Ubisoft Montpellier pour Le Secret de la Licorne4.

Musique originale du film "L'Île de Black Mór" (réal. Jean-François Laguionie)

Composition : Christophe Héral

L'auteur de la préface du livre sur les Compositeurs de films Christophe Héral est compositeur et a notamment composé la musique du film l'Ile de Black mor dont voici un extrait.

[Meleor]

Il a aussi fait la musique de Kérity!

[Meleor]

Première fiche de 3 pages: John Barry:



https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Barry_(compositeur)

Jonathan Barry Prendergast, né le 3 novembre 1933 à York et mort le 30 janvier 2011 à Oyster Bay Long Island (État de New York), est un compositeur britannique de musique de film. Il est connu, en particulier, pour la musique des James Bond2 dont il refait le thème, qui devient ainsi « un classique de la bande originale de film »3. Pour la télévision, il compose en particulier la musique du célèbre générique de la série Amicalement vôtre.

6:55 / 11:55

John Barry and David Arnold - The Music of James Bond
234 645 vues•14 août 2011


2,1 k

fschnell

25,2 k abonnés


Keith Lockhart conducts the BBC Concert Orchestra
0:00 - "James Bond is Back" (from the opening titles of From Russia With Love)
0:09 - On Her Majesty's Secret Service (main theme)
1:27 - "Capsule in Space" (from You Only Live Twice)
3:03 - "007" (originally from From Russia With Love)
4:20 - Goldfinger (main theme)
5:53 - "You Know My Name" (main theme from Casino Royale)
7:43 - "Night at the Opera" (from Quantum of Solace)
9:38 - James Bond Theme (originally from Dr No, this arrangement "The Name's Bond, James Bond" from Casino Royale)

Biographie:

Son père, Jack Xavier Prendergast (né en 1898), tient une chaîne de cinéma à York (dans le Nord de l'Angleterre), lieu de naissance de Jonathan Barry Prendergast, le futur John Barry, tandis que sa mère, Doris Wilkinson (née en 1901), nantie de grands talents musicaux, renonce à une carrière de pianiste1. Barry, qui se destine à devenir administrateur, sur les traces de son père, est d'abord projectionniste, mais il est attiré par la musique1. Il fait son apprentissage du piano auprès de Francis Jackson, maître de musique à la Cathédrale d'York1, puis étudie le jazz auprès de l'arrangeur Bill Russo, qui avait travaillé pour l'orchestre de Stan Kenton. Son père, d'ailleurs, raffole de ce genre musical1. C'est dans une formation de jazz, que Barry débute3, après son service militaire, fondant son groupe, le « John Barry Seven1 », avant d'écrire de la musique pour le cinéma.
Il compose d'abord la musique du film L'Aguicheuse (Beat Girl, 1960), puis remanie un thème musical écrit par Monty Norman, pour en faire l'indicatif musical des James Bond, qui devient, ainsi arrangé, l'un des thèmes musicaux les plus connus du monde. À ce titre, Barry doit être considéré comme le véritable créateur de la musique « bondienne ». Il compose ensuite les musiques de la majorité des James Bond, jusque dans les années 1980. En 1995, il sera malheureusement écarté de la série, à cause d'un différend artistique avec les producteurs. Sa musique pour la série de télévision Amicalement vôtre (1971) contribue aussi à sa notoriété déjà bien établie.
Pour avoir aussi composé les musiques d'autres très grosses productions, telles que Out of Africa ou Danse avec les loups, John Barry est considéré comme l'un des plus grands compositeurs de musique de films, à l'instar, par exemple, de John Williams, Jerry Goldsmith, Lalo Schifrin, Maurice Jarre et Ennio Morricone. John Barry livre une musique de facture aisément identifiable, au style romantique plus ou moins teintée de jazz.
Il a été le premier mari de Jane Birkin, dont il a eu une fille en 1967, la photographe Kate Barry décédée le 11 décembre 2013 à Paris.
John Barry meurt à 77 ans, le 30 janvier 2011 « après une crise cardiaque »3, atteint par la maladie d'Alzheimer. David Arnold, son successeur, déclare à la BBC : « James Bond aurait eu beaucoup moins de flegme si John Barry ne lui avait pas tenu la main3. »

John Barry Memorial Concert (Royal Philharmonic Orchestra)
188 332 vues•11 déc. 2014


1,1 k

37

Christopher MacIntyre

3,52 k abonnés

This moving Memorial Concert for Barry was broadcast live from Royal Albert Hall on June 20th, 2011. Barry was one of the most famous and beloved film composers of all time.

[Scarabéaware]

Il a aussi de quoi faire bien envie ce livre sur les compositeurs, autre belle proposition des éditions Ynnis avec cette ouvrage qui se porte sur eux . Et tiens on a même pour Kenji Kawaii dont on a largement de quoi apprécier les compositions surtout sur les films de Mamoru Oshii .
Puis bon c'est de quoi mettre en lumière d'autres qu'on a tendance à connaître un peu moins comme ça. Exemple de John Barry du coup, et pourtant il aura composé pour pas mal de James Bond.

[Meleor]

Oui ben en fait c'est réducteur de le réduire à James Bond comme il a fait la musique d'un nombre énorme de films et il a reçu 5 Oscars et pas pour des Bond! Je vais essayer de me faire un cycle John Barry en commençant par James Bond contre Dr No entrainant aussi un cycle Bond mais je vais essayer de caser d'autres de ses films au passage à commencer par Zoulou sorti en 1963 la même année que Bons Baisers de Russie, un des premiers rôles de Michael Caine et une grande référence du cinéma d'action qui a inspiré à Peter Jackson sa façon de mettre en scène la bataille du gouffre de Helm je crois!







Synopsis

1879, au Natal, des Zoulous massacrent une colonne britannique alors que le Pasteur Witt et sa fille discutent avec leur roi d'un traité de paix avec l'Angleterre. Réfugiés à la mission de Rock's Drift, ils se trouvent au centre d'un combat entre une centaine de soldats et des milliers de Zoulous.

[phoenlx]

il a l'air très beau ce livre